Quel est le caractère de ton personnage ?
you terrorized the Big Apple→ "Socially akward"; c'est l'expression qui définirait le mieux Eden: c'est une femme inadaptée à la vie en société à cause d'un sale caractère (elle préfère le terme de "forte personnalité") qui l'empêche d'avoir des amis et même des relations amoureuses. En effet Eden est contentement maussade; elle s'agace d'un rien, est impulsive et décisionnaire, farouchement indépendante et pétrie de préjugés, principalement sur les gens faibles physiquement et les indécis, qu'elle a en horreur. S'étant reconstruite elle-même après une éducation religieuse extrêmement rigide dans une famille amish, Eden n'en a pas gagné en flexibilité, même si elle est plus ouverte d'esprit qu'elle veut bien le faire croire; elle déteste ainsi les pleurnichards, les enfants, les animaux, les retardataires... les gens, tout court. Traumatisée durant son enfance, elle rejette ouvertement et avec agressivité toute forme de religion - et de communautarisme- et a coupé les ponts autant avec son passé que sa famille. Son nom de famille lui pose encore des soucis, puisqu’il est souvent sujet à quolibets ou écorchement: on l’appelle souvent "Schwarzenegger" pour la railler, ce qui a le don de la rendre chèvre. Alors oui, Eden déteste son nom de famille. Sérieusement... Schwarzentruber?

On peut dire qu’elle est bornée et intolérante, mais il n'y a que les idiots qui ne change pas d'avis et s'il y a bien une chose qu'elle n'est pas, c'est une imbécile. Pourtant la brune n'est pas connue pour mâcher ses mots: elle a la détestation facile et l'amitié aussi difficile à obtenir que forte et sincère: une fois qu'Eden vous apprécie, elle sera la plus fidèle et loyale des amies. C'est avec elle à la vie à la mort; elle est capable d'endurer énormément de souffrance physique et psychologique et ne lâche jamais le morceau, travailleuse vigoureuse et véritable tête de pioche; pour ses très rares amis -ceux qui savent passer outre son comportement difficile pour voir la fille loyale et volontaire qu'elle peut être- Eden est capable de tous les sacrifices. Sans rire: de tous les sacrifices.

Pourtant il n'est pas facile de la supporter dans la vie de tout les jours: Eden ne sourit jamais; tirer la gueule est pour elle un sacerdoce et son coté grincheux est absolument détestable. En gros, elle n'est jamais contente, jamais. Il y a toujours quelque chose. Si elle ne se laisse pas marcher sur les pieds, la petite brune est aussi complètement impolie: elle ne ment certes jamais (réellement jamais , c'est un principe de vie), elle dit tout ce qui lui passe par la tête; bille en tête. Absolument tout sans jamais rien filtrer. Autant dire que la diplomatie et la délicatesse ne sont pas ses violons d’Ingres. Elle est un peu brute de décoffrage, en somme. Et complètement HARDCORE.

Ouep, hardcore, comme je vous dis. Eden manque de mesure et de self-control et cela lui a déjà valu quelques démêles avec la justice. Ceinture noire de Jeet kune do, fan devant l’éternel de Bruce Lee, Jet Li ou encore Jackie Chan, elle a la violence singulièrement facile. Pour elle, l'agressivité est la réponse à la plupart des interactions qu'elle prend pour des agressions (dont lui demander l'heure ou une cigarette) et c'est surement pour cette raisons que toutes ses relations sont un désastre. Quant à parler de ses relations amoureuses... MIA dit dans la chanson "bad girls do it well"... ce n'est pas le cas d'Eden: sa vie amoureuse est un véritable désert de sel. L'amour? Sans rire. Le sexe? Sans plus. Son dernier copain lui a dit qu'il lui donnait son cœur; il lui a filé la chlamydiose, plutôt. Résultat, Eden est devenue stérile; ça tombe bien, elle ne voulait pas de gamins de toutes façons. Elle a décidé de ne plus avoir de relation, amoureuse comme sexuelle. Tout simplement parce que le sexe n'a pas d'intérêt pour elle et qu'une mauvaise expérience l'a à présent complètement inhibé: elle se défini comme parfaitement asexuelle, mais aussi comme "aromantique".

Rares sont ceux qui sont passé outre la carapace de la jeune femme pour y trouver ses qualités et le peu qui l'ont fait se sont prit de sévères revers de médailles: comme je vous l'ai dis, Eden n'est pas vraiment sociable, ce qui a pour effet de la laisser dans une solitude qu'elle apprécie par dessus tout, confondant solitude et indépendance. Les mecs sont des cons, les meufs sont des salopes. On devrait euthanasier tout les vieux et bâillonner tout les bébés. Les gosses sont tous abrutis, les flics fainéants et les gens en général insensibles aux souffrances d'autrui. Il n'y a rien d'autre à ajouter: Eden pense que les gens sont fondamentalement comme elle: agressifs et méchants envers les autres, et que le monde est complètement pourri. C'est ainsi qu'elle se défend, jouant le jeu de ce qu'elle déteste. C'est une drôle de fille, en fait. Un drôle d'oiseau. Sortir ne lui dit rien: elle n'a pas d'amis pour sortir où que ce soit. Elle traite ses élèves avec dureté et rudesse, sans compassion mais sait reconnaitre les progrès et l'application quand elle les voit. Elle est droite et constante, du genre roc inébranlable avare de compliments mais qui reconnait ceux qui travaillent et les félicite à sa façon. Au cas où vous vous demandiez si elle est sociable avec quelqu'un, on peut parler de son gros chat roux, Garfield. C'est son gros bébé (il frise l'obésité) et elle le considère un peu comme un confident et un ami.

Well... It's my story !
and as charming as sad as it is, plays !
it does not begin with once upon a time

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Eden est le neuvième et dernier enfant d'un couple amish vivant en Pennsylvanie parmi la communauté anabaptiste, de façon simple et à l’écart de la société moderne. Son père et ses frères entretenaient la ferme et les labours tandis que les filles de la maison aidaient sa mère -qui avait été enseignante avant de se marier- dans la vie de tous les jours. Eden a été élevée dans la modestie, l'importance du travail et les valeurs traditionnelles. Très jeune, la petite Eden exprima un goût pour l'effort physique sous la forme d'une rare turbulence que son paternel réprimait à coup de ceinture ou en la privant de repas; elle manquait de tenue, de calme. Son père ne pensait même pas la maltraiter mais faire "au mieux pour son bien" comme il l'avait fait avec tous ses autres enfants. La petite fille s'entendait assez peu avec ses sœurs et un peu mieux avec ses frères mais sa relation avec son père était teintée de crainte et de défi mêlés. Cependant la vie n'était pas aussi dure qu'on pourrait le croire: Eden avait des amis de son âge et les amishs s'entraident quotidiennement; certains au courant de la brutalité de son père essayèrent de lui parler, mais en vain.

Pas de téléphone, pas de musique, pas d'électricité, surtout pas de bijoux et autres colifichets; leurs vêtements ne devaient jamais comporter de couleurs ni de boutons. Aucun véhicule, aucun lien avec le monde extérieur: ainsi vivait la communauté amish du comté de Lancaster, comme dans la "petite maison dans la prairie", des siècles en arrière. Une vie simple et heureuse, saine. Mais Eden voyait sa vie en nuance de gris: elle aimait sa communauté, droite, loyale et serviable: tous les gens étaient disponibles les uns pour les autres comme une grande fratrie; c'est ce qu'elle regrette le plus aujourd'hui. Son père la battait, sa mère approuvait ce mode d'éducation et ses sœurs l'ignoraient sciemment. La vie était rude.

A seize ans vint le rumspringa, sorte de rite de passage durant lequel les adolescents amishs sont temporairement libérés des règles de la communauté. Ils sont autorisés à sortir le weekend avec leurs amis, la plupart du temps réunis sous la forme de groupes de jeunes. Durant cette période, les adolescents peuvent porter des vêtements modernes, consommer de la boisson alcoolisée, fumer du tabac, les filles peuvent se maquiller et porter des bijoux. Ils peuvent également et surtout rencontrer des personnes en dehors de leur communauté. Après avoir accompli le Rumspringa, le jeune adulte amish peut demander le baptême et être admis définitivement au sein de la communauté. S'il décide de ne pas se faire baptiser, il ne pourra plus réintégrer la communauté à l'avenir.

