Quoi ? Je vous demande pardon ? Non mais je plaisantais toute à l'heure. C'était une blague. Sans doute vous l'avez trouver de mauvais goût. Oui ? C'est donc pour ça que, maintenant, je dois vous raconter ma vie comme j'avais peur que vous le fassiez toute à l'heure ? Et j'ai pas le choix ? Oui, bon, vous savez, je vous aime pas du tout. Peu importe ? Vous allez voir.

Je suis né le 22 Juin 1989, à 16h00 de l'après midi pour le goûter,à New York City, dans l'état de New York. Mon père, James Victor Priestly dirige un cabinet d'avocats qui a des parts dans différentes entreprises, comme dans l'immobilier, l'aéronautique etc. Ma mère, Elisabeth Priestly, née Warrens, est une décoratrice et photographe qui a connut son heure de gloire pendant quelques mois, à la fin des années 80. Je suis né et j'ai grandit sur l'île de Manhattan et j'ai eut la chance de ne manquer de rien depuis ma naissance.

Là, j'ai fait une belle introduction mais je vais commencer à aller plus en profondeur, sans mauvais jeux de mots bien sûr.

Avec son travail, mon père était souvent en déplacement, allant à des réunions et des rendez-vous à travers le côté Est. Les mauvaises langues ont souvent dit qu'il s'échappait de son mariage pour aller avec ses maîtresses. Mais mon père n'est pas de ce genre là. Je l'aime beaucoup, même si on ne se voit pas tout le temps. Quand à ma mère, je me demande ce que je ferais sans elle. Artiste dans l'âme, je me demande si elle aurait mieux eut sa place dans les années 70. De nature excentrique, elle est à fond depuis des années dans le New Age, mouvement ésotérique très en vogue depuis la série Charmed. J'aime beaucoup mes parents. Je les adore. Je sais que sans eux, ni sans leurs sacrifices, je ne serais pas là où j'en suis aujourd'hui. Même si je ne vis plus avec eux aujourd'hui et qu'on ne soit pas tout le temps, ce sont mes parents et je suis leur fils unique.

Je vais arrêter là pour la partie de ma famille, le reste est privée et ne me concerne que moi.
Je ne vais pas m'étendre avec trop d'importance sur mon enfance. Pourquoi ? Parce qu'elle n'a pas été dès plus incroyable. Contrairement à d'autres enfants de ma génération, j'ai eut la chance de ne pas vivre un divorce de mes parents. Mon enfance fut normale, banale et à la limite de l'ennui. J'allais à l'école, je faisais mes devoirs, je jouais avec mes copains et mes copines. Tout ça à Manhattan donc je n'avais pas à me plaindre.

Mais l'adolescence finit toujours par arriver et apporte avec elle son lot de changements, son lot de troubles et son lot d'heures sombres. Personne y échappe. Nous avons tous une crise d'adolescence, qu'on le veuille ou pas. Chez certaines personnes, elle est puissante. D'autres, moins. Je pense avoir eut de la chance car, même si ce ne fut pas facile, je sais qu'il peut avoir pire et, surtout, que j'ai de la chance.

Je vais commencer par énumérer un épisode marquant, quand j'ai eut 13 ans. Je me souviens de l'âge tellement ça m'a marqué. C'était à un cours de sports. J'étais de corvée pour ranger le matériel scolaire. Râlant dans mon coin, je fut lent et tout les élèves de ma classe étaient déjà partis quand je retourna dans les Vestiaires. Je profita d'avoir terminé ma journée de cours pour prendre une douche. Ma surprise fut grande quand je tomba sur mon professeur de sports. Il était nouveau, avoir à peine dans les 23 ans et très séduisant. Je le regarda avec envie. Il me remarqua. Là, les choses se sont enchaînées. Il me fit signe de venir. Je viens. Il me dépucela.

Je venais de perdre ma virginité. Une chose si précieuse pour de nombreux jeunes de mon âgé que j'avais sacrifié à quelqu'un que je ne connais pas tant que ça. Mais avec qui j'ai pris un pied d'enfer et qui me plaisait beaucoup. Il ne s'est passé de plus avec ce professeur, qui quitta l'établissement au bout d'un an car il fut muté en Californie. Je n'ai jamais parlé de ce moment. Ce n'était pas trop de la pédophilie car j'étais consentant. Enfin, c'est compliqué mais j'étais sûr d'une chose : j'aime les Hommes.

Depuis, je me suis considérais comme étant homosexuel et je me mit à affirmer très vite cette différence, si on peut dire ça comme ça. Ma mère finit par le comprendre. On en a parlés et fut ravi d'avoir un fils gay. Je préfère que tu sois un gay plutôt qu'un salop. C'est ce qu'elle me disait. Mais elle était loin de se douter que j'allais devenir un salop avec les hommes. Disons plutôt qu'elle ne veut pas que je le sois avec les femmes. Quand à mon père, lui et moi n'en n'avons jamais parlés directement. Je ne pense pas que ma mère lui ait dit. Je ne sais pas quand je vais lui dire. Sans doute que nous allons rester fidèle à nos habitudes : nous nous disons les choses dans le silence.

A l'âge de 15 ans, ma vie prit une tournure plutôt sombre. Même moi, je dois bien l'avouer. Je n'aimais pas mon corps, j'avais du mal à me sentir bien en moi. Je me disais que je devais être mieux que ce que j'étais, que je devais faire mieux. Je tomba dans une spirale infernale à tel point que je deviens boulimique. Je mangeais, parfois même beaucoup, et bien souvent, je me faisais ensuite vomir. Ou alors, je ne mangeais pas ou peu puis je me goinfrais, c'est le mot qui convient. Avec le temps, je me suis calmé. Je n'ai rien dit à mes parents. J'imagine déjà ma mère partant des délires kaballo-mystiques sur l'éducation qu'elle m'a donné et prendre des rendez-vous avec des prêtresses Wicca et des psychologues. Au jour d'aujourd'hui, je vais mieux. Mais j'avoue que mes démons me hantent encore et que je m'enferme parfois dans les W.C. Pour me faire vomir.

Pas très réjouissant cette partie je l'avoue. Pourtant, d'un côté, j'ai une certaine assurance mais elle doit sans doute être fragile. Quand mes défenses se brisent, les reconstruire sont durs et font mal.

Au niveau de mes études, j'ai eut la chance d'aller dans des écoles privées et je me suis également pris d'une passion, si je peux dire, pour l'écriture. Je mit un point d'honneur à avoir de très bons résultats dans les matières dites littéraires pour travailler dans ce domaine. Au moment où arriva le choix des universités et des cursus scolaires, à la fin du lycée, je postula pour différentes universités. Mais, je choisis d'étudier le Journalisme et les Lettres Modernes.

L'université de Columbia me refusa. Pas celle de Fordhman. Je décida d'aller étudier là-bas. Leurs programmes sont excellents d'ailleurs. Je pris donc un cursus littéraires avec le journalisme et les lettres modernes. J'ai eut également l'opportunité de prendre des options. Désirant voyager, je choisit le français et l'espagnol qui sont des langues à savoir absolument, en plus de l'anglais bien sûr.

Je vais vous faire un aveu. Encore un. Pendant l'été précédant l'entrée à l'université, celui après la fin du lycée qui apporte le bal de fin d'année, la remise des diplômes et tout ce qui va avec, j'ai fait quelque chose dont je ne suis pas fier mais que je ne regrette pas. C'est bizarre je sais mais je suis bizarre, vous n'avez pas encore compris ? Je deviens l'amant du père de l'une de mes amies. Enfin, amies est un grand mot. Disons plutôt que je me tapais le père d'une fille de mon lycée pour riches. Notre liaison dura 3 mois. Je n'étais pas amoureux. Je voulais juste assouvir mes envies et lui s'ennuyait dans son mariage. Quand je rentra à l'université, je pris soin de mettre un terme avant que ça n'aille plus loin.

J'ai 20 ans. Je suis en 3ème Année. Je suis toujours à l'université de Fordhman. Je vis en collocation, ayant décidé de prendre mon indépendance un peu avant l'heure. Je continue de mener une vie sans complexes, aux allures de maisons closes, sans retenues ou presque.

Que la fête commence.

Merci Chelsey.
Kristen

Merci Ryad !
Paul :bave: Je vais aimer ce forum, je ne sais pas pourquoi.

Merci Liberty.
Merci Stella.

Merci pour l'accueil et pour le compliment Aaron .

Merci Stephan
Oui, j'avoue, je suis assez fier de moi ^^.

Merci June. Merci Loan.
Je voterais sur les Top Sites : j'ai déjà commencé d'ailleurs, ça m'a un peu occupé ^^.

Merci Liam =).

Merci Breane !
Ashley :confus: