No other city ever made me glad except New York

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   kiera christensen-grey
   Feat barbara palvin → Il est clair qu'à première vue rien ne pourrait rapprocher un homme approchant la quarantaine, qui vit confortablement et a une vie tout à fait normale et une jeune blonde meurtrie qui se demande au fond pourquoi elle vit dans un monde qu'elle ne comprend pas. Pourtant un détail va avoir son importance : le métier d'Eros. Car si la belle est agressive et méfiante lui, vétérinaire pour félins au zoo du Bronx, a autant la patience que l'habitude de se faire comprendre sans avoir besoin de parler. Et à l'heure où tout le monde essaie de tirer de la bouche de Kiera un son, un sourire, voir quelqu'un qui ne la force pas à quoique ce soit est un véritable soulagement ! Autant dire que ces deux là ont bien fait de se trouver.

C'est en sortant de chez lui par une matinée tout à fait ordinaire qu'il fut surpris de voir sa jeune voisine - du moins ce qu'il en savait par Raphael - sur les escaliers, tremblant de colère, mâchoire crispée et yeux dans le vide. Sa mère l'avait harcelée de questions sur ce qui lui était arrivé ... encore. Il avait d'abord hésité à lui parler. Puis à prévenir quelqu'un qu'elle était là. Mais il s'est tout simplement assis près d'elle et a calmement serré sa main dans la sienne, la caressant de son pouce. C'était la première fois que quelqu'un la touchait sans crainte ou sans aucune appréhension mais quoi de plus normal pour quelqu'un qui touchait lions et panthères à longueur de journée ? Un contact. Simple. Calme. Sans aucune attente en retour : c'était précisément ce dont Kiera avait besoin à ce moment là. Et ce dont elle risque avoir besoin pendant encore un moment.