Sujet: B I R D Y. ♕ let a sky comes falling down. Sam 2 Aoû - 23:32
Birdy Nina KLEIN-FERRY FEAT. DIANA AGRON
âge →24 ans Né(e) à→ melbourne, australie. le → 14 février 1990. Métiers → vendeuse dans un commerce textile. Études → études de médecine. Statut → célibataire. Orientation → hétérosexuelle. Groupe → Populars.
Quelles sont tes caractéristiques ?
→ Se démarquer. Il faut toujours se démarquer des autres pour se faire une place unique. Tellement de personnes se ressemblent, se copient de la tête aux pieds en se mettant en tête qu'au moins ils s'installeront correctement dans la société. Je n'ai jamais aimé ces copieurs sans personnalité qui se ruaient sur l'habit le plus en vogue du moment. Il faut pouvoir créer son propre style, pouvoir choisir par ses propres capacités. J'ai toujours été différente des autres, ou du moins, j'essayais. Je n'ai pas envie d'être inclue dans un groupe, j'ai toujours préféré être à part pour créer mon propre univers. Il parait que je suis une fille bizarre. Je pense qu'ils ont raison. Je me tape souvent des tripes seule, en fait je pense qu'on est plusieurs dans ma tête. J'ai des spasmes parfois qui me viennent spontanément. J'appelle ça un petit coup de folie, celui d'avoir envie de crier un bon coup ou de faire une petite danse improvisée. Quand je suis gênée, j'ai la manie de me frotter le nez du bout de l'index. Complètement ridicule, et pourtant je ne m'en rends même plus compte. Je m'en prends souvent aussi à mes lèvres. Quand je désire quelque chose ou que j'emploie la carte de la séduction, je fais pression sur ma lèvre inférieure en la mordant sensuellement. Irrésistible à ce qu'il parait. Ou alors je me les pince quand je réfléchis. Pauvre d'elles, je leur en fait voir de toutes les couleurs. J'ai souvent l'art de me passer une main dans les cheveux, sans raison, j'aime juste bien toucheur leur douceur, ça me calme presque. Sinon j'ai un tatouage derrière l'oreille gauche. Une clé, je l'ai fais lors d'un de mes multiples voyages, en Italie. Il a une très grande signification pour moi, mais je la garde secrète, pas de chance. J'aime jouer la carte du mystère, donner la soif aux gens de vouloir me percer, me connaître, me révéler. J'en ai fait mon propre jeu.
Quel est le caractère de ton personnage ? you terrorized the Big Apple→ Chaque être humain est unique sur cette Terre. Nous avons tous cette chose particulière qui font de nous une personne à part entière. Le point qui me représenterait le plus serait sans doute mon sourire. Que mon univers brille ou s'écroule, j'ai toujours cette joie de vivre qui s'affiche fièrement sur le bord de mes lèvres en s'étirant de part et d'autre de mon visage. Je suis ce genre de personne capable de dire dix milles conneries à la seconde. Ne dit-on pas que ce sont les personnes les plus dramatisées qui apportent le plus de gaieté? J'ai le don de dissimuler mes émotions les plus peinées. Avantage ou inconvénient, il est difficile de le dire. J'utilise cet aspect en tant que force, en tant que arme pour me protéger des trahisons de mes peines de coeur. L'amour a toujours été un sujet sensible pour moi, trop brisée par mes anciennes relations, j'en ai fait ma plus grande faiblesse. La difficulté à exprimer mes sentiments s'est installée alors que je tente du mieux que je peux de rester indifférente face à ce sentiment, trop effrayée d'affronter l'amour. Je joue la fille au coeur de pierre, celle que l'on ne peut jamais atteindre, mais au fond, je suis tout ce qu'il y a de plus sensible. Alors j'encaisse, encore et encore, sans que personne ne se doute de rien. Je me suis infligée cette carapace pour me rendre plus forte et courageuse, pour ne pas paraître misérable et lâche. Stupide, et pourtant. J'ai le coeur trop sensible, je me dois de me méfier des vautours qui rodent autour. J'ai un coeur en or, qui ne demande qu'à aimer, et être aimer en retour, qui a besoin de la chaleur humaine, de l'amitié pour battre un peu plus fort. Mais ma confiance ne se donne pas si facilement. Il faut la mérité, me prouver l’honnête de la relation. Rare sont les moments où je me confie. Je n'aime pas parler de mes faiblesses, je préfère que l'on me voit comme une femme forte qui reste de marbre face à tout. Je sas que je mens aux autres, et à moi-même, mais que voulez-vous? Je n'ai malheureusement pas encore trouver meilleure solution. Je peux être garce s'il le faut. De nature pourtant très douce, il ne vaut mieux pas trop se frotter à moi au risque de vous piquer. Trop longtemps je me laissais marcher sur les pieds, traitée comme une moins que rien. Aujourd'hui les rôles se sont inversés, vous êtes mes pantins et c'est moi qui tirent les fidèles. La manipulation peut être une bonne méthode quand il s'agit d'arriver à ses fins. Triste sort. La compétition ne me fait pas peur, au point d'en être devenu une mauvaise perdante. J'aime jouer avec la séduction, me faire désirer pour mieux faire languir. Torturer? D'une certaine manière? S'en est devenu un jeu pour moi et je prends sans cesse un plaisir fou à appliquer mes propres règles. J'ai le caractère bien trempé, qui adore gagner. Je suis déterminée. Je suis une indécise, incapable de faire les bons choix. Jalouse et possessive, je n'aime pas que l'on s'approche trop de mes proies. Tout le monde m'appartient, d'une manière comme une autre. Attention à mes crocs, je peux mordre à sang.
Ton prénom ou ton pseudo & ton âge → Laurie, endlesslove, 18 années. Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Je connais le forum depuis longtemps et j'y ai déjà été inscrite de nombreuses fois. Ce personnage est-il un double compte ? → Nop. Présence sur le forum → quotidienne. Personnage inventé ou scénario ? → personnage inventé. Crédit images → avatar (c) charney + gifs (c) tumblr
Mon exemple de RolePlay:
Impossible de garder mon sang froid, je ressentais le besoin d'exploser comme une bombe. S'il était revenu, autant en profiter pour lui extérioriser toutes cette colère qui coulait dans mes veines. Comment pouvais-je garder mon calme après tout ce qu'il m'avait fait? Même avec la meilleure volonté du monde je n'y arriverai pas. J'avais besoin de lâcher mes nerfs sur lui, je m'étais retenue bien trop longtemps. Evidemment qu'au fond de moi j'étais contente de le revoir, de savoir qu'il était sein et sauf, mais j'étais trop aveuglée par ce voile noir qui venait recouvrir mon moindre sentiment de compassion. Je ne voulais pas être son amie. Je n'y voyais aucun intérêt à part faire perdurer cette souffrance qui me consumait de l'intérieur. « C’est quoi mon genre? Tu sais même pas de quoi tu parles alors j’te conseillerais de te taire! » Il avait prononcé cette phrase en haussant le ton. Il n'avait pas le droit. Seule moi était en position de crier, de l'insulter, de le renier. C'était moi qui s'était retrouvée dépourvue de tout, obligée à surmontée cette situation sans l'aide de personne. J'étais restée muette durant tout ce temps, m'étais éloignée de tout et de tout le monde. Personne ne savait que j'allais mal, personne ne savait que j'avais besoin de soutient. Mais le voir s'énerver m'avait remise en place. A quoi bon lui bouffer la gueule? Crier ne servirait à rien, ça ne changerait rien à tout ça. Le mal était fait, les cartes étaient jouées. « J’ai simplement fait une erreur, ça arrive à tout le monde, j’ai choisie la mauvaise personne et je sais que ça change rien que je te le dise maintenant, mais je veux que tu le saches quand même. J’étais pas en train de vivre la plus belle aventure de ma vie, j’étais, et je suis encore, en train de lutter pour ma survie. J’en ai assez d’être seul et j’te laisserai plus partir cette fois, pas question, alors fais toi à l’idée! » Les traits de mon visage se détendaient peu à peu. Je n'avais plus la force, ni même le courage de m'énerver. Je me sentais affaiblie, j'avais puisé toute mon énergie à cause de cette histoire. Mes yeux avaient trop pleuré, mon coeur avait trop espéré. Je me sentais vide de tout, comme si plus rien ne m'habitait. Mon regard fuyait le sien, je ne pouvais le regarder sans penser à nos moments vécus, à cette magie qui régnait entre nous, à ce bonheur auquel je rêvais. « On peut faire semblant d’être des adultes non? Assis toi je t’en prie » Je soupirais, décidant de me plier à sa demande et de prendre sur moi-même. Je restais muette, le temps d'un instant. Trop d'images, trop de pensées se bousculaient dans mon esprit. Mon regardait était devenu vide, il fixait un point au loin alors que je ramenais mes jambes pliées jusqu'à ma poitrine. « Tu n'étais pas seul Dexter, tu m'avais moi... J'étais là pour toi, prête à t'apporter tout ce que tu voulais, mais ça ne t'a pas suffit... » dis-je pour enfin briser ce silence que j'avais introduit. « Je ne suis jamais partie, au contraire, je suis toujours restée là, à t'attendre. » Je l'avais attendu, longtemps, je m'étais accrochée à un espoir, à cette magie qui était la base de notre relation, à ce bonheur que l'on s'était promis. Mais avec le temps, tout ça s'était envolé et j'avais remis les pieds sur terre. « Je pensais juste que c'était possible entre nous... J'avais l'impression que c'était différent, qu'il y avait vraiment quelque chose de... » Je ne pris même pas la peine de terminer la phrase. Je me torturais pour rien. « J'ai juste été naïve. Je n'aurai pas dû. » Je soupirais une fois de plus. C'est comme si l'on me poignardait le coeur, à cet instant même alors que ma gorge se nouait.
Dernière édition par Birdy N. Klein-Ferry le Ven 8 Aoû - 16:51, édité 17 fois
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Sujet: Re: B I R D Y. ♕ let a sky comes falling down. Sam 2 Aoû - 23:33
Well... It's my story ! and as charming as sad as it is, plays ! it does not begin with once upon a time
Melbourne, le 14 février. Je suis née sous le plus beau jour de l'amour. Je suis la preuve vivante de l'amour de mes parents, de l'union qu'ils se sont promis pour la vie. Je suis leur premier enfant, leur première fille, leur premier cadeau de la nature. Je suis une Klein-Ferry. J'ai atterri dans un milieu aisé, où l'argent n'a jamais été un problème, mais ni une solution. Je n'ai manqué de rien, pas même de l'amour de mes parents. Ils n'ont jamais fait de leur richesse une obsession, mais juste un avantage. Ma mère faisait carrière dans le show-biz, une chanteuse connue partout dans le pays et même ailleurs alors que mon père était avocat, le plus réputé et le plus demandé. Ils étaient souvent pris par leur travail, mais trouvaient toujours un moyen pour passer plus de temps avec moi. J'ai eu une belle enfance, avec des parents fiers de leur fille. J'ai toujours été bonne élève, ramenant sans cesse de bonnes notes pour leur plus grand bonheur. J'ai été épanouie, heureuse, gâtée et bien élevée. Notre famille a toujours été très appréciée par tout le monde, le genre de famille en or sans problème et sans secret.
La descente aux enfers.
