Sujet: EZEKIEL -- bang bang, you're dead. Lun 8 Mar - 16:14
« EZEKIEL ELLINGTON-BRISTOW » Feat. Luke Grimes
Âge : 23 ans. Date & Lieu de naissance : 8 mars 1987, Bristol, Angleterre. Groupe : REBELS. UFR : UFR 3. Étude : Géographie. Prédéfini ou Inventé : inventé.
Sweet about me :
« MORE ABOUT MY PERFECTION »
Physique & Style :
On me dit souvent que je ressemble à un anglais. Que voulez-vous répondre à ça ? J’en suis un, bordel de merde, j’espère bien que je ressemble à un anglais ! Mis à part cela, j’ai des cheveux bruns toujours mal coiffés, en bataille quoi, tout simplement parce qu’ils semblent refuser chaque coiffure que je leur impose. Alors j’ai abandonné, tout simplement. Mes yeux eux, sont d’un vert qui me rappellera constamment ceux de ma sœur, car nous avions les mêmes. Un vert clair, un vert océanique. J’ai un visage assez carré, ou bien triangulaire, en fait choisissez parce que moi, je n’ai jamais réellement fait la différence. Il paraît qu’à cause de la courbe de mes sourcils, j’ai un regard noir et mystérieux ; moi je me dis que c’est parce que plus rien n’anime mes yeux. J’ai des traits plutôt fermés, ce qui me donne l’air froid – décidément, rien ne veut que j’aie l’air heureux. Je suis plutôt grand, et très mince, bien que quelques muscles me donnent ma virilité. C’est plutôt sur mon style vestimentaire qu’il faut se pencher : je raffole des t-shirts blancs au col ouverts, des vestes grises et des foulards, des chapeaux et des bretelles, des ceintures et des pantalons propres. J’ai un style très classe, très britannique, qui me démarque beaucoup des américains que je rencontre.
Caractère :
Je n’ai jamais été capable de décrire mon caractère. Ma personnalité ne se décrit pas, tout simplement. Je pourrais vous dire que je suis impatient, ce serait aussi vrai de dire que je suis patient. Parce qu’après tout, tout dépendant de la situation à laquelle je suis confronté. Les seules caractéristiques indéniables à mon propos sont probablement que je suis constamment en train de me remettre en question, que je change souvent d’idées, que je suis très mystérieux – beaucoup de filles m’ont dit vouloir percer mon secret et lire en moi -. Sinon, j’imagine que je suis quand même gentil, parce que je ne vois pas pourquoi j’enverrais chier le monde s’ils ne me font rien. Toutefois, je ne m’attache pas facilement pour la simple et bonne raison qu’il semble émaner de moi des ondes mortelles qui tuent tout le monde envers qui j’éprouve des sentiments affectifs, qu’ils soient amicaux ou amoureux. Les points négatifs de mon fort intérieur seraient probablement que justement, je ne vais jamais vraiment plus loin qu’une amitié bien basique. J’ai peur d’avoir de nouveau un meilleur ami ou une petite amie. Parce que la vie – ou plutôt la mort – me réserve encore de nombreuses surprises, j’en suis convaincu.
Signe(s) particulier(s) :
Vraiment, pas grand chose. En fait, il n'a aucun signe particulier si c'est que le fait qu'il ne peut s'empêcher de voler toutes sortes de trucs dans les magasins, juste pour l'adrénaline que ça lui procure.
Orientation Sexuelle :
Irrévocablement hétérosexuel.
