Sujet: Morgana Evelyn Rose [Terminé] Mar 23 Fév - 19:57
« Morgana Evelyn Rose » Feat. Eva Green
Âge : 24 ans Date & Lieu de naissance : 14 novembre 1985, Londres Angleterre. Groupe : Studieux UFR : UFR 1 Étude : Musique Prédéfini ou Inventé : Inventé.
Sweet about me :
« MORE ABOUT MY PERFECTION »
Physique & Style :
Morgana a ce que l’on peut appeler un physique « avantageux » : Grande et élancée (Elle mesure un peu plus d’un mètre quatre vingt cinq), sa taille et fine et elle se tient toujours remarquablement droite. Sa longue chevelure d’un noir d’ébène brillante contraste de manière formidable avec ses yeux d’un beau bleu azur. Son visage possède des traits fins et marqués, laissant entrevoir une finesse remarquable tant son visage est unique. Son regard, quant à lui, est aussi pénétrant qu’impénétrable et lui permet d’offrir une expression toujours remarquablement expressive, afin d’être comprise facilement et rapidement. C’est indéniable, cette demoiselle est une très belle jeune femme, dont le goût vestimentaire est certain. Toujours habillée avec soin, elle varie entre les tailleurs plus stricts, les robes simples et les tuniques toujours teintées de rouge ou de noir. Ces deux couleurs sont celles qui lui vont le mieux, c’est pourquoi il n’est pas rare qu’elle mette du rouge à lèvres aussi rouge que le sang. Ses coiffures, tout comme ses tenues, sont relativement étudiées, même s’il faut dire qu’elle aime régulièrement laisser sa belle chevelure ondulée détachée. Ses tenues sont toujours choisies avec goût, avec intention de plaire ou d’exprimer la discrétion, marquant une forte intention théâtrale derrière. Tantôt elle peut se vêtir d’une robe mettant en valeur ses courbes, tantôt une tenue sobre et pratique. Mais dans chaque cas, ses vêtements ne trahissent nulle intention : Ils sont simplement là pour la mettre en valeur, pour l’embellir, surtout lorsqu’il s’agit de charmer. Tout ce qu’elle représente, en somme, n’est que charme et beauté…Si l’on met de côté sa cécité, cachée avec brio par Morgana. En effet, depuis un terrible accident, la demoiselle est aveugle. Certes, la couleur de ses yeux est restée la même, il n’y a donc aucun moyen de reconnaître son handicap à moins d’analyser de très près sa façon d’être et d’agir. Ses gestes sont toujours très précautionneux, à l’extrême parfois, et sa souplesse lui permet fort heureusement d’éviter les accidents la plupart du temps. Cela dit, il n’est pas rare que Morgana ferme volontairement les yeux même en marchant s’il y a un temps pluvieux, froid ou même neigeux. Elle protège ainsi ses yeux de toute irritation supplémentaire et, même si cela peut dévoiler son handicap, elle préfère agir avec précaution. Cela étant, son handicap physique l’a aidée pour une toute autre chose : Ses études musicales, et principalement pour le violon. La souplesse de ses doigts et de ses bras s’est accentuée, et elle cerne bien mieux les sons de son précieux instrument. Elle utilise donc son ouïe plus fine pour entendre les sons les plus profonds, afin de déterminer leur justesse ou leur fausseté. En définitive, même si la jolie demoiselle est considérée comme une handicapée majeure, certains avantages restent tout aussi indéniables...
