→Je suis fille unique, ce qui ne m’a jamais réellement dérangée puisque je n’ai jamais connu une autre situation. Peut-être aurais-je aimé avec une petite sœur, une petite poupée que j’aurais pu chouchouter comme maman le faisait avec moi.
→Je joue du violon depuis 20 ans, cela fait si longtemps! J’en ai saigné, je me devais d’être la meilleure. Et ça m’a bien réussi. Dommage que papa ne considérait pas l’exercice de cet instrument comme un potentiel futur métier. Ça m’aurait bien plu, je crois.
→J’aime mon boulot. J’aide des gens à retrouver leur indépendance, leur autonomie, et voir la liberté dans leurs yeux quand ils ont enfin réussi est réellement un grand apport dans ma vie. Je ne me considère pas comme la meilleure, mais je pense me débrouiller. Du moins, je l’espère bien, je ne voudrais blesser personne!
→Mes parents m’ont élevée très strictement, avec les grandes valeurs victoriennes. Ce fût difficile, ce l’est toujours d’ailleurs, mais je les admire de tenir autant à ces principes. Principes qui vont tellement loin que je suppose bien que mon père a toujours été déçu d’avoir une fille.
→Je rêve parfois de partir de chez mes parents, prendre un petit appartement à moi. J’ai 24 ans, après tout. Mais je ne crois pas que papa me laisserait partir. Je le sais, même. Parce qu’il obtient toujours ce qu’il veut, peu importe ce qu’il aura à surmonter. Je me permets donc, au lieu de ça, d’aller faire du shopping de temps en temps, d’acheter des vêtements très féminin  ou des petites crèmes beaucoup trop cher parce que j’aime être une femme, tout simplement. Je n’abuse cependant pas, ce ne serait pas correct.
→Je sais ce que vaut l’argent, malgré l’apparence que j’ai, ce que je possède et ce que je dégage. Je ne suis pas comme toutes ses petites qui croient que tout leur est dû. J’ai travaillé pour obtenir, ce que je ferai toujours. J’aime cependant donner à mon prochain, à ceux qui n’ont pas les moyens pour s’offrir un repas descend ou autre. Je suis donc bénévole, ce qui est très gratifiant.