Le physique. Ce seul mot résume la plus grande préoccupation de toute une société. En lui se concentre la raison de nombreux échecs, de nombreuses disputes, mais aussi de plaisir et de réussite. Tout notre monde repose sur l'apparence. Les premiers mots que l'on prononcera à la vue d'un bébé est « Qu'est ce qu'il est mignon! » ou encore « Qu'est ce qu'il est beau !». Oui, il serait difficile de dire d'un morceau de viande hurlant et plein de bave « Qu'est ce qu'il est intelligent! » ou « Quelle imagination! » du premier coup d'oeil. Je pense m'en être pas mal tiré de ce côté-là. Je suis un homme, un mâle, un vrai mec, celui qui est bourré de testostérone au point que même les pores de ma peau en transpirent. Puisqu'il faut donner une réel description de sois-même, je suis brun aux yeux bleu, ni trop gros ni trop maigre. Mon style vestimentaire ? Détendu. Je m'habille avec des grandes marques, mais je n'achète pas des vêtements de stars non plus. Un jeans et un maillot simple me vont très bien. Je n'irais pas jusqu'à dire que je m'habille avec des vêtements trouer, ce n'est pas le cas.

Les filles aiment les « bad boys ». Les gars ténébreux, impossible à sonder et emmurer dans un silence excitant. Évidemment dans la durée, le mutisme mystérieux devient lourd et peux être finalement interprété comme de la bêtise pure et dure. C'est du vécu, mais c'était il y a des années. Maintenant, tout à changer, je suis devenu le rigolo de la bande, celui qui amuse la galerie. Ce " rôle " me plaît assez pour tout vous dire. Par contre, je suis très rancunier, je ne pardonne pratiquement jamais, ce n'est jamais facile de se faire pardonner, par moi c'est encore plus difficile. De plus, je suis très jaloux, si ma petite amie parle à un garçon que je ne connais pas je vais vite m'énerver et une énième dispute commencera alors. C'est un point négatif, je l'avoue, mais je ne peux m'en empêcher. Comme vous l'aviez surement deviné, je suis très possessif. Je suis quand même très attachant, enfin, c'est ce que mes amis disent de moi, je ne vais pas les contredire. Je suis très sociable, de ce fait, j'ai beaucoup d'amis. J'ai quand même gardé mon côté rebelle de l'époque, ça me donne un certain charme. J'aime par-dessus tout faire la fête et draguer, c'est mon passe-temps favoris ! Je suis peut-être un vrai dragueur, mais je n'en suis pas moins romantique, croyez-moi. Vous commencer à me cerner, j'en suis sûr. Alors, peut-être avez-vous compris que je suis bagarreur et un petit peu idiot sur les borts. Oui, vous avez raison, mais je suis très malin aussi ! D'accords, je suis également fainéant, mais tout le monde l'est un peu, non ? Bien sûr, quand j'ai quelque chose en tête je suis très déterminé pour le réaliser, je peux même devenir travailleur si j'en ai envie. Malgré tous mes défauts, je reste souriant.

Il serait difficile pour moi de vous raconter ma venue au monde en détails puisque je ne m'en souviens pas, mais je peux vous dire que je suis né le 19 janvier 1992 dans un des nombreux hôpitaux de New York. Je suis fils unique d'une riche famille et pour tout vous dire, je ne m'en plains pas. Déjà que mon père ne voulait pas d'enfant, ma mère lui a caché sa grossesse pendant les trois premiers mois, mais son ventre devenait de plus en plus gros, faut dire que j'en prenais, de la place ! Mon père est quand même resté auprès de ma mère, par amour pour elle et même s'il n'avait pas voulu de moi, il ne m'a pas maltraité, bien au contraire. C'est un père formidable, même s'il n'est pas souvent à la maison. Ma mère a arrêté son travail de secrétaire quand je suis venue au monde et est devenue mère au foyer avec un enfant à charge. Quand j'étais petit, je voulais un petit frère pour pouvoir faire des combats de boxe avec lui, puis finalement, heureusement que mes parents n'en ont pas fait un deuxième. Je n'aurais pas eu tout ce que j'ai aujourd'hui. Malgré mon enfance heureuse, j'étais un mauvais garçon et maintenant que j'y pense, je me demande pourquoi j'étais comme ça. Un vrai petit voyou, j'attirais des ennuis à mes parents et eux ne me gronder même pas. C'est peut-être pour ça que je continuais, pour les voir en colère contre moi au moins une fois, qu'ils me privent de sorties, comme les autres parents font. Rien, ils ne disaient rien, ils se contentaient de régler les problèmes et c'était oublié. Une fois, j'avais mis le feu la boîte aux lettres des voisins et ils avaient porté plainte. Vous les auriez vus, deux semaines après l'évènement, on aurait dit que rien ne c'était passé, ils me souriaient même ! Il y a eu tellement de moment semblable que je ne me souviens pas de tous. Quelques années plus tard, ils ont appelé ça " la mauvaise passe ". Je sais qu'il y en a beaucoup qui auraient rêvé ne pas se faire gronder à chaque bêtise, mais quand on le vie, c'est différent. Je voulais tellement qu'ils aient une vraie réaction. Bien sûr, maintenant, je n'y pense plus tellement, mais ça m'a quand même marqué, dans le temps. Après cette " mauvaise passe ", je me suis repris en main. Je n'avais jamais été aussi populaire que maintenant. Je me suis très vite habitué à cette popularité, j'en ai même pris goût. C'est même ce qui m'a amené toutes mes petites amies, enfin mes ex maintenant. Ma petite amie actuelle ne m'a pas connu par popularité, c'est la première fois que cela arrive. Elle était dans le même collège que moi et nous fessions équipe ensemble en 4e, nous nous entendions plutôt bien et le hasard a tellement bien fait les choses que nous nous sommes retrouvés. Ça fait un peu comte de fée, vous ne trouvez pas ? Voilà, c'est ça ma situation actuelle.