Âge : 24 ans Date & Lieu de naissance : Le 3 mai 1985 à Los Angeles Groupe : Autres UFR : /// Étude : Terminées Prédéfini ou Inventé : Inventé
Sweet about me :
« MORE ABOUT MY PERFECTION »
Physique & Style :
Mon physique.. Il faut que je brode sur ma personne, c'est çà ?? Pas que je me déteste, mais disons que je ne me porte guère dans mon coeur... Enfin.. Là n'est pas le sujet on dirait.. Oui je sais, vous allez me dire "On s'en fou, accouche bon sang !".. Ok ok... Alors voilà.. Je ne suis pas très grand, pas très gros et le sport c'est pas vraiment mon truc, à part peut-être le sport de chambre (sourire rêveur sur mon visage), mais ça c'est une autre histoire... Plus sérieusement.. Ma tignasse est longue ou courte selon mes humeurs.. ça m'arrive de la couper moi même quand j'en ai raz le bol ! La couleur ? Hmmm.. Je dirais brune ou noire, à défaut de châtain... Sombre en tout cas ! Allez savoir pourquoi, la seule chose que j'ai hérité de ma mère, ce sont ses yeux bleus, foncés, profonds, pénétrants, impressionnants.. Je m'enflamme peut-être, mais ce sont tous les adjectifs qu'on leur a déjà prêtés.. Mon nez est tout ce qu'il y a de plus banal, quant à mes lèvres, elles ne sont pas très épaisses. Mon menton, enfin, est carré avec une légère fossette en son milieu.. Paraît que ça fait mon charme ! Voilà pour ma tronche.. Mon corps, comme je l'ai déjà dit n'est pas très épais, je ne pratique aucun sport à part la lutte.. Non pas celle qu'on voit à la télé, celle qui se passe dans la rue, contre les pires racailles qui trainent dans la ville, vous voyez le genre.. Mes muscles ne sont donc pas spécialement apparents, bien que je ne sois pas chétif et sache me défendre... Je vous montre ? (Air provocateur..). Finissons-en par mon style vestimentaire... Honnêtement, je n'en ai aucun ! Un jour je porte veste en cuir, jeans troué et baskets bon marché, le lendemain, je mets pantalon de costume, long manteau et berret... A l'instar de ma coupe, je m'habille selon mes humeurs...
Caractère :
« Mon Foutu caractère ! Vous voulez vraiment savoir ? Parait que je suis arrogant, trop sûr de moi, aggressif, haineux, méchant et j'en passe.. Enfin ça, c'est mes victimes qui le disent.. Après moi, ce que j'en pense.. Je dirais que j'ai du caractère, que je ne me laisse pas faire et que je dis ce que je pense, quitte à m'arrirer des ennuis... J'avoue que décris comme çà.. Je parais pas très attirant.. Pourtant, allez savoir pourquoi, j'arrive tout de même à attirer les plus belles gazelles dans mon lit, comme quoi, il ne sert à rien d'être gentil avec les femmes.. Tout ce qu'elles veulent, c'est être traitées comme des choses, j'en suis la preuve vivante ! ça vous suffit comme déscription ? Les qualités ? Cherchez pas, je n'en ai pas.. C'est la vie ! »
Obligé de faire appel à la petite voix off pour décrire ce que Monsieur Stewart ne vous avouera jamais, voici ma version...
Ok, c'est un être detestable, arrogant, provocateur comme il le dit si bien.. Peu de monde l'apprécie et pour cause, il en a fait baver à pas mal de monde.. Mais sous ses airs de rebelle se cache un être meurtri, épprouvé par toutes les horreurs qui ont peuplé sa triste vie.. Alors oui, il est horrible avec la plupart des gens qu'il croise, mais il sait se montrer généreux, attentionné et protecteur avec les êtres qui comptent pour lui, ceux qui ont réussi à percer le mystère, la carapace extrêmement épaisse qui l'entoure.. Il est blaissé par ce qu'il a vécu, en colère contre ceux qui aurait pu empêcher tout çà et il l'exprime par son attitude. Mais au fond, c'est un type bien, incapable de dévoiler sa vrai nature, il est piégé à l'intérieur de lui même, tourmenté et desespéré... Ne le jugez donc pas trop vite... Peut-être vous montrera-t-il une partie plaisante de sa personne avec le temps.. Depuis qu'il a raté ses examens et qu'il travaille à l'université, il s'est encore plus repplié sur lui même : discret, il vit à côté des autres et il a besoin d'aide et de l'amour qu'il n'a jamais eut.. N'ayez cependant pas pitié de lui, il ne vous le pardonnerait pas car très rancunnier.. Des qualités, il en a, c'est certain, mais il vous faudra les découvrir, les dénicher au plus profond de son être.. Et si vous parvenez à l'ébranler, vous le saurez de suite car son instabilité se dévoilera à vous... Bon courage !
Signe(s) particulier(s) :
Le plus visible d'entre eux est sans doute la cicatrice qui barre sa joue droite, souvenir d'une bagarre pour défendre l'honneur de son frère.. Mais le corps du jeune homme est marqué par son histoire, cicatrices en tout genre maculent sa peau, souvenirs douloureux des combats qu'il a mené et des tortures qu'il a subit lors de son séjour en prison.
Orientation Sexuelle :
Bon effectivement.. Je n'ai jamais tenté d'expérience homosexuelle... Mais, franchement, ça m'excite pas des masses... Je suis ouvert à pas mal de choses... Relations à plusieurs et compagnie mais par pitié, ne me présentez pas un homme !
Citation favorite :
« La vengeance est la forme la plus juste de la justice »
« BEHIND THE COMPUTER »
Prénom : Ben' Âge : 22 ans Comment as-tu connu ce forum ? : Longue Histoire ! Ton avis (design, contexte, ...) : J'adore toujours et encore.. Il est comme une drogue.. pffff... Présence sur le forum : Passages 6/7, postages 1/7 Autre(s) compte(s) : Plus à l'heure actuelle ! Exemple de RP :
Spoiler:
"Foule de vampires peuplent ces lieux maudits, foule d'âmes y sont perdues, foule d'esclaves y sont prisonniers, et pourtant je suis si seul ici..."
L'ange déchu se leva, les mains unies derrière son dos, il s'arrêta devant la fenêtre... La lune était haute dans le ciel et éclairait de sa lumière pâle les alentours du château. Baissant le regard, il eut envie d'humer l'air nocturne et de sortir de ces murs de pierre étouffants.
Il enfila son long manteau noir par dessus ses vêtements aussi sombre que le pelage d'un corbeau et quitta la pièce qu'on avait nommé chambre. Il parcouru le long couloir le séparant de l'escalier menant aux tours en longeant les murs, évitant soigneusement de croiser un seul regard... Avec le temps, c'était devenu une habitude chez lui que de fuir les yeux d'autrui. Et pour cause ! Un seul regard et tout pouvait basculer.. Un seul regard et l'être ayant le malheur de se tenir dans son champ d'action pouvait éprouver la pire des angoisses.. Celle de sa propre mort... Azazel n'avait jamais réussi à apprivoiser cette malédiction qui pesait sur lui et il apprit à ses dépends à éviter tout contact visuel avec qui que ce soit car il n'avait jamais trouvé âme qui vive qui soit immunisée. Ses yeux restèrent donc fixés sur le tapis rouge qui jonchait le sol jusqu'à se que la lourde porte de chaîne qui menait aux combles s'offrent à lui. Il actionna la poignée en fer forgé et se faufila lestement derrière avant d'entreprendre son ascension. Les marches de pierre formées en colimaçon se dressaient devant lui.. Oh bien sûr, il aurait pu passer par une fenêtre, il aurait pu grimper à même le mur d'enceinte les quelques mètres qui le séparaient du toit.. Mais Azazel avait gardé les manières des hommes de son époque, peut-être pour sentir l'infime parcelle d'humanité qui restait encore en lui, peut-être pour rester le gentleman qu'il était il y a 287 ans...
La tristesse l'assaillait en cette soirée, plus que la douleur ou la rage.. Le caïnite se sentait seul, terriblement seul et peut-être que, finalement, il allait finir par succomber à la tentation d'acquérir un ou deux esclaves, juste pour se sentir vivre, ne serait-ce qu'un temps, aussi infime soit-il... Sa reine ne s'était pas montrée depuis son arrivée.. Pourtant, c'était bien pour elle qu'il était là, pour la retrouver, pour lui faire souffrir tout ce que lui même avait enduré pendant toutes les années qui suivirent la révélation de son terrible pouvoir... D'ailleurs, y avait-il un seul vampire qui ait un don aussi horrible que celui-ci ? Azazel se l'était souvent demandé, sans pour autant en trouver la réponse...
Ses pas le menèrent bientôt jusqu'à la seconde porte, celle qui le conduisit aux combles de la tour qu'il avait choisi.. Comme pour imiter le geste qu'il avait fait un peu plus tôt, il actionnât la poignée et pénétra dans la pièce.. sombre et poussiéreuse. Un hibou, sans doute dérangé dans son sommeil, s'envola à tire d'ailes vers la fenêtre ouverte.. Les yeux du vampire réagirent au quart de tour, à l'instar des meilleurs prédateurs. Mais très vite il se reconcentra sur le but de sa balade nocturne : la toiture du château. S'avançant vers la fenêtre ouverte, il s'y engouffra et grimpa sur les tuiles de la tour. Il cala ses pieds dans la gouttière et s'installa, repliant ses genoux sous son menton.
Ses yeux captaient le moindre mouvement aux alentours. Mais il finit par les diriger vers le ciel étoilé, si apaisant... Il aimerait revoir un jour le soleil caressant les champs de blé d'une chaleur confortable... Mais sa condition le lui interdisait et il s'y était résigné depuis une éternité semblait-il... La vie vampirique était longue, trop longue et la plupart de ses congénères ne méritaient pas cette immortalité, lui en faisait sans doute parti d'ailleurs...
Le vent caressa sa peau si pâle et l'odeur humaine chatouilla ses narine.. Quelqu'un était tout proche de lui, ses sens exacerbés ne pouvaient le tromper.. Se redressant, il huma l'air et son regard se fixa bientôt sur la crête de toit en contrebas de la tour où il était posté, tel un aigle cherchant sa prochaine proie.. Une jeune humaine titubait, pied nus, une bouteille à la main, sur le sommet du toit. Intrigué, et surtout heureux de trouver un sujet de distraction qui lui permettrait de ne plus penser, il se réinstalla sur le toit, laissant son regard observer la silhouette.. Un très léger sourire d'amusement se dessina sur son visage.. Les humains étaient si inconscients parfois.. Et c'était sans doute cette attitude qui leur permettait de sentir la vie couler en eux, chose qu'il ne pouvait plus faire depuis bien des dizaines d'années..
Soudain, la cheville de la jeune femme se tordit et son corps tout entier bascula dans le vide sans pour autant qu'elle n'est le moindre signe de panique, sans qu'elle ne cherche, comme tout autre être humain le ferait, à se rattraper à quelconque prise.. Avec toute la rapidité et l'habileté dont un vampire était capable, Azazel s'élança sur la gouttière qui ornait le toit en contrebas et rattrapa de justesse l'humaine. Pourquoi ne pas l'avoir laissé mourir ? Il n'en savait trop rien et a vrai dire, il n'y avait pas réfléchit... Quoiqu'il en soit, il était là, debout, à moins d'un pas du vide, cette jeune femme dans ses bras. Il voulait la regarder, il avait toujours voulu admirer le visage de certains êtres mais il était condamné à fuir leur yeux fixés sur lui..
« Tiens je ne savais pas que les gardes fous du toit était aussi… ténébreux. »
L'odeur de la vodka vint incommoder ses narines qui frémirent légèrement.. Azazel observa les toits alentours et trouva ce qu'il cherchait, une surface plane ou la jeune humaine serait en sécurité. Enfin, si elle ne tentait pas un nouveau saut dans le vide ! Lestement, il se mouva de toits en toits pour arriver sur la surface qu'il avait repéré il y a un instant. Là, il déposa l'humaine..
- Votre vie est si courte, elle tient à si peu de chose... Pourquoi voulez vous la gâcher ?
Il n'attendait aucune réponse, ses pensées l'envahissant à nouveau. Puis il se ressaisi et entreprit de se présenter à elle, en bon gentleman irlandais qu'il était. Il se pencha, la main sur le torse et fit une rapide révérence avant de desserrer à nouveau ses lèvres.. - Je me présente : Azazel Callaghan, seigneur fraichement arrivé en ces lieux maudits... A qui ai-je l'honneur d'avoir sauver la vie, aussi insignifiante soit-elle à vos yeux ??
Il parcourut le corps de son interlocutrice de ses yeux, prenant grand soin de s'arrêter au niveau de son cou.. L'artère palpitait à vive allure, au rythme des battements de son cœur, le sang devait arriver rapidement jusqu'à sa gorge après de telles émotions... Secouant un peu la tête pour chasser les pensées bestiales qui l'envahissaient, il détourna son regard, qu'il laissa à nouveau se perdre à l'horizon, s'approchant d'un pas sûr vers le bord du toit..
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Dernière édition par Cade Stewart le Jeu 5 Nov - 14:46, édité 12 fois
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Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Cade Stewart Le retour ! Jeu 5 Nov - 2:38
« MORE ABOUT MY PERFECTION »
Histoire :
Mon nom est Cade Stewart et voici mon histoire.. Et ben quoi ? Il fallait bien un début théâtral, histoire d'enjoliver les choses, car, croyez moi, ma vie n'a pas été facile... Enfin, vous me direz, on peut toujours trouver pire que soi ! Bref...
« Toute vie a un commencement »
Commençons par le début : mes parents. Une jolie rousse au regard sombre, ma mère était irlandaise d'origine, immigrée aux Etats-Unis, sans doute pour trouver une vie meilleure, rêve qui ne se réalisa pas vraiment car elle épousa un pauvre américain de la banlieue de Los Angeles. Ce dernier, dont je suis le portrait craché (à pas mes yeux) travaillait dans une usine de pièces détachées automobiles. Mes parents n’ont jamais roulés sur l’or et ma mère, pour arrondir les fins de mois, s’était trouvé un job de caissière à mi-temps dans la superette du coin…
Après seulement six mois de vie commune, elle tomba enceinte de son premier enfant, elle n’avait alors que 20 ans à l’époque.. Neufs mois plus tard, Chris poussait son premier cri. Pour subvenir aux besoins de sa petite famille, mon père se trouva un deuxième travail : gardien de nuit dans un parking.. Ma mère ne le voyait désormais plus que quelques minutes dans la journée, soit tard le soir, soit tôt le matin.. Et ce train de vie dura un an avant que mon père ne se fasse licencié de son premier boulot. Il pu alors se consacrer un peu plus à sa femme et à son fils… Chose qui entraina une seconde grossesse… Et Denzel naquit huit mois après, légèrement en avance.. Bientôt la famille dû déménager dans un appartement plus petit, plus minable, plus crasseux, l’argent manquant cruellement.
C’est a cette époque que mon père commença à préparer ses plans foireux.. Livraisons de marchandises de moins en moins claires à des types de plus en plus louche, ce genre de choses.. Il faisait ce qu’il pouvait pour ramener du fric à la maison, on ne peut pas lui en vouloir.. Et même si ma mère désapprouvait au plus au point, elle n’en touchait mot à quiconque, élevant Chris et Denzel avec tout l’amour dont elle était capable..
Il fallu attendre encore trois ans à ce train de vie là, pour que je pointe enfin le bout de mon nez, un printemps de l’année 1985… Je vous épargne, comme pour mes frères, l’épisode des pleurs, des biberons et des couches, ça n’apporte pas grand chose à l’histoire…
Trois ans s’écoulèrent encore, trois ans où mon père enchaina petits boulots sur petits boulots, plus ou moins honnêtes selon ce qui se présentait. Chris eut alors huit ans et ma mère estima qu’il était assez grand pour s’occuper de ses petits frères. Elle prit un job dans une usine de cosmétiques, travaillant de cinq heures le matin à seize heures l’après midi. Chris, lui, nous emmenait à l’école le matin et tentait de nous protéger comme il pouvait.
« Les années passent et rien n’est rose pour les malchanceux »
Nous grandîmes et notre vie ne s’améliora pas.. Chris avait à présent seize ans, Denzel à peine un an et demi de moins et moi, je comptabilisais onze années de vie… Le plus grand de mes frangins avait quitté l’école depuis deux ans et trainait dans les rues de Los Angeles avec des gens peu fréquentables.. Oh bien sûr, nous ne le blâmions pas, il ramenait de l’argent à la maison, même si ce dernier n’était pas des plus clean.. Et Denzel tendait à suivre la même route que lui, même si ma mère faisait tout pour l’en empêcher.. Et moi dans tout ça.. J’admirais mes frères, courageux, grands, forts, des héros à mes yeux.. Allez savoir pourquoi !
« Et puis un jour, on ne sait pourquoi, tout bascule »
C’est quand j’atteignis l’âge de treize ans que le semblant de vie paisible que nous avions bascula du tout au tout ! Un soir un policier sonna à notre porte, ma mère épuisée, dormait profondément tandis que mon père travaillait.. C’est moi qui ouvris la porte ce soir là et je n’oublierais jamais l’inébranlable indifférence avec laquelle le flic en question m’annonça que le plus âgé de mon grand frère était mort dans une fusillade et qu’il fallait que j’appelle ma mère pour qu’il puisse l’interroger. Hébété, j’avais marché lentement jusqu’à la chambre, j’avais ouvert la porte et répété mot à mot ce que ce type venait de m’annoncer.. Ma mère, choquée, se leva en trombe, ne prit même pas la peine d’enfiler la moindre robe de chambre par dessus son pyjama et fit entrer le policier dans la cuisine avant de m’envoyer dans ma chambre. Je ne compris que plus tard que Chris s’était trouvé, malgré lui, au cœur d’un règlement de compte entre gangs. Il s’était trouvé au mauvais endroit au mauvais moment, voilà tout.. Mais cette mort, aussi insignifiante soit-elle pour la plupart des gens, entraina de terribles conséquences au sein de notre famille..
« La mort est cruelle pour ceux qui vivent »
Mon père se mit à boire, boire plus que de raison, à tel point qu’il en perdit son second job honnête, restant prostré dans son fauteuil à longueur de journée, sa bouteille de whisky à la main. Ma mère, elle, sombra dans une déprime profonde. Elle continua à travailler, sans relâche, machinalement.. Elle était devenu un robot dont les sentiments, les émotions, les sourires et les pleures ne transparaissaient plus.. Et Denzel suivit le chemin tout tracé de son grand frère, intégrant le milieu de la drogue.. Oui, il devint un drogué, un drogué déprimé, anéantit par le décès de son idole et il sombra dans cette terrible folie qui le conduisit finalement au suicide à peine deux ans après la mort de Chris..
« Et on prend les mauvaises routes, choix faciles… »
J’avais perdu mes deux frangins en l’espace de deux ans.. Et ce ne fût pas les pires années de mon existence ! Non.. Car ma mère ayant un mal de chien à joindre les deux bouts, bouffée par son travail, je du reprendre le flambeau de mes frères pour ramener de l’argent à la maison.. Et bien évidemment, c’est tout naturellement que je suivis à mon tour le chemin qu’avaient emprunté mes aînés, au grand damne de ma mère, désespérée..
J’avais quinze ans quand je rencontrai John, un dealer de la pire espèce. Il m’entraina dans son monde sans que je ne me rende compte que j’arpentais une pente plus que savonneuse.. Et pendant trois ans je ramenais l’argent sale de l’achat-vente de drogues en tout genre.. Evidemment, je ne pu m’empêcher de gouter à la marchandise qui passait entre mes mains et comme bon nombre de mes collègues, je devins vite accro..
Quand j’eus dix huit ans, une descente de police démantela notre réseau.. John fût arrêté, ainsi que toute la bande, moi y compris.. Après un jugement rapide, nous fûmes jetés en prison.. Vous le comprendrez, je préfère occulter ces années sombres de ma vie..
« On tente ensuite de se reconstruire avec les outils qu’on nous a donné »
Je fus libéré au bout de quatre ans, quatre ans d’enfer dans une prison sans confort aux côtés des pires prototypes de l’espèce humaine… Et à notre sortie, John voulu reconstruire notre réseaux, m’entrainer à nouveau dans cette spirale infernale.. Mais je refusai, la punition ayant été assez rude à mon gout.. Il menaça de me tuer, de m’en faire baver, moi et ma famille parce que soit disant tout était de ma faute..
Néanmoins, je ne flanchai pas. Je ne fis même pas un saut pour voir mes parents qui m’avaient semble-t-il oublié pendant mes quatre années d’enfer, et j’attrapai un bus qui me mena tout droit à l’autre bout du pays..
« Nouvelle ville pour une nouvelle vie »
New York, la ville de tous les rêves, m’accueillait à bras ouverts.. J’avais laissé mon passé derrière moi, bien décidé à repartir du bon pied. Et c’est plein de bonnes volontés que je m’inscrivis à l’université, histoire de faire quelque chose de cette vie de merde que le bon Dieu m’avait donné. Au début, je cherchai un petit boulot pour payer le prix exorbitant de ces études, mais je du bien vite me rendre à l’évidence : le seul truc qui rapportait vraiment : c’était le commerce de drogues.. Oh, rassurez vous, je ne me remis pas à en consommer, quoiqu’un petit joint de temps en temps, rien de grave, je la vendais seulement et cela me permis même de m’installer en collocation avec une fille de la fac, pom pom girl et détestable.. Mais bon ! Je m’y fis et je tins comme ça le temps d’une année scolaire, c’est à dire à peine 9 mois..
Mais honnêtement, vous voyez vraiment Stewart réussir ses études ?? Non… Je m’étais bercé d’illusions.. Je n’étais pas fait pour ça, je ne l’avais jamais été… Et je du arrêter la fac après m’être lamentablement rétamé lors de mes exams.. Un pauvre type, voilà ce que j’étais.. Et je n’ai pas changé d’ailleurs.. Quoiqu’aujourd’hui, j’ai presque banni entièrement la drogue de ma vie… Et j’ai même un job, voir deux, je gagne ma vie et tente de survivre..
« Parfois des âmes charitables vous tendent la main… »
Ouais.. Le directeur de l’université, celui là même qui avait pour habitude de me voir au moins une fois par semaine dans son bureau pour je ne sais quelle crasse j’avais infligé à un de mes camarades (Faut bien se distraire !), celui là même qui m’avait tant maudit durant ma seule année d’étude, me proposa le poste de serveur à la cafétéria de la fac, mon prédécesseur l’ayant lâché.. Et j’ai accepté… Oh bien sûr, je ne suis pas fier de me montrer avec mon tablier devant les anciens élèves qui m’ont connu dans mon année de gloire, je ne suis pas fier d’être leur larbin et de devoir leur servir leurs cafés où leurs repas de midi, mais au moins, pour une fois dans ma vie, j’ai un boulot honnête !
Récemment, je me suis fais embaucher comme barman au Carpe Diem, un bar branché de la ville que tous les étudiants fréquentent, hélas.. Condamné à être leur larbin, que voulez-vous ! Ce second job va, je l’espère, me permettre de m’installer dans un appartement et de quitter l’hôtel sordide que j’ai réintégré après mon échec universitaire.. Et puis il y a les petits extras que je fais parfois, lorsqu’un des hommes d’entretien de l’université est absent, je le remplace.. Oui.. Je suis tombé bien bas.. Mais je n’ai rien perdu de mon sarcasme, de mon agressivité et de mon arrogance… Je fais simplement profil bas pour un temps… Le grand méchant loup dort sous la surface et ne demande qu’à s’éveiller !
Dernière édition par Cade Stewart le Jeu 5 Nov - 14:21, édité 7 fois
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Cade Stewart Le retour ! Jeu 5 Nov - 2:46
Han o_o Cadounet !
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Sujet: Re: Cade Stewart Le retour ! Jeu 5 Nov - 2:58
Heu bah... Bienvenue !
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Cade Stewart Le retour ! Jeu 5 Nov - 3:04
Han Noah ! Encore là ?? !!! Faudra qu'on pense à se faire un vrai rp un de ces jours !^^
Kim... T'es la meilleure ! (et euh... Les surnoms... euh... STOP ! nan mais oh ! lol)
Stella.. Merci pour l'acceuil !
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Cade Stewart Le retour ! Jeu 5 Nov - 3:07
Ouais encore là ~ Mais on en avait un nan ?
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Cade Stewart Le retour ! Jeu 5 Nov - 3:30
Kimmy Kimouille dans son plat de nouilles !!
Bon bon bon.. J'ai déjà mis mes petites images un peu partout, répondu à deux ou trois question et fais m'a description physique...
La suite au prochain épisode !
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Cade Stewart Le retour ! Jeu 5 Nov - 13:21
Re-Bienvenue parmis nous =) Je valide le code du réglement et et ... Bonne continuation xD Gaspard il fait Vampire sur le 3ème icon
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Cade Stewart Le retour ! Jeu 5 Nov - 14:49
Loan --> Merci pour l'acceuil !!^^
Kim --> C'est quoi la suite alors au juste ?? hmmm ??
Bon voilou... Je crois que j'ai tout dit !
Bonne lecture !^^
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Cade Stewart Le retour ! Jeu 5 Nov - 15:56
Merci Kimmouille !
Roooooh Mais t'es une obsédée, c'est pas possible ! tssss.. lol
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Sujet: Re: Cade Stewart Le retour !
Cade Stewart Le retour !
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