Sujet: Que tombe le masque þ Siska Falldown [ 100 % Mar 8 Déc - 19:27
« Aurora Siskani Falldown » Feat Emily Deschanels
Âge : 31 ans Date & Lieu de naissance : 29 février 1978 Groupe : Adultes UFR : // Étude : // Prédéfini ou Inventé : Inventé.
Sweet about me :
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Physique & Style :
Aurora fait environ un mètre 77, mais elle paraî beaucoup plus petite à cause de ses épaules qu’elle garde toujours voutées, de sa tête penchée vers l’avant, comme si elle était continuellement en faute. Ses mains aux longs doigts fins ne s’Agitent plus comme avant, ils sont pourvus d’ongles rongés par le mauvais sang. Le seule endroit où il reste encore de la vie, c’est dans son sourire. Ce sourire aux dents parfaites, qui s’Accroche dans ses prunelles d’un bleu limpide, parfois si limpide qu’ils en deviennent gris. Dans ce sourire, il y a tout l’amour qu’elle voue à la vie, bien qu’elle ait été rompue par elle. S’il y a quelque chose de flagrant chez elle, c’est probablement sa démarche flottante, sans hésitation, qui virevolte partout aux alentours en papillonnant d’un endroit à l’autre sans jamais sembler toucher le sol. Sa silhouette fine et séduisante est rehaussée par sa chevelure d’un brun chaud et brillant qui, le plus souvent, tombe en cascades et en légères boucles sur ses épaules. Son visage à la mâchoire plutôt carrée pour une femme lui confère un charme assez rustique, très apprécié. Ses jambes, longues et fines, porte ses hanches développée qui, elles-mêmes, soutiennent son buste au ventre plat et ferme et à la poitrine de bonne taille.
Caractère :
Siskani n'est pas une jeune femme ordinaire, non seulement par ses valeurs et ses croyances, mais aussi parce qu'elle donne tout d'elle-même sans jamais attendre rien de personne en retour. Naïve, pleine de vie et très communicative, elle est le genre de personne qui s'élance vers les autres les bras grands ouverts même si ce n'est que la deuxième fois qu'elle les voit. Enjouée, amicale et peut-être un peu niais, c'est difficile de ne pas l'aimer et de rester insensible à son charme enfantin. Elle n'a jamais grandit et est très insouciante, défiant toujours l'autorité et les lois physiques dans des activités peu communes aux humains. Elle n'a peur de rien, ou presque, et n'hésite jamais à écouter son cœur et seulement son cœur qui bat en harmonie parfaite avec la nature. C'est une femme qui a fière allure et qui défend son entourage et les innocents à la manière d'une tigresse. Par contre, lorsque vient le temps de parler d'elle, Aurora se ferme brusquement. Elle devient hermétique à tout compliment et se contente de nier les bonnes paroles. La jeune femme n'a pas très bonne estime d'elle-même et c'est là son gros point faible qui l'attire toujours dans mille et un pétrins. Siska ne prend pas la mesure du risque lorsqu'elle fait de nouvelle rencontre. Elle croit qu'il y a du bien en chaque personne, surtout en celles qui font du mal, ce qui lui cause parfois de très gros ennuis.
Si elle a gardé un caractère de gamine, elle en a aussi les défauts. Impatiente et hyperactive, elle ne tient jamais en place plus de quelques minutes. Sa manière de parler, de se déplacer, tout en elle évoque plus l'enfant que l'adulte et elle peut vite devenir exaspérante avec ses airs de poupée fragile. Pourtant, personne ne réussit à la détester réellement et purement. Capricieuse, elle sait se faire entendre très bien et a des réactions d'enfant ; un bruit trop sourd ou qui lui fait peur et la voilà qui se bouche les oreilles en fermant très fort les yeux. Aurora est quelqu'un à qui il faut faire très attention, elle se brise facilement et son chagrin est inconsolable pendant un bon moment. Dépressive, elle a parfois des sautes d'humeurs très grosses qui la font passer d'un état d'euphorie total à une morosité inquiétante. Sous ces airs de petite fille, malgré tout, il y a la femme. La femme blessée et émiettée qui a trouvé refuge dans un monde imaginaire où tout est beau. Siska ne se comporte en gamine et en écervelée qu'avec les gens. Seule, elle devient une toute autre personne. Sérieuse, inventive et appliquée, elle est très studieuse et perfectionniste. Son mutisme à ne vouloir donner son passé intrigue souvent, mais plus encore son besoin d'affection constant et ses carences en bonnes manières. Elle a apprit à vivre d'elle-même en grappillant çà et là des comportements, mais elle s'est forgé une carapace invisible sous cette couche d'énergie débordante. Une carapace qui ne se perce pas facilement pour laisser voir la véritable Siska. Celle qui, dans le fond, veut seulement mourir. Celle qui n'attend que la mort pour sourire à nouveau. Aurora est mal dans sa peau et a parfois des tendances suicidaires, mais elle les contre en voulant s'entourer du plus de personnes possible, souvent les mauvaises, qui vont l'aimer et la chérir pour qu'elle oublie qui elle est vraiment.
Aurora n'est pas tendre, loin de là, elle est seulement captive de son monde imaginaire, les yeux fermés sur la réalité qui lui fait trop mal. De l'intérieur, ça bouille, ça gronde et le jour où la carapace sera fissurée, une tout autre Aurora Siskani Falldown apparaîtra, pour le malheur de tous.[/.
Histoire :
[i]Dans la pénombre d'une nuit d'hiver, froide et sèche, une mère sue à grosse gouttes et serre les dents aussi forts que les poings. Elle ne veut pas crier. Sur le troisième étage de l'hôpital général de Brooklyn, l'adolescente âgée d'à peine 15 ans entame son premier accouchement. Elle s'appelle Theodora Hint et ne veut pas de l'enfant qu'elle a déjà essayé de tuer trois fois. La première fois en ingérant une énorme quantité de médicaments et d'alcool pour tuer le fœtus. La deuxième en cessant de s'alimenter pour priver le bébé de nourriture. La troisième fois, elle venait juste de se remettre, en frappant son ventre rond pour meurtrir et assassiner son enfant qui n'était pas encore né. Tout ça pour qui? Pour sa mère, Helena Hint qui avait renié sa fille au départ parce qu'elle voulait garder ce petit bébé qui grandissait à l'intérieur d'elle. Maintenant, elle haïssait cette chose qui avait faillit lui faire perdre sa mère. Sa mère pour qui elle avait cet attachement maladif. Où que la mère aille, la fille suivait aussi.
La petite fille, nouvellement née, était toute rose et toute chaude. Lorsque l'infirmière voulut la montrer à Theodora, celle-ci détourna les yeux et leur ordonna de l'emmener hors de sa vue, que cet enfant la répugnait. Helena Hint, qui était présente, tapota simplement le dessus de la tête de sa fille et suivit les médecins. Helena Hint ne voulait pas que sa fille voit cet enfant, mais lorsque elle-même l'avait aperçue, sortant tout juste de sa fille, elle était tombée sous le charme. Cette femme vile et cruelle, qui n'hésitait pas à rabaisser sa fille pour se remonter, voulait son bébé. Alors que Theodora s'était mise à pleurer une fois seule parce que ce bébé, elle le savait, elle n'allait jamais le revoir, Helena demandait à l'infirmière si elle pouvait bercer la petite bambine.
Deux semaines plus tard, Helena Hint revenait à la maison avec un bien étrange paquet. Theodora, assise à la table pour faire ses devoirs, était habituée aux choses que sa mère pouvait ramener, mais lorsqu'elle entendit ce cri, ce râle, elle se leva brusquement en sursautant. Un bébé? L'adolescente qui pensait en avoir terminé avec ces êtres fragiles et si beaux, allait avoir toute une surprise. Dans ses bras, sa mère berçait tranquillement la fille de Theodora. Celle-ci ne la reconnut pas, mais quand sa mère lui dit de faire ses valises, qu'elle allait aller habiter chez son père puisqu'elle devait s'occuper de Siskani, l'adolescente ne comprit pas. Sa mère, qui voulait ce bébé? Le jour de son départ, la petite fille dans les bras, Helena eut un sourire méchant. Theodora pleurait vainement, ses épaules se secouaient si violemment que son père eut peur qu'elles ne se décrochent. Lorsque la femme lui annonça que ce bébé, qu'elle avait adopté, était le sien, Theodora redoubla d'ardeur et supplia à genoux sa cruelle de mère de la laisser vivre avec elle. Son père, toutefois, n'était pas de cet avis. Il avait divorcé d'Helena et avait consentit à lui laisser la garde de leur fille, mais maintenant, rien qu'en voyant la façon dont son ex-femme traitait leur adolescente, il sut qu'il devait ravoir sa petite fille. Et aussi la fille de sa fille. Pour rattraper toutes ses erreurs passées.
Un long procès s'en suivit. Theodora expliqua au juge tous les sévices que sa mère lui avait fait subir. Elle avait répété longuement avec son père et leur avocat, mais elle avait toujours aussi peur. C'était sa mère qui avait Aurora, sa petite fille à elle. Le juge, après d'interminables délibérations avec les avocats des deux parties, accorda la garde de l'enfant à Theodora et à son père. Helena était tellement furieuse qu'elle jura de se venger, que cet enfant n'allait jamais avoir de vie normale parce qu'elle la harcèlerait jusqu'à ce qu'elle vienne avec elle. Effrayés, Theodora et Jackson décidèrent de quitter la ville. À deux mois, Aurora Siskani Falldown, puisque l'adolescente ne voulait pas que sa fille ait le nom de sa mère, venait de rencontrer sa véritable mère pour la première fois. Le père de l'enfant ne pointa jamais son nez, mais il envoyait mensuellement un chèque pour nourrir et habiller la petite. En échange, Aurora avait consenti à lui envoyer une photo d'elle. Il voulait la voir grandir mais il ne pouvait pas à cause de ses parents. Il était de trois ans l'aîné de Theodora, mais elle l'aimait quand bien même il n'élevait pas leur petite fille avec elle. Son père, avec qui elle avait réussit à renouer et construit une relation fiable et profonde, l'aidait énormément et était très patient avec elle et son bébé. Ce fut la seule famille que Siskani connût jamais ; son grand-père et sa mère. Pas de grand-mère, pas de père. Seulement eux trois.
Siskani était une enfant turbulente. Elle hurlait pour un rien et faisait la vie dure aux adultes et aux enfants qui la côtoyaient. Malcommode et agressive, elle lançait des objets partout dans la petite maison qu'ils habitaient, elle, son grand-père et sa mère. C'était sa période noire. Des premiers temps où elle marchait, vers l'âge de deux ans, jusqu'à ce qu'elle entre à l'école, vers cinq ans, Siskani menait un train d'enfer qui faisait crier sa mère et perdre la tête à son grand-père. Alors âgée de 17 ans, Theodora était découragée, se disant que sa petite fille allait devenir aussi tyrannique que sa propre mère et qu'elle allait cesser de l'aimer pour cela. Jackson, âgé de trente-sept ans, faisait du mieux qu'il pouvait pour aider sa fille, mais le tempérament de sa petite-fille le rendait fou. Siskani ne comptait plus les cicatrices dues aux différentes chutes qu'elle faisait à force d'explorer des terrains peu propice pour une jeune enfant. Ses acrobaties périlleuses dans le module de jeu de la cour lui avaient valu un bras cassé, des points de suture au sourcil et nombreuses égratignures. Pourtant, elle adorait encore y jouer et c'était probablement le seul temps où, en criant «Regarde Maman!» elle s'amusait comme une enfant de son âge et abandonnait son comportement destructeur et tyrannique.
À cinq ans, Siskani changea du tout au tout. Elle faisait alors sa dernière année au jardin d'enfant, elle venait tout juste d'avoir sa cinquième année. C'était la même chose à chaque jour quand Theodora venait la chercher en rentrant de son travail de caissière à l'épicerie ; Siskani avait lancé du sable, elle n'était pas restée sur le banc pour sa punition, elle avait jeté son plat par terre, et d'autres méfaits encore. Theodora, découragée, ne voyait pas d'espoir. Elle réprimandait sa fille, qui la narguait comme une petite démone, mais rien n'y faisait. Aurora ne voulait pas être gentille, elle voulait se faire voir, elle voulait qu'on se souvienne d'elle. Pourtant, elle était intelligente. Très intelligente, même. À son âge, elle pouvait compter et arrivait à lire quelques mots. De plus, elle savait écrire son nom et des phrases simples comme : Je t'aime maman. C'était sa phrase préférée à écrire. Elle l'écrivait souvent, mais pas nécessairement aux bons endroits. Sur les murs, sur les toiles accrochées dans la maison et qui étaient à sa portée... Cette année-là, pourtant, Theodora vit un espoir d'avoir une petite fille moins téméraire lorsqu'elle entra en maternelle. Siskani fut traumatisée par la grandeur du local, immensément grand comparé à celui du jardin d'enfant, mais se rattrapa bien vite en voulant à tout prix aider la maîtresse. Elle ramassait ses jouets la première, elle était toujours au premier rang, elle écoutait comme une reine. De plus, Siskani montrait des signes d'une intelligence plus poussée que celle habituellement associée à son groupe d'âge. Sa mère était très prompte la-dessus, elle ne voulait pas que sa fille reste dans le noir, de plus, elle aimait apprendre de nouvelles choses. Elle développa son talent pour la musique à l'âge de six ans, vers la fin de sa première année scolaire. Elle aimait le piano parce que leur maîtresse avait l'habitude d'en jouer en racontant ses histoires et aussi pendant la période de musique. Elle leur apprenait des petites comptines qu'ils chantaient tandis qu'elle jouait la mélodie sur le piano. Siskani était fascinée, elle voulait apprendre, elle aussi à jouer du piano. Elle revint chez elle en fredonnant tout bas les notes qu'elle avait retenue. En plus d'être intelligente, Aurora avait bonne mémoire, une sacrée bonne mémoire.
Arrivée chez elle, elle s'était dirigée d'un pas confiant vers le piano qui trônait au milieu de salon. Jackson avait été, autrefois, un virtuose du piano. De voir sa petite-fille s'intéresser à autre chose qu'aux aventures extrêmes qu'elle pouvait s'inventer dans la cour arrière l'émerveilla. Ses doigts étaient tous petits sur les touches, mais chaque fois qu'elle appuyait sur une, son rire d'enfant dégringolait dans le rez-de-chaussée et avait mis, la première fois, les larmes aux yeux de sa mère qui était bouleversée par la beauté de cette scène. Depuis, Siskani avait formulé le souhait d'apprendre à jouer du piano. Assise sur son grand-père, elle posait ses petites mains sur ses immenses paluches à lui et suivait ses doigts en apprenant petit à petit les notes à jouer. Sa mère, pendant ce temps, était debout à côté d'eux et les regardait faire en sirotant son chocolat chaud. Ce devint une routine pour eux, chaque soir, avant qu'Aurora aille se coucher, elle et son grand-père jouaient pour Theodora pendant vingt minutes ou plus, quelques fois, quand Siskani réussissait très bien ses accords et refaisait la mélodie plusieurs fois de suite. C'était un spectacle qui émouvait chaque fois, sans exceptions, Theodora. Jackson était fier comme un paon de sa petite-fille, mais surtout de sa mère. Au fil des années d'école, tous les enseignants de Siskani découvrirent qu'elle était toujours en avance sur les autres. L'un d'eux, toutefois, n'aimait pas cela. Il en fit part à la mère de Siskani, âgée de vingt-trois ans à l'époque, lors d'une rencontre parents-enseignants. Aurora avait huit ans alors et connaissait les leçons de la classe supérieure pour les avoir apprises avec ses amis plus âgés qu'elle. Ils avaient une mauvaise influence sur la petite qui ne voyait rien de mal à faire leur devoir pendant qu'eux s'amusaient lors de leur soirée entre copains. Sa mère ne savait rien de cela, Siskani le lui cachant à la demande générale des autres. Elle aimait bien faire les devoirs des grands, c'était simple et c'était à la juste valeur de son intelligence, comme ils le disaient si bien. L'enseignant indiqua à Theodora que les enfants que sa fille fréquentaient n'étaient pas les meilleurs pour elle. Oui, il reconnaissait son intelligence, oui, il l'appréciait pour ses services rendus dans la classe, mais non, il n'approuvait pas qu'elle se tienne avec des plus vieux. Il ne voulait pas qu'elle prenne d'avance sur ses classes parce qu'elle était alors dans la lune, elle rêvassait en contemplant la fenêtre et était toujours en train de tapoter sur son pupitre avec ses doigts. Theodora le remercia et en parla avec Aurora.
Contrairement à ce qu'elle s'attendait à avoir ― des confidences, des aveux et des explications ― la mère n'eut droit qu'à un « Laisse-moi tranquille, je ne suis plus un bébé! » et une porte claquée au nez. Bien vite, elle entendit la musique de sa fille faire trembler les murs de sa chambre et elle soupira. Jackson la blottit contre lui, même si elle était très grande, et soupira. Theodora s'efforça alors de lui parler de quelque chose de plus important encore que les mauvaises fréquentations de sa fille. Il avait sûrement remarqué qu'elle sortait plus souvent, n'est-ce pas? Eh bien, c'était avec un homme. Sébastien qu'il s'appelait. Il avait trente ans, c'était quelqu'un de bien et puis, il était fol amoureux d'elle. Elle aussi, elle l'aimait, d'un amour sincère. Cela faisait environ trois mois qu'ils se voyaient et, ceci, Theodora eut beaucoup de mal à le dire, elle était enceinte, maintenant. En lui disant cela, elle posa sa main sur son ventre encore plat qui grossirait d'ici peu. Jackson appuya sa tête aux traits tirés, sérieux, ceux qu'il avait toujours abordés, et posa sa main par-dessus celle de sa fille en lui souhaitant tout le bonheur du monde. Aucun des deux ne s'était rendu compte que la musique avait cessé. Aurora, les yeux rougis et les mains nerveuses, se tenait au bout du salon. Sa mère, en la voyant, eut le coeur déchiré. Ce n'était pas l'image d'une jeune fille rebelle qu'elle avait devant elle, c'était celle d'une petite enfant triste et déstabilisée. Theodora ouvrit les bras et elle s'y jeta en pleurant. Jackson caressa les cheveux de sa petite-fille jusqu'à ce qu'elle s'endorme. Puis, Theodora alla la border dans son lit et revint vers son père.
Neuf mois plus tard, Siskani s'affairait à remplir le baggy de sa mère qui était déjà à l'hôpital avec Sébastien Il était amical et gentil avec elle, son grand-père l'aimait beaucoup, lui aussi. Ce dernier l'attendait en bas, nerveux. Sa mère était partie dans la nuit et sûrement que maintenant, son petit frère ou sa petite sœur était déjà à la pouponnière. Elle se dépêcha encore plus et redescendit quatre à quatre les marches de l'Escalier. Elle suivit son grand-père en coup de vent qui était aussi pressé qu'elle et jeta le sac sur le siège arrière de sa magnifique voiture modifiée par ses soins. D'un noir rutilant, elle était coupée au carré, et son moteur vrombit dans l'air de ce matin de printemps. La capote rabattue vers l'arrière, le grand-père et la petite-fille roulèrent musique tambourinant vers l'hôpital. C'était en 1986, en février plus précisément. Siskani était très heureuse, son petit frère ou sa petite sœur allait être dans le mois qu'elle et, qui plus est, seulement trois jours avant elle, enfin, à huit ans de différence. C'était comme son premier cadeau de fête. Oh! comme elle avait hâte de raconter cela à ses camarades de classe. Elle ne se tenait plus du tout avec les plus vieux, sa mère lui avait expliqué ce qu'était l'exploitation et Siskani avait comprit, du moins, pour ceux-là. Ils étaient arrivé. Aurora descendit rapidement et prit le sac juste avant que l'habitacle ne se referme. Elle sautillait partout, un sourire d'enfant aux lèvres, tandis qu'ils cherchaient la chambre de sa mère.
C'était une nouveau tournant pour elle. Sa mère était allongée dans son lit, faible. Sébastien lui tenait la main en souriant, comme s'il était désolé. Aussitôt, Siskani put sentir la tension et l'épuisement qui régnait dans la chambre. Une infirmière était là, aussi, et elle retint de justesse la petite fille qui voulait sauter sur le lit de sa mère pour lui faire un câlin. Aurora en vint les larmes aux yeux, mais elle comprit et se blottis sur les genoux de Sébastien pendant que Jackson parlait avec l'infirmière. Il disparût un moment, mais l'enfant ne le remarqua que lorsqu'il revint, ne détachant ses grands yeux tristes du visage blême de sa mère que pour les poser sur sa main inerte dans la sienne. Le moniteur cardiaque émettait des bips réguliers, mesurant le pouls de sa mère inconsciente. Jackson revint la mine basse et Sébastien secoua la tête en embrassant la petite sur le sommet du crâne. Il se mit à sangloter et Siskani le prit dans ses bras en frottant son dos large d'homme. Les médecins craignaient pour la vie de la petite, elle était en réanimation avec les meilleurs, mais l'état de la mère était plus critique encore. Dû à des lésions internes que jamais Theodora n'avait révélé à personne, le bébé avait manqué de nourriture pendant toute la grossesse et si elle avait été prématurée, elle aurait eu plus de chance que maintenant. Siskani comprit certaines choses : sa mère et sa petite soeur étaient entre la vie et la mort. Elle retint ses larmes et fit preuve d'une maturité qu'on ne lui connaissait pas. Veillant sa mère sans fermer l’œil une seule fois, elle se leva simplement pour aller s'asseoir sur une chaise dans la petite salle d'attente de l'hôpital lorsque le moniteur cardiaque s'emballa une dernière fois avant de s'éteindre et d'émettre un long et éternel bip. Sa mère était morte. Elle avait été consciente quelques minutes avant, Aurora lui avait brièvement serré la main et elle avait vu les lèvres de sa mère remuer des mos, mais il n'était sorti qu'un murmure mué en gémissement. Siskani avait alors dit, doucement, d'une voix d'enfant sans pleurer pour autant, sa phrase magique et un sourire, bien que très faible et facilement invisible, se traîna sur les lèvres de sa mère juste avant qu'elle ne sombre de nouveau. Son dos s'était légèrement cambré lorsqu'elle avait poussé un dernier râle, et sa main avait fortement serré celle de Siskani. Puis, les infirmières étaient arrivées avec le médecin. Sébastien et Jackson s'étaient réveillés en sursaut, mais n'avait pas tout de suite remarqué l'absence de l'enfant.
Ils la retrouvèrent bien des heures plus tard, assise sur les genoux d'une infirmière et tenant sa petite soeur, Theodora Perle Falldown, serrée contre elle. Elle était sortie d'affaire, elle allait vivre et bien le faire. Elle la berçait en lui chantant la petite berceuse que sa mère avait l'habitude de lui chanter quand elle ne voulait pas s'endormir. L'infirmière leur fit signe de ne pas faire de bruit. Ils virent alors les épaules, petites et frêles, de l'enfant se secouer tout doucement. Elle pleurait. Elle avait choisit le nom de sa petite soeur parce que personne ne s'occuperait d'elle sinon sa propre personne. Ce n'était pas une lubie d'enfant, c'était maintenant sa responsabilité. Sa petite soeur était la sienne, à personne d'autre. Sébastien, trop meurtri par la mort de Theodora, disparût dans la semaine suivante et réapparût quelques mois plus tard en clamant qu'il voulait la garde de Theodora Perle. Et aussi qu'il allait changer son nom, parce qu'il lui rappelait trop les mauvais souvenirs de la mort de sa mère. Siskani entra dans une sorte de transe. Elle se figea net sur sa chaise lorsqu'il lui annonça qu'elle pourrait venir la voir aussi souvent qu'elle voudrait, mais que maintenant, son nom allait être Gabriella Perle Campbell et qu'elle devrait l'appeler ainsi. Elle ne broncha pas, ne bougea pas d'un pouce lorsqu'il l'embrassa sur le front avec sa petite soeur dans son siège d'auto. Siskani s'installa par la suite à son piano, dans le salon, et se mit à jouer. Frénétiquement. Sans arrêt. Jusqu'à la tombée de la nuit, sans jamais perdre de sa concentration. Nullement dérangée par la faim qui tenaillait son ventre vide depuis le matin où Sébastien était venu chercher sa soeur, elle enchaînait mélodie sur mélodie, sans même suivre les partitions qu'elle avait devant elle. Elle jouait, simplement.
Jackson était très inquiet pour elle. Elle allait à l'école, mais elle ne parlait plus, elle ne faisait plus ses devoirs. Son corps entier était dévoué au piano. Ses doigts étaient rouges à force d'appuyer, de glisser, sur les touches, mais elle ne s'en rendait pas compte. Elle maigrissait à vue d'œil, à ne pas manger et à mal dormir. La nuit, Jackson l'entendait souvent hurler le nom de sa mère, la supplier de ne pas la laisser. Il décida de contacter Sébastien pour lui demander de ramener la petite, qu'elle était une partie de Siskani et que sans celle-ci, l'enfant qui avait neuf ans depuis peu, était déprimée et se laissait mourir petit à petit. Attristé, Sébastien voulut le confirmer lui-même et vint à la maison environ deux semaines après son départ. Siskani était blême, elle avait de gros cernes sous les yeux, yeux qui avaient perdus toute leur vivacité pour n'y laisser aucun éclat. Elle était maigre, très légère et lorsqu'il arriva, il la trouva prostrée au-dessus du clavier du piano en train de jouer. Ses cheveux bruns tombaient jusque dans le milieu de son dos voûté d'où saillaient les os de sa colonne. Il ne lui en fallut pas plus pour ramener illico la petite chez Jackson Falldown. Siskani reprit peu à peu vie, s'émerveillant des moindres progrès de sa soeur adorée. Elle la veillait lorsqu'elle était malade, elle allait la voir lorsqu'elle pleurait, elle s'occupait très bien d'elle. Sébastien avait décidé d'emménager chez eux pour que ce soit plus facile de s'occuper de sa fille. Mais, un problème persistait. Aurora continuait de l'appeler Theodora. C'était le nom qu'elle avait choisit et personne ne le lui ferait changer. Elle appelait Theodora Perle Falldown, pas Gabriella Campbell. Sébastien tiquait à chaque fois, mais l'amour et la tendresse qu'elle portait à sa soeur étaient trop grands pour qu'il puisse songer à véritablement considérer cela comme un problème.
Quatre ans passèrent. Siskani s'occupait toujours aussi bien de sa soeur, et elle avait reprit ses études au sérieux. Elle était première de sa classe. Quelque chose, pourtant, la terrifiait. Elle allait bientôt rentrer au lycée. Âgée de treize ans, la fin de l'année scolaire arrivait à grands pas et Aurora était inquiète. Allait-elle pouvoir s'occuper de Theodora de la même façon? Est-ce qu'elle se mettrait à la délaisser au profit de ses amis? Non, sûrement pas, elle en était certaine, mais elle avait peur que cela arrive quand même, elle ne se faisait pas confiance. Le jour décisif arriva et, cartable en main, Aurora alla porter sa petite soeur au jardin d'enfant au coin de la rue, comme chaque matin. Ce qui tombait bien, c'était que son arrêt d'autobus était seulement en face, alors elle pourrait regarder sa soeur en attendant son transport. Il y avait d'autre personnes qu'elle ne connaissait pas à l'arrêt et elle en fut intimidée. Arrivant avec sa petite soeur adorée en la tenant par la main, Siskani souriait fièrement en ne montrant rien de son inquiétude. Elle adressa un signe au petit groupe de quatre personnes et bifurqua dans l'allée menant au jardin d'enfant. Elle laissa Theodora Perle à son éducatrice et lui fit de grands au revoir. C'était toujours la même chose, sa sœur s'agrippait à la clôture et criait en pleurant : « Non! Maman Siska! Pas partir! Maman Siska! » Elle avait prit l'habitude de l'appeler Maman Siska parce qu'elle n'avait pas de vrai mère. Les autres la dévisagèrent alors qu'elle essuyait timidement les larmes qui bordaient chaque fois ses grands yeux bleus. Gamine, elle leur tira la langue. L'un d'entre eux se détourna, dédaigneux. Les trois autres rirent et se mirent à lui poser des questions auxquelles Siskani répondait, fière d'avoir de l'attention pour sa petite soeur. Celle-ci était partie, mais comme chaque fois, ses cris lui brisaient le coeur et elle soupira tristement en jetant un dernier regard sur la clôture de la bâtisse. À quatre ans, Theodora était très dépendante de sa soeur de huit ans son aînée.
Sa première journée de lycée fut agréable, les gens de son arrêt étaient tous dans au moins un cours avec elle, alors était moins seule. Il y avait beaucoup d'élèves et cela donnait un peu le vertige à la jeune adolescente, mais elle tenait le coup et priait pour que la journée se termine le plus vite possible, elle s'ennuyait tellement de sa petite soeur. Lorsque la dernière cloche sonna, elle rassembla ses affaires et, grâce à sa bonne mémoire, se faufila entre les étudiants pour se rendre directement à son casier. Elle ramassa ses affaires en vitesse et se précipita dans l'autobus. Elle voulait être certaine d'y avoir sa place. Elle prit le premier banc près de la porte et attendit en sortant ses partitions de piano pour passer le temps. Elle avait ses écouteurs enfoncés dans les oreilles, les notes de piano de Mozart, Bach et autres grands musiciens emplissaient sa tête fatiguée de toute cette agitation lycéenne lorsqu'elle sentit une présence à côté d'elle. Un jeune homme, plus âgé qu'elle, qu'elle reconnut comme celui qui s'était détourné, dédaigneux, à l'arrêt ce matin, lui parlait. Elle enleva très vite ses écouteurs et le piano détonna à travers., Elle ferma rapidement son lecteur CD en souriant faiblement. Il lui demanda encore s'il pouvait s'asseoir, toutes les autres places étaient prises. Elle se tourna vers l'arrière. Effectivement, l'autobus était plein. Siskani haussa simplement les épaules et se tassa sur elle-même, collée sur la paroi du véhicule. Ce dernier s'ébranla et démarra ensuite. Il y avait trois arrêts avant le sien, lorsqu'un banc se libéra, le garçon se leva précipitamment pour prendre la place. Siskani était plongée dans ses partitions, sa musique aux oreilles, et se contenta de lui jeter un regard de biais. Bizarre.
Ça devint toutefois une habitude. Ils ne se parlaient pas, mais il venait toujours s'asseoir à côté d'elle chaque soir. Il détalait sitôt qu'une place était libre, mais bloquait le trafic de son arrêt pour la laisser descendre. C’était plutôt étrange, ils ne se parlaient jamais. Pourtant, le jeune homme était fasciné par la relation qu’elle avait avec sa sœur. L’année scolaire se déroula ainsi, enfin, jusqu’à Noël où Siskani arriva à l’arrêt avec un bras dans le plâtre et un homme qu’aucun élève ne connaissait. Il avait le regard dur, les lèvres pincées. Aurora se tenait très près de lui, si bien qu’on avait de la difficulté avec la neige qui tombait follement, à distinguer leur deux corps. De l’autre côté, Theodora était blottie dans le bras encore valide de sa grande sœur et se protégeait du vent. L’homme, que les autres purent désigner comme étant vieux, son visage était ridé par les années de sérieux, se posta à l’arrêt et attendit Siskani tandis que celle-ci allait porter sa petite sœur à l’intérieur du grand autobus. Elle ressortit en essuyant ses larmes qui gelaient sur ses joues roses, puis se nicha près de son grand-père. Il monta dans l’autobus avec elle et Siskani entendit les murmures curieux et moqueurs derrière elle, mais n’y prêta aucune attention. Arrivés à l’école, le jeune homme qui s’asseyait avec elle d’habitude la suivit jusqu’au secrétariat où, soudain, Jackson explosa. Il était posé, au début, mais lorsque la secrétaire lui dit qu’elle ne pouvait rien pour lui, son visage ridé se décomposa en une moue horrifiée. Il fit un signe sec à Siskani d’approcher, celle-ci obtempéra, le visage fermé et dur. Son grand-père montra alors à la secrétaire son bras plâtré et lui expliqua ce qui s’était produit.
« Un de vos idiots d’élèves lui a brisé le bras, Madame! Il le lui a tordu tellement fort en lui faisant cette fameuse prise de lutte, que l’os a fendu, il a craqué! Elle a crié, elle lui a dit que ça lui faisait mal, mais le professeur lui a dit : oh! Ce sont juste tes muscles qui s’échauffent, c’est bientôt finit. Cesse de geindre, molasse. Elle a pleuré, elle a crié, mais non! J’exige que ce professeur rende des comptes à la Justice, ma petite-fille a été blessée, vous n’avez rien fait et maintenant, Siskani est aux prises avec ce bras dans le plâtre. C’est votre faute! Je veux que l’enfant responsable de cela paye pour sa faute, il lui a brisé le bras! »
Jackson écumait littéralement et ses tempes saillaient sur le côté de son visage. Les tendons de son cou ressortaient sur sa peau tendue à se rompre. Il serra les mâchoires en voyant l’air d’abord étonné puis horripilé de la secrétaire. Elle avait mesuré l’ampleur de la situation. Jackson écrivit son numéro de téléphone sur un bout de papier et tourna les talons. Il sortit avec Aurora qui le suivait méthodiquement, elle était très fière de son grand-père. Dehors, elle coula un regard sur l’espion qui la toisait étrangement. Ses joues virèrent au rouge et elle se tourna vers son grand-père avant de lui avoir explicitement intimé de déguerpir silencieusement. Jackson reprenait une respiration normale et ses yeux couvrirent de tendresse sa petite-fille alors qu’il l’embrassait et lui disait que tout allait bien se passer, que l’affaire serait réglée d’ici peu. Siskani s’en faisait un peu pour son grand-père, comment allait-il retourner tout seul à la maison? Il la rassura, brandit un autre papier et lui dit qu’il l’attendrait avec un risotto de veau au poivre pour le souper. C’était son repas préféré, il le savait. Des étincelles s’allumèrent dans ses yeux et elle sauta au cou de Jackson en le remerciant mille fois. Puis ils se quittèrent. La cloche était déjà sonnée, si bien que les couloirs étaient déserts. Super. Aurora se traîna les pieds jusqu’à sa case, mais une voix la fit se retourner vivement. Trop, peut-être, parce qu’elle échappa son sac à dos. C’était lui, le lycéen qui s’asseyait avec elle dans l’autobus. Il ramassa son sac et lui dit qu’il le porterait pour elle. Elle devint de nouveau rouge, peu habituée à tant de générosité, surtout de la part de ce quasi-inconnu beaucoup plus grand, plus large et plus vieux qu’elle.
Ils continuèrent ainsi toute la journée. Siskani appris qu'il s'appelait Ian. Il était en terminal. Elle était gênée parce qu'elle n'avait que quatorze ans, tandis que lui devait bien en avoir au moins 17! Mais il était gentil. Dans l'autobus, cette journée-là, il lui parla et elle lui fit écouter ce qu'elle avait dans ses oreilles dans l'autobus. Il se révéla être un grand fan de musique classique. Spontanément, elle l'invita chez elle pour lui montrer ce qu'elle savait faire. Elle avait oublié son grand-père. Theodora était assise sur le banc à côté et épiait avec curiosité le nouvel ami de sa soeur. Siska descendit donc de son arrêt avec sa petite soeur et Ian, son nouvel ami. Son grand-père fut un peu étonné de la voir ramener quelqu'un, mais il tint à le garder à souper. Durant la soirée, Ian fut témoin de ce que la tristesse refoulée pouvait donner lorsqu'elle était mise sur des touches de piano. Siskani lui fit entendre la berceuse qu'elle avait composé pour sa mère et pour sa petite soeur. Petite soeur qui s'endormit dans les bras de son nouveau nounours ambulant. Jackson remercia Ian d'avoir passé la soirée avec eux, et il lui fit part de sa gratitude encore plus immense d'Avoir mis un peu de baume sur les blessures de sa petite-fille. L'année scolaire, après le fâcheux bras cassé, se déroula sans plus aucuns anicroches. Siskani était formellement protégée par Ian, autour de qui toutes les filles tournaient. Elles étaient vertes de jalousie chaque fois qu'elles le voyaient avec la petite jeune. Maintes fois, elles ont tenté de faire croire à Siskani qu'il voulait seulement l'étaler, mais elle ne croyait plus à ces sottises. Ian, Siska et Theodora devinrent inséparables. Ian adorait Perle comme sa propre petite soeur et ils l'emmenaient partout avec eux.
Malheureusement, l'été arriva. Et avec lui, la dure séparation. Ian partait pour un camp de football avec l'équipe de l'école et il ne revenait que vers la fin des vacances. Ils se promirent de s'écrire et, à contrecœur, Aurora promis à Ian de s'amuser sans lui. Il n'y avait rien de malsain dans leur relation. C'était un amour pur et complètement exempt de toutes ces manifestations outrageuses d'affection. Eux s'aimaient, mais pas nécessairement d'un amour charnel. Plutôt d'un amour conjoint et spirituel. Siskani réussit tant bien que mal à s'amuser sans Ian, mais elle ne jouait plus de la même façon. Avant, elle jouait avec ses tripes, maintenant, elle jouait avec la passion déchaînée d'une âme en peine d'amour. Pourtant, son fidèle ami lui revint à la fin de l'été et ils passèrent la plus merveilleuse semaine de vacances, à jouer du piano avec Theodora et Jackson. Puis, l'école recommença. Triste déchirure. Ian partait pour l'Angleterre, où il allait étudier en Restauration. Siskani devait terminer son secondaire. Mais, comme convenus, ils s’écrivirent, mais la distance a eu raison de leur relation et les seules fois où ils se sont vus, c’étaient par hasards et ils manquaient toujours de temps. Siskani s’était, malgré lui et malgré elle, fait un nouvel entourage et maintenant, elle n’était plus ce que Ian avait connu. Lui termina ses études tandis qu’elle envoyait sa demande d’admission à l’université. Son talent pour le piano s’était accru avec les temps et maintenant, elle pouvait jouer n’importe quelles notes, automatiquement, elles se mettent dans une partition dans sa tête et elle créait ainsi des mélodies instantanées. Pourtant, une part d’Aurora ne pouvait oublier Ian, son seul véritable ami.
À l’université, tout se passait bien. Malgré l’absence de sa muse, comme elle aimait à l’appeler, et de son mentor, son père, elle jouait et réussissait même à faire quelques petits spectacles qui lui rapportait l’Argent nécessaire qu’elle utilisait pour payer son loyer. Elle refusait toutefois que Jackson ou même Ian ne viennent la voir parce qu’elle vivait dans un minuscule 2½ pas très bien entretenu et que ses meubles se réduisaient à un vieux divan pour lit et salle à manger, une petite cuisinière à gaz, une salle de bain minuscule qui n’avait même pas de bain, seulement une vieille douche en coin, et une série d’armoires où elle rangeait ses 5 tasses à café, 2 assiettes, 3 bols et quelques ustensiles. Un lavabo, un réfrigérateur et un micro-ondes, voilà ses luxes. Toutefois, en centre de la pièce principale, ce qui devait être un salon mais qui n’avait ni télévision ni même un système de son, trônait fièrement son piano à queue d’un noir rutilant. Puisqu’elle se trouvait au sous-sol du bloc appartement, Siska pouvait jouer jusqu’aux petites heures du matin. Mais les jours d’étés où il faisait beaucoup trop chaud dans le petit logis, elle ouvrait grand sa moustiquaire et jouait pour le bloc entier. Dans ces moments-là, plusieurs résidents sortaient de leur appartement pour s’installer soit dans la cour commune soit sur leur balcon personnel pour l’écouter jouer. À la fin, tous, immanquablement, applaudissaient cet inconnu qui jouait si merveilleusement. Il ne fut pas long à Aurora pour s’habituer au mode de vie trépidant des étudiants universitaires. Elle dormait rarement chez elle, allant étudier chez un copain ou chez l’autre copine.
Et elle passa ses 3 ans de baccalauréat en deux avec la mention excellence. Son diplôme en poche, elle revint vers son chez soi, non sans un pincement au cœur. Devoir quitter l’université, son quartier plutôt joyeux, même son petit logement minable, tout cela lui faisait mal, elle s’était quand même attaché. Sur une promesse de se revoir qu’elle savait purement fausse, Siskani quitta Cambridge, Massachussets, en disant aussi au revoir à tous les merveilleux professeurs du corps enseignant de la Harvard University. Lorsqu’elle arriva chez elle, après deux ans de dure séparation, elle retrouva sa petite sœur changée. Celle-ci avait minci, elle était plus grande. Et surtout, elle avait onze ans. Dans quelques années, elle allait entrer au secondaire et Siska lui souhaitait son Ian à elle aussi. Ian, ah! son amour, son seule t unique amour. Ian était là, fidèle à son poste. Lui aussi avait changé. Ses épaules s’étaient carrées, sa mâchoire avait pris une forme plus masculine et maintenant, il portait une barbe courte, qui lui donnait des airs de vieux gentlemen, Cela plaisait énormément à Siskani qui se précipita immédiatement sur lui et, pour la première fois, l’embrassa sur les lèvres. CE fut un long baiser échangé avec la passion refoulée qu’ils avaient contenus durant trop longtemps. Ce retour aux racines allait provoquer tout un changement pour la famille Falldown. Aurora, même si elle jurait ne pas avoir changé, était différente d’avant, plus encline à sortir, à abandonner la musique pour le plaisir d’une fête, d’un moment entre amis. Si cela plaisait à Ian qui l’emmenait partout où ils allaient, ainsi que Perle, cela plaisait un peu moins à Jackson qui, trouvait cela dommage que sa petite fille perde son temps ailleurs qu’au piano.
Le soir de ses 23 ans, deux ans après son retour, Jackson eut une violente altercation avec sa pupille. Il voulait savoir pourquoi est-ce qu’elle ne jouait plus comme avant, pourquoi maintenant c’était rendu de la technique plus que de la passion qui sortait du clavier lorsqu’elle s’y mettait encore, pourquoi toujours vouloir plus d’amusements? Leur vie d’Avant ne leur convenaient-ils pas? Et là, il fit la seule chose qu’il s’était juré de ne jamais faire. Il cloîtra Aurora dans la maison jusqu’à ce qu’elle trouve la paix. Pour cela, il s’en voulut le reste de ses jours, qui ne furent plus très longs. Malgré sa forme physique excellente et sa bonne santé apparente, quatre jours après qu’Aurora lui ait dit qu’elle le détestait, qu’il refusait simplement qu’elle vive sa vie, qu’il était égoïste, Jackson Falldown, âgé alors de 60 ans, mourut. CE ne fut pas une crise cardiaque, ni même quelque chose d’indolore. Ce fut pénible, long, et surtout, cela se passa devant les yeux d’Aurora. Quatre jours après leur dispute, Jackson était allé chercher sa petite-fille au poste de police de New York City, apparemment elle faisait du racolage. Tandis qu’ils argumentaient avec force, Jackson glissa sur une plaque de glace, parce qu’après tout, même les grandes villes ne sont pas à l’abri des intempéries de l’hiver. Le véhicule, une petite voiture de ville, dérapa sans ménagement et finit , le devant enfoncé dans un gros chêne qui ne broncha presque pas. Les coussins gonflables explosèrent, la fumée se répandit dans l’automobile. Aurora ouvrit les yeux et se concentra pour faire cesser le tambourinement qui faisait siller ses oreilles. Elle tourna lentement la tête et vit son grand-père, la tête appuyée sur le volant. La ceinture de sécurité qu’il portait avait tailladé son épaule tellement le choc avait été violent et une longue tache rouge se répandait déjà sur sa cage thoracique. Des morceaux de la vitre du pare-brise étaient incrustés dans son visage pâle et déjà presque sans vie.
Aurora hurla son nom, se dépêcha de sortir, mais elle ne put pas faire beaucoup de pas, elle avait une jambe cassée et des côtes fêlées. Néanmoins, elle tenta de ramper de l’autre côté du véhicule. Ce n’est qu’une fois arrivée derrière qu’elle sentit l’odeur fétide du gaz qui s’échappait. Ses yeux s’exhorbitèrent et elle hurla à son grand-père de se réveiller, de sortir immédiatement de la voiture, qu’elle pouvait exploser à n’importe quel moment. Finalement, elle réussit à se hisser jusqu’à lui, et il tendit une main aux nombreux doigts cassés vers elle. Il n’Avait même plus la force de lever sa tête. Malgré toutes les blessures qu’il avait au visage, Siskani pouvait jurer, et même très certainement affirmer, qu’il lui avait sourit. Sa main se posa avec délicatesse sur sa joue éraflée par le coussin gonflable et il murmura d’une voix à peine audible, encore moins compréhensibles : « Je t’aime mon enfant. Ne m’en veux pas et ne t’en veux pas. Je t’aime, Aurora, au revoir. » Pourtant, les ambulanciers sont arrivés à temps. Simplement, Jackson savait que son heure était venue. Alors que Siskani bataillait avec les infirmiers pour échapper à leur soins afin d’Aller voir son grand-père, celui-ci mourut.
La jeune femme n’Avait plus de famille que sa sœur. Mais sa sœur, dans son chagrin d’Avoir perdu le seul père qu’elle ait véritablement connu, en voulut à son aînée, lui reprochant de s’être disputé avec Jackson. Tout était sa faute. Siska encaissa le verdict avec humilité, mais ne s’apitoyait pas sur son sort, au contraire, elle faisait tout ce qu’elle pouvait pour regagner l’amour de sa sœur qui souffrait tant. Ian était là, à ses côtés, et même si leur relation avait évoluée pour qu’ils deviennent un vrai couple, il n’en demandait pas plus que ce qu’elle lui disait. À eux deux, ils réussirent à avoir la garde de Perle, mais même si elle ne connaissait que Siskani comme mère, elle en réclamait une autre. La jeune fille devin vite un enfer pour sa sœur qui n’arrivait à rien : prise de tête, punitions, menaces, rien n’y faisait, Theodora refusait systématiquement toute forme d’amour ou de joie venant d’Aurora. Ian, lui, c’était autre chose. Juste pour être certaine que sa mère s’en voudrait encore plus, elle devint ratoureuse. Perle allait voir Ian, lui faisait les yeux, et ce dernier ne savait plus où se mettre.
Finalement, ce fut lui qui mit fin à cette souffrance. Il ordonna à Perle d’arrêter, d’écouter sa mère, parce qu’au final, c’était la seule relation que l’adolescente connaissait de sa sœur, ou alors lui la mettrait en dehors de la maison et elle devrait se trouver un moyen de survivre seule. Perle lui dit qu’il n’avait pas le droit, elle se retourna contre lui et, cette fois, Siskani intervint. Elle gifla avec une telle force, une telle souffrance sa petite sœur que celle-ci en resta tétanisée. Aussitôt après, la jeune femme, alors âgée de seulement 25 ans, prit sa petite sœur dans ses bras et la berça, tendrement. Tout s’arrêta alors pour elles deux. Perle s’Excusa, dit à son aînée qu’elle ne voulait pas croire ce qu’elle lui avait dit, puis que par la suite, elle se sentait mal aimée d’elle. Les deux sœur se réconcilièrent et la vie commune put reprendre du bon. Quelques années plus tard, Ian, qui venait d’avoir 30 ans, perdit tout ce qu’il avait bâti : son restaurant, son importation, son exportation, tout. Il a réussit à garder sa famille, mais pas longtemps. Siskani tomba enceinte la même année, mais Ian s’était mis à boire et il commençait à devenir plus coléreux. Aurora s’était dit qu’il se calmerait avec l’arrivée de leur enfant, mais celui-ci ne vint jamais. Stressée et angoissée par Ian qui continuait de boire et de la menacer, elle fit une fausse couche. CE fut un drame déchirant et, aussi, le début de la fin. Lorsque son conjoint appris cette nouvelle, il était ivre mort et une pluie de coups et d’injures tomba sur Aurora qui se remettait à peine. Perle, qui dormait dans la chambre à côté, vint à al rescousse de sa sœur aînée et, dès le lendemain, elles se sauvèrent de la maison. Toutefois, Siskani refusa de porter plainte et revint avec Ian, sur sa formelle promesse de ne plus toucher à l’alcool ni à elle. Cela dura un an.
C’était en mai 2007, Siskani avait 29 ans. Tout heureuse de son nouveau statut, encore une fois, elle annonça à Ian qu’elle était enceinte. Celui-ci entra dans une colère noire que la jeune femme ne put expliquer. Il la battit jusqu’il ne reste d’elle qu’un petit tas de femme ensanglantée. Tout de suite après, il appelait l’ambulance, mais es infirmiers ne purent détourner le regard et, repentant, Ian avoua tout. Les infirmiers pansèrent les blessures qu’il avait aux mains à force d’avoir tabassée sa future femme, ils étaient engagés depuis quelques mois et devaient se marier au début de l’automne, dans les feuilles dorés et rougeoyantes d’octobre. Puis, Ian appela la police et se dénonça. Il; fut condamné à purger un an de prison avec possiblité de remise en liberté conditonelle si bonne conduit à la moitié de son temps. Siskani, elle, se battit en héroïne et garda l’enfant. Neuf mois plus tard, elle tenait dans ses bras son petit garçon, Jackson, tandis que Ian lui souriait béatement. Perle était assise sur le lit de sa fausse mère et n’avait d’yeux que pour son petit frère. Âgée de 21 ans, elle avait maintenant, elle aussi, une vie. Bien qu’elle vivait encore avec sa sœur, elle avait terminé des études en chimie et commençait à enseigner la chimie dans une école de New York City. Aurora espérait qu’Avec cet enfant, un petit garçon qui plus est, Ian redeviendrait l’homme duquel elle était tombée follement amoureuse, il y a de cela plus de dix ans. Il lui restait encore trois mois de conditionnel à faire avant de retrouver pleinement sa liberté, et durant ces trois mois là, Jackson fut le plus comblé des petits garçons. Mais dès qu’il fut libre à nouveau, Ian commença à exiger de Siskani beaucoup de chose. Ils étaient mariés depuis peu, mais déjà cela déplaisait à Aurora et à Perle aussi, qui devait subir les mauvaises humeurs et les remarques cyniques de celui qu’elle avait longtemps pris pour un père. Finalement, elle quitta la maison un an après, emportant avec elle ce qui restait de joie dans le foyer familial.
Aurora devint dépressive et Ian décida de divorcer le jour de leurs deux ans de mariage. Il demanda aussi la garde de l’enfant, et réussit à l’avoir, malgré tout ce qu’il avait déjà fait à Siskani Falldown, Jackson Falldown, 2e du nom, devint le petit Jackson Rutherford. Alors, complètement anéantie, Siskani décida de se retirer de la course, abandonna, tout simplement. Elle avait 31 ans de vie, mais plus de cent ans d’âme et seulement quelques années de bonheur. La maison vendue, ses affaires emballées, Aurora rejoignit sa sœur à New York City, où elle espérait trouver la paix.
Signe(s) particulier(s) :
Aurora a plusieurs marques sur son corps. Les plus récentes sont certainement celles laissées par Ian, mais elles s’estomperont avec le temps. Elle n’a ni tatouage ni cicatrice véritablement apparentes, mais elle porte des boucles d’oreilles, souvent.
Orientation Sexuelle :
Elle ne s’est jamais vraiment posé la question, alors la réponse, elle ne peut pas la donner!
Citation favorite :
« Je pleurais quand je vins au monde, et chaque jour me montre pourquoi. » Proverbe Espagnol
« BEHIND THE COMPUTER »
Prénom : Marie Âge : 16 ans Comment as-tu connu ce forum ? : Vous êtes difficile à manquer sur le Top-site d’Obsession! Ton avis (design, contexte, ...) : :drunken : Présence sur le forum : Autant que je peux Autre(s) compte(s) : // Exemple de RP :
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Le Sergent caporal se mit à rire, la salua d’un hochement de tête et agita la main en lui disant d’une voix douce «repos, repos, soldat.» Il la regarda avec des yeux pétillants, c’était toujours amusant de voir la réaction des gens quand il daignait leur révéler la provenance de cette position formelle de soldat, puis lui sourit de nouveau. Il était plus détendu maintenant qu’il savait qu’il n’avait pas à faoire à une réformiste des troupes anglaises, ou bien à une non conformiste qui s’en prenait à tous les soldats pour ce que certains avaient de répréhensibles. Ses épaules se décontractèrent et se relachèrent légèrement, même si elles étaient toujours aussi droites et bien tenues, il décrispa les muscles de ses bras, qui avaient tendance à se cotnracter dès qu’il croisait une nouvelle personne susceptible de lui en vouloir sans le connaître seulement parce qu’il était soldat. Puis, il haussa les épaules, simplement, lorsqu’elle lui dit qu’il n’avait pas d’accent. Il soupira, puis, se raclant la gorge, il lui répondit de sa voix grave et chaude ;
« Je souhaiterais que vous ayez raison, madame, malheureusement, tout cela n’Est qu’un stratagème, parce que mon accent est bel et bien là, seulement, j’arrive parfois à le contrôler assez, surtout quand je ne dis rien. »
Puis, il partit d’un grand rire sincère, il riait surtout de lui-même parce que cet accent britannique, ces mots prononcés comme les nobles de la Grande-Bretagne, étirés en fin de phrases et descendus dans le milieu. Heureusement qu’il n’avait pas leur même air hautain et snob! Chaze cessa de rire mais garda son sourire en lui assurant que ce n’était rien, que la curiosité était humaine. Toutefois, il mit un peu de temps à répondre à sa question. Au fond, il ne perdait rien à lui mentir, mais il avait toujours dit la vérité, même quand ça lui faisait mal d’en parler, alors il prit une petite inspiration et lui dit, sa voix un peu plus effacée et avec un accent terriblement prononcé, comme chaque fois qu’il se concentrait plus sur le smots que leur prononciation, mais qui rendait son dialogue presque incompréhensible :
«Ma mère est morte il y a six mois environ, je voulasi changer de décor, j’ai pris la première ville qui me tombait sous le doigt dans une carte après avoir fait la même chose pour le pays. Je suis loin de chez moi, quelque fois ça fait du bien, non? »
Lui-même n’était pas du tout certain si c’était supposé lui faire du bien de s’être coupé de son monde, de celui qu’il conaissait. Il avait abandonné ses coéquipiers, ses amis, ses frères, pour venir se ressourcer. Peut-être qu’il ne resterait pas longtemps ici, finalement. Il esquissa un sourire désolé, presque pathétique, juste sur le coin de ses lèvres roses. Il basissa les yeux et soupira longuement. Se rappeler sa mère, son décès, c’était encore frais et vif dans sa mémoire et ça lui provoquait toujours une vive douleur à la poitrine, comme maintenant. Il se massa le sternum avant de se reprendre et de demander à la jeune femme ;
« Et vous, madame, qu’Est-ce qui vous amène dans cette petite ville de Sheim? »
Code du règlement :
Spoiler:
OK by Toffee.
« I'M SO BEAUTIFUL »
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Sujet: Re: Que tombe le masque þ Siska Falldown [ 100 % Mar 8 Déc - 21:07
Bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: Que tombe le masque þ Siska Falldown [ 100 % Mar 8 Déc - 21:14
Bienvenue !
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Sujet: Re: Que tombe le masque þ Siska Falldown [ 100 % Mar 8 Déc - 21:31
Merci
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Sujet: Re: Que tombe le masque þ Siska Falldown [ 100 % Mar 8 Déc - 21:51
bienvenue (:
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Sujet: Re: Que tombe le masque þ Siska Falldown [ 100 % Mar 8 Déc - 22:47
Merci beaucoup =D
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Sujet: Re: Que tombe le masque þ Siska Falldown [ 100 % Mar 8 Déc - 23:50
Tu ne dois pas poster AILLEURS tant que tu n'es pas validé.
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Sujet: Re: Que tombe le masque þ Siska Falldown [ 100 % Mer 9 Déc - 0:03
Oups! désolée, je l'ignorais...
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Sujet: Re: Que tombe le masque þ Siska Falldown [ 100 % Mer 9 Déc - 1:30
~Bienvenue n__n
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Sujet: Re: Que tombe le masque þ Siska Falldown [ 100 % Mer 9 Déc - 1:52
Marci! x'D *big smile*
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Sujet: Re: Que tombe le masque þ Siska Falldown [ 100 % Mer 9 Déc - 2:11
Bienvenue Madame Belle fiche (=
Bisouwwww (Desperate Housewives m'attend )
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Sujet: Re: Que tombe le masque þ Siska Falldown [ 100 % Mer 9 Déc - 2:46
Bon abrutissage, Monsieur Trompette & merci =D
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Sujet: Re: Que tombe le masque þ Siska Falldown [ 100 % Mer 9 Déc - 5:56
Bienvenue à toi. Ça c'est ce qu'on appelle de la fiche. *-* Je valide le code qui est bon, un admin passera te valider.
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Sujet: Re: Que tombe le masque þ Siska Falldown [ 100 % Mer 9 Déc - 10:44
J'aimerai que tu modifies ta signature car elle est trop grande.
Validée. N'oublie pas de voter pour NYCL sur les Top Sites
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Sujet: Re: Que tombe le masque þ Siska Falldown [ 100 % Mer 9 Déc - 11:38
Aurora S. Falldown a écrit:
Bon abrutissage, Monsieur Trompette & merci =D
De rien *_* -> [ ]
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Sujet: Re: Que tombe le masque þ Siska Falldown [ 100 % Mer 9 Déc - 16:13
Voilà, elle est OK ma signa? Elle fait pas plus de 200px de hauteur. Je vais remédier à ça si c'est pas correct, de toute façon, c'était très provisoire, le temps de trouver un gif ou bien un 100x100 convenable
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Sujet: Re: Que tombe le masque þ Siska Falldown [ 100 %
Que tombe le masque þ Siska Falldown [ 100 %
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