C'était une belle journée, tout ce qu'il y a de plus ensoleillé avec un ciel bleu et un chant d’oiseaux agréables pour l’oreille. Cette journée devait être la plus belle de toute. Mon père et moi avions pris la route de la mer, on allait passer cette journée rien qu'à deux, loin de tout. Ma mère ne pouvait être présente, elle était prise par sa carrière et avait des rendez-vous importants prévus ce jour-là. On allait donc se retrouver qu’à deux, et allions en profiter au maximum. J'avais tout pris pour l’occasion. On avait chargé le coffre de la voiture de bouées, de serviettes de plages, de planches et de ballons. Tout ce qui nous serait utiles une fois sur la plage pour s’amuser comme des petits fous. J'avais hâte de passer cette journée avec lui, ça faisait si longtemps que je n'avais plus passé du temps avec lui, comme ça, rien que tous les deux entre père et fille. J'aimais lui consacrer du temps de cette manière, c'était toujours une vraie réussite. On s'entend tellement bien tous les deux, c'est dingue. J’ai toujours été plus proche de mon père que de ma mère. Je ne fais aucune différence sentimentale, mais je les aimais d’une manière différente tout simplement. Je ne pourrais vivre sans lui. « Alors ma puce, prête pour cette journée? » Ma puce, il avait toujours l'art de m'appeler de cette manière. Ce surnom sonnait comme une douce mélodie en provenance de sa bouche. Cette voix masculine qui me berçait tant, qui me transportait au-delà de mes espérances. Seul lui avait le droit de m’appeler comme ça. « Et comment! J'ai hâte d'être à la mer! » J'étais une enfant toute excitée. J'avais déjà pleins d'idée en tête de ce qu'on allait faire ; j’avais envie de manger une crème glacée, faire un tour de cuistax, courir sur la plage, faire de châteaux de sable. J'avais envie de tout faire. Je voulais profiter avec lui. Pendant tous le trajet on avait mis la musique à fond. Je chantais comme une folle et dès que mon père en avait l'occasion, il m'accompagnait. Un peu trop... Il se laissait distraire de mes conneries, de cette danse que j'improvisais bêtement, le déconcentrant de la route alors qu'il rigolait en éclats. Il avait posé son regard sur moi, un instant, le temps de rire et de m'accompagner en faisant de même, le temps de passer au feu rouge et de finir dans un fossé. Le trou noir. Tout avait été si vite. On ne s'était rendu compte de rien. En un rien de temps on se retrouvait de l’autre côté de la route, la voiture complètement retournée alors que les airbags s’étaient automatiquement déclenchés. Le choc avait été particulièrement violent. J'étais sonnée, j'avais été inconsciente durant un petit moment avant de finalement ouvrir les yeux et de sentir de la douleur physique. Je tournais la tête vers mon père qui lui ne bougeait plus, les yeux clos, la tête remplie d’égratignures, du sang coulait de sa tête. « Papa? Papa? PAPA? » Je l'appelais sans cesse, forçant sur la tonalité de ma voix dans l'espoir de le voir me répondre, que ses paupières se réouvrent. Mais rien. Aucun signe de vie. « Je t'en supplie papa, réponds-moi. Ne me laisse pas! » Des larmes me montaients aux yeux alors que de ma main, j'attrapais la sienne en la serrant très for. Je prenais conscience de l'ampleur de l'accident. J'étais incapable de bouger, j'espérais que l'on vienne nous aider, ous sortir de cet enfer, que l'on sauve mon père. Il ne fallut pas attendre bien longtemps avant d'entendre la sirène de l'ambulance se rapprocher de nous. Je voyais ensuite cet homme, se hissant vers nous pour nous sortir de la voiture retournée. Je tremblais, j'avais peur. Peur de me dire que mon père était entre la vie et la mort en ce moment-même alors qu'il n'y a que quelques minutes, il chantait vivement avec moi. Je m'en voulais, terriblement, me sentant coupable de ce qu'il venait de se passer. J'en oubliais mes blessures, j'en oubliais que j'avais mal partout, qu'à chaque respiration je sentais ma poitrine me picoter atrocement. Tout ce qui me préoccupait était mon père. Et de toute urgence, nous nous retrouvions aussi vite à l'hôpital. Pendant que moi je m'en sortais, mon père avait rendu la vie. Il était mort... Il n'avait pas résisté à l'impact de l'accident. « Je suis désolée... » Ces paroles me suivront à jamais. Le médecin n'avait même pas besoin de terminer sa phrase pour me faire comprendre que je venais de perdre mon père. Pour toujours. A jamais. Son visage voulait tout dire, celui que l'on redoute tant pendant ces longs moments d'attentes. « Nous avons fait tout notre possible mais ses blessures étaient trop importantes. » Tout mon monde s'écroula en un rien de temps. Moi, je m'en sortais avec des côtés cassés, et un léger traumatisme crânien. Mais ce qu'ils ne voyaient pas au scanner, c'est que j'avais le coeur brisé. J'avais 16 ans à ce moment-là, et ce qui devait être la plus belle journée de ma vie fit la pire de toute.
Une vie après la mort.
Ces cauchemars... je les fais tous les soirs, chaque fois que j'ai le malheur de fermer les paupières. C'est horrible, je revis la scène encore et encore, sans cesse... Je vois mon père en sang, inconscient, qui ne respire plus. Je n'arrive pas à effacer cet accident de ma tête. Je me débats dans tous les sens dans mon lit, je suis complètement en transe, je crie son nom dans l'espoir de le faire revenir, puis plus rien. Je me réveille, réalisant la gravité des choses. Il me manque c'est atroce. Je me sens responsable de cet accident, je n’aurais pas dû le distraire, peut-être qu'on aurait pu éviter de se retrouver dans ce fossé. Je souffre, de trop, mon coeur se serre un peu plus, je pleure sans cesse, jusqu'à vider mon corps. J'ai mal, beaucoup trop mal d'une douleur trop intense pour résister. Ce n'était pas son heure, il ne devait pas mourir, pas de cette manière, pas maintenant. Il devait me voir grandir, me voir amoureuse, heureuse, avoir mon premier vrai chagrin d'amour, être présent à mon mariage, s'amuser avec mes enfants. Tout ça n'est plus qu'illusoire, je sais que je ne peux pas le faire revenir. Je sens sa présence tous les jours, j'aimerai tellement pouvoir le toucher, lui parler, que ses bras me rassurent, que sa voix me réconforte. Il était mon meilleur ami, mon amoureux, mon père, ma vie... Je ne suis plus rien aujourd'hui, ma mère ne me prête même plus attention. Je pense qu'elle m'en veut, qu'elle me tient comme coupable de ne pas l'avoir sauvé... Mais que pouvais-je faire, la voiture était complètement retournée, je n'arrivais pas moi-même à me sortir de ces décombres. Je hais ce jour, je hais ma vie sans mon père, je me hais. Plus rien n'est pareil depuis qu'il est parti, je n'arrive pas à m'en remettre, les images de l'accident défilent sans cesse, me faisant souffrir encore et encore. La vie est injuste, elle m'a enlevé la personne que j'aimais le plus, en emportant avec lui une partie de moi-même. J'ai perdu goût à la vie, je reste enfermée dans ma chambre, je passe ma vie dans mon lit, à me morfondre, à pleurer toutes les larmes de mon corps, à exprimer ma peine. Mais je dois me reprendre en mains. Il aurait voulu que je continue de sourire, que je continue à m'amuser, à rigoler comme je savais si bien le faire. Je tiens cette joie de vivre de lui, je devais continuer à la transmettre aux autres, je devais le faire pour lui, pour le faire vivre à travers mon rire, pour montrer que je n'oublie rien de tout ce qu'il m'a appris. Je ne l'oublierai jamais.
