âge → 41 ans Né(e) à→ Phoenix, Arizona le → 02/01/1973 Métiers → Fixeur - Ex-NSA Études → Aucune Statut → Célibataire (divorcé) Orientation → Hétérosexuel Groupe → Outsiders
Quelles sont tes caractéristiques ?
→ Apparence nerveuse. Souvent le regard sombre. Tout le temps aux aguets. Se retourne à chaque coin de rue. Cherche les points de sortie partout où il va. Cherche des armes de défense potentielles. Scanne les gens qu'il croise du regard. On sent la paranoïa. Pas de tatouage. Pas de piercing. Pas de bijou. Très peu de signes distinctifs visibles. Sous les vêtements, il arbore plusieurs cicatrices dispersées sur le corps. Souvent vêtu d'une tenue décontractée. Aime porter un bonnet, une capuche ou un casquette pour cacher son visage le plus possible. Il porte toujours un karambit. Il prend - sûrement trop - régulièrement des pilules contre l'anxiété . Ne voit pas beaucoup de gens. Traîne souvent dans les bars. Beaucoup de sports. Aime les quartiers populaires, arrive mieux à être social là-bas. En revanche, il adore les gros événements dans la ville. Il possède un box, son "bureau", avec matériel, technologie et équipement. Il parle couramment anglais, espagnol, allemand, arabe et russe. Il n'a aucun contact avec sa mère et a retracé les traces de son père un jour pour mettre fin à ses jours.
Quel est le caractère de ton personnage ? you terrorized the Big Apple→ Son caractère a majoritairement été défini par son travail. Ce qu'il a vu du monde l'a attristé sur la condition humaine et il a jugé ce qu'il faisait à Echelon nécessaire, mais pas forcément juste. Il est devenu violent, pessimiste parfois cynique, et il a le goût du danger, le goût de la violence. Son travail a ouvert des portes perverses de son esprit qu'il essaie de refermer, en vain. Depuis qu'il a quitté Echelon, il s'améliore sur le plan social et rêve de rencontrer des gens honnête qui vont lui redonner foi en l'humanité. Il s'est forcé de voir un psychologue mais n'a pas accroché. Il va parfois écouter les gens dans les meeting d'addicts mais ne partage jamais. Il a été marié quelques années mais n'a jamais eu une relation longue après ça. Il tend à en avoir envie depuis qu'il a arrêté son travail. Il cherche secrètement le grand amour et la vie heureuse des films d'Hollywood mais ne l'avouera jamais. Il est très paranoïaque, sait à quel point chacun peut être surveillé à chaque instant. Il est traité pour son anxiété mais même s'il n'a plus peur, il est constamment en alerte. Les médicaments ne l'ont que rendu plus lucide sur son environnement mais n'ont pas éteint sa paranoïa. Dans son travail, il est très minutieux sur les communications pour ne jamais être facilement impliqué. Sur le "terrain", il est efficace et sans bavure, comme il a appris, et ces caractéristiques se retransmettent dans tout ce qu'il fait. Il a réussi à atteindre une degré de détachement émotionnel assez important vis-a-vis de son travail. Le but, comme toujours, c'est le travail, l'objectif. Il aime observer les gens, là encore héritage de son passé, il aime savoir qui ils sont, ce qu'ils font. Il réagit au moindre semblant d'un appel à l'aide dans le doute où il pourrait sortir quelqu'un d'un problème. Malgré beaucoup de choses, il souffre de son reflet dans le mirroir.
Well... It's my story ! and as charming as sad as it is, plays ! it does not begin with once upon a time
Mon nom est Ryan Mercer. Je suis né le 2 Janvier 1973 à Phoenix, Arizona. Je suis un Fixeur.
