Quel est le caractère de ton personnage ?
you terrorized the Big Apple→ Daniel Smithon : « Nous revoilà en direct chers Messieurs-dames, accompagné de notre cher Yohan ! Cette fois-ci, nous allons essayer d'en savoir un peu plus sur lui.. Je suis sûr qu'il sera coopératif ! Alors Yohan, nous parlions de votre rêve ! Voulez-vous nous parler de vous ?

Yohan A. Mat'Connor : « Vous parler de moi.. Et bien, à vrai dire, il faut savoir que je ne suis pas quelqu'un de bien méchant. Sauf que lorsqu'on me cherche, on me trouve. J'ai une fierté. Lors de ma blessure, je n'ai pas hésité à frapper. J'ai rendu les coups. Car après tout, je suis un petit bagarreur dans l'âme. Peut-être qu'au Basket, on me voit comme un ange. Mais je ne suis plus si calme qu'avant.. J'ai vu cette blessure comme la fin de mon rêve. Être comme Tony Parker, c'est vraiment.. Ce que je veux. Oui, être connu comme une étoile. Le basket-ball représente en grande partie, le rêve de ma vie. J'ai voulu tout laissé tomber. Je me disais à quoi bon continuer ? Tu es blessé. Mais je me suis rappelé des paroles qu'un acteur avait dites dans un film. ''Pour survivre, il faut savoir s'adapter''. Je me suis ainsi adapté à cette déchirure du muscle, pour continuer encore longtemps à jouer au basket-ball. »

Daniel Smithon : « Je suis vraiment heureux de savoir que vous, le grand Connor, connu ici sous le nom de l'étoile Américaine, soyez encore là. Je pense que votre arrêt aurait crée une grosse chute. N'est-ce pas vos pensées ? »

Yohan A. Mat'Connor : « Sincèrement ? Je ne peux répondre à ça. Je ne sais pas trop quoi  penser, j'ai toujours eu un gros manque de confiance en moi. Mais comme je l'ai dit, je ne suis pas méchant. Bien au contraire, moi je suis le gentil ! Dans cette histoire. Je n'ai fait que me défendre. Mais gentil, pas tout le temps, et surement pas avec tout le monde.. »

Daniel Smithon : « Ahaha ! Parlez-vous de nous ! Cela nous intéresse au plus haut point ! Oui nous sommes tous très curieux ! Qu'entendez vous par ''Je ne suis pas tout le temps gentil'' ? »

Yohan A. Mat'Connor : « Si c'est vous qui me le demandez, si c'est pour faire plaisir aux gens qui me suivent, alors j'accepte. Que dire sur moi, seulement ? Et bien, en réalité, j'ai changé. Je ne suis plus le petit ange tout mignon que j'étais à mon plus jeune âge. La mort de mes parents à crée en moi une sorte de troue noir. Depuis, je ne sais pas tellement où j'en suis. Je sais que je fais pas mal de bêtises, puis je n'hésite pas à frapper, et à mentir. Oui c'est vrai je mens beaucoup ces derniers temps. Je préfère garder mes secrets. Si les gens en apprennent trop sur moi, je me sentirais traqué.

Daniel Smithon : « Des bêtises, quels genre de bêtises ? Puis, traqué ? »

Yohan A. Mat'Connor : « Ce n'est plus un secret, tout le monde sait bien que je suis asthmatique. Et pourtant, je ne cesse de fumer encore et encore. Je fume surement un peu trop. Mais comme tout le monde, j'ai des secrets. Je serai traqué parce que je sais que ma santé est en danger. Mon coach essaie de me faire cesser la cigarette, mais je n'y arrive pas. C'est vraiment ce qui me permet de décompresser.

