→ L'histoire est totalement libre, mis à part quelques points :
- Ethan a vécu des années avant de déménager à l'adolescence, pour mieux revenir faire ses études d'architecte
- depuis, il vit avec Catalina.
No other city ever made me glad except New York
Catalina L. Harper Feat Kristen Bell → « Mademoiselle Harper ? Genre, la demoiselle Harper? ». Catalina n’avait pu que se retourner sur ces paroles, qui la mettaient dans un état proche de la colère, pensant encore qu’il s’agissait d’un détracteur, prêt à lui jeter des méchancetés à la figure. A vrai dire, elle n’avait pu qu’avoir cette sensation, vu l’habitude prise durant ces dernières années. Cependant, en se retournant, elle avait limite sauté au plafond, découvrant celui qu’elle connaissait depuis des années, mais qu’elle avait perdu de vue en raison du déménagement de son ami, Ethan. Tous les deux avaient été comme les doigts de la main, et elle ne put que se précipiter dans ses bras. « Tu ne pouvais pas me prévenir que tu voulais intégrer la même école, espèce de cachottier va ? » . La brunette avait fermé les yeux, se délectant de ce contact, qui lui donnait une force inattendue, et une chaleur immense l’envahit, une qu’elle n’avait pas connue depuis longtemps, au point que cela la surprit et l’a pris légèrement de court. Se reculant légèrement, elle prit le temps de le regarder, cherchant à voir quel homme elle avait à faire et surtout à quel point il avait changé. En même temps, les années étaient passées, cinq ans plus précisément, et elle était face à un homme à présent, un homme qui était plus que charmant et qu’elle retrouvait. Essayant de recouvrer ses esprits, Catalina soupira en lui prenant la main, comme si cela était parfaitement normal, sous le regard inquisiteur de ceux qui passaient près d’eux « Je te dois te signaler que tu ne m’as pas non plus averti. C’est ça de faire sa radine en coups de téléphone, et de préférer les longues correspondances. Enfin, je ne peux pas t’en vouloir. Maintenant, on s’est retrouvés, c’est ce qui compte n’est ce pas ? ». Le jeune homme lui avait adressé un clin d’œil, avant de l’attirer à nouveau contre lui, un contact plus que chaleureux. Au final, c’était comme s’ils ne s’étaient jamais quittés, et la discussion qui s’ensuivit eut le don de les ramener quelques temps en arrière, faisant presque oublier à la demoiselle qu’ils étaient majeurs, vaccinés et bel et bien adultes, autant dire un sacré pas en avant depuis l’époque ingrate de l’adolescence. Le temps avait filé à toute vitesse et consultant sa montre, elle sut qu’il était temps de rentrer à son appartement, celui que ses parents lui avaient payé afin qu’elle ait son indépendance. Néanmoins, la demoiselle avait compris que quelque chose n’allait pas pour son ami, et elle n’avait pu que l’interroger. « je n’ai pas encore de logements, enfin je dois obtenir une chambre ». Du moins, il l’espérait. Ce qu’il ne tenait pas à avouer à Catalina était qu’il avait hésité grandement avant de venir ici. Et de ce fait, entre l’envie de voyager et celle de faire ses études, il n’avait pas pris le soin de chercher quelque chose, et même encore là, il était en train de se dire qu’il était fou. La jeune femme avait souri, et s’était mordillé la lèvre, passant son bras sous celui d’Ethan. « Autant dire que tu ne vas pas vivre seul. Comme moi d’ailleurs. Ethan, veux tu vivre avec moi ? ». C’était complètement précipité, elle en avait pleinement conscience, mais elle avait confiance en lui, au point que quelques heures plus tard, il emménageait avec elle. Et leur première soirée se déroula comme prévu, entre rires, discussions. Ils cohabitaient, et c’était la plus belle aventure qui commençait et qui se déroula à la perfection. Ils s’adoraient, s’entraidaient pour ce parcours empli d’embuches. Ethan/Catalina : le duo à toutes épreuves, enfin presque… * * * Mais elle n’était plus là, elle non plus. c’était la tête emplie de ce genre de pensées qu’elle avait pénétré dans son appartement, ne sachant pas quoi faire, si ce n’est se réfugier sur le canapé présent dans le salon, et se cocooner contre Ethan. Il n’avait pas fallu longtemps pour qu’elle ne lâche « le prince charmant est un crapaud et est parti. Mais il m’a laissé un cadeau… ». Les sanglots l’avaient emporté à nouveau et en un hoquet, elle poursuivit « je suis enceinte ». La réalité lui éclatait au visage une nouvelle fois, lui montrant que la vie était plus rude que jamais. Heureusement son colocataire l’avait prise dans ses bras, la berçant légèrement « je ne vous laisserai pas, je suis là pour vous, du moins si tu comptes le garder. Je t’aime Cat’ ». Catalina n’y avait pas réellement pensé. Si c’était le fruit d’un amour, elle avait appris que ce n’était qu’un leurre. Néanmoins, fallait-il vraiment qu’elle passe par la case avortement ? Non, elle ne pouvait pas, ce n’était pas dans sa conception des choses. Relevant le visage, elle avait sourit légèrement en venant essuyer ses larmes d’un revers de la main. « oui, je vais le garder. Je t’aime aussi Ethan ». Seulement, elle ne prenait peut-être pas conscience de la portée de ses mots, ni ce que l’avenir lui et leur réservait.