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Your arms they keep me steady so nothing could fall apart… (Maten)

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Yasen D. Austen
Yasen D. Austen
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MessageSujet: Your arms they keep me steady so nothing could fall apart… (Maten) Your arms they keep me steady so nothing could fall apart… (Maten) EmptyMer 18 Fév - 2:48


Yasen & Matveï

And I know every day I say it, but I just want you to be sure that I am yours…
Ouvertes te sont les portes de ton éden. Dans la jubilation absolue, tu te complais, tu te réincarnes. Une nouvelle vie te serre dans ses bras, différente, effrayante mais pourtant exceptionnellement jouissive. Tu te sens extrêmement chanceux, doté d’une bonne étoile. Tu as enfin pris le bon tournant, après avoir longtemps erré dans la mauvaise voie, initialement voué à finir comme tous ceux qui ont dédié leurs jours à des rêves qui ne leur appartiennent pas.  C’est lui qui est venu te guider, qui a illuminé ta nuit dénuée de lumière, la lune absente pour beaucoup trop longtemps. Ça ne fait que peu de temps, pourtant il t’a déjà offert une éternité. Tu as l’impression que tu le connais depuis toujours, que le bonheur est ton allié depuis le début. Étendus sur le canapé, en face de la télévision, collés l’un à l’autre, même la routine avec lui est délicieuse. La plupart du temps, tu as peur qu’il s’ennuie de toi, qu’il se lasse de toi et de ton manque d’imagination. Mais là, quand il te serre contre lui, comme vous êtes réunis comme un seul corps, tu ne crains plus rien, tu es dans l’endroit le plus sûr au monde et ça te plait, ça t’embaume le cœur, ça guérit toutes les précédentes blessures qui ont bien failli te faire défaillir auparavant. Il n’y a rien d’intéressant à regarder sur l’écran, mais rien qu’être avec lui, dans le même espace vital, dans la même pièce te suffit, tu n’as besoin de rien d’autre. Parfois, tu souhaiterais ne pas avoir de travail, passer tes journées au bar à le contempler en train de bosser, puis revenir avec lui à l’appartement pour ne jamais le quitter. Idiot amoureux, tu fais de lui ton ancre, le soleil de ta galaxie, le centre de ton monde, et cela sans te soucier des répercussions, sans réaliser que tu signes peut être ta perte. Tu t’exposes à la douleur à la souffrance, à la possibilité de perdre tous tes repères fraichement acquis et de t’en retrouver vide de l’intérieur, un trou béant où le néant règne en maître absolu et incontestable. Tu lui fais confiance, jamais il ne te détruira. Si quelque chose se passe, si quelque chose vient troubler votre idylle, ce sera à cause de toi et toi seulement. Tu te connais, tu as le don de gâcher toutes les belles opportunités, tu ne t’estimes pas méritant et tu commences à tout abîmer autour de toi. Ta main joue avec les poils de son avant-bras qui entoure ton ventre. Tu te sens tellement à l’aise, tellement confortable. Rien ne peut venir ruiner tout ceci. Cela fait combien de temps déjà ? Tu as arrêté de compter, tu te rappelles des dates mais là tout de suite, tu n’as même pas envie d’essayer de récapituler la durée qui s’est écoulée depuis que vous êtes… ensemble. Il n’a pas arrêté d’être attentionné, tendre, d’être lui-même tout simplement. Il a été patient, exemplaire, merveilleux. Matveï est une personne unique, et tu n’aurais pas pu tomber mieux, tu le sais. De toute façon, tu ne te serais jamais contenté de moins, tu n’aurais jamais été pris au piège s’il n’était pas ce qu’il est.

Son souffle régulier s’échoue sur ta nuque, tout en étant chaud et invitant. Affalés l’un à côté de l’autre, il n’y a que ce bras qui encercle ta taille qui marque votre rapprochement, vous êtes sages et tu ne sais pas si c’est ta faute d’une façon ou d’une autre, si c’est lui qui te cache quelque chose ou si tout simplement c’est normal qu’à un moment, vous arrêtiez de vous embrasser chaque cinq minutes. Tu n’aimes pas ça, tu veux sa bouche et tu vas la prendre, c’est aussi simple que cela, pas la peine de te compliquer la vie. Néanmoins, quelque chose te retient, une sorte de frisson qui coule le long de ton dos et qui dégringole tes vertèbres malgré la chaleur que te procure la proximité avec ton amour. Une sorte d’impression assez perturbante fait peser l’atmosphère, dont tu ne comprends pas les origines. Tu as beau te triturer l’esprit, rien ne te vient à l’esprit mais tu ne lâches pas l’affaire. Agacé, tu en as soudain marre de la série comique qui ne vous arrache aucun rire, et chaque tentative de faire drôle t’exaspère et te donne envie de jeter la télécommande sur l’écran. Essayant de recouvrer ton calme, tu exécutes une rotation avec ta tête, tu le fixes intensément ce à quoi il fait écho, puis tu approches tes lèvres de sa joue avant de murmurer : "Je t’aime." Puis, tout se bouscule, le brouillard se lève, les rideaux s’ouvrent et dévoilent ce qu’ils dissimulaient. Tout est clair comme de l’eau de roche, net comme une vitre récemment nettoyée. Tu le veux… Tout ce silence qui te dérange, toute cette tension que tu ressens depuis qu’il a pénétré les lieux… Ce soir, plus que jamais, tu as envie de lui et tu le rejettes de toutes tes forces. Tu tentes en vain de t’apaiser, afin de déterminer si vraiment c’est ce que tu désires, si le regret ne viendra pas t’asservir une fois que tu te jetteras sur lui. Tu ne veux pas être le crétin qui remue une carotte devant le museau de l’âne. Tu ne veux pas encore le blesser parce que tu te lances dans un manège où tu es sûr de vomir tes tripes. Tu ne veux pas le faire attendre à nouveau, après lui avoir accordé un aperçu de ce que ça pourrait être, faute d’être prêt. Si tu le séduis, si tu l’appâtes cette fois, ce n’est pas pour l’abandonner à mi-chemin. Alors, qu’est ce que ça sera, Yasen ? Succomberas-tu à la tentation, te feras-tu sien de cette façon-là aussi, que tu as redoutée durant toutes ces années ? Complèteras-tu votre union en t’offrant à lui, en assouvissant des pulsions qui subsistent dans ton être depuis que tu es en âge de les avoir ? Tu les as toujours reniées, violemment, comme si elles n’étaient pas une part de toi, comme si ce sont des intruses dans ta petite parfaite existence, qui n’était pas si paisible que ça.

Tressautant soudainement, ton choix est fait. Une inquiétude se lit dans ses mirettes que tu essaies de balayer du bout de tes doigts qui parcourent lentement sa joue. Tu lui adresses un sourire, et il te le rend. Tu adores son sourire… Il est porteur de tellement de magnificence, messager d’une multitude de sentiments. Tes extrémités s’accrochent, prospectent, s’arrêtent sur ces lèvres. Tenaillé par la peur, tu n’oses pas, mais il va bien falloir le faire. Tu t’assures une dernière fois que tu ne le fais pas parce que tu redoutes tout simplement qu’il te quitte à force de lui imposer ton inconfort vis-à-vis du sexe, puis tes chairs capturent les siennes brutalement. Depuis la dernière fois, tu as appris un peu, tu es beaucoup plus doué et il n’a plus à se ralentir, à te laisser souffler. Vos souffles se mêlent, tu tires un peu ses cheveux, avide de plus.  "Matveï…" Tu n’as pas besoin de parler. Nulle utilité de préciser ce que tu as en tête. Tes pupilles disent tout, se suspendant aux siennes. Ta main descend, confirme ce dont il se doute, touche le corps sculpté dans le marbre, s’attarde sur le ventre aux abdominaux d’acier. Puis elle risque, elle se permet. Elle caresse le renflement du pantalon, avec des gestes maladroit et craintifs. Tes yeux ne s’éloignent pas de sa physionomie, tu te mords légèrement la lippe, confus, ne sachant pas si tu le fais bien. Des va-et-vient doux qui ne visent qu’à te mettre dans le bain, qu’à congédier les tabous qui t’ont poursuivi jusqu’ici. Petit à petit, tu te décontractes, tu arrêtes de faire le timide. C’est… impressionnant. Tu ne sais pas s’il faut le complimenter, tu ne sais pas ce qu’il faut faire, tu es juste là, en train de le tripoter dans sa zone érogène, sur le tissu, encore un minimum réticent quant à la perspective d’aller en dessous. "Guide-moi." Ta voix se plonge dans un murmure lascif, tes paupières s’entreferment sous la vague de convoitise qui déferle sur toi, qui engloutit toutes tes réserves comme de vulgaires châteaux de sable. Tu remontes, tu désertes le membre tendu. L’attirant par la nuque vers toi, tu dévores ses jumelles, tu le noies dans ton amour, avec ta salive. Ses cheveux s’insinuent entre les espaces de tes phalanges, tu les vénères, tu les adores. "Ne te rase jamais le crâne, au cas où l’idée stupide te vient un jour. S’il te plaît." Dans cette ambiance, tu trouves le moyen de placer une remarque pareille. Mais en fait, tant mieux. Tu as besoin de te sentir à l’aise, comme si ce que vous faites est normal. Parce que ça l’est. Ta mère avait tort, Yasen. Ce n’est pas inhumain, ce n’est pas erroné. C’est tout ce qu’il y a de plus naturel, c’est l’attraction entre deux personnes qui s’aiment, qui se sortent de leurs solitudes avec leur douce moitié. Tu l’as quitté, ce foutu puits de ténèbres où tu étais coincé. C’est lui qui t’a tendu la corde. Et tu lui seras éternellement reconnaissant.
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Matveï L. Lewinski
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MessageSujet: Re: Your arms they keep me steady so nothing could fall apart… (Maten) Your arms they keep me steady so nothing could fall apart… (Maten) EmptyDim 1 Mar - 3:25

maten ∞
all the time I have layed in your love
Tes sentiment t'angoissent, t'étouffent, t'encrassent.
Longue, éternelle, sempiternelle ritournelle, ton cœur s'achève sous les assauts de ses pupilles, se noyant dans le creux de ta poitrine. Tu te détraques, acteur de tes désastres, de tes catastrophes naturelles. Tu t'épuises ; Tu l'aimes. Tu n'es pas de ceux à sentir, à ressentir. Tu n'es pas de ceux qui construisent mais qui détruisent. Un peu amer, trop amoché, ton monde se résume à lui. Tu es pas fait pour ses jeux-là, cœur trop fragile, trop sensible, trop susceptible. T'es pas fait pour aimer.  

Brûlé.
Embrasé.
Carbonisé.
Tu tombes en cendre. Tu tombes en morceaux, ne laissant de toi que le vide de tes reins, de tes sens.   Bête humaine, tu te fais esclave de ses émotions, prince de ses moindres caprices. Tu veux tout avoir dans le feu de tes entrailles. Tu veux l'avoir. Dans des draps, dans des nuits sans fin, tu veux incendier sa peau de tes caresses, de tes lèvres. Tu veilleras des jours entiers, volant des années pour le protéger, pour prendre soin de lui. Tes doigts caressent, pressent, s'amourachent. Le souffle perdu dans son cou, tu n'as que faire de la télé qui déblatère des imbécillités furtives. Il est le seul, il est l'unique. Pas d'amour si ce n'est pas lui qui te l'offre. Pas de tendresse, si ce n'est pas dans sa maladresse douce. Tu t'effrayes de ne pas lui suffire. Tu as peur de ne pas être assez bien. Tu as la crainte de trop vouloir, trop demander, t'impatientant de ses multiples réticences, résistances. Il te serait cruel de le perdre. Il te serait douloureux de ne plus l'avoir. Ses phalanges tirent doucement sur tes poils, provoquant un frisson incontrôlé, ainsi qu'un grognement guttural, animal. Par amour, tu deviens folie, appétit, monstre d'horreur. Par amour, tu te fractures sous la tendresse, tu te fissures sous la maladresse. Tu attends, patient, jouant sur sa peau de ta main un morceau de musique imaginaire. Tes désirs s'affolent, te démangeant lentement, glissant dans ton cœur. Tes doigts se suspendent, attendent lorsque sa tête se tourne, plongeant ses yeux dans tes prunelles fauves. Il s'approche un peu plus, tu te raidis & tu soupires au contact de ses lèvres. Touché, coulé, les mots d'amour t'abrutissent, t’obscurcissent, t’affaiblissent. Tu remues un peu, bouges en lenteur, il peut te repousser, il peut te rejeter. Doucement, tes lèvres frôlent les siennes d'un baiser volage, vorace, véloce. Dérangeant, c'est à peine une promesse, à peine un geste. Ta main se pose sur sa nuque, le poussant à toi, le noyant dans tes bras. « I love you so much. », murmures-tu tout contre lui, tout contre sa bouche.  Tes lèvres tremblent, se suspendent aux siennes, paressent en douceur dans son cou. Tu ne sais pas te tenir, te retenir. Ton cœur cogne. Ton cœur s'affole. Tu ne veux plus attendre.

L'amour est un sujet complexe, douloureux à tes yeux. Rien n'y ressemble. Rien ne s'y confond. Il t'agrippe, te malmenant encore & encore. Tu te l'étais interdit. Tu te l'étais promis, juré. Inévitablement, tu es tombé. Inévitablement, tu l'as désiré plus que de raison, plus que de passion. Folie & chaleur se mêlent, s'emmêlent, se démêlent. Tu t'éveilles après des années de rupture, d'horreur. Le long cauchemar s'achève, s'égare, te laissant dans le doux, dans l'étrange rêve. Ta douceur s'éclipse, t’électrise, t'abrutit. C'est bon de l'aimer si fort. Du bout de tes doigts, tu le chéris.  Tu attends, inquiet, tendre & maladroit, n'osant plus bouger, n'osant plus le presser à toi. Il chasse la moindre inquiétude de ses phalanges, balayant ta peau d'une caresse. Une sourie mord ses lèvres & tu lui rends un peu timide, un peu rougissant, ouvrant tes lippes au contact de ses doigts. Tu aimerais le mordre là, plonger tes dents dans sa chaire, le faire tien. Et puis, il ravi tes lèvres. Brutalement, douloureusement, horriblement, ses lèvres s'impriment contre les tiennes, te guident à ta déchéance, à ta fin. Tes paumes chaudes se guident contre lui, le plaquent à toi, lui faisant sentir ton entrejambe. La respiration fuyante, ton désir explose, implose, il te lacère le ventre, rendant navrante toutes tentatives de résistances. Tu glapis de plaisir quand il tire sur tes boucles, lui griffant le dos profondément. « Y-You ... », le souffle coupé, les mots s'avortent, se déportent, s'emportent, ne laissant que le désir pour toi.  "Matveï…" , le souffle perdu, tu cherches ses pupilles, tu cherches son âme, voulant t'emparer de tout, absolument tout. Tu serres les dents en le sentant descendre, en le sentant t'emporter. Il va vite, trop vite, & tu étouffes tes grognements dans ta bouche amoureuse, heureuse. Ses doigts frôlent, te touchent, te découvrent ici. Tu gémis, caressant de tes dents son oreille. « Slowly, love. », lentement, doucement, tendrement, il ne peut pas menacer ta patience, la distance, si il n'est pas sûr, si il n'est pas certain. Tu ne sauras pas te retenir. Tu ne sauras pas te tenir. La sagesse n'a jamais été ton fort.

Tu grondes, frustré de ses jeux, agacé de ses doigts qui passent, outrepassent toutes les limites, toutes tes limites. Les défenses tombent en cendre. Assassinés, ridiculisés, tu n'es l'homme que de ta propre décadence. Tu te tends un peu plus, toujours plus. Lascif, imbécile, immonde, ton cœur s'enfuit, s'éclipse sous l'assaut de tes sentiments, de ce désir monstrueux, dérangeant. Tu t'empales sur l'amour. Tu te désarmes pour un peu de passion.  "Guide-moi." , tes yeux l'interrogent, ne savent pas. Il n'a pas besoin de toi. Tu te redresses en douceur, le laissant coller sa bouche à la tienne, ébouriffant tes cheveux. Il t'embrasse désespérément, glissant en toi dans une étreinte cruelle, dans une danse sensuelle. Face à lui, tu ne sais pas résister, tu acceptes de t'incliner. Roi des cons, ton cœur se froisse sous ses doigts, sous ses demandes. Tu ne sais pas dire non. Tu ne sais pas te défaire de tes sentiments d'amour humiliants. "Ne te rase jamais le crâne, au cas où l’idée stupide te vient un jour. S’il te plaît." , tu roules des yeux, tes lèvres frémissent d'un rire menaçant. Tu es faible, un rien t'amuse, un rien te détend. Il te détend.

Addictif, tu admets facilement qu'il devient une drogue. Tu frôles l'overdose dans ses bras. Tu gagnes  l'apothéose, ton cœur te frappe comme un couteau. Silence autour de vous, plus rien ne bouge. Tu attends, tu n'oses aucuns gestes, le fantôme te dévore de bas en haut, brisant toutes les règles, tous les tabous. Tu t'enflammes, tu t’incendie, embrassant le désir qui s'emballe, qui s'emporte à pleine bouche, à cœur déployé, ridiculisé. Tout contre ta peau, tu t'empares de ses doigts, entremêlant les tiens. « A-Are you sure ? », murmures-tu, un voile d'inquiétude chutant sur ton regard, sans égard, sans trahison. Tu ne veux pas le forcer. Tu ne veux pas le frustrer. Le feu est là, palpable, gourmand, inévitable. Il revient te pulvériser, laissant la violence de tes amours grandir, imploser dans tes entrailles. Ton ventre se soulève, ne désirant que dévorer sa peau, ne souhaitant que le faire tien. Tu frémis, tu choisis. « Oh, fuck it. »

Désinvolte, tu envoies valdinguer ta fragilité. Violemment, tu l'enfonces dans le canapé, le serrant entre tes cuisses. Sur lui, tu ne le laisses plus t’échapper, t'oublier. « Mine. You're mine. », voix de velours, voix de séducteur, tu t'essouffles dans la tendresse, dans des épuisantes caresses. Tu te fais roi, empereur de tes vices. Impatient, tu tires sur tes chaînes, acceptant la déraison, acceptant la folie. Tes rêves se brisent sur ses phalanges, pressant ses mains, tu le mènes sous ta chemise, là où la peau bouille, là où des démons s'éveillent pour lui. « Feel me. », tu veux qu'il sente chaque battement, chaque crise affolée dans ta poitrine. Tu n'es pas de ceux à mentir. Tu n'es pas de ceux à faire le tour. Tu veux, tu as. Gosse des rues, tu n'as pas d'illusions, tu fais le monde à ta façon. Qu'il te pardonne cette mer de désir, cette passion voleuse, rageuse, vengeresse. « Touch me. », tu laisses ses doigts s'enfuir sur ton ventre, tracer les contours de milles blessures. Tu es de ses enfants mal nourris, côtoyant violence & manque d'amour. Tu mesures toute l'horreur de ta nature dans tes lèvres qui chassent les siennes d'un baiser cruel, mordant ses lippes. « Love me, Yasen. », qu'il t'aime à l'infini, qu'il t'aime atrocement, brutalement. « Love me. », en douceur, en tendresse, en maladresse, tu veux l'amour dans chaque gestes, dans chaque mouvement. « I'm yours. », tu es sien, du cœur à la raison, de la raison au corps. Épris de lui, tu es tombé sans un bruit, sans un regret. Tu n'as pas froid, tu n'as plus froid. Tu vas vivre & tu vas l'emporter dans ce tourbillon étourdissant, dans cet amour lascif, douloureux. Tu vas te donner, l'apprivoiser.

Sans prévenir, tu le défais du pull  de pyjama, le laissant tomber au sol. Tu admires, tu frôles du bout de tes doigts, faisant vaciller tous tes espoirs. Crevant l’abcès de tes passions intestines, tu fais la peau à ta raison, t'abrutissant sur le fil de sa peau. Tu chutes dans son cou, du bout de ta langue, du bout de tes baisers. « I love you. », un murmure, une syncope derrière les ecchymoses de ton passé. Tu avoues, tu as perdu, tu as tout perdu. Tu chutes contre sa poitrine, sentant son palpitant. Tu rends l'amour. Tu rends toutes tes promesses. Petit à petit, tu dévales son corps, le marquant comme tien. Possessif, animal, tu n'es qu'à lui & il n'est qu'à toi. Mesure après mesure, tu laisses ta langue glisser dans son nombril. Tu veux l'entendre soupirer, gémir. Tu veux tout avoir de lui. Tu veux entendre le monde valser sous tes assauts. Encore & encore, tu te perds, reposant ta tête contre son ventre. « I love all of you. », couché contre sa peau, c'est à peine un murmure, à peine une confidence. Tu l'aimes un peu, beaucoup trop.
Tu l'aimes à t'en faire peur.
Tu l'aimes.
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MessageSujet: Re: Your arms they keep me steady so nothing could fall apart… (Maten) Your arms they keep me steady so nothing could fall apart… (Maten) EmptyDim 1 Mar - 21:55


Yasen & Matveï

And I know every day I say it, but I just want you to be sure that I am yours…
Oui, tu l’es, Yasen. Tu n’as pas besoin de répondre à haute voix. Toutes tes certitudes viennent orner ton visage, tout ton amour vient l’emmitoufler sans lui demander son avis. Ses doigts se glissent entre les espaces qui se trouvent entre les siens, comme destinés à s’y trouver, comme si c’est la place qui leur est prédestinée depuis la nuit des temps. Ton souffle se fait erratique, et un autre baiser s’en ensuit, doux, approbateur. L’atmosphère change, s’alourdit. La tension monte en flèche, tes peurs reviennent à l’assaut. Mais non, elles se heurtent au mur que tu as dressé, à la protection qu’il t’offre et dont il te parera pour toujours. "Yeah… Fuck it." Ce n’est pas ton genre de dire des mots pareils. Tant pis, ça le deviendra. Affalé sur le canapé, tu te remémores la première fois où il a fait ça, où tu t’es retrouvé en dessous de lui tandis qu’il te couvrait d’une myriade de baisers aussi passionnés les uns que les autres. Cette fois-là était prématurée, et tu avais complètement perdu les pédales, affolé par tant de frénésie. Aujourd’hui, tu veux plus. Plus que le round précédent. Tu veux plus d’ardeur, tu veux être consumé par l’incendie de son exaltation. Tu veux que ta peau brûle, que ta vulnérabilité s’effondre en amas qui ne seront jamais regrettés. "Yours. I’m yours." Tu te rassures, tu le rassures, tu vous rassures. Ce qu’il dit est vrai. Mais qu’en est-il de la réciproque ? "Are you… mine?" Ta possessivité prend les devants. Toi aussi, tu veux savoir. Toi aussi, tu veux une confirmation. Chaque minute, chaque heure, chaque jour, chaque semaine, tu as besoin d’être rappelé à l’ordre, besoin qu’il te le dise. Tu n’as jamais voulu quelqu’un autant que lui. Tu ne voudras jamais quelqu’un autant que lui. Il est ton premier, il sera ton dernier. Premier baiser, première nuit, premier à t’inspirer toutes sortes de sentiments contradictoires qui te donnent l’impression d’être totalement aliéné. Il sera également le premier en toi. Ce soir… Tu déglutis difficilement, puis d’un revers de la main mental, tu jettes une déferlante sur ces pensées négatives. Pense à lui.  Pense à ce corps auquel il te dirige, sur lequel tu déposes tes doigts après qu’il te le demande. Ta voix revêt le ton croassant d’une grenouille. "I can feel you." Tes terminaisons tremblent sous l’effet d’un contact qui les émerveille. Il est tellement parfait, tu te délectes à redécouvrir le moindre muscle, le moindre creux, la moindre courbe. "I am touching you." Tu ne comprenais pas ces filles qui recherchent des hommes avec des abdominaux tracés comme des “tablettes au chocolat” comme elles disent. Maintenant que tu es ravi devant ceux de Matveï, la donne change et enfin, tu conçois leur engouement. Que tu partages enfin. C’est tellement agréable… Tellement sexy, même si le concept du mot t’échappe toujours. Tu ne te trouves pas sexy. Tu ne le seras jamais. Tu aimes maladroitement, tu bouges sans grâce. Tu es le vilain petit canard, mais contrairement à lui, tu ne seras jamais cygne. "I. Love. You."

D’un amour sans bornes. Entièrement, incontestablement, furieusement. Tes mains bifurquent vers son dos, remontent doucement la chemise au passage pour avoir plus de liberté. Sa chute de reins te fascine, et tu te demandes si ce serait indiscret de descendre un peu plus bas… Gêné, tu ne sais pas où il faut toucher, tu n’as pas encore appris. Bien que des progrès aient été faits, tu restes le même petit garçon apeuré. Et il est temps que ça évolue. Tu apprendras de lui, du meilleur. Et puis enfin, il te répond. Il est tien. Ton cœur s’en trouve délesté d’un poids insupportable, tes yeux brillent d’une gratitude infinie. Et puis les craintes te hantent à nouveau. Tu comprends que ces pattes qui se saisissent du bas de ton pull vont le retirer. Tu ne peux pas t’y opposer. Tu es prêt. Hein, que tu es prêt, Yasen ? Tu ne peux pas être plus résolu. Et te voilà, à moitié nu, devant l’homme de tes rêves que tu n’as jamais cru rencontré un jour. Honteux. Que vaut ton anatomie ridicule devant la sienne ? Rien du tout. Pas entretenu pour un sou, tu es fin, trop fin. Malingre même. Burlesque. Les complexes ressurgissent, tu veux absolument te cacher, tu ne supportes pas d’être aussi défectueux, d’être aussi imparfait devant la perfection qu’il incarne. Tu fermes les yeux, lorsque le bout de ses doigts explore délicatement, comme s’ils ont peur de te briser, de trop s’emporter et de te réduire en charpie. Paradoxalement, chaque déplacement sur ton épiderme te marque violemment, laissant des sillons de feu. "Is it… okay for you?" Est-ce suffisant? Lui plais-tu au moins un tout petit peu? Effaré, tu le toises, tu cherches la moindre désapprobation sur sa physionomie. En vain. Il n’y a que de l’adoration… Et ça te trouble, tu ne saisis pas comment il peut aimer ton physique désavantageux. Il se baisse, atteint ton cou, y appose avec précaution un baiser avant de jouer avec sa langue, de goûter à ta saveur. Tu te raidis, fou de désir, ne sachant pas combien tu vas encore supporter. Tu es déjà tellement excité… Plus que jamais. Le sent-il, ton myocarde qui pompe le liquide vermeil avec une rapidité tellement inconcevable ? Aime-t-il le fumet de ta peau ? Chaque application de sa bouche t’emporte loin d’ici, dans des contrés inconnues. Toutes ces sensations qui te sont étrangères, et en même temps effroyablement familières, dérivées de tes rêves les plus sordides, les plus insensés. Déraison rime avec ses coups de langue expérimentés. Tu n’as jamais entendu parler de quelqu’un qui fourre celle-ci dans un nombril, on pourrait croire que c’est inconfortable, mais pas avec lui, c’est délicieux. Mais où va-t-il comme ça ? Non… Pas là-bas… Tu te figes, abasourdi. Tu anticipes avec terreur le moment où il pourrait arriver là-bas. Pour ça, tu n’es pas du tout disposé. Oui, un jour, il faudra le laisser faire, mais pas tout de suite…

Tu contre-attaques. Ton instinct de survie, si on peut l’appeler ça comme ça, te revigore, te jette dans la gueule du loup et te dote d’une assurance temporaire, qui n’est pas tienne. "I want to taste you as well. I’ve dreamed of it since the day I saw you shirtless." Tu le coupes dans son élan, pour le jeter en arrière, à l’autre bout du canapé. Libre de tes mouvements, tu te faufiles entre ses cuisses, tes genoux s’enfonçant dans le cuir, tes menottes placées de chaque côté de sa tête. Un sourire narquois, hardi vient étirer tes lèvres qui vont se placer sur les siennes dans un bisou rapide. Puis elles descendent… Elles sucent son menton, elles se rappellent de son cou, elles passent sur la clavicule. Un pouce et un index sont suffisants pour s’attaquer aux boutons de la chemise qui constitue un obstacle à tes intentions. Premier, deuxième, troisième. Tandis qu’ils s’affairent à le dénuder, tes jumelles quant à elles continuent leur examen. Il est tellement exquis… Tu le mangerais tout cru. Végétarien qui devient cannibale à cause de l‘amour. Ses tétons t’attirent, tu les réclames dans ta bouche, entre tes chairs. Durcis, ils récolent ta salive, brillants. "Am I doing it right?" Tu t’enquiers de tes manœuvres, pas certain de toi. Tu apprends en exécutant, en découvrant.  On sonne à la porte, ce qui a le don de te faire froncer des sourcils. Les voisins ne te dérangent jamais. Pourquoi aujourd’hui ? Tant pis pour eux, tu n’es pas là. Tu es ailleurs, avec lui. Tu le déshabilles, tu jettes sa chemise sur le côté. Tu retournes à son ventre, laissant glisser tes babines. Subtiles, tes prolongations s’attardent sur sa cuisse pour ensuite remonter vers le membre que tu caressais toute à l’heure. "Can… I?" La braguette descend, le bouton saute. Le téléphone sonne. Vont-ils donc arrêter de vous interrompre ? Tu vois le regard troublé de Matveï. "Leave it." On frappe violemment à la porte. On crie. "Yasen?" Tu sursautes. Tout ton corps tremble instantanément en reconnaissant cette voix. Elle a bercé ton enfance, elle a ravagé ta vie adulte, elle a tout décidé à ta place, sans demander ton avis, sans s’en soucier. Ta génitrice se tient de l’autre côté de la porte, et il suffirait que celle-ci s’abat pour qu’elle découvre un spectacle qui pour elle serait d’horreur et qui lui arracherait une crise cardiaque. Tu t’éloignes de lui, tu le quittes. Tu te recroquevilles sur le siège, paniqué, tes bras entourent tes genoux. "Oh no… Oh no, no, no, no, no…" Pluie de non, comme si ça allait la faire disparaître, prière à un Dieu que tu as renié et que tu as trahi. Vœu que ce soit un cauchemar, et que ce qui précédait était un rêve. Tout se chamboule dans ta tête, et tu ne sais plus rien, tu ne sais pas comment agir. Tu te bloques, tu deviens statue de glace grelottante. Toi qui a oublié le froid pour un instant, celui qui a régi ton existence, le voilà qui est revenu. Menaçant, destructeur. Tout est fichu. "Would you open the door please?"

Que faire? Comment agir? Ton instinct de survie te hurle de t’enfuir, de courir. Mais vers où ? Tu as tellement peur. C’est inimaginable pour toi, le regard que te jetterait ta génitrice si elle voyait la scène. Bouleversé, tu n’arrives pas à réfléchir comme il se doit. Il essaie de s’approcher de toi, c’est tellement incompréhensible pour lui, tu le sais pourtant il n’est pas ta priorité actuelle. Pas maintenant. Tu le repousses, tu le rejettes. Pas le temps, tu dois la confronter. "Hide. Anywhere." Dans un murmure. Tu te lèvres brusquement, comme finalement conscient de la gravité de la sensation. Tu t’empares de sa chemise et tu la jettes sur lui sans un seul coup d’œil en sa direction. Tu ne peux même pas le rassurer, tu trembles de tous tes membres. A chaque fois qu’il essaie de te prendre dans ses bras, tu t’éloignes. A chaque fois qu’il essaie de te parler, tu places un index sur ta bouche, tu l’interromps. "Please… Just hide. I will come find you afterwards and I will let you out." Sur un ton sec, désagréable qui ne t’est pas habituel. Elle a le don de faire ressortir en toi les pires parcelles de ton être. Tu remets ton pull, les larmes perlant aux coins des yeux. Tu as été suffisamment fou pour croire qu’elle te laisserait mener ta vie comme il te semble, sans venir superviser de temps à autre. Tu as été suffisamment bête pour croire que jamais elle ne viendrait sans prévenir. Ça fait quelques mois qu’elle n’est pas venue te rendre visite, et bien sûr il a fallu qu’elle se décide le jour-même  où tu … Non, tu ne dois pas penser à ça pour l’instant. Tu cherches des indices compromettants, qui suggéreraient que tu n’étais pas seul. Même pour ça, tu n’as pas assez de minutes devant toi. Le téléphone sonne à nouveau, et tu paniques, tu veux juste te jeter par la fenêtre et arrêter de souffrir comme ça. Tu te retournes, il est parti. Tu ne sais pas où, mais tu le chercheras dans l’appartement. Plus tard. Tu as plus urgent. Le désordre dans tes cheveux est convaincant, tu cherches une couverture que tu étends sur le canapé. Tu la rappelles, il y a 3 appels en absence. Tu lui parles, tu t’excuses. Puis finalement, tu te diriges vers la porte d’entrée, te débrouillant pour avoir l’air endormi. Ta main tremble tandis qu’elle se pose sur la poignée, tu ne survivras pas… "I’m sorry, Mother, I fell asleep and I didn’t hear." Un sourire essaie de venir se former sur ton visage, mais tu te doutes bien qu’il ne doit pas être convaincant. Elle mettra cela sur le compte de la fatigue. Tu ne la prendras pas dans tes bras, qu’elle sache qu’elle est dans l’erreur. "For my defense, you didn’t warn me about your visit."
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