Caractère :
Comme beaucoup de musiciens, Morgana brille par sa discrétion et sa rêverie. Elle n’agit pas ainsi par timidité, mais parce qu’elle aime s’évader hors des sentiers battus à l’aide de son violon. La réalité lui faisait peur plus qu’à n’importe qui d’autre, elle possède un goût pour le rêve hors du commun. Voilà pourquoi des études de musique étaient parfaitement indiquées pour cette demoiselle aveugle...En effet, elle est capable de travailler pendant des heures sur une partition, aimant que chaque note soit parfaitement maîtrisée. Cette capacité de travail a toujours été d’une grande aide à ses yeux, car c’est elle qui l’a aidée à ne jamais abandonner le moindre objectif. De plus, son perfectionnisme, parfois poussé à l’extrême, lui promet toujours d’excellentes notes et d’excellentes apprétiations. Elle aime avoir le goût du travail bien fait, et c’est sans nul doute à cause de cela qu’elle ne sort jamais beaucoup. Son handicap l’empêche bien souvent d’avoir envie de s’amuser, et de quitter son atmosphère de travail bien connue, si bien qu’elle est considérée comme solitaire et non plus comme timide. Morgana souffre de ne pas savoir comment s’y prendre avec les autres, et elle se coupe sans le vouloir vraiment du monde qui l’entoure. Elle ne cherche jamais à être au courant des derniers potins, ne bavarde pratiquement jamais avec ses camarades étudiants, pas même ceux qui font les mêmes études qu’elle et qui pourraient lui apporter beaucoup. A la place, elle agrandit sa propre culture sans son coin, en lisant livre sur livre, en braille bien entendu, et en travaillant ses partitions de violon. Même elle est d’accord pour dire que ce n’est pas une vie…Mais sa timidité et son goût pour le silence ne la pousseront jamais à faire autrement, il ne lui manque qu’à espérer que l’on viendra un jour vers elle. En attendant, elle ne parle pas beaucoup, et cela bien qu’elle ait une tonne de choses à dire, et beaucoup de sujets maîtrisés parfaitement dont qu’elle pourrait aborder avec d’autres. Il ne faut pas croire : Derrière ses airs de jeune femme riche et fort bien habillée se cache avant tout une musicienne rêveuse et timide, possédant une remarquable culture sur beaucoup d’autres sujets que la musique. Tout l’intéresse, tout est prétexte pour elle à étude…Certes, elle n’aime pas passer pour un rat de bibliothèque, voilà pourquoi il lui arrive de se mêler maladroitement à la foule, mais cela ne lui apporte jamais rien d’autre qu’un sentiment de mal être profond. Morgana se sent telle une marginale, comme si elle était anormale, face à une armée d’étudiants qui savent s’amuser et rire de tout. Mais il faut dire qu’à sa décharge, son passé et sa situation familiale ne l’aident pas à se détendre et à faire la folle quand il le faut : Ayant perdu sa mère da ns le même accident qui lui a pris sa capacité à voir ce monde, elle a promis à son père de devenir brillante musicienne et de s’assumer pleinement. Elle ne peut donc pas prendre le temps de perdre son temps en s’amusant…A son grand désespoir. Durant tout son lycée, elle n’a jamais connu rien de véritablement notable. Certes, cela ne l’empêche pas d’avoir des aventures et de charmer les hommes, mais cela s’arrête là : Morgana est presque trop sage à son goût. Elle espère juste que cela finira par changer et qu’elle aussi, elle pourra montrer très prochainement son côté dévergondé.
Histoire :
L’enfance de Morgana a été particulièrement heureuse et placée sous un soleil radieux. Née en plein cœur de Londres le quatorze novembre mille neuf cent quatre vingt cinq, elle est le fruit des amoures entre un américain de naissance, Matthew Rose, et d’une jeune bibliothécaire anglaise, Constance. Ils se sont rencontrés par hasard alors que Matthew faisait un voyage d’affaires à Londres, et qu’il avait envie de voir comment se portait la littérature anglaise. Ils se sont immédiatement plu…Ils ne se sont mariés que trois ans après, et la petite Morgana a vu le jour par la suite, comme si un ordre des choses avait été suivi dès le départ. Quoi qu’il en soit, cette petite fille rayonnante comme le soleil a été aimée et choyée dès qu’elle a ouvert les yeux. Comme ses parents étaient relativement aisés, elle n’a jamais manqué de rien, et très vite, alors qu’elle se découvrait des affinités avec la musique, Constance lui a fait prendre des cours de violon, en choisissant le meilleur professeur londonien. Somme toute, elle s’est rapidement intéressée à beaucoup de choses, agrandissant déjà une culture assez étoffée alors qu’elle n’avait que neuf ans. Ses parents, du reste, ne lui ont jamais parlé comme les géniteurs parlent parfois à leurs enfants : Pas de gouzi gouzi ni autres areuh, ils lui ont fait entendre un langage adulte dès le départ, afin qu’elle puisse avoir un discours soutenu rapidement. Certes, ils n’employaient pas de mots trop complexes, et dès qu’elle ne comprenait pas quelque chose, ils s’empressaient de lui expliquer. Ainsi, Morgana appris à lire rapidement, s’amusant parfois à parcourir les pages du dictionnaire afin de faire évoluer rapidement son vocabulaire. Matthew étant souvent en voyage d’affaires, c’était davantage Constance qui s’occupait de l’éducation de leur fille, mais quoi qu’il en soit, elle reçut de vraies valeurs, et le respect d’autrui très jeune. Peut-être est-ce pour cela que par la suite elle a toujours eu du mal à se dévergonder, et à outre passer les interdits. Même lors du début de son adolescence, Morgana était une enfant réservée et calme…Elle désobéissait de manière raisonnable à ses parents, et n’a jamais fait que leur fierté. Elle se donnait les moyens d’être excellente à l’école, faisant ses devoirs avec application, et essayait même d’aider sa mère aux tâches ménagères…La seule qu’ils auraient pu lui reprocher, c’est son goût pour le silence. Ils savaient pertinemment qu’elle était capable de tenir une conversation digne de ce nom dès l’âge de douze ans, mais Morgana n’aimait pas spécialement parler. Elle ne voyait pas toujours l’intérêt de déblatérer sur des futilités, aussi ne s’exprimait-elle jamais qu’en termes simples, concis et précis. Elle n’avait donc jamais de longues conversations avec sa mère, et ne lui confiait jamais rien : Cela avait beau l’attrister profondément, elle savait qu’elle ne pourrait rien faire pour aller contre. Elle se contenta donc d’encourager sa fille à se plonger dans ses études, continuant à lui offrir ses cours de violon, voyant ses progrès très nettement tandis qu’elle passait de longues heures à s’entraîner sur des partitions, seule dans sa chambre. Constance aimait l’écouter au travers de la porte, n’étant pour ainsi dire par autorisée à entrer. Morgana aimait son intimité, et rares étaient les moments où elle jouait ouvertement devant ses parents. En effet, son perfectionnisme étant régulièrement poussé à l’extrême chez elle, la jeune demoiselle anglaise n’avait jamais l’impression d’être assez douée pour se permettre d’avoir un public. Mais cette modestie inutile lui valut bientôt de lourdes réflexions de la part de son père, qui, lorsqu’il rentrait de ses voyages d’affaires, s’attendait à plus qu’un simple sourire sincère. Il n’était jamais au courant de la vie de sa fille hormis lorsqu’il écoutait les détails fortuits décrit par son épouse, et se désespérait de la voir si sauvage vis-à-vis du monde. Aussi, lorsqu’elle eut quinze ans, il prit une année sabattique afin de se consacrer plus spécifiquement à sa petite famille. Il organisa bientôt plusieurs journées de golf, où Morgana fut obligée de rencontrer les connaissances de son père, qu’elle trouvait déjà très ennuyeuses alors qu’il ne faisait que les évoquer. Pourtant, elle supporta la chose sans broncher, sans même oser se révolter ou juste lui en parler. Mais un jour, alors qu’il organisait son énième rencontre de golf, la demoiselle fit la connaissance de l’un des fils des invités, traîné ici par son géniteur. La situation était cocasse tellement elle était similaire…Voilà pourquoi elle l’invita à boire un verre au grand bar, sans même éprouver la moindre timidité, comme si c’était parfaitement naturel. Ils discutèrent plusieurs heures d’à filée, ne semblant jamais ni épuisés ni à court d’idées. Morgana se sentait à l’aide en présence de ce jeune garçon qui ne devait être plus âgée qu’elle que d’un an environ. Il s’appelait Valentino et possédait un vrai charme italien. Il lui avoua son admiration profonde pour ses racines italiennes, et elle lui confia son goût pour la culture anglaise de son côté. Il était sportif, ne connaissait strictement rien à la musique mais il était comme elle, et s’intéressait donc à ce qu’il ne connaissait pas. En cela, il lui plu tout de suite. Evidemment, dire qu’elle en tomba amoureuse était un bien grand mot…Mais elle se sentait proche de lui quoi qu’il en soit. Ce fut pourquoi, à la fin de cette journée, elle lui donna ses coordonnées et reçut volontiers les siennes afin qu’ils ne perdent pas le contact. S’en suivit un long échange de mails et de coups de téléphone, qu’elle appréciait de plus en plus. Elle le trouvait tellement intéressant et son père était tellement ravi de la voir s’accrocher à une personne et non plus uniquement à son violon qu’il proposa au père de Valentino d’inscrire son fils au même lycée que Morgana…Ainsi, ils purent bientôt se voir tous les jours.
Durant les deux années qui suivirent l’installation de son ami dans son lycée, ils ne se quittaient pas. Morgana allait voir ses matches de volley, et lui ne manquait aucune représentation lorsqu’elle en donnait pour ses auditions de violon trimestrielles. Bientôt, une romance s’instaura entre eux, si bien qu’ils ne semblaient plus pouvoir être en mesure de se quitter. Valentino fut le premier jeune homme avec qui elle passa la nuit, et bien qu’il ne fut pas le dernier, elle conserva le souvenir profond de cette nuit dans son cœur. Malheureusement, leur romance n’était pas programmée pour durer…Lui souhaitait faire une université de sport aux Etats Unis, alors qu’elle restait trop attachée à son Angleterre natale pour désirer en partir. Morgana eut donc le cœur brisé lorsqu’il partit, bien avant la fin du lycée. Son existence était devenue pénible, emplie d’un silence dont elle ne voulait plus depuis qu’elle avait rencontré Valentino, et pleurait chaque soir son désespoir ainsi que son amour perdu. L’année de ses dix huit ans fut la pire de sa vie…Elle ne dormait pas assez, ne mangeait pratiquement rien, et passait le plus clair de son temps partagée entre ses cours et son violon. Elle était devenue maigre, le visage très pâle et n’était plus que l’ombre de ce qu’elle était auparavant…Si bien que sa mère finit par tirer la sonnette d’alarme : Elle décida qu’une petite semaine de vacances en Ecosse leur ferait le plus grand bien à elles deux. Matthew n’avait hélas pas pu se libérer pour cette semaine, il leur recommanda donc de l’appeler chaque jour afin que son épouse puisse lui donner des nouvelles de leur fille. Elle avait décidé de partir en voiture pour plus de simplicité et afin de pouvoir prendre plus de bagages, malheureusement, sur la route, le pire survint : Il pleuvait à torrent sur la route, et la bruma recouvrait certaines routes avec une telle ardeur qu’il était quasiment impossible de voir comme il fallait. Constance roulait à vitesse plus que raisonnable, mais alors qu’elles venaient à peine de quitter l’Angleterre, un conducteur de camion perdit le contrôle de son immense véhicule et percuta leur voiture de plein fouet. Celle-ci alla s’écraser sur le bas côté un peu plus loin, l’avant déchiqueté et les côtés guère mieux. La portière de la conductrice avait été arrachée sous le choc, et malgré les airbags, Constance et sa fille étaient inconscientes. Le conducteur du camion n’eut que de très légères comotions, aussi appela-t-il aussitôt les secours afin qu’ils sauvent les deux accidentées. Elle furent conduites à l’hôpital où elles durent être opérées d’urgence…Malheureusement, Constance ne survit pas à ses blessures, bien trop graves : Son foie avait littéralement éclaté sous le choc, et ses poumons avaient été écrasés, si bien que même avec deux greffes, les médecins n’auraient pas pu la sauver. Pour Morgana, le diagnostic n’était guère optimiste. Certes, le choc avait été très légèrement moint violent pour elle, mais elle était tout de même mal en point : De nombreuses côtés cassées, ainsi qu’un bras et une jambe, sans parler des comotions cérébrales sérieuses et nombreuses. Matthew, qui était arrivé aussi vite qu’il avait pu à l’hôpital, ne cessa de la veiller, priant de toute son âme pour qu’elle survive. Ce ne fut qu’au bout d’un mois qu’elle se réveilla du coma dans lequel l’accident l’avait plongée, un bandeau sur les yeux…Du moins c’était ce qu’elle croyait, puisqu’elle ne voyait rien d’autre qu’un noir profond autour d’elle. Elle tenta d’ôter ce fameux bandeau mais, constatant qu’il n’y avait strictement rien sur son visage, elle se mit à hurler, alertant ainsi son père qui était partit parler au médecin. Il accourut aussitôt et lui serra la main fortement dans un premier temps. Il caressa ensuite sa joue, prenant une voix qui se voulait rassurante en lui dictant que tout irait bien. Lorsqu’elle lui demanda ce qui lui arrivait, il fondit en larmes…Il lui fallut plusieurs longues minutes pour se calmer et être en état de lui dire qu’elle avait eu de nombreuses fractures qui se remettraient avec du temps et de la patience, mais que malheureusement, un violent coup à la tête l’avait privée de sa vue. Les médecins ne se prononçaient guère quant à l’hypothétique guérison d’un tel fait, ce qui revenait à dire qu’il ne valait mieux pas qu’elle ait trop d’espoirs. Choquée, abasourdie même, Morgana ne répondit rien et n’eut guère de réaction. Ce ne fut que lorsque son père lui annonça que sa mère n’avait pas survécu à l’accident qu’elle fondit en larmes dans ses bras, sa douleur étant trop intense pour qu’elle la contienne d’une quelconque manière. En guise de vacances, la demoiselle avait plus perdu que jamais…
Morgana ne sortit de l’hôpital que plusieurs semaines plus tard. Ses fractures étaient pratiquement remises, et même si elle garderait probablement des cicatrices, elle s’en fichait : Voilà bien une choses qu’elle ne pourrait jamais constater ni voir. Sa vie reprit donc son cours, sans pour autant redevenir normale. Matthew refusa de garder leur maison en plein cœur de Londres, aussi obligea-t-il sa fille à déménager à New York, où se trouvait le siège de son entreprise. Il restait souvent absent quoi qu’il en soit, mais il avait appelé à l’aide sa sœur, Mary, afin qu’elle ne laisse jamais Morgana toute seule. Après tout, elle n’était âgée que de dix huit ans…Ce fut elle qui lui appris le braille, puisqu’elle était professeur à l’université, et elle l’aida énormément pour s’habituer à sa cécité. Elle la guida en gardant son bras dans un premier temps, puis elle lui montra comment utiliser une canne d’aveugle. Jamais Morgana ne réclama de chien…Elle finit par se montrer capable de retourner à l’école, ou plutôt à l’université, puisqu’elle commençait dès lors un cursus musical à l’université de Forhdam. En quelques années, elle apprit à se débrouiller seule, non sans mal, non sans larmes, mais elle n’oubliait pas que son violon restait son meilleur allié dans les moments difficiles…
Signe(s) particulier(s) :
Morgana possède deux cicatrices à l'abdomen, et une à son bras gauche, résultat de l'accident de voiture qui a prit la vie de sa mère. Elle est devenue aveugle suite à ce même accident, et bien qu'il n'y ait aucun signe visible, elle marche régulièrement avec une canne blanche d'aveugle et ferme parfois les yeux pour les protéger.
Orientation Sexuelle :
Morgana est complètement hétérosexuelle. Elle n'a jamais eu que des aventures avec des hommes et n'est absolument pas attirée par la gente féminine.
Citation favorite :
« Parfois, la nuit, j'allume une lumière pour ne pas voir. »
« BEHIND THE COMPUTER »
Prénom : Amélie Âge : 20 ans Comment as-tu connu ce forum ? : En regardant un peu partout sur les top sites, je suis tombée sur le bouton de NYCL, et il m'a tapé dans l'oeil... Ton avis (design, contexte, ...) : Le design est tout bonnement superbe. Les couleurs sont très douces pour les yeux, la bannière est très originale ; il donne vraiment envie d'y venir et de s'y investir. Concernant le contexte, il donne un éventail assez large de possibilités en RP, & je trouve ça très stimulant et inspirant. Présence sur le forum : Absolument tous les jours...Mes réponses seront rapidement postées également, parce que je suis d'ordinaire relativement rapide. Autre(s) compte(s) : Non Exemple de RP :
Spoiler:
Il était vrai que la froideur d’Eryna était parfaitement digne de celle des plaines russes. Mais elle n’aimait pas être trop aisément accessible, à vrai dire…Ce n’était point drôle si tout le monde pouvait lire en elle comme dans un livre ouvert. Une bonne joute verbale entraînait l’esprit, et permettait de connaître plus facilement ses limites, tel était l’enseignement de son grand père. Celui-ci ne parlait jamais de manière claire, il préférait mille fois les intrigues, les énigmes insolubles et Eryna avait fini par se prendre au jeu, après s’être tant de fois énervée contre cet état de fait. Alors qu’il lui répondait à chaque fois de manière si calme, se délectant de la voir s’énerver, elle avait beaucoup appris…La situation présente n’était guère différente, à vrai dire. Ce MacKinley n’avait pas le quart du prestige de son bien aimé grand père, mais il avait du répondant et elle aimait ça. A ses yeux, la valeur d’un homme ou d’un vampire passait forcément par la force de son esprit et ses paroles aiguisées. Il se débrouillait pas trop mal pour l’instant, gardant une distance à son tour en éclatant de rire face à la tirade de la jolie russe…Certes, pour le moment, il la surprenait plus qu’elle ne se plaisait à l’admettre. Mais pour la calmer véritablement, il fallait plus que cela. Alors, face à son rire, plutôt que de s’énerver, ce fut une expression plus froide qui se dessina, dépourvue de colère, plutôt chargée d’indifférence à l’encontre de cet imbécile de premier ordre. Il n’avait guère plus de classe qu’un enfant et pensait être le maître du monde…Dieu que c’était pathétique. Mais un adversaire restait un adversaire, et Eryna ne comptait certes pas le laisser gagner facilement. Elle était duchesse certes, mais la véritable noblesse n’avait rien à voir là dedans : C’était sa noblesse d’âme qui parlait si fortement en elle et qui l’avait poussée à défier ouvertement ce gentleman écossais bien plus âgé qu’elle. S’il pensait qu’elle allait reculer parce qu’il était plus vieux, il se trompait lourdement. Plus l’écart de puissance était grand, et plus Eryna aimait prendre des risques, flirter avec le danger. Comme sa vie humaine n’était guère loin d’elle et qu’elle avait gardé une bonne part d’humanité, cette façon d’être lui permettait de se sentir encore un tout petit peu vivante. Il ne retirait donc rien à cette délectable façon de penser en lui faisant comprendre qu’il avait en sa possession un objet lui appartenant. Ce fut à son tour d’éclater de rire…Il l’amusait, celui là. Il était tellement pathétique qu’elle faisait une affaire personnelle le fait de l’écraser comme un insecte, persuadée jusqu’à lors qu’il ne méritait que cela. « Mon pauvre ami MacKinley…Qui pensez-vous tromper ? Peut-être que vous avez un objet qui m’appartient en votre possession, mais je n’en ai cure. Quoi que cela soit, je vous le laisse, puisque vous l’avez touché. Cela vous laissera une marque amère de mon passage volubile dans votre terne existence. Sachez juste une chose : Je suis diablement fière d’être froide comme la glace de Sibérie, glaciale comme un hiver à Saint Petersbourg, coutumière des températures extrêmes de mon pays ! C’est mon côté patriote. »
D’un haussement de sourcils, Eryna semblait encourager le défi avec une habileté digne d’elle mais aussi de sa lignée noble. Dans sa famille, le défi et les joutes verbales n’étaient rien de plus que des jeux délectables qui offraient une autre vision de la vie. Dans sa vie d’humaine, elle avait pensé un temps que l’on est sur terre uniquement pour s’amuser…Et puis, son grand père lui avait montré que le travail était l’unique notion qu’il fallait garder à l’esprit. Elle s’était alors exécutée avec ardeur, apprenant plus que jamais, s’instruisant sur de vastes sujets, étudiant les langues de nombreux pays afin de se fondre toujours plus dans la masse et finir par briller par elle-même. La danse, le folklore russe, elle avait appris tout ceci étant enfant à vrai dire. Ainsi, quand il prit sa main et lui demanda instamment de faire preuve de bonté en choisissant une danse qu’ils connaissaient tous deux, Eryna ne pu retenir un autre rire. S’il pensait qu’elle avait la naïveté de lui faciliter la tâche, il n’était rien de plus qu’un naïf…Aussi naïf qu’un enfant. Elle lâcha donc sa main, ordonna à l’orchestre une musique spécifique en langue russe, puis fit apparaître un cavalier avant de se mettre à danser une véritable danse de son pays. Le rythme était tantôt lent tantôt fort rapide, et la souplesse d’un corps était obligatoire. Mais Eryna était redoutable en danse…Avec son partenaire, elle semblait en symbiose, comme si elle ne faisait qu’un. Ainsi, quand le rythme s’accéléra encore, puis encore et encore, elle tenait toujours les pas, sans faire aucune erreur. Elle doutait qu’un Écossais puisse y connaître quoi que ce soit…Alors, lorsque la musique cessa et qu’elle s’arrêta de danser, saluant d’un même temps l’orchestre et son cavalier imaginaire, elle retourna auprès d’Aeneas, un sourire narquois aux lèvres. Elle semblait à la fois calmée et décidée à être aussi froide que possible. Alors, sans paraître essoufflée le moins du monde, elle reprit la parole, brisant le soupçon de silence qui s’était installé entre eux : « MacKinley, quand on tient un pari, il faut s’attendre à perdre…Si vous avez la naïveté de penser que je vais vous faciliter la tâche, alors vous ne serez rien de plus à mes yeux qu’un enfant capricieux et inutile. Vous savez, j’ai vu plus de gentleman sans aucune envergure que mon esprit ne pouvait en supporter : Que de ducs, de comtes et de marquis qui souhaitaient tellement avoir ma main qu’ils ont tenté de se plier à mes défis en pensant me dominer facilement. Certes, je suis jeune, parfois brutale et impitoyable…Mais je reconnais la valeur quand je la vois. Seulement, nul ne pourrait me faire face plus de trois jours de suite ! Ce n’est pas de la vantardise, simplement de l’expérience. Le seul à avoir retenu mon attention grâce à sa modestie et sa conversation reste un humain…Quelle pitié me direz-vous ! Mais vous avez réagit exactement de la manière à laquelle je m’attendais. Vous avez beau être plus âgé que moi, vous n’avez pas plus de valeur qu’une coquille vide, avec un beau visage et un regard expressif…A cela je n’accorde aucun crédit non plus. »
Eryna avouait que son défi était un test sans aucune honte…Elle agissait toujours ainsi avec les inconnus, et Aeneas ne serait jamais une exception, surtout qu’il l’avait déçue comme tous les autres avant lui. Elle lui tourna donc le dos, retournant danser quelques temps, le mettant de côté sans aucune vergogne. S’il s’estimait floué, il lui demanderait réparation d’une manière qui retiendrait peut-être son attention…Ou bien sans fuirait-il et se féliciterait-il d’avoir avec lui un objet appartenant à Eryna Vodianova. Dans tous les cas, elle lui accorderait aucun crédit supplémentaire…Son défi était terminé, en quelque sorte. Elle ne souhaitait pas en savoir plus sur lui, pour tout dire…Il lui avait prouvé qu’il ne valait mieux que beaucoup de ses prétendants, il valait donc mieux arrêter les frais avant qu’un simple test devienne plus cruel et plus vrai que jamais. Eryna aimait jouer…Mais elle savait faire payer également.