« Maman, faut que tu sortes un peu. Je n'aime pas te voir ainsi. » Ma mère ne vivait plus. Elle passait ses journées enfermées avec pour seule compagnie de l'alcool et des cigarettes. C'est la mort de mon père qui avait déclenché ce comportement. Elle avait abandonné sa carrière dans le show-biz, avait abandonné ses sorties entre amies, avait abandonné son rôle de mère. Elle avait abandonné sa vie. Elle se laissait mourir à petit feu, n'attendant plus rien de la vie, me rejetant moi sa propre fille. « Fiche moi la paix Birdy. » Elle n'appréciait plus ma compagnie. Elle préférait passer ses journées ivres d'alcool, ivre de douleur, les poumons étouffés par les cigarettes qu'elle enchainait les unes après les autres. En partant, mon père avait laissé derrière lui une tonne de dettes impayées, et forcément, c'était à ma mère de les régler. Au début, on ne s'inquiétait pas, on était suffisamment riche pour tout payer sans soucis, mais les dettes semblaient interminables, jusqu'à rendre notre situation financière plus difficile. Nous n'avons plus de richesse, surtout avec ma mère qui était maintenant au chômage officiel. « Je sais que tu me tiens responsable, que tu m’en veux. Je le vois dans ton regard, je le sens dans ta manière de me parler. Y'a pas que toi qui souffre dans toute cette histoire. Moi aussi j'ai mal, mal qu'il ne soit plus avec nous aujourd'hui. Y'a un moment où il faut se relever. J'pensais que cette épreuve on allait la surmonter à deux, mais non tu préfères boire et fumer à longueur de journée. En fait ce n'est pas qu'un père que j'ai perdu, mais aussi une mère. » Ca me faisait du mal de lui dire tout ça, mais je n'avais pas le choix. J'espérais que ces paroles la feront réagir, la boosteront à reprendre sa vie en main. Mais elle ne disait rien. Pas un regard, pas une émotion. Elle ne faisait que prendre une bouffée de plus sur sa cigarette, fixant un point dans la maison. « J'aurais voulu que tu sois là pour moi durant ce moment difficile. J'ai dû surmonter tout ça toute seule, continuer à avancer, chose que toi tu n'as même pas essayé de faire. Est-ce que tu sais que j'ai 18 ans aujourd'hui? J'suppose que non vu que tu n'as même pas pris la peine de ma le souhaiter, ou même d'y penser. Je déteste ce que tu es devenue maman. Je suis sûre que papa aussi déteste te voir ainsi. » Elle s'était levée, me donnant une gifle. Je ne bougeai pas un instant, n'en revenant pas de ce qu'elle venait de faire. J'étais figée, choquée, abasourdie, brisée. J'avais effectivement eu une réaction de sa part, mais surement pas celle que j'aurais voulu. « De quel droit oses-tu me parler sur ce ton? Sors de cette maison! » Des larmes coulaient le long de mes joues. Je n'en revenais pas qu'elle venait de me gifler. J'avais eu besoin de vider mon sac, lui faire comprendre cette douleur atroce que j'avais en moi par sa faute. Je n'avais pas que mal de la mort de mon père, j'avais mal aussi de la voir ainsi. « TOUT DE SUITE! » Elle était furieuse, me lançant un regard foudroyant. Je voyais la haine qu'elle avait dans ses yeux. Je ne la reconnaissais plus. J'avais devant moi une femme inconnue, et ce depuis que papa est parti.. Elle qui avait été mon modèle, voilà qu'aujourd'hui elle était devenue ce que je détestais le plus. Je tournai les talons, monta dans ma chambre à toute vitesse pour faire mon sac. Je redescendis aussi vite les escaliers, regarda un instant ma mère qui était retournée à ses occupations d'alcoolique, et claqua la porte. Ce jour était la dernière fois que je l'avais vue. Je venais de me faire mettre dehors par ma propre mère, allant me réfugier chez de la famille qui habitait plus loin. J'étais en âge de me débrouiller seule, je le faisais depuis la mort de mon père, alors ce n'était pas maintenant que ça allait changer quelque chose. Je pris alors ma vie en main, décidant de vivre loin d'ici, le plus loin possible de celle qui était censée être ma mère. J'ai quitté l'Australie pour aller vivre un peu partout. J'ai voyagé, le plus possible, j'ai réalisé des exploits, réalisé mes rêves. Je suis ensuite venue m'installer à New-York, prête à intégrer l'université pour faire mes études et construire ma vie. Sans elle. Toute seule, avec pour seule compagnie mon courage et ma détermination.
Dernière édition par Birdy N. Klein-Ferry le Jeu 7 Aoû - 21:51, édité 3 fois
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Sujet: Re: B I R D Y. ♕ let a sky comes falling down. Sam 2 Aoû - 23:42
Bienvenue
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Sujet: Re: B I R D Y. ♕ let a sky comes falling down. Sam 2 Aoû - 23:44
Bienvenue Bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: B I R D Y. ♕ let a sky comes falling down. Sam 2 Aoû - 23:56
Meeeeerci
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Sujet: Re: B I R D Y. ♕ let a sky comes falling down. Dim 3 Aoû - 0:54
Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche.
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Sujet: Re: B I R D Y. ♕ let a sky comes falling down. Dim 3 Aoû - 13:18
bienvenue parmi nous, bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: B I R D Y. ♕ let a sky comes falling down. Lun 4 Aoû - 4:21
Bienvenue
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Sujet: Re: B I R D Y. ♕ let a sky comes falling down. Lun 4 Aoû - 14:42
Bienvenue parmi nous
Ana M. Fitzherbert
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Sujet: Re: B I R D Y. ♕ let a sky comes falling down. Mar 5 Aoû - 11:24
nina bienvenue parmi nous
Katerina M. Lehtonen
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Sujet: Re: B I R D Y. ♕ let a sky comes falling down. Mar 5 Aoû - 12:13
Bienvenue chez nous
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Sujet: Re: B I R D Y. ♕ let a sky comes falling down. Mar 5 Aoû - 12:46
Merci everybody
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Sujet: Re: B I R D Y. ♕ let a sky comes falling down. Mar 5 Aoû - 21:58
Bienvenue sur le forum Dianna est trop
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Sujet: Re: B I R D Y. ♕ let a sky comes falling down. Mar 5 Aoû - 22:55
Merci beaucoup
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Sujet: Re: B I R D Y. ♕ let a sky comes falling down. Mer 6 Aoû - 10:48
Dianna Bienvenue ici
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Sujet: Re: B I R D Y. ♕ let a sky comes falling down. Mer 6 Aoû - 15:07
dianna le choix d'avatar
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Sujet: Re: B I R D Y. ♕ let a sky comes falling down. Mer 6 Aoû - 17:34
Meeeeerci vous deux
Ana M. Fitzherbert
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Sujet: Re: B I R D Y. ♕ let a sky comes falling down. Ven 8 Aoû - 11:16
j'approuve l'avataaaar alors, deux trois trucs avant que je puisse te prévalider déjà, l'âge ne colle pas à la date de naissance, elle doit être née en 1991 pour avoir 23 ans et chez moi, l'icon ne s'affiche pas, essaie de la changer peut-être reposte dans les fiches terminées une fois ces changements fait
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Sujet: Re: B I R D Y. ♕ let a sky comes falling down. Ven 8 Aoû - 14:40
Meeeerciiiiii J'ai changé d'icone, en espérant que celui-ci soit visible cette fois
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Sujet: Re: B I R D Y. ♕ let a sky comes falling down. Sam 9 Aoû - 13:17
Tout me semble bon, un admin devrait donc venir s'occuper de toi rapidement
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Sujet: Re: B I R D Y. ♕ let a sky comes falling down. Sam 9 Aoû - 13:39
Un grand merci Dylan
Katerina M. Lehtonen
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Sujet: Re: B I R D Y. ♕ let a sky comes falling down. Sam 9 Aoû - 19:08
ceci est le début d'une longue histoire bienvenue dans la famille.
Validée !
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Sujet: Re: B I R D Y. ♕ let a sky comes falling down. Sam 9 Aoû - 19:33
Meeeeerciii
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Sujet: Re: B I R D Y. ♕ let a sky comes falling down.
B I R D Y. ♕ let a sky comes falling down.
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