Phoenix a beau être la plus grand ville d’Arizona, j’ai toujours trouvé que c’était aussi perdu que le désert qui l’entoure. Les souvenirs que j’ai de ma vie là-bas sont sans grand intérêt et j’ai bien souvent tendance à associer la ville à ce manque d’intérêt. Ma mère était institutrice, une vie sans histoire. Elle était douce, calme, gentille et bonne dans son travail, honorable dans ce qu’elle faisait j’imagine. Elle n’avait jamais vraiment eu de cadeau dans la vie, pas de parents riches, une famille très restreinte, personne pour l’aider. Certainement pas mon père. Mon père n’était personne. Littéralement personne. Il est parti tellement vite que je n’en avais aucun souvenir. Ma mère, elle, aurait préféré ne jamais en avoir. L'alcool. Elle ne m’a jamais dit s’il était violent ou pas, c’est pas le genre de choses qu’on raconte à son enfant, mais j’avais toujours supposé que oui. On ne vivait pas dans le grand luxe, évidemment, une maison sans fioritures dans une quartier populaire sur les extérieurs de la ville. Blond et blanc comme j’étais, il y avait un contraste avec l’entourage mais j’ai toujours trouvé que ça avait cultivé ma tolérance. Il fallait jouer des poings dès le plus jeune âge là-bas. C’est ce que j’ai fait. Je pense que tout le monde avait rapidement compris que je n’étais pas tellement fait pour l’école. Je ne tenais pas en place en classe. J’étais idéaliste. J’avais les étoiles de la Star-Spangled Banner dans les yeux, je voyais le monde depuis l’aigle national, je voulais servir mon pays, être le parfait patriote de l’Amérique profonde qui régnait autour de la ville. Si je pouvais revenir en arrière en décrocher une à cette stupidité qui m’habitait, je le ferais probablement. On a tous des regrets, ils sont juste plus durs à porter quand ils ont défini toute votre vie.
1990. 17 ans, mon sac de voyage sur l’épaule, je fais quelques signes à ma mère en montant dans le train et je disparais pour de bon de ma ville natale. Le sourire d’un homme comblé sur les lèvres, j’ai rejoint les rangs. Pendant une longue période de ma vie, j’aimais rejoindre les rangs, être dans la norme. Être un américain. Après un peu moins d’un an d’entraînement, je m’envole pour le Koweit. Operation Desert Storm. Avec du recul, je trouve qu’on nous avait bien vendu la Guerre du Golfe, pour ce que c’était. J’ai découvert un autre aspect du monde là-bas. Entre le choc culturel de quitter sa ville américaine et le choc émotionnel d’être sur le champ de bataille, mon cerveau a fait quelques tours sur lui-même. Sur place, ce n’est pas comme jouer à Battelfield ou regarder Green Zone. Sous 40°C de chaleur, on marche pendant des heures, des kilomètres de rien du tout autour de nous, un M4 dans les mains et roulez jeunesse. Il ne se passe rien pendant longtemps, puis d’un coup, les deux seuls mecs à qui tu as parlé jusque-là explosent, tu entends des cliquetis au loin, tes oreilles sifflent par les projectiles qui passent à quelques centimètres de toi, à peine le temps de bouger que tes jambes se dérobent sous la pression. Tu tires. Tu tires. Puis tu touches quelque chose, ou quelqu’un. Finalement, le bruit s’arrête. Tu regardes autour de toi. Ennemis ou alliés, il y a des gens partout par terre. Tout le monde est dans le même bassin quand on commence à faire feu. Koweit. Irak. Pendant plus d’un an. Puis un jour, on plie bagage et retour au bercail. Pendant un ou deux ans, j’ai surtout été détaché sur des opérations de secours, du soutien militaire, du support humanitaire. Mon unité se retrouvait assez souvent dans des opérations délicates ou il fallait employer la force avec précaution. On rentre de temps en temps, on tape dans des sacs de sable pour ne pas oublier, puis on repart.
1994. Somalie. Operation Resote Hope. Ils avaient toujours le chic pour trouver les noms qui faisaient briller l’aigle qu’on avait sur l’épaule. Quelques temps sur le terrain et quelques actes de bravoure, comme ils disaient, puis je rejoins les rangs des forces spéciales. Heureux d’être promu, j’ai rejoins la SOCOM pour y découvrir une manière de faire la guerre bien différente. Ce n’était plus juste utiliser l’arme qu’on avait entre les mains pour faire plaisir à celle qu’on avait entre les jambes. Les forces spéciales sont là pour combattre dans les guerres non-conventionnelles, c’est-à-dire celles où on ne tue pas comme tout le monde, celles où des armes plus intelligentes sont utilisées. Terreur psychologique, violence bactériologique, prises d’otages, etc. Que du bonheur. En arrivant jusqu’au rang des Delta Force, j’ai découvert une armé plus structurée, plus organisée, de l’équipement de plus haute gamme. Notre périple s’est arrêté à Mogadishu. On disait qu’on avait gagné, on était tous fier. Aujourd’hui j’aurais tendance à dire qu’on avait surtout passé trois ans dans la boue mais à l’époque, j’étais un patriote conquis, heureux d’avoir servi son pays, heureux de devenir gradé, de faire partie d’une petite élite. Peu de temps après, j’étais de retour au Koweit quelques mois puis entre 1997 et 2000, plusieurs voyages sur les zones à risque, les zones tampons. Bosnie, Cambodge, Kenya, Soudan.
09.11. Voilà quelque chose qui a tout changé. L’acte terroriste qui a changé le monde entier et tout particulièrement la guerre et la façon de combattre. J’étais là. J’étais sur place. Assis dans les transports de masse entre tous mes soldats compatriotes. La haine nous habitait. Le dégoût. La mort. L’envie de tuer nous transportait. Si je n’avais pas trop été touché, il y avait une levée du racisme dans les rangs. Tout ça nous a unis. C’était palpable dans l’air. Il n’y avait même pas besoin de nous motiver, nous voulions aller défendre l’honneur de notre pays, montrer qu’on n’attaque pas la plus grande nation du monde. Operation Enduring Freedom. The War on Terror. Ce n’était que le début. Afghanistan. La violence que j’y ai trouvé était au dessus de tout ce que j’avais vu jusque-là. Tout le monde voulait sa part. Dans le deux camps. Je dois dire que j’ai un très vague souvenir de ces années-là. Comme si mon corps s’était mis sur auto-pilote et que mon cerveau avait pris du repos. Lobotomisé par la terreur, tout ce que je voulais était de tuer autant d’ennemis que de gens qu’on avait pris à ma patrie. Mes mains étaient autonomes et ce n’est que quelques années plus tard que je me suis réveillé de mon état de zombie américain.
2004. Larry. Je n’ai jamais su qui il était, je n’ai jamais su son vrai nom, même après tant d’années. Larry était un cryptanalyste de la NSA qui supervisait l’utilisation du matériel de reconnaissance dernier cri, pour l’époque, sur le champ de bataille. Un expert en stratégie technologique. Après une blessure importante, j’ai été ramené au camp où j’ai décidé de faire part à supérieur de l’échec de notre stratégie et comme on envoyait nos hommes à la mort. Mon grade m’a laissé me faire entendre mais dans l’armée, personne n’aime se faire crier dessus, surtout si c’est pour se faire dire qu’on se trompe. Seulement, Larry avait beaucoup apprécié. Sans que je le sache, il avait appuyé ma théorie, l’avait renforcée. Puis il est venu me voir, me dire qu’il m’avait déjà repéré et qu’il avait un job à me proposer. J’ai dit oui. Presque sur le champ. J’y voyais l’opportunité de faire mieux et de faire plus. Seulement, j’étais un soldat et pas un docteur en mathématiques. Larry voulait me faire rejoindre un programme qui venait de voir le jour. Pendant la Guerre Froide, la NSA a créé une branche appelé Echelon. Echelon était le nec plus ultra de l’espionnage et de l’écoute des flux, partout dans le monde. Echelon avait les yeux et les oreilles partout où il pouvait les mettre, pour l’époque. Avec le temps, l’idée s’est un peu effacée et puis Echelon fut arrêté. Seulement, c’était pour laisser place à Echelon Two. Echelon Two n’a jamais été dévoilé au public, son identité devait resté la plus secrète possible. Cette mentalité est restée quand il fut remplacé par Echelon Three et enfin, par Echelon Four. Quand je suis arrivé, Echelon Four venait de voir le jour et j’étais parmi les premières recrues.
Echelon Four. Une cellule qui n’était plus ce par quoi elle avait commencée. Ce n’était plus seulement de l’écoute ou de l’espionnage, le but principal était l'intervention clandestine à haut risque, par tous les moyens nécessaires, dans un objectif antiterroriste. C’était la dernière couche immergé de l’iceberg, le fond des opérations clandestines, the blackest of the black ops. Avec un soutien de data mining, de recherche et d’analyse très puissant, des cibles arrivaient en masse, souvent possible de les arrêter avant qu’elles n’agissent. Là, on envoyait les hommes de terrain. Les hommes comme moi. C’était plus facile de prendre des soldats intelligents et de leur apprendre des choses que de prendre des docteurs et de les former à la guerre. Top équipement, top communications, top entraînement. Les agents envoyés étaient des machines à tuer intelligentes, capable de réfléchir rapidement et de prendre des décisions immédiatement, tout ça dans le secret le plus total. Les agents d’Echelon Four n’étaient affiliés à rien ni personne, officiellement, ils n’existaient pas. La CIA envoie des gens partout dans le monde, parfois pendant des mois, des années, pour débusquer des cellules terroristes, des trafics, etc. Echelon n’avait pas le même but. C’était l’opération éclair. Un assassin, un spécialiste technique, un superviseur et un soutien. Rien de plus. Quatre agents, seuls. Si tu te faisais attraper, tu devais soit compter sur l’un d’eux ou tes capacités à toi pour t’en sortir ou te faire descendre (possiblement toi-même). Mais en cas de capture, on ne viendrait pas te chercher. Pas de soutien externe, les autorités locales n’étaient pas au courant. Rien. Personne. On finit par l'admettre. J'étais un soldat qui a servi son pays pendant des années. Si je me faisais capturer ou tuer, je savais que personne ne viendrait me chercher. Personne ne viendrait m'enterrer non plus. Parce que le gouvernement pour lequel je travaillais ne pouvait pas admettre que j'existais. Je ne savais pas si ce jour allait arriver mais à chaque mission, je n'avais qu'une chose en tête: pas aujourd'hui.
Les objectifs étaient variés. Récupération d’informations, assassinat, extraction, interrogation, libération d’otages. Un peu de tout. Il fallait être versatile. La grosse majorité du travail était de trouver toutes ces situations. Les opérations de terrain étaient la fin d’une mission, le moment de conclure. Parfois à l’intérieur du pays, parfois à l’extérieur. Sans jamais être connues de la presse ou du public. C’était le but, personne ne devait savoir. Les gens normaux sont en permanence en danger, les attaques sont juste interceptées avant qu’elles n’arrivent puis dissimulées, pour éviter la panique. Ma première mission m’a envoyé à Benghazi, il fallait extraire deux agents de la CIA faits prisonniers par un groupe terroriste encore inconnu à l’époque qui a été descendu quelques années plus tard. In and out, no big deal. Les missions où on peut descendre tout le monde étaient toujours plus simples. Malgré le risque de se faire tirer dessus, il y avait la possibilité de tirer aussi. Parfois, c’était plus délicat. L’entraînement des agents d’Echelon insiste particulièrement sur le fait d’être capable d’utiliser la force non létale pour arriver à ses fins.
2006. L’ambassade. Après avoir retracé des transferts de fonds importants pour une cellule terroriste en Pologne, il fallait infiltrer l’ambassade de Russie à Berlin. Bâtiment très surveillé, au milieu d’un partie très touristique de la ville. Mais surtout, l’ordre extrêmement important de ne pas tuer. La moindre côte cassée était une possibilité de guerre mondiale. Il fallait être un fantôme. Après ça, les missions se sont enchaînées, toutes différentes. Éliminer le bras droit de Fidel Castro. Trop gênant. Il fallait encore être délicat parce que la CIA le surveillait. Quand il faut neutraliser ses propres alliés, c’est là qu’on se demande ce qu’on fait vraiment là. Puis j’ai eu besoin de prendre une pause. Le travail me transformait. On apprend à faire des choses horribles et à les rendre banales. Au début, on trouve ça difficile, mains au bout d’un moment, on finit par apprécier, on finit par aimer ça. Tuer, torturer, espionner, le goût du sang, le bruit de la douleur. On se surprend parfois à y prendre du plaisir. Une fois que cette porte est ouverte, on a beau essayé de la fermer, rien n’y fait. J’ai essayé d’avoir une vie pendant un temps. J’ai rencontré quelqu’un. Rose. Je n’avais pas eu de vie normale depuis longtemps alors les choses se sont accélérées très vite. J’étais marié dans l’année. Mais ce n’était pas une vie pour quelqu’un de marié. J’étais de plus en plus sombre, plus traumatisé. La NSA sait absolument tout sur tout, elle écoute et voit tout le monde et quand il s’agit de regarder le monde entier toute la journée, on voit des choses horribles. Mais Echelon Four est une cellule exclusivement antiterroriste, c’est-à-dire que beaucoup de ces choses doivent être ignorées. N’importe qui deviendrait fou. Puis quand on sait comme tout le monde est surveillé, on finit par réaliser qu’on l’est probablement aussi. Naquit la paranoïa.