Elle ne resta pas dans la communauté; l’adolescente qui ne savait parler que l'allemand pennsylvanien décida de tout abandonner pour recommander dans un autre monde, même si elle était terrifier de découvrir le monde extérieur. Pourtant sa volonté était forte et l'envie de couper les ponts définitivement avec son père et ses sœurs encore plus grande. Elle voulait voir ce que le monde avait à lui offrir et fut choqué par l'individualisme barbare dont le monde actuel faisait montre: c’était chacun pour sa gueule. Elle, le petit bout de femme émancipé à seize ans avec un mal fou à parler un anglais correct ne mena jamais d'études supérieures, ne chercha jamais de compagnons ou même d'amis: elle se blinda contre les autres au lieu de s'ouvrir au monde, se durcissant plus encore. Elle restait avec son chat, puisque les humains étaient bien moins aimables que les animaux.

Trouver du travail ne fut pas évident et Eden quitta sa Pennsylvanie pour descendre à New York. Elle avait travaillé trois ans dans une conserverie dans son Lancaster natal avant d'être serveuse dans un dinner en bord d'autoroute. Le voyage fut plus long qu’elle ne l'aurait pensé parce que la jeune fille fit du stop et travailla dans quelques villes où elle avait fait escale. Dans tout les cas, Eden arriva à la Grosse Pomme à dix huit ans. Encore mineure, elle peinait toujours à trouver d'autres emplois que des places d'agent polyvalent dans les MacDo; sa meilleure expérience fut au Starbucks de Downtown NY. Elle commença des cours de Tai Chi Chuan avec un autre serveur du café, avec qui elle se lia difficilement d'amitié au bout d'un an. Elle se désintéressa rapidement de cet art martial pour se pencher sur le Wing Chun. Les arts martiaux devinrent bientôt une passion dévorante et ce fut décidé: Eden aurait son idole Bruce Lee en idole et deviendrait professeur d'art martiaux, même si sa sociabilité était pourrie.

Se mettant au Jeet kune do, elle parvint à obtenir une bourse d'aide pour étudier, tout en continuant de travailler au Starbucks. Ce fut son seul loisir pendant presque une dizaine d'années, et ce jusqu'à devenir très récemment ceinture noire et obtenir par diplôme le droit d'enseigner dans le dôjô de son ancien maître. De son passé dans la communauté amish, elle refuse catégoriquement de parler: c'est du passé et le passé ne sert à rien. Elle a déjà bien à faire avec le présent; son accent ne partira jamais vraiment et on lui fera toujours des sales blagues sur son noms de famille mais c'est ainsi; Eden en prend son parti. Elle n'a plus aucun contact avec sa famille et ne sait pas ce qu'ils sont devenus: surement rien, famille de fermiers et de sculpteurs vivant une vie simple et isolée. Elle s'en fiche.

Finalement la jeune femme accepta d'offrir sa confiance à quelqu'un, quand elle eut vingt sept ans: elle donna sa virginité à son ancien collègue du Starbucks, devenant sa petite amie; mais cela ne dura pas. Ron lui transmet sa MST, la chlamydiose, rendant Eden stérile. De colère, elle le quitte et lui casse le nez en guise de rupture et même une fois remise, elle refusa de lui pardonner. Et si elle vous dit qu'elle s'en fiche de ne pas avoir d'enfant, c'est faux. C'est juste un moyen de se prémunir contre la douleur. Aussi l'idée même d'avoir une relation est à présent à bannir, quelque soit le sexe de la personne. Ça ne sert à rien. Ça fait souffrir. Ça apporte de la frustration et des problèmes.

Et pourtant, tout les jours durant son jogging, la petite fille amish qu’elle a été se demande si sa fuite en avant à ses seize ans a été une bonne idée: ce monde-là n'a rien à lui offrir d'autres que des MST, de l’égoïsme et de la colère.

Ton prénom ou ton pseudo & ton âge  → Basterd, 31 ans.
Comment es-tu arrivé(e) ici ? → J’étais Claes Blomkvist et Artemis Pickford.
Ce personnage est-il un double compte ? → Nope.
Présence sur le forum → 5/7, environ.
Personnage inventé ou scénario ? → Inventé.
Crédit images → Hollow Arts, me, fuckyeahellenpage.

Mon exemple de RolePlay: