ALOYSIA > Si mentir était un crime, on serait déjà tous en prison.
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Sujet: ALOYSIA > Si mentir était un crime, on serait déjà tous en prison. Sam 8 Nov - 15:37
Aloysia Rose ERRINGTON. FEAT. CARA DELEVINGNE.
âge →23 ans Né(e) à→ Mikonos. le → 01/01/1991 Métiers → Fashion designer & Modele. Études → Ecole de mode. Statut → Celibataire. Orientation → Héterosexuelle. Groupe → POPULARS
Quelles sont tes caractéristiques ?
∞ Elle possède pas moins d’une quinzaine de tatouages, elle est complètement accro, elle a maintenant fait une –petite- pause, mais on tournait à environ un toutes les trois semaines. Son dernier en date, le mot « bacon » inscrit sous le pied. Original, non ? Tout en sachant que sous son autre voute plantaire, il est marqué « Made in Greece », plutôt fière de ses origines. Un rapide descriptif de ses tatouages : une colombe à l’encre blanche sur son index gauche, « Breath Deep » à l’encre blanche également à l’intérieur de son biceps droit, « Don’t worry » et « Be Happy » respectivement sous chacun de ses seins, un cœur sur le petit doit gauche en l’hommage à l’amour qu’elle porte à sa sœur jumelle (elles se sont fait le même, au même endroit il y a moins d’un an maintenant), « XII » est tatoué à coté du sein (c’est son chiffre porte bonheur, et sa poitrine est la partie de son corps qu’elle préfère), « silence » se trouve sur son poignet droit, et pour finir, son premier tatouage (début d’une longue série) fut une tête de lion sur l’index droit. ∞ Les autres jeunes femmes envient souvent le physique de la belle blonde, car en effet, il est des plus avantageux. Des longs cheveux blonds encadraient un visage aux traits pures et enfantins ; lorsqu’elle souriait, deux petites fossettes se dessinaient de part et d’autre de son visage, ce qui en faisait craquer plus d’un. Elle avait un teint assez pâle, sans pour autant qu’elle ait l’air malade, mais sa peau prenait rapidement de belles couleurs lors des premiers rayons de soleil. On se perdait souvent dans l’intensité de ses yeux bleus vifs; dès qu’elle était heureuse, qu’elle souriait ou qu’elle riait, ils illuminaient tout son visage tant ils pétillaient. Son visage se voulait parfait, sans aucunes imperfections, ce qui pouvait même devenir dérangeant pour certains. Ses larges sourcils foncés, en contraste avec ses cheveux blonds, sont sa marque de fabrique. Sa silhouette est fine et élancée, mais en même temps, quoi de plus normal pour une mannequin ? ∞ L’originalité est le mot d’ordre chez elle, elle veut tout faire différemment des autres et en aucun cas ne ressembler à madame tout le monde. Travaillant dans la mode, elle accorde une grande importance à sa façon de s’habiller. Elle n’a pas de style à proprement parler, elle essaye un peu de varier les plaisirs en s’apprêtant toujours de manière différente. Elle veut qu’on la remarque quand elle déambule dans la rue, elle veut être vue et admirer de tous. Qu’on parle d’elle en bien ou en mal, l’essentiel étant qu’on parle d’elle. ∞ Ceux qui connaissent Aloysia depuis un certain temps, ont pu se rendre compte de toutes les mimiques de la belle, parce que oui, elle en a pleins. Lorsqu’elle se mord la lèvre inférieure, ça peut signifier deux choses diamétralement opposées : soit elle a envie de pleurer et elle se retient tant bien que mal en se mordillant les lèvres ; soit, elle joue à un jeu de séduction avec vous –et il faut savoir qu’elle obtient toujours ce qu’elle veut, quoiqu’il lui en coute. Lorsqu’elle cligne plusieurs fois d’affiler les yeux en disant quelque chose, c’est qu’elle est en train de mentir et qu’elle raconte des bobards. Lorsqu’elle touche le bout de ses cheveux en les entortillant autour de ses doigts, c’est qu’elle est gênée, et qu’elle se sent pas à sa place –bien entendu, ça ne lui arrive pas souvent. ∞ Elle a été repérée –avec sa sœur jumelle- par une agence de mannequinat en Grêce qui lui a dit de tenter sa chance aux Etats-Unis, c’est pour cela qu’elle a déménagé à New York. Depuis qu’elle vit ici, elle gagne beaucoup d’argent « facilement » grâce aux nombreuses séances de photo, campagnes, défiés, publicité, vidéo auxquels elle participe … Et n’ayant pas forcément été élevé dans une famille qui avait beaucoup de moyens, elle aime se faire plaisir -ainsi qu'à ses proches- en achetant tout et n’importe quoi.
Quel est le caractère de ton personnage ? you terrorized the Big AppleSous ses airs angéliques, Aloysia est une personne très sournoise. Beaucoup de personnes pensent qu’elle est très sociable, mais elle cache bien son jeu. Si elle va parler à quelqu’un du jour au lendemain alors que d’ici là elle ne lui avait jamais adressé la parole, c’est certainement qu’elle a une idée derrière la tête ; et qu’elle veut obtenir une information de la personne. Elle ne va pas parler gratuitement à quelqu’un, sans pouvoir en tirer profit. Elle est assez égoïste, elle ne pense qu’à sa petite personne et son petit bonheur personnel. Elle ne se soucie pas vraiment des autres ; parfois pourtant, elle fait semblant de s’intéresser à leurs vies minables, mais c’est seulement pour par la suite mieux réussir à utiliser leur faiblesse contre eux. Elle aime avoir l’avantage, toujours avoir un coup d’avance sur les autres, toujours savoir un secret pour mieux faire chanter la personne. Elle aime se sentir maitre de la situation, avoir le dessus sur ses sentiments. Parce que oui, Aloysia ne montre jamais ses émotions, elle ne fait jamais part de ses sentiments –sauf à sa sœur jumelle, avec qui elle est très fusionnelle. Aux yeux de tous, elle a un cœur de pierre. Mais c’est un peu à double tranchant. D’un coté, il y a la jeune femme sûre d’elle, cassante, sèche, qui se croit supérieure aux autres ; et de l’autre, avec ses amis et sa famille, il y a la jeune femme drôle, pleine de joie de vivre, bout en train … Oui, vous l’aurez compris, il vaut mieux se situer du côté des amis plutôt que des ennemis de la belle. D’ailleurs, on pourrait croire qu’il s’agit de deux personnes complètement différentes ; à un moment donné ça peut être la plus adorable des créatures et à un autre moment, elle pourrait être comparée à la méchante reine des comtes de fées. C’est également une personne très ambitieuse, quand elle veut quelque chose, elle l’obtient, peut importe les moyens. Têtue et déterminée, elle sait ce qu’elle veut, et personne ne la fera changer d’avis. Elle joue de ses charmes pour arriver à ses fins, c’est une grande séductrice. Elle sait jouer, et elle aime ça -c’est peut-être son âme d’enfant qui parle. La jeune femme n’a pas de relations sérieuses, et ce, depuis toujours. Elle collectionne les relations d’un soir, sans lendemains et aime briser le cœur de ses messieurs. Pourquoi elle ne veut pas de relations sérieuses, pourquoi elle ne veut pas se mettre en couple ? Et bien pour la simple et bonne raison qu’elle ne veut pas fonder une famille, elle ne veut pas tomber amoureuse, elle préfère rester seule. L’amour à ses yeux est une faiblesse, elle préfère prendre du bon temps, prendre son pied avec ses partenaires de soirées, plutôt que de s’encombrer d’un jeune homme à l’étiquette de « petit ami ». Elle s’ennuie et se lasse vite, c’est peut-être pour ça qu’elle préfère jouer, ça rajoute du piment et de l’excitation. Elle adore faire la fête, sortir, danser … Bref du moment qu’elle bouge et profite de la vie, elle aime ça.
Ton prénom ou ton pseudo & ton âge → Mb, 21 ans. Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Top site. Ce personnage est-il un double compte ? → Non. Présence sur le forum → Je passe tous les jours. Personnage inventé ou scénario ? → Scénario famille Erington. Crédit images → GIF Tumblr. & avatar Black Swan (Bazzart).
Mon exemple de RolePlay:
Depuis le jour où il avait reçu la fameuse enveloppe contenant une photo, ou plutôt un indice d’où se trouvait sa sœur, Martin comptait les jours jusqu’à son départ pour la Californie. A chaque fois qu’une journée se terminait, ça le rapprochait un peu plus des retrouvailles avec sa sœur ; il devenait impatient, presque irritable tant il avait hâte de la revoir. Certes, il lui en voulait d’être partie sans lui dire quoique ce soit, mais pourtant –contradictoirement- rien ne pouvait le rendre plus heureux que de la retrouver ; elle était la seule personne qu’il détestait autant qu’il aimait. Une fois le jour tant attendu, Martin devint nerveux, voir angoissé ; et pour cause, il détestait prendre l’avion. Il avait un peu –pour ne pas dire beaucoup- la phobie de ces gros bolides qui s’envolent dans les airs tels des oiseaux. Un frisson l’envahit rien que d’y penser. Heureusement pour lui, sa meilleure amie l’avait accompagné jusqu’à l’aéroport, pour lui faire ses adieux. Bras dessus bras dessous, on aurait pu croire qu’ils formaient un couple ; et ils auraient pu, si Martin n’avait pas eu cette obsession –presque maladive- pour sa sœur. « Adieu Martin. J’espère que tu trouveras ce que tu cherches là bas. Ne m’oublie pas et reviens nous voir dès que tu peux. » Elle l’embrassa au coin de la bouche, lui souffla à l’oreille un « Je t’aime » presque inaudible, et tourna finalement les talons pour se diriger vers la sortie ; laissant Martin seul devant la porte d’embarquement. Ô combien elle avait souhaité que Martin la rattrape, lui dise qu’il ne partait plus, que ses sentiments étaient réciproque, qu’il l’aimait plus que sa sœur. Elle ne connaissait pas cette Charlotte, mais elle ne l’aimait pas, oh ce n’était pas de sa faute mais elle lui enlevait l’homme dont elle était tombée éperdument amoureuse. Elle aimait sa façon de regarder les choses, on avait toujours l’impression que tout était nouveau pour lui, qu’il découvrait le monde avec des yeux d’enfants, elle aimait ses deux petites fossettes qui apparaissait lorsqu’il souriait, elle aimait ses beaux yeux bleu qui pétillaient à chaque fois qu’il racontait une histoire, elle aimait son air je-m’en-foutiste qui le rendait tout simplement irrésistible, elle aimait son obsession pour le sport qui lui sculptait un corps d’athlète, elle aimait ses cheveux un peu trop long dont des mèches rebelles tombaient sur son visage, elle aimait sa façon de s’amuser tel un grand enfant; mais s’il y a bien une chose qu’elle détestait chez lui, c’était sa passion démesurée pour sa sœur, car oui, elle était bel et bien jalouse d’elle, elle était jalouse de comment il la décrivait, comme une personne si délicieuse, tellement simple, c’était un peu comme son fruit défendu. Mais malheureusement pour elle, Martin ne se retourna pas –même pas un infime regard-, il avançait déjà d’un pas décidé vers l’avion grâce auquel il allait pouvoir débuter une nouvelle vie, ou plutôt renouer avec son passé.
PARC PRESIDIO. AUJOURD’HUI.
Martin avait déposé ses affaires dans un appartement, qu’il avait loué dans le cœur de ville, parce qu’il ne souhaitait pas avoir uniquement une chambre étudiante au sein de sa confrérie. Il voulait pouvoir se retrouver seul, dans son chez lui, quand bon lui semblait, et ne pas toujours avoir à faire la conversation alors qu’il était d’une humeur exécrable. Son appartement n’était pas bien grand, mais c’était amplement suffisant pour une seule personne ; pour le moment il était impersonnel au possible, mais il s’occuperait de la décoration plus tard, ou du moins, un jour peut-être. Ce n’est pas que Martin n’avait pas de goût en la matière de décoration, mais plutôt qu’il trouvait que ça prenait beaucoup de temps, et qu’il fallait une grande motivation, qu’il n’avait pas trouvée en lui aujourd’hui. Il avait littéralement jeté ses valises dans l’entrée de son appartement, et n’avait même pas pris la peine de les déballer ; il avait juste envie de découvrir la nouvelle ville qui s’offrait à lui. Tout avait l’air si nouveau pour lui ; il s’émerveillait devant tout –tel un grand enfant : l’architecture, les grands espaces verts, l’énormité de la ville … Bref, Martin se retrouva devant ce qui semblait être un parc, et ni une ni deux, il s’engouffra dedans. Alors qu’il se promenait dans les allées bitumées du parc, il se mit à réfléchir : comment allait-il retrouver sa sœur, il n’avait aucune idée d’où elle trainait, quelles étaient ses habitudes, ce qu’elle aimait faire, quelles étaient ses passions, avec qui elle trainait … Enfin des comptes, il ne connaissait pas la nouvelle Charlotte, il ne savait pas ce qu’elle était devenue. Tout ce qu’il savait c’est qu’elle allait à la gigantesque université de cette ville, pour étudier quoi, d’ailleurs ? Il espérait au fond de lui qu’elle serait toujours la même petite fille qu’il avait connue, parce que c’était le souvenir qu’il gardait d’elle ; il était littéralement hanté par le fantôme de sa petite sœur. Il la voyait encore collectionner les insectes, les trier dans des bocaux en plastiques où elle avait soigneusement troué les couvercles pour ne pas qu’ils meurent ; il s’était toujours demandé en quoi elle trouvait ses petites bestioles amusantes. Lui, personnellement, il trouvait ça dégoutant, mais vu qu’elle aimait ça, il ne disait rien, et jouait avec elle, comme si de rien était. Il aimait la voir heureuse. Etait-elle heureuse aujourd’hui ? Il ne cessait de remuer cette question dans sa tête ; sans pouvoir y apporter une réponse. Il s’assied sur un banc, et songeur, il observait les gens défiler devant lui. Il n’y prêtait pas une grande attention, jusqu’au moment où il la vit ; ou du moins, était-ce vraiment elle ? Elle était pourtant de trois quart, mais il aurait pu la reconnaître entre mille : elle avait toujours ses longs cheveux bruns qui tombaient en cascade dans son dos, la même silhouette fine et élancée, la même mâchoire –de ce qu’il pouvait voir- structurée. Elle n’avait pas besoin de se retourner, il savait pertinemment que c’était elle, enfin. Son cœur battait à la chamade, il avait les mains moites, son cerveau marchait à cent à l’heure, il était paniqué, il ne savait pas quoi faire. Il inspira profondément, retrouva son sang froid, et se leva d’un bond. Il trottina jusqu’à sa hauteur, et une fois arrivé derrière elle, il lui prit le bras afin qu’elle fasse volte face. « - Charlotte ? » Elle n’avait même pas besoin de répondre, maintenant qu’il avait son visage à quelques centimètres du sien, il savait pertinemment que c’était bel et bien elle. Il plongea son regard bleu profond dans le sien, ses yeux pétillaient … il était ému. Sa main toujours agrippé à son bras, comme s’il avait peur qu’elle lui échappe à nouveau, il resta là à la contempler, sans rien dire. Mais parfois, seul un regard suffit pour dire toutes les choses que vous aurez voulu dire.
Dernière édition par Aloysia R. Errington le Sam 8 Nov - 20:30, édité 8 fois
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Sujet: Re: ALOYSIA > Si mentir était un crime, on serait déjà tous en prison. Sam 8 Nov - 15:37
Well... It's my story ! and as charming as sad as it is, plays ! it does not begin with once upon a time
Cher Journal, comme ma mémoire me fait défaut, j’ai décidé de te raconter tout ce qui s’est passé d’important dans ma vie jusqu’à aujourd’hui ; pour que plus tard, si jamais mes souvenirs s’effacent, j’ai toujours une trace écrite de ma petite vie.
Je crois qu’on pourrait qualifier ma famille de « nombreuse », étant donné qu’elle est composée de huit frères et sœurs. Oui, vous avez bien entendu, on est huit en tout. Je comprends, généralement les gens sont choqués et se demandent comment des parents font pour assumer autant d’enfants. Pourtant, on a tous eu une enfant très heureuse, du moins, de ce que je me rappelle. Tout d’abord, il y a Kami et Tulisa, mes grandes sœurs, Gabriel, David et Silas, mes grands frères, puis, ma sœur jumelle Alexis et finalement mon petit frère Dimitri. Maintenant que les présentations sont faites, on va enfin pouvoir commencer.
MIKONOS. 1998 (7 ANS)
On était inséparable, tout le temps fourrées ensemble. Alexis et moi, on était très fusionnelle, on faisait tout à deux et on ne se lâchait jamais d’une semelle. Toutes les conneries qu’on pouvait faire, on les faisait, mais on essayait toujours de refiler la faute à Dim, le pauvre. Et comme on avait des visages de petits anges, généralement, les parents nous croyaient toujours ; mais en vérité on était de vrais petits monstres aux visages angéliques, en d’autres termes, impossible d’engueuler ces beaux petits minois … On savait tirer profit de notre situation. Des idées plus loufoques les unes que les autres, on n’était jamais à court de bêtises ; comme la fameuse fois où on a essayé de mettre en route une machine à laver –il y a bien une première fois à toute chose, non ? On se disputait pour savoir quels boutons il fallait appuyer, quel programme il fallait mettre … Bref, on en savait strictement rien, on a fini par appuyer un peu partout et la machine a démarré … Ouf. Une demi heure plus tard, on revient la bouche en cœur sur la scène du crime et là … de l’eau et de la mousse partout, une véritable patinoire. Je me rappelle ô combien on a rit, et combien on s’est amusé cette après midi là. Bien sûre, ça c’était avant que maman débarque et voit le carnage. On la regardait avec des yeux de chien battu, de la mousse encore sur le bout du nez, la bouche en cœur, la tête légèrement penché sur le côté … « -Mais maman, on voulait t’aider » Et oui, parce qu’après tout, ça partait d’une bonne intention, non ? On ne s’était même pas fait engueuler, mais en y réfléchissant bien, on ne se faisait pas souvent réprimander, peut-être parce qu’étant les dernières petites filles chéries, on était un peu –beaucoup- chouchouter. Je pense qu’à cette période, les autres étaient jaloux de nous ; ils pensaient qu’on était les deux filles préférées et blablabla. Mais moi, je m’en fiche, on formait un beau petit trio Alexis, Dim et moi ; normal, vu qu’on était les cadets de cette famille, on trainait plus souvent entre nous qu’avec les autres, c’est une question d’âge, de centre d’intérêts et tout ça.
NEW YORK. 2006 ( 15 ANS)
Une nouvelle vie s’offrait à nous, les parents venaient d’acheter une grande maison dans la campagne non loin de NY et en même temps, on s’était fait repérer dans la rue pour participer à un casting de mannequinat. Quelle chance, j’avais jamais pensé à être mannequin ; enfin, bien sûre, comme toutes les filles, j’en avais souvent rêvé, mais je pensais pas que ça pouvait devenir réalité … Ils recrutent de plus en plus tôt dans ce milieu, de sorte à pouvoir nous « former » et nous « mouler » comme ils le souhaitent. J’étais surexcitée à l’idée de devenir mannequin, je me voyais déjà placardée sur de grandes affiches dans les rues, faire des défilés … Pour ainsi dire, je n’étais pas loin de la vérité, mais à l’époque, je ne le savais pas. Encore avec mon âme d’enfant, et l’innocence incarnée en moi, j’étais facilement influençable et c’est sans doute à ce moment là que ma personnalité changea. Je commençais à me sentir supérieure aux autres parce que j’avais été repéré par une célèbre agence de mannequins, je rabaissais les gens, me moquaient d’eux. Avec ma sœur, on se prenait pour les reines du lycée et rien ne pouvait nous arrêter. On était deux petites pestes, avec un égo surdimensionnée, et tout le monde nous craignait, on savait se faire respecter. Pas en utilisant la violence, ô que non, mais plutôt en utilisant la langue française, quel outil merveilleux quand on sait l’utiliser à bon escient … Blesser les gens avec les mots devenait de plus en plus facile pour moi, et je prenais un malin plaisir à faire souffrir les autres. Ce sentiment de supériorité ne fit que se confirmé quand l’agence en question me prit sous son aile et que ma carrière de mannequin débuta. J’enchainais les shootings « test » afin de créer mon book, j’adorais ça, j’adorais poser, j’adorais endosser plusieurs rôles à l’aide du stylisme et du maquillage … Oui tout dans ce milieu me fascinait. Je me sentais enfin vivre, pour qui j’étais et non comme la petite dernière d’une famille surdimensionnée. J’étais enfin moi même, Aloysia Rose Errington.
NEW YORK. 2008 (17 ANS).
Ma première fois. Tout le monde aurait pu penser que je l’avais déjà fait depuis bien longtemps, mais les apparences sont bien souvent trompeuses. Certes, je draguais beaucoup de jeunes hommes, je jouais avec eux, je les faisais espérer, et par la suite les lâchais comme de vieilles chaussettes avant de passer à l’acte … Je ne sais pas pourquoi, ça me faisait peur, et je me sentais jusqu’à ce jour, pas encore prête. Bref, revenons à ce fameux soir … Je venais de finir ma séance photo avec un photographe assez connu dans le milieu, Mark il s’appelait. Il avait à peu près tout pour plaire, le physique, la fortune, le talent … Il était connu pour être un coureur de jupons, mais je m’en fichais, j’avais tout de même accepté ce contrat ; je croyais pouvoir résister là où toutes les autres avaient échoué ? J’avais relevé le défi, et j’avais tord. Alors que je me changeais dans une pièce donnant sur le studio photo, celui-ci entra sans frapper, alors que j’étais encore en sous vêtement. Il se perdit en excuses, même si maintenant, avec le recul, je sais qu’il avait alors déjà tout prévu. Il était beaucoup plus vieux que moi, je n’avais alors que dix sept ans, et lui en avait vingt sept. Dix ans tout pile. Il me regardait avec envie, comme lorsqu’un félin regarde sa proie, prêt à bondir. Il s’approcha de moi et commença à me caresser doucement le visage, tout en murmurant des paroles pour me rassurer « tout va bien … je vais prendre soin de toi … ne t’en fait pas … tu es si belle … » faisait un bon résumé de ce qu’il pouvait me dire. J’étais à la fois impressionnée et intimidée par cet homme plus vieux que moi, il me fascinait presque. Je me laissais faire, sans rien dire, tel un pantin. Il commença à me toucher à divers endroits, il descendait tout doucement –mais sûrement- le long de mon corps, en agrippant mes seins dans ses mains fermes. Je savais ce qu’il allait se passer, je n’étais ni pour, ni contre. J’avais juste envie que ça se termine, j’avais juste envie que ça soit fait, j’avais juste envie de ne plus être vierge ; et perdre ma virginité avec quelqu’un de plus expérimenté que moi était alors une bonne option qui s’offrait à moi. Il me faisait mal, mais je ne disais rien. Savait-il au moins que je ne l’avais jusqu’à maintenant jamais fait ? J’ondulais mon corps au rythme des coups de reins qu’il donnait. Au bout d’un moment, je ne sentis plus rien, c’était fini, ou du moins, il avait fini. Ca y’est, c’était donc fait, je l’avais fait. Est-ce que je me sentais différente ? Non, mais sur le moment, juste salie par ce qu’il venait de me faire. Il ne m’avait pas violé, non en aucun cas, j’étais tout a fait consentante … Je ne m’imaginais sans doute pas ma première fois comme ça, voilà tout. Bizarrement, j’ai continué à revoir Mark pendant quelques semaines après l’acte, on passait du temps au lit ensemble ; on peut ainsi dire que c’est lui qui m’a initié au sexe. Il m’a un peu tout appris, je lui devais au moins ça. Je n’étais plus une petite fille, j’étais devenue une femme, avec mes qualités et mes défauts.
NEW YORK. 2010 (19 ANS).
Faire la fête dans les coins les plus branchés, profiter de la vie, danser toute la nuit, boire à être complètement bourrée, rentrer tous les soirs accompagnée d’un mec différent … Voilà à quoi se résumait mon train de vie en ce moment. J’aimais être au bon endroit, je me montrais toujours aux soirées « people » là où il fallait être vu, et je m’arrangeais toujours pour être entourée des bonnes personnes, c’est mieux pour la presse. Véritable peste imbue de ma personne, je n’avais pas beaucoup d’amis, mais peu importe. Dans le milieu que je côtoyais, tout était sur le paraître. Beaucoup de gens aimeraient être à ma place, et j’aime, parfois, leur faire croire qu’on est amie … Dans leur rêve, mes amis je les choisis, la crème de la crème. Sauf peut-être X, mon meilleur ami depuis maintenant quelques années. Ce n’est pas quelqu’un de populaire, loin de là, il est tout ce qui a de plus banal, mais à mes yeux, c’est simplement la plus merveilleuse des personnes qu’il existe sur cette terre. Avec lui, je suis réellement moi même, je parle beaucoup, je lui dévoile mes secrets, je rigole même … Tout ce que je ne fais pas normalement « en public ». Je suis littéralement une autre personne, une bien meilleure personne d’ailleurs. A mes yeux, il est tout simplement parfait. Je ne sais pas réellement s’il s’agit d’un sentiment d’amour et d’amitié, mais tout ce que je sais, c’est que je ne veux pas le perdre, je veux qu’il me protège comme il le fait maintenant depuis plusieurs années, je veux qu’il me regarde avec ses yeux qui pétillent d’amour, comme il le fait toujours. Je veux que rien ne change ; non, rien. C’était trop beau pour être vrai … Lors d’une soirée trop arrosée, je l’avais invité pour qu’il me tienne compagnie parmi ces gens inintéressants au possible, j’avais besoin de soutient, et il s’avérait être le soutient plus que parfait pour l’occasion. Beau comme un dieu, tout le monde nous regardait. Je savais qu’il me jalousait, et au fond de moi, j’étais fière qu’il soit mon meilleur ami, fière d’être bras dessous bras dessus avec le plus bel homme de la soirée. Comme cette soirée s’annonçait bien plus ennuyante que prévue, on s’éclipsa en douce, comme le ferait deux grands gamins. On marchait dans les rues de NY, sans but précis ; on était saoul, on était heureux. En vrai gentleman, il me raccompagnait chez moi pour être sure que rien ne m’arrive. Une fois sur le palier, une idée folle me passa par la tête … J’avais une terrible envie de l’embrasser, je le désirais de tout mon corps. Pas comme je désirais tous les autres jeunes hommes, non, je le voulais à moi, rien qu’à moi. Je ne voulais pas que quelqu’un d’autre que moi puisse le toucher, jamais. Mes lèvres s’approchèrent dangereusement des siennes, et sa réaction me surprit. Il fut un pas en arrière, de sorte à esquiver mon baiser. « -Tu es bourrée Alo, ne fait pas quelque chose que tu risquerais de regretter demain. » Il me déposa un doux baiser sur le front, et disparut dans la nuit. On ne parla plus jamais de cet incident, et depuis, j’évite de me retrouver en soirée avec lui. Je ne sais pas réellement ce qu’il a pensé ce soir là, s’il ne désirait pas la même chose que moi, mais moi, j’étais persuadée d’une chose, je ne l’aurais en aucun cas regretté, je le désirais encore et toujours, plus fort. Personne n’était plus parfait qu’il l’était à mes yeux. Je ne regarderais jamais personne comme je le regarde, je le savais, mais je me mentais à moi même en me persuadant que c’était rien qu’une grande et belle amitié … Ca me faisait mal quand je le voyais avec d’autres filles, mais je ne disais rien, je prenais sur moi, je me renfermais et devenait d’autant plus méprisable. Je me vengeais sur tous les autres hommes, je voulais qu’il souffre. Je jouais avec eux, je le savais. Je les charmais, leur promettais des choses extraordinaires pour ensuite les abandonner, sans le moindre scrupule. Ne m’abandonne jamais X, je t’aime bien plus que tu ne le crois.
NEW YORK. AUJOURD’HUI (23ANS).
Comme on vient de finir nos études de mode, on a décidé Alexis et moi de monter notre propre marque. Je suis sûre que ça peut marcher, on a le relationnel qu’il faut, l’argent qu’il faut, et indéniablement, le talent qu’il faut ! Dans tous les cas, je vais tout donner, et je vais m’investir à fond dans ce projet qui me tient vraiment à cœur. C’est une marque de prêt à porter haut de gamme femme, ayant pour cible la jeunesse dorée de NY. On est encore en train de réfléchir au nom de la marque, mais elle aurait certainement quelque chose à voir avec nos initiales, deux A qui s’entrelacent ou quelque chose du genre … J’espère qu’on pourra compter sur le soutient complet de ma famille … Je veux que mes grands frères soient fière de moi, pour une fois, qu’ils voient que je sais faire quelque chose par mes propres moyens et qu’ils arrêtent de vouloir me protéger … Je ne suis plus une enfant, merde ! Je veux montrer au reste du monde, de quoi les jumelles Errington sont capables, ou du moins pour commencer, de quoi pour ma part je suis capable.
Dernière édition par Aloysia R. Errington le Dim 9 Nov - 3:49, édité 11 fois
Sujet: Re: ALOYSIA > Si mentir était un crime, on serait déjà tous en prison. Dim 9 Nov - 12:56
J'ADOOOOOORE Ta fiche est parfaite hâte de rp avec toi
ceci est le début d'une longue histoire bienvenue dans la famille.
Validée !
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Sujet: Re: ALOYSIA > Si mentir était un crime, on serait déjà tous en prison. Dim 9 Nov - 14:10
Trop cool, merci !! J'ai hâte aussi !!!!
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Sujet: Re: ALOYSIA > Si mentir était un crime, on serait déjà tous en prison. Dim 9 Nov - 18:32
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Sujet: Re: ALOYSIA > Si mentir était un crime, on serait déjà tous en prison.
ALOYSIA > Si mentir était un crime, on serait déjà tous en prison.
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