Code du règlement :
Spoiler:
OK by Gabychou
« I'M SO BEAUTIFUL »
Dernière édition par Morgana E. Rose le Mar 23 Fév - 21:31, édité 13 fois
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Morgana Evelyn Rose [Terminé] Mar 23 Fév - 19:58
Bienvenue et bonne chance pour la suite de ta fiche
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Morgana Evelyn Rose [Terminé] Mar 23 Fév - 19:58
Merci beaucoup
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Morgana Evelyn Rose [Terminé] Mar 23 Fév - 20:01
Bienvenue ^^ J'aimerais que tu ajoutes quelques années lui mettre 24/25 pour rester crédible & je t'invite à relire le code du règlement car le code est faux
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Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Morgana Evelyn Rose [Terminé] Mar 23 Fév - 20:21
J'ai édité l'âge en le mettant à 24 ans, comme ça, à partir de novembre (Date de son anniversaire), elle en aura 25. Comme ça, c'est effectivement plus logique.
Après relecture du règlement, j'ai édité le code aussi. Pardon pour l'erreur :chut:
Merci pour l'accueil!
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Morgana Evelyn Rose [Terminé] Mar 23 Fév - 21:04
Bienvenue ma belle
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Morgana Evelyn Rose [Terminé] Mar 23 Fév - 21:25
Merci mon beau
Edit: Fiche terminée!
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Morgana Evelyn Rose [Terminé] Mer 24 Fév - 11:47
Bienvenue Morgana (:
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Morgana Evelyn Rose [Terminé] Mer 24 Fév - 13:15
Ah ah, j'aime ce prénom ! Bienvenue parmi nous.
Et validée, par la même occasion ! ^^ J'aime l'idée d'être aveugle, cela doit être intéressant pour le jeu. En tous cas, amuse toi bien parmi nous et n'hésite pas à voter pour nos top site. Un système de parrainage est mis en place, je t'invite à t'y inscrire si tu te sens un peu perdue sur le forum. Bon jeu !
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Morgana Evelyn Rose [Terminé] Mer 24 Fév - 16:27
Merci beaucoup pour la validation Gabrielle^^ J'avoue que ça fait longtemps que j'étais tentée de jouer un perso aveugle, donc le forum m'a donné cette belle occasion
Merci Samaël pour l'accueil!
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Morgana Evelyn Rose [Terminé] Mer 24 Fév - 17:13
Wah carrément. C'est juste une idée géniale !
J'ai hâte de lire tes RP
Invité
Empire State of Mind
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Sujet: Re: Morgana Evelyn Rose [Terminé] Mer 24 Fév - 17:15
Merci beaucoup pour tes compliments Aaron
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Sujet: Re: Morgana Evelyn Rose [Terminé]
Morgana Evelyn Rose [Terminé]
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