Citation favorite :
« Death must be hell of a thing, because no one has come back from it »
« BEHIND THE COMPUTER »
Prénom : lili. Âge : 17 ans. Comment as-tu connu ce forum ? : Il y a déjà un moment, sur un top. Ton avis (design, contexte, ...) : Encore plus magnifique que les autres ! Présence sur le forum : 7/7, normalement. Autre(s) compte(s) : Non. Exemple de RP :
Spoiler:
On ne pourrait jamais changer Malcolm de ce qu’il était depuis le départ, même si on pouvait en transformer quelques parties. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme, comme on dit. Cependant, ce qui est à la base y reste, et on ne pourrait nier d’où tout a commencé. Tout cela pour dire que même si maintenant, le britannique était amoureux fou de Breane Van Der Velt, ça n’enlevait rien au fait qu’il ne supportait aucunement de voir des couples s’aimer tendrement devant tout le monde. Il avait goût de régurgiter lorsqu’il voyait un couple s’embrasser langoureusement devant un mur, ou lorsqu’un mec devenait trop doux et en perdait presque toute virilité, ou lorsqu’une fille riait d’un air trop stupide, juste pour charmer. Ces petites tendances amoureuses et mielleuses qu’avaient les humains lorsqu’ils étaient séduits étaient d’un pathétique assez troublant. Malcolm tenterait donc tant bien que mal de ne pas devenir comme eux, car après tout, il n’avait jamais été quelqu’un de normal. Connaissant Breane, elle l’aiderait beaucoup à ne pas perdre son objectif de vue, puisqu’elle-même n’était pas ce genre de femme : ce qui avait séduit l’anglais en premier lieu. Effectivement, sa petite amie était plus garçonne, plus indépendante, bien que depuis quelques jours elle semblait avoir mis de côté son je-m’en-foutisme, ce qui n’était pas plus mal. Bref, comme pour éviter de succomber trop vite à la tentation de brûler les étapes, Malcolm se détacha de son addiction, et proposa qu’ils aillent se cuisiner un bon repas en tête à tête. Ils se calmeraient peut-être. Et Breane verrait qu’elle avait fait un bon choix, en acceptant la grande demande. « Heureusement, madame Bristow ! Je m’en serais vu blessé, autrement … » Il l’embrassa une dernière fois. Ça leur donnait un avant-goût de la vie de mariés. Monsieur et madame Bristow. Ça sonnait assez bien. Malcolm avait toujours adoré son nom de famille, mais il l’aimait d’autant plus lorsqu’il le donnait à Breane. Ils se levèrent chacun leur tour et descendirent à la cuisine. L’appartement des Bristow-Davis était assez moderne, avec deux étages, bien que le deuxième étage ne prenne pas tout le plancher, seulement le tiers de la grandeur totale de l’appartement. Il comportait une salle de bain et la chambre de Malcolm. Celle de Vanessa était au rez-de-chaussée. Parlant d’elle, la voilà qui terminait de se préparer – vous savez, les filles ont besoin d’un minimum d’une heure ! Le britannique sentit évidemment la tension lorsque les deux demoiselles se saluèrent. Il ne pouvait les forcer à s’aimer, mais il allait devoir les forcer à se supporter quand même, parce que vu la situation, Breane allait passer de plus en plus de temps avec eux. C’est à peine si elles s’étaient parlé, de petits murmures de formalités, c’était tout. Malcolm, une fois la porte refermée derrière Vanessa, se tourna vers sa fiancée. « Qu’est-ce qui s’est passé, exactement, entre toi et Vaness’ pour que vous vous détestiez tant que ça ? » Il côtoyait sa colocataire depuis un peu plus d’un an, et franchement, il l’adorait et ne lui trouvait pas beaucoup de défauts – à part celui de se laisser traîner un peu partout. Ils regardèrent finalement ensemble ce qui se trouvait dans le frigo. Alias pas grand-chose. Malcolm tourna son beau regard vers le visage de la femme de sa vie et l’écouta faire sa demande – sa demande de nourriture, bien sûr. « Si ce n’était que de moi, il n’y aurait aucune trace de thon ici, mais puisque Van’ aime bien … je dois pouvoir en trouver … » Malcolm détestait le poisson, quelle que soit la sorte, peu importe comment il était apprêté. Le jeune homme se mit à fouiller un peu dans les armoires, en sortit quelques conserves de thon, les déposa sur le comptoir. Il refit le même manège mais en prenant cette fois-ci les pâtes. Il mit l’eau à bouillir sur le four, sortit la sauce déjà préparée, et la mit dans une autre casserole sur le feu. « Reste plus qu’à attendre ! » Il se tourna vers Breane. Elle n’avait pas vraiment pu avoir connaissance de ses grands talents culinaires, mais il se promit de lui concocter l’une de ses spécialités la prochaine fois qu’elle viendrait. Pour meubler la discussion pendant l’attente, sa fiancée ne manqua pas de trouver le sujet parfait pour les faire débattre. Malcolm s’adossa au comptoir, les bras croisés, prêt à cet échange sérieux. « J’avais pas encore pensé à tout ça, à vrai dire … c’est sûr que … qu’on ne pourra continuer à vivre séparés. Mais je ne veux pas chasser Vanessa, alors si quelqu’un part d’ici, ce sera moi … donc … on peut … enfin, j’ai jamais vraiment eu besoin de vivre dans un endroit très grand … c’est si petit, chez toi ? » Wow. Le simple fait de s’imaginer déménager chez Breane le terrifiait. C’était un très grand pas dans une vie, et Malcolm ne l’envisageait pas aussi rapidement. Bref, après cette discussion sur leur future demeure, le futur médecin profita du silence pour annoncer quelque chose à sa copine. « Hé … j’ai … j’ai quelque chose à t’annoncer. » Il avait l’air sérieux, mais en même temps, il avait un mince sourire aux lèvres. Il se rapprocha de Breane et saisit ses deux mains dans les siennes. « J’ai contacté mon médecin et … je … je me suis inscris sur la liste d’attente pour une moelle osseuse … vu mon état qui se dégrade à vue d’œil, je suis en tête … alors … je commence la chimiothérapie dès lundi. » Il y avait un truc, cependant, duquel il voulait discuter avec Breane. Mais il voulait attendre sa réaction avant.
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« I'M SO BEAUTIFUL »
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Sujet: Re: EZEKIEL -- bang bang, you\'re dead. Lun 8 Mar - 16:14
Histoire :
« La vie ne mérite pas d’être vécue. La vie n’est qu’une pénible attente vers le vrai monde, la mort. » Délivrez-moi de ma souffrance, libérez-moi de mes chaînes, quelqu’un, entendez mon cri. Je n’en peux plus, j’étouffe, c’est comme si vos mains m’entouraient la gorge et se contractaient sur mon cou. Sans jamais que je ne puisse voir la lumière s’allumer devant mes yeux. J’ai mal, terriblement mal, et je ne sais même pas pourquoi. Tout a commencé quand tout le monde a commencé à crever autour de moi. Je suis messager de la mort, c’est ma seule certitude dans la vie. L’un après l’autre, les piliers de mon existence sont morts sous mes yeux. Dans une mort atroce, déconcertante, blessante. Et moi je la regardais faire son œuvre, la faucheuse. Priant pour qu’un jour ce soit moi et que j’en finisse enfin d’enterrer ceux que j’aime. D’abord ma petite sœur, morte deux ans après sa naissance de la terrible mucoviscidose, de laquelle je suis un rescapé. La maladie m’a épargnée, moi qui suis en parfaite santé. Ensuite, mon meilleur ami, qui s’est tiré une balle dans la tête alors que nous étions tous deux âgés de seize ans. Pour couronner le tout, mes parents, qui ont eu le malheur de se trouver sur le seul avion de l’année à s’être écrasé dans l’océan atlantique. Et tout récemment, mon cousin, Malcolm, décédé de sa leucémie qui n’attendait que le bon moment pour attaquer. Pour comprendre toute la tragédie de ma vie, revenons exactement à ces moments durant lesquels j’ai appris, l’une après l’autre, ces morts successives.
PART I white sparrows fell from heaven and carried her away
Ma petite sœur, celle que j’avais demandée durant toute mon enfance. Chaque soir, je m’asseyais au pied de mon lit, les mains jointes, et je la réclamais à haute voix, fixant le plafond mais le transperçant pour regarder bien plus haut. Un matin, bien normal, durant lequel je mangeais mes céréales préférées au chocolat et morceaux de vraies fraises, mes parents m’avaient regardé avec un grand sourire. Mon père avait baissé son journal en prenant la main de ma mère dans la sienne. Ce fut cette dernière qui prit la parole en premier. « Ezie, mon chou … nous avons quelque chose à t’annoncer … » Et mon père de continuer. « Notre famille comptera bientôt un nouveau membre … » Pour ne pas dire de bêtises, je ne m’étais pas trop avancé sur le terrain. Après tout, peut-être ne s’agissait-il que d’un chien. Un d’un chat. Pire encore, d’un poisson rouge : ces petites bestioles si attachantes et qui vous crèvent sous les yeux une semaine après, même si vous leur avez toujours tout donné ce que vous aviez. C’est pourquoi je n’ai que fixé mes parents, sans prononcer un seul mot, attendant la suite. Voyant qu’ils n’auraient aucune réaction de ma part avant que je n’obtienne la certitude de leur réponse, ils continuèrent. « Je vais avoir un autre enfant. Je suis enceinte. » J’ai lâché ma cuillère dans mon bol de céréales, le lait revolant partout sur la table. J’ai sauté sur ma chaise en levant les bras en l’air. « YAHOUUUUUUUUUU ! » Je pense que l’hystérie du moment m’a vraiment brûlé des neurones parce que tout de suite après, j’ai sauté de mon trône et je me suis mis à courir partout dans la maison, les bras se balançant au-dessus de ma tête, en criant et en riant. Mes parