Quand je lui dis qu'il trouveras sa femme parfaite a sa façon, il me dit un oui très peu crédible, je n'insistais donc pas là-dessus. Puis je lui expliqué pourquoi je pensais ne pas avoir de petit ami, il me répondit « C’est vrai que t’es chiante à tout le temps lire tes trucs morbides où il y a des schémas de cerveau, c’est dégueu. La solution c’est qu’il faudrait que tu trouve un médecin ou un chirurgien il te comprendrait lui au moins ! Moi j’aime pas les gens, je pourrais pas les sauver, jm’en fous. ».. Je lâchais un petit rire, mais je ne voulais pas d'un médecin ou d'un chirurgien comme petit ami. Parce que peut être qu'il me comprendrais , mais on passerait notre temps donc a parler de médecine ou de chirurgie, et sa m'ennuierais à mourir. Le fait qu'il me dise qu'il n'aimait pas les gens et qu'il ne pourrait pas les sauver et qu'il s'en foutait. Je haussais les épaules après tout chacun sa voix. Mais par rapport à sa remarque qu'il fallait que je trouve un ami chirurgien je lui balbutier :

&& Je veux pas de médecin et de chirurgien.. Ennuyant.. à mourir cela serait..

Il me dit qu'après tout, c'était mon avis, c'est vrai sa l'était mais je ne voulais pas m'enfermer dans cet univers de la médecine. Ok la journée je travaillerais là-dedans. Mais en rentrant le soir je ne voudrais qu'une chose c'est oublier ma journée, avec tout ses gens que j'aurais croisé, oublier le métier que je fessais, et vivre normalement. Ne pas m'installer, me cloîtrer dans cet univers. Mon père était peut être pompier mais quand il rentrait, il nous disait juste comme sa journée c'était passé et basta après il parlait normalement, de tout et rien. Mais tout ça, resta cacher au fond de moi, je ne le dit pas. Parce qu'il c'était levé et qu'il me disait « Bon, je pue, je vais me laver, tu viens ? ». Je le regardais, et je fronçais les sourcils, en rougissant légèrement. Je lui répondis :

&& Ça va pas la tête non !! File te doucher... Tout seul...

Il savait que j'allais dire non, mais il a quand même posais la question. A laquelle j'avais pas répondu non directement, j'avais juste fait comprendre à ma manière que c'était non. Puis je lui cria alors qu'il était presque dans la salle de bain :

&& Heyy Kévin ! Bouge toi quand même... Je m'ennuie sans toi sinon !

Ça c'était dit. Et c'était la vérité. Je souris. Pendant qu'il prenait sa douche, je m'approchais de la stéréo et je mis la musique à volume bas, c'était un chanteur français qui occupait donc la voix de fond, je commençais à ranger le salon, remettant les choses à leur place, rapidement, finalement ce n'était pas si en bordel que ça, vu qu'en même pas cinq minutes c'était déjà fini. Je pris le balai et je passais un coup sur la salon toute en chantant en français sans accent.Après tout j'avais vécut 18 ans en France. J'attendais avec impatience toute même que Kévin revienne.

OKAY BY JUNE