Daniel Smithon : « Yohan Anderson Mat'Connor, à la cigarette ? C'est vraiment une nouvelle surprenante ! Finalement, vous-êtes donc prêt à mentir ? »

Yohan A Mat'Connor : « Pour ne pas décevoir mes proches, oui je mens assez souvent. J'espère qu'ils ne regardent pas cette interview. Mais j'ai tellement promis d'être franc. »

Daniel Smithon : « Ahah, en effet j'espère qu'ils ne la regardent pas ! Plusieurs rumeurs ont circulé sur vous ces derniers temps. Vous êtes visiblement un homme assez sage et calme, mais vous pouvez également être plus brutal. Je cite : "Anderson est un gentil petit gars, mais l'autre jour il a su être méchant avec l'épicier qui avait insulté l'une de ses clientes." Puis, méchant dans quel sens ? »

Yohan A. Mat'Connor : « Méchant dans le sens que je peux frapper s'il le faut. Je n'hésiterai jamais à défendre un ami. Je suis très protecteur après tout. Mais méchant, c'est bien trop grand. Je ne suis pas un monstre non plus. Beaucoup de gens apprécie ma gentillesse. Méchant dans le sens de la protection. Pour protéger, je suis capable de blesser, même si la personne en face ne peut le comprendre. Et jamais je ne ferai de mal à mes amis. J'en suis incapable.. »

Daniel Smithon : « Je comprends parfaitement ! Vous êtes donc très attaché à eux, n'est-ce pas ? Est-ce pour cela que vous voulez les tenir à l'écart de vos secrets ? »

Yohan A. Mat'Connor : « Oui c'est surement le fait que je les aime beaucoup, qui me donne envie de les protéger. Alors oui, ne pas les mettre dans mes histoires me semble être la meilleur des solutions.

Daniel Smithon : « Vous-êtes finalement adorable au final ! C'est juste par protection si je comprends bien. Puis, il faut savoir prendre des décisions dans la vie ! Si vous jugez que les tenir au courant de rien semble être la meilleur des solutions, je suis de tout cœur avec vous. Et sinon, êtes-vous jaloux, possessif, attentionné ? »

Yohan A. Mat'Connor : « Non, je ne pense vraiment pas être quelqu'un de jaloux ! Je partage très bien mes amis, et je n'hésite pas à dire ce qui ne va plus si un problème apparaît. Après, niveau amour, je ne sais pas tellement comment je suis. Je n'ai pour ainsi dire jamais eu, réellement, de relation amoureuse. Je n'ai jamais été amoureux. »

Daniel Smithon : « Vous devez surement attendre la bonne personne ! Sinon, à New-York, je suppose que vous possédez un appartement libre. Comment vous faites-vous pour payer loyer et entraînements ? Que faites-vous à l'extérieur de cela ? »

Yohan A. Mat'Connor : « Alors, pour payer tout cela..Et bien, je fais du basket de rue. Quand un groupe gagne un match, on reçoit de l'argent. Même si c'est un peu, ça nous permet de payer au moins l'électricité. Puis, les compétitions aussi m'aide. Et actuellement, je ne paie que grâce au basket-ball. A l'extérieur, je n'ai rien. Aucun métier envisagé, mise-à-part basketteur. Je recherche actuellement un petit boulot à New-York, histoire d'arrondir les fins de mois. »

Daniel Smithon : « Sinon, timide ? Un tombeur comme vous !»

Yohan A. Mat'Connor : « Timide ? Non pas tellement. Et puis, je ne suis pas un tombeur, je le redis ! Je rougis de temps en temps, comme tout garçon, du moins, la plupart. Puis je ne cherche pas à faire tomber les filles. »

Daniel Smithon : « Et bien Yohan, nous sommes de tout cœur avec vous ! Sur-ce, l'interview va ainsi prendre fin ! Merci à nos trois invités d'avoir répondus à nos quelques questions ! Nous nous retrouvons ici, dans une semaine ! Au revoir à tous et bonne fin de journée ! »

Well... It's my story !
and as charming as sad as it is, plays !
it does not begin with once upon a time

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Qui ne rêverait pas de vivre à New-York, entourés des grands, tels Tony Parker ? Léonardo Di Caprio ? Comme tous les autres, finalement ? Vivre auprès des stars ? Pouvoir avoir la chance de les croiser ? Beaucoup de personnes souhaiteraient ainsi y habiter, dans cette ville. Ne serait-ce pas le souhait de plus d'un ? Les grands fans de chaque célébrité donneraient tout pour pouvoir y accéder. Mais nous savons que le voyage en revient cher. Seulement, Yohan lui, il n'a rien payé. Non, son don l'a embarqué là-bas.

Petit enfant né à Los Angeles le sept octobre, mille neuf cents quatre-vingt-sept, le garçon aurait pu tout avoir. Le bonheur, la richesse, la beauté. Seulement, il n'a pas pu tout avoir. Un conte de fée, c'est loin de l'être. Ses parents savaient, de toute manière, qu'il n'aurait pas la vie rose. Ils n'avaient que très peu d'argent, Tony et Mélody. Et avorter leur enfant, jamais. Tout ça, à cause d'une erreur. Une simple et futile erreur, qui a mit cependant au monde, une future étoile Américaine. Le savait-il au fond ? Non. Pourquoi Los-Angeles ? Parce que c'était la ville où trouver des métiers semblait facile. Et pourtant, pas tant que ça. Tony Anderson Mat'Connor, passionné de basket-ball. Depuis un moment déjà, il suivait tous les matchs du grand Parker. Pour rien au monde, il n'aurait raté une seule de ses passes. Et la mère dans tout cela ? Elle ne faisait rien. Femme au foyer, elle essayait tant bien que mal d'offrir une vie de luxe à son enfant qui lui, ne faisait que regarder la télé aux côtés de son géniteur. Qu'est ce qui leur manquait ? L'argent. L'argent pour vivre. Rien qu'à deux, c'était assez dur, mais à trois, cela en devenait impossible. Et pourtant, ils faisaient tout pour en gagner un petit peu, de l'argent ! Ils faisaient tout. Mais rien n'y faisait, ils étaient pauvres, après tout. Il fallait remédier à tout cela. Prendre les bonnes décisions. Et celle d'envoyer leur enfant dans un orphelinat, leur semblait la meilleure des solutions.

Pourquoi ? Là-bas, il y vivrait heureux. Et puis, même s'il n'aurait pas ses parents, il aurait des amis. Lorsqu'il fut en âge de rentrer à la maternelle, le garçon fut emmené dans un orphelinat, toujours dans cette même ville. Los-Angeles était décidément une ville des plus satisfaisantes. Yohan était là, à regarder de ses petits yeux innocents le grand portail en fer de sa nouvelle maison, si l'on peut dire. Les parents du garçonnet le poussèrent ensemble et toujours ensemble, ils y pénétrèrent. Le rendez-vous avec le directeur n'allait pas tarder à arriver. Ils étaient là, à l'accueil. Yohan qui lui avait été placé dans la salle de jeux avec les autres enfants, faisait rouler des petits camions sur le tapis de voiture. Un petit enfant qui pour une fois, semblait joyeux. Le rendez-vous débuta ainsi. Tony, Mélody et le Directeur parlèrent. Finalement, Yohan pourra se faire accepter ici. Il ne semblait pas être un enfant à problème, alors comme tout le monde, il pourrait y rester. La somme d'argent à payer se fit par chèque. Oui, il fallait bien de l'argent à donner à l'orphelinat pour habiller son enfant, puis payer la cantine de la maternelle, qui commencera très bientôt. Tony avait trouvé un petit job dans une épicerie, il recevrait bientôt sa paie. Sur-ce, les deux jeunes-gens quittèrent les lieux, après avoir expliqué à Yohan qu'il resterait ici un petit moment. Histoire que cela aille mieux.

« Écoutes Fiston, tu vas rester ici un petit moment. D'accord ? Le temps que Papa et Maman trouve de quoi te faire une vie de prince ! Et puis, nous passerons te voir, d'accord petit Yohan ? Tu resteras sage hein ? »

Le garçon se contenta juste de hocher la tête. Que pouvait-il bien y répondre après tout ? Ce n'était qu'un petit garçon après tout. L'absence de ses parents se fit bien vite sentir chez le petit Mat'Connor. Il refusait les biberons, ne voulait pas manger ses soupes et s'endormait très difficilement après avoir pleuré au moins une heure ou deux. Personne ne semblait pouvoir arrêter la tristesse de ce garçon. Les autres le regardait bêtement. Ils étaient habitués à cette absence. Tout comme lui, ils n'avaient plus ses parents. Mais pourtant, Yohan semblait mal le vivre. Le premier jour de Maternelle débuta un Lundi. Il semblait être très attentif au cours qu'il recevait par la ''maîtresse''. Les quatre années de maternelle se passèrent très bien pour le petit Mat'Connor qui semblait être un garçon très intelligent et qui apprenait assez vite. Même s'il n'avait pas eu beaucoup d'amis. Il avait été complètement rejeté des autres, tous ici savaient qu'il était dans un orphelinat et cela passait assez mal. Pour eux, il n'était pas comme les autres. Histoire assez triste au final, pour un garçon qui n'avait rien demandé.

Dans sa nouvelle maison, tout se passait à peu près bien. Il était sage comme une image, toujours aussi seul. C'était ses années dans son école qui l'avait rendu comme ça. De peur d'être toujours rejeté, il préférait rester à l'écart. Il jouait à ses voitures, tranquillement. Et le temps passa comme ça, pendant environ deux mois de vacances. Ses parents lui rendirent une petite visite, surprise comprise. Ils offrirent à leur fils un petit vélo à trois roues, qui lui servirait à apprendre à pédaler. Leur petit Yohan en fut ravi et se promis de savoir en faire. Une fois que les grandes vacances se finirent, Yohan fut inscrit dans la primaire la plus proche de son école ! Il rentra donc en CP, dans une classe de gros durs. Ce nouveau monde changeait de la maternelle qu'il connaissait. Déjà, rien quand Maternelle, on ne lui parlait pas tellement, alors en primaire.. C'était bien pire que ça. A peine un mois plus tard après la rentrée, Yohan se faisait déjà voler ses petits goûters, se faisait toujours menacer d'en parler à ses tuteurs. Il était obligé d'accepter de faire le ''pigeon'' pour les grosses brutes. En réalité, il devait transmettre aux filles les messages que les garçons leur envoyèrent. Un vocabulaire très peu varié, il devait répéter. Et s'il venait à refuser, il se faisait frapper.

Enfin bref ! Voilà la sonnerie qui annonce la récréation. Tranquillement, Yohan ouvrit son petit cartable et en sortit un sachet tout chaud où un petit pain au chocolat s'y trouvait. Il descendit comme à son habitude, dans la récréation et alla à sa place, contre un petit muret, où il s'y assit. Le regard admiratif sur les grands qui jouaient au basket-ball, le garçon fut cependant très intriguée. Il vit une petite fille traversée la cour et se poser non loin de lui, contre ce même mur. Une petite Australienne qui serrait contre son petit corps frêle, son cartable. Ils se sourirent tous les deux, puis Yohan sortit de sa poche, une petite voiture. Il la fit rouler sur le mur, en imitant les bruits des voitures à l'aide de sa bouche. ''Vroum Vroum !''. Venant mordre dans son petit pain au chocolat, il continua son trajet, lorsque soudainement, un grand, une nouvelle fois, vint volontairement faire tomber son pain au chocolat de sa main. Il ria bêtement. Le garçon lui, qui ne comprenait pas tellement, s'assit à terre et posa sa voiture à côté du pain au chocolat. Il le ramassa doucement et le regarda, lorsqu'il vit cette même petite fille s'approchait. Elle s'assit à côté de Yohan et gentiment, elle lui proposa un cookie. Yohan qui lui, fut tout content, accepta ce même cookie. Il le partagea en deux parts égales et en tendit un morceau à la petite Australienne qui, tout sourire, l'accepta.

Il était heureux, pour une fois, mais il avait enfin trouvé quelqu'un qui voulait bien lui parler. Parce que du fait qu'il soit dans un orphelinat, tout le monde le voyait comme quelqu'un de bizarre. Et tout le monde se moquait de lui. Personne ne voulait de lui comme ami. Ce qui, au final, est une chose plutôt triste. Mais cette petite fille répondant au prénom de Harley, semblait voir les choses différemment. Elle semblait vouloir en apprendre plus sur lui. Ce qui ravit au plus haut point Yohan. Il avait peut-être trouvé une amie ? Qui sait ? Ils passèrent leur récréation ensemble, à se raconter leur petite vie. Il se posait tout plein de questions, pour savoir leur âge, leur prénoms, leurs noms, où ils habitaient. Des questions d'enfants de CP. Ils semblaient vraiment bien s'entendre. Depuis ce fameux jour, Harley prenait toujours sa défense. Dès que quelqu'un l'embêtait, elle le frappait à coup de bâton. Yohan, pour une fois semblait heureux et tranquille. On le laissait enfin en paix. Harley, c'était comme son garde du corps. Il était heureux avec elle. Souvent, les après-midis, pendant les vacances, Harley demandait à Yohan d'aller chez elle. Ils passaient leurs après-midis ensemble dans la piscine, à regarder la télé, manger des biscuits, jouer au Barbie et Ken. Enfin, le monde des enfants. Les disputes entre eux étaient assez rare. Même très souvent. Ils étaient un peu plus mature que les autres. Au final, Yohan voulait rester avec elle toute sa vie.

Mais malheureusement, même s'il n'aurait jamais imaginé une telle suite, Yohan allait devoir vivre sans sa petite princesse. En effet elle allait partir en Italie. Lorsqu'il apprit ça, il fut très peiné. Il perdait sa seule amie, sa petite princesse, celle qui le protégeait. Il en fut vraiment triste. Lorsqu'elle s'en alla, il avait à peine dix ans. Cependant, il ne relâcha rien à la primaire. Il continua d'étudier. Sans sa Harley. Mais il s'accrocha bien difficilement. Un an s'écoula après le départ de sa tendre amie qu'il affectionnait toujours autant. Yohan avait onze ans ans. Assit en classe, comme habituellement, il suivait difficilement le cours de géométrie. Stylo en main, le garçon était assit à la place de Harley. Il n'avait pas accepté qu'un autre vint poser son corps sur la place de sa petite princesse. Le garçon écouta plus ou moins le cours de son professeur, puis tout à coup, une soudaine irruption. Quelqu'un toqua à la porte. Yohan ainsi que tous les autres élèves, relevèrent la tête, tous étaient curieux de savoir de qu'il s'agissait. Bientôt, on vit une jeune demoiselle rentrer, la secrétaire du directeur. Elle s'approcha du professeur et lui murmura à l'oreille quelque chose que nul ne connaît. Les élèves la regardaient drôlement. Qu'est ce qui se passait ?

« Yohan s'il te plait, suis la secrétaire jusqu'au bureau du directeur. Puis prend tes affaires.. »

Yohan pencha doucement la tête. Un enfant de onze ans, avait toujours peur d'aller chez le directeur. Il se demandait sans cesse ce qui allait se passer. Avait-il fait une bêtise ? Avait-il enfreint les règles ? Le garçon levait son visage innocent vers la secrétaire qui ne cessait de lui caresser nerveusement l'épaule. Il haussa doucement les épaules et serra son cartable dans sa petite main. Marchant dans les longs couloirs de la primaire, leurs pas raisonnaient. Ils arrivèrent au bureau du directeur. La secrétaire poussa lentement la grande porte du bureau, où Monsieur Wneck, un polonais, était près de la fenêtre. Il se retourna vers Yohan et dans un sourire triste, il se rassit à son bureau. Bizarrement, la demoiselle ne voulait pas lâcher le garçon. Elle l'accompagna jusqu'au bureau et l'assit sur une chaise, restant malgré tout derrière lui. Un soupir se fit entendre dans la salle. Le directeur tourna son regard dans celui du garçon et doucement, il murmura :

« Yohan.. Ton orphelinat vient de m'appeler. Il m'a annoncé une très mauvaise nouvelle.. Et je suis censé te la dire.. Alors je vais te la dire. Yohan, ce matin.. Tes parents sont partis au ciel.. Ils ont eu un grave accident de voiture, mortel sur le coup.. Je suis désolé Yohan.. Tu vas rentrer à l'orphelinat tranquillement pour te reposer..D'accord ? »

Yohan écouta attentivement le directeur, laissant déjà les larmes monter en lui, le garçon sauta d'un seul coup de la chaise et partit en courant. Trop choqué pour pleurer, surement. A l'extérieur de l'école, l'attendait un tuteur. Yohan dévala les escaliers très rapidement et sortit de l'école après avoir ouvert le portail. Lorsqu'il vit le tuteur, Yohan se mit à courir encore plus ! Comme s'il voulait le fuir, lui et les autres. Mais seulement, le tuteur le rattrapa et le serra contre lui, en caressant doucement ses cheveux :

« Yohan ! Yohan, petit ange, calme-toi.. ! Moi aussi j'ai perdu mes parents Yohan.. Il faut qu'ils soient fiers de nous.. Accompli leur rêves à leur place.. Calme toi.. »

Puis des larmes et des larmes s'échappèrent des yeux du garçon qui tambourinait le sol à coup de pied et qui sanglotait assez plaintivement. Accomplir leurs rêves, à leur place.. Yohan le ferait. Depuis ce jour, il décrocha complètement de l'école. Du moins, au collège. Il ne suivait plus du tout les cours, se bagarrait souvent avec les autres garçons. Yohan s'était juste transformé en un autre. Un autre garçon qui avait la rage de vivre et l'envie de tout casser. Mais lorsqu'il séchait les cours, Yohan jouait au basket-ball. C'est vrai, souvent, il était au terrain de foots où paniers de basket y étaient. Il faisait des vas et viens sur le terrain, courant, sautant, marquant les buts. Le rêve de son père, c'était celui de devenir un grand. Comme Tony Parker. Alors Yohan deviendrait un grand. Comme Tony Parker. Même s'il souffrait d'asthme. Après la mort de ses parents et la séparation avec sa seule amie, on avait découvert chez le garçon, une maladie. Il était devenu asthmatique. Pourquoi ? Le choc surement. Le choc de perdre autant de personnes chères en si peu de temps. Alors il s'essoufflait vite, lorsqu'il courrait trop. Mais qu'est-ce qu'il s'en fichait. Il continuait de jouer inlassablement au basket et laissa complètement les études de côté. Yohan après tout, était quelqu'un qui apprenait plus ou moins vite.

Les années ne cessaient d'augmenter. Et au plus le temps augmentait, au plus Yohan devenait fort et se construisait un corps de rêve avec le sport. Il rentrait à des heures hallucinantes, à l'orphelinat. Ses talents d'ailleurs, fut vite remarqués. Yohan avait à présent dix-neufs ans. Il commençait à trainer avec des gens peu fréquentables, mais leur passion pour le basket était le prétexte pour rester ensemble. Peu à peu, jour après jour, Yohan commençait à fumer, à boire. Pour sa santé, ce n'était certainement pas recommandé. Mais qu'est-ce qu'il s'en fichait ! Plus personne n'était là pour lui. Ni Harley, ni ses parents. Fumer et boire semblaient être les seuls moyens pour Yohan de décompresser. Il était nettement moins nerveux. Comme je l'ai dit, ses passes et ses paniers se firent remarquer, à Los-Angeles. Ce garçon ne passait certainement pas inaperçu. Des gens venaient le voir jouer au basket contre d'autres. Il s'était fondé sa petite équipe, en réalité. Et à chaque passes et panier, finalement, il gagnait de l'argent. Un jour, son équipe avait anéantie l'autre. Yohan et ses coéquipiers en était si fière ! D'ailleurs, tous les soirs, il sortait. Il se détendait du mieux qu'il pouvait et noyer sa tristesse dans le basket. Et un de ses fameux soirs, tout allait pour lui, basculer. Sortant tranquillement d'un bar-tabac, Yohan consultait son téléphone. C'est en soupirant lentement, que ne voyant rien venir, il se fit soudainement attaquer par cette équipe que lui-même et son équipe, avait laminé. Bien vite, il se retrouva au sol, frappé de partout. Bien-sûr, la cage thoracique fut un moyen efficace de le rendre faible. La crise d'asthme se déclencha automatiquement. Yohan aurait dû penser, à des représailles. Il resta longuement au sol, avant de se recevoir un violent coup à l'épaule.

Un coup de poignard, qui lui déchira le muscle. La douleur en fut énorme. Il ne savait plus quoi faire. Des gens fut perturbé cependant par les cris et les rires. La police n'allait pas tardé à arriver, alors ces voyous prirent la fuite. Vous l'aurez compris, continuer le basket-ball pour Yohan allait devenir encore plus dur. Mais il n'allait pas abandonner. Au contraire, il essaya de s'entrainer encore plus, même si c'était difficile. Lorsque le garçon avait à présent vingt-quatre ans, un grand coach de basket-ball qui travaillait à New-York, se rendit à Los-Angeles. Un match avec l'équipe de Yohan, et la deuxième plus grande équipe de cette même ville. La partie commença. Les avis étaient changeant. Certains étaient pour Yohan, d'autre pour l'adversaire. Cela dépendait les goûts de chacun. Malheureusement, lorsque le match prit fin, les résultats ne se jouaient qu'à un point. Yohan, ayant toujours eu cet handicap de l'épaule, venait de perdre son premier match. Mais il fut heureux d'avoir pu jouer contre des adversaires de taille. Lorsque tout le monde quitta le terrain, Yohan qui lui, se dirigeait vers son sac, fut rattrapé par ce fameux Owaru. Coach sportif de New-York. L'homme se mit alors à applaudir.

« Même avec une épaule cassée, ce phénomène arrive à jouer au basket-ball. Yohan, tu as fais un très bon match. »

Le regard du garçon se déporta vers cet homme. Avec un sourire, il se releva et serra la main de cet entraîneur.

« Merci beaucoup. Mais dites-moi, vous n'êtes pas Thierry Owaru ? Ce coach sportif à New-York ?

- Je suis ravi que tu m'aies reconnu ! Cela me fait très plaisir ! Tu as des passes, la façon de marquer les paniers.. C'est vraiment un très bon jeu ! Mais dis moi Yohan, as-tu pensai à un avenir plus grand qu'ici ? T'entrainer avec les grands ? Non parce que j'aimerasi vraiment que tu viennes avec moi à New-York, jouer dans l'équipe des Surrender. »

Telles furent les paroles, de cet entraineur qui semblait réellement avoir un espoir en Yohan. Les deux hommes parlèrent longuement et finalement, ils se mirent d'accord. Yohan allait prendre un nouveau départ pour New-York. Une nouvelle vie, aux côtés des Surrender, équipe entraînée par Thierry Owaru. Il rassembla ses affaires avec précipitation et donna son départ à l'orphelinat, en les remerciant de tout coeur de l'avoir si bien prit en charge. Le garçon partit à New-York, avec ce coach. Les premiers entraînements là-bas se passèrent très bien. Ils étaient dans un gymnase et le coach aidé Yohan avec son épaule. Ce dernier d'ailleurs gardé en secret le fait qu'il fumait. Tout se passait très bien là-bas, dans la ville aux cent lumières ! Très vite, Yohan se trouva un appartement. Pour payer le loyer, aussi simple ! Il jouait au basket. Bien-sûr les fins de mois semblaient difficiles, mais qu'en avait-il à faire ? Les années pour le petit basketteur passèrent peu à peu, et c'est à l'âge de 26 ans, qu'il put finalement intégrer l'équipe des New-York Knicks. Yohan avait appris à jouer comme un professionnel et ses efforts ne furent pas en vain, finalement. Malheureusement pour le basketteur, les mois qui suivirent son entrée dans l'équipe professionnelle furent assez délicats. L'asthme de jeune homme devenait toujours plus important, mais il ne lâchait rien, faisant toujours en sorte de ne pas décevoir son équipe. Actuellement, Yohan a 27 ans, et il se bat désormais contre son asthme pour continuer son rêve de devenir l'un des plus grands basketteurs. Sa vie à New-York est rythmée par ses sorties entre amis, ses matchs de basket-balls, quelques interviews par-ci par-là, et tout va pour le mieux, pour le garçon. Depuis le temps, il a peu à peu oublié son amour d'enfance qu'il juge désormais "introuvable", et continue sa petite vie tranquillement.

Ton prénom ou ton pseudo & ton âge  → Elisa, 16 ans.
Comment es-tu arrivé(e) ici ? → J'y suis depuis deux ans !
Ce personnage est-il un double compte ? → Nope.
Présence sur le forum → 7/7 pour les vacances, 5&6/7 pour la période scolaire.
Personnage inventé ou scénario ? → Purement inventé!
Crédit images → Bazzart et moi-même. (a)

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