2008. Cellule terroriste en Indonésie. J’ai failli y rester à Jakarta. 2009, quatre opérations successives en Afghanistan, en Irak et au Pakistan. 2010, Égypte. 2011, Liban. Rose n’en pouvait plus. J’étais devenu pessimiste, encore plus sombre, je ne sortais pas et puis je partais quelques semaines, revenait meurtri alors qu’elle ne savait même pas exactement ce que je faisais. Seulement que je travaillais pour le gouvernement. La moindre question devait être déviée. Elle a fini par claquer la porte. C’était peut-être le déclic, ce qui a fait déborder le vase. 2012 a été dédiée à la recherche d’un groupe terroriste intérieur. Né et actif au sein même du pays. Ça pouvait tomber n’importe où n’importe quand. Homeland, FBI, CIA, NSA. Tout le monde était dessus et la pression était immense. Rien ne pouvait sortir et il fallait agir vite. Une vraie catastrophe psychologique. On s’interdisait le moindre repos, la moindre inattention. Voilà ce qui a vraiment fait monter les œufs en neige. Elle a été débusquée, finalement. Mais le mal était fait. Je n’en pouvais plus.
2013. Quatre diplomates russes sont mis sous surveillance sur le sol américain. Je dois infiltrer leur fief et y récupérer des preuves accablantes. Ce que j’y trouve me fait perdre mon sang froid. Trafic humain. Trafic d’enfants. Je refuse d’obéïr aux ordres et je les attends chez eux. Un par un. Une balle par personne. Bang. Bang. Bang. Bang. Aucun état d’âme. On frôle l’incident diplomatique. On déguise tout, on nettoie tout mais le mal était fait. J’aurais dû être suspendu, on m’a simplement fait comprendre qu’il y avait peu de chance que je retourne sur le terrain avant un moment. Je décide qu’il est temps de tirer ma révérence. Je quitte le programme. Pendant un moment, j’ai vécu dans l’ombre. Malgré mon temps libre, je ne faisais rien, je ne sortais pas. Revenir dans le monde après autant de temps n’était pas envisageable. J’avais changé physiquement, j’avais changé mentalement. Entre l’alcool et les médicaments, j’avais du mal à y voir très clair. Puis j’ai fini par revenir sur mes pieds. Mais cette transformation que m’a faite Echelon ne pouvait pas s’effacer. La violence faisait partie de mon anatomie, je ne pouvais pas la faire sortir. Alors j’ai trouvé quelque chose à faire.
Je suis un Fixeur. Un Fixeur c'est quelqu'un qu'on appelle quand on a un problème, quelqu'un qui peut régler les problèmes. C'est ce que je fais. Je règle les problèmes. Je répare les choses. Je répare les gens. C'est l'atout d'être versatile, les solutions aux problèmes sont bien souvent faciles à trouver. Quelque soit le problème. Au fur et à mesure, j'ai monté un petit réseau, les gens savent qui appeler quand quelque chose arrive, ils savent ce que je peux faire. Et je ne me limite pas seulement qu'à récupérer quelqu'un dans un endroit un peu dangereux. Je peux couvrir le travail classique d'un détective privé. Suivre, fouiller, creuser, regarder, observer, trouver. Hell, c'est ce que je faisais pendant une bonne partie de mon temps. Il faut une voiture ? Une arme ? Un logement ? N'importe quoi ? Tout se trouve. Puis parfois, il faut aller un peu plus loin. Quand on a fait ce que j'ai fait, il n'y a plus vraiment de limite jusqu'où on peut aller. J'ai une éthique, bien sûr. J'ai une vision du juste, je ne pense qu'elle soit dans l'idéologie commune, mais j'ai des principes. Du mieux que je peux, j'essaie de me restreindre. J'essaie de ne pas réouvrir des portes qui ne sont même pas encore fermées. Mais quand elles s'ouvrent, il est bien difficile de résister. Comme une addict sur sa drogue. Je suis bon dans ce que je fais. J'aide des gens. Je vis mieux. Je suis un Fixeur.
Ton prénom ou ton pseudo & ton âge → Damien. 21 ans. Comment es-tu arrivé(e) ici ? → J'ai glissé. Et j'ajouterais qu'étant un *hum* fan de super-héros... My my what did you do. Ce personnage est-il un double compte ? → Nope. Présence sur le forum → Quotidienne, je pense. Personnage inventé ou scénario ? → Inventé. Crédit images → Faye, Blondie, Angel, Elya, Tumblr.
Mon exemple de RolePlay:
J’avais dévoué une grande partie de ma vie à l’apprentissage du comportement humain, comment le manipuler, comment lui faire peur, comment le faire réagir avec tel ou tel sentiment. On pouvait dire ce qu’on voulait dessus, tout était très mécanique et algorithmique. Une action entraînait une réaction, et ça n’allait pas beaucoup plus loin. Si on savait contrôler ces réactions, les empêcher, les atténuer, on prenait l’avantage. Mais pour ce faire, il fallait comprendre comment elles fonctionnaient, savoir quelle action met en marche quelle partie du corps, quel mécanisme de défense. La peur était l’une de mes armes les plus puissantes. C’était l’essence même de la persuasion. Implanter la peur dans l’esprit de quelqu’un pouvait le mener à faire beaucoup de choses. Il était beaucoup plus facile de manipuler quelqu’un qui avait un sentiment de peur, pas forcément dirigé vers la personne qui manipule, mais vers n’importe qui ou n’importe quoi. Vendre un système de sécurité à quelqu’un qui craint pour sa sureté, vendre une arme dans un contexte où les gens déchargent des chevrotines dans leurs salles de classe, offrir de l’argent à quelqu’un qui a vu son meilleur ami tomber dans la misère. On peut faire faire toute sorte de choses aux gens qui craignent. La peur est une arme puissante quand on l’incite et une faiblesse dangereuse quand on la porte. Je n’étais pas le plus grand combattant qui soit, j’avais été formé pour savoir me défendre mais sans être capable d’engager le combat avec plusieurs adversaires en étant sûr de m’en sortir indemne, et c’était exactement pour ça que j’avais appris à faire peur aux gens sans utiliser un atout physique. C’était tout un art, un secret bien utilisé. On ne se doute jamais de l’homme moins costaud et pourtant, c’est quand on croise son regard, quand on comprend la folie qui le traverse, quand on comprend qu’il serait capable de continuer à décerner ses plus grands coups sans relâche jusqu’à ce qu’il tombe, motivé par la haine et la folie, c’est à ce moment-là qu’on sait qu’il est le plus dangereux d’entre tous. C’était exactement ce que j’étais. Le plus dangereux d’entre tous. Elle avait vu quelque chose, elle avait compris quelque chose. Ses pupilles se dilataient, elle avalait difficilement sa salive, elle respirait anormalement, on pouvait même croire entendre son palpitant s’exciter légèrement.
Elle changea rapidement de regard quand je l’interrogeai sur son identité. Comme si elle était plus à l’aise dans ce sujet. Je n’avais pas besoin de chercher plus loin, tout ce qu’elle était sur le point de me dire sur ce sujet ou dans les quelques prochaines minutes serait du mensonge. Elle savait aussi bien mentir qu’elle savait voler. Des années d’expériences dans la misère peut-être. Ma curiosité me titillait. Il y avait beaucoup de choses en elle qui me rappelait ma propre vie. La vie m’avait cueilli au berceau, m’obligeant à apprendre la dureté du monde avant même d’être assez mûr pour en comprendre une quelconque facette. J’avais été forcé d’être monstrueux avant même d’avoir été naïf. Mon enfance n’avait pas existé, et le reste de ma vie n’avait été qu’un cauchemar. J’étais totalement en contrôle maintenant, j’avais transformé ce cauchemar en un empire, en une organisation capable de tellement de choses, un réseau qui s’étend telle une toile sur des territoires immenses. J’étais partout et nulle part à la fois. Cette jeune fille, elle n’avait pas eu la même vie que les autres. Elle était marquée, on pouvait le voir sur son visage, elle avait vécu. Plus je la regardais, plus je me demandais si j’avais vraiment envie de la laisser là ou de la tuer, si je n’avais pas plutôt envie de voir ce qu’elle pourrait devenir, en savoir plus sur d’où elle venait. Elle m’intriguait. Mais bien évidemment, je ne laissais pas paraître la moindre faiblesse ni le moindre doute sur mon visage complètement faux.
« Thanks for the compliment, I guess... But sincerely, I think I'll pass on the PS4 this time. Look, I got you, you got me, let's call it even, agree to disagree and go our separate ways. »
Je levai l’un de mes sourcils, le regard interrogateur et amusé. Dans un sens, elle semblait faire beaucoup pour que je reconsidère sérieusement de mettre fin à toute cette histoire sur le pavé à moitié détruit de cette petite ruelle. Loin de tous, elle finirait oubliée au fond d’une ville tellement grande que personne ne la remarquerait, aspirée par le tumulte qui tournait tout autour. Une Bentley noire à vitres teintées s’arrêta derrière mes deux hommes qui tenaient la sortie de la ruelle. Mon chauffeur et un homme de plus. La voiture ne coupa pas le moteur. Ceci ajoutait un côté pressant à la situation, comme si tout était sur le point de se terminer. Je rangeais le portefeuille dans ma poche. Ce qui s’y trouvait était sans valeur, je n’étais pas inquiet sur ce qu’elle avait pu prendre. L’argent n’était pas important non plus. L’un des deux hommes sortit une arme équipée d’un silencieux de son holster intérieur et la tint devant lui, vers le bas, au niveau de sa taille. Un parfait côté dramatique à la situation. J’approchai d’un petit pas de plus et pris un regard sérieux et menaçant.
« I can assure you, we are far from being even. Now, you should know that the only reason that you actually succeeded in taking this wallet from me is because I let you do it. If you imagine for a second that I would actually fall for this pathetic trick. Please. A crowd bump? I mean no disrespect, your intentions were good, but your technique was…awful. No swiftness, no softness, no speed, no discretion. Well, I suppose I should not have expected more from a street thug wannabe. Quite disappointing after all… »
Je savais que ces mots feraient leur impression. Elle n’aimait probablement pas qu’on lui parle avec de la hauteur, elle n’aimait sûrement pas qu’on la traite comme une moins que rien. Elle avait son honneur, c’était sûr, et elle avait fait les plus grands efforts du monde pour tenter de le conserver malgré toutes les galères dans lesquelles elle s’était embarquée. Je sortis furtivement mon téléphone de ma poche et pris une photo en un éclair de son visage. La photo partait pour Omega et quelques instants plus tard têtes chercheuses d’Omega me trouverait un nom et bien probablement une histoire.
« It is just a matter of time before I find out who you are, you might as well tell me. And I mean, your real name. Because that’s what I will find out. And you are not as good at lying as you think. »
Je pointai mon téléphone du doigt et repris la parole avant qu’elle ait le temps de répondre.
« You see, this is technique. This is clever. This is strategy, intelligence. Thinking things through before doing them. Do not get me wrong, you have potential, with the proper training, you could do wonders. I am just not sure you have what it takes. »
Je venais doucement sur mes vraies pensées. Toute cette histoire me rappelait quelqu’un qui j’avais connu autre fois, quelqu’un à qui j’avais appris beaucoup, tout comme on m’avait appris beaucoup. Quelqu’un que j’avais pris avec moi, que j’avais aidé, que j’avais fait survivre et à qui j’avais appris à vivre. Si cette personne était encore en vie aujourd’hui, elle serait parmi les meilleures. J’avais laissé devant elle l’idée que malgré tout, je croyais qu’elle était capable de quelque chose, qu’elle avait réussi à avoir mon attention. J’avais juste laissé ce qu’il fallait pour qu’elle comprenne aussi que j’attendais qu’elle se montre capable de quelque chose d’intelligent et pas quelque chose de dingue. Coopérer plutôt que de tenter de s’enfuir. J’espérais, j’espérais, mais j’avais tout de même peur d’être déçu. Plus le temps passait plus j’avais envie de l’amener avec moi.
Dernière édition par Ryan Mercer le Lun 20 Oct - 23:05, édité 3 fois
Alvin R. Prescott
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Sujet: Re: I'm a Fixer. Dim 19 Oct - 22:45
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Mackenzie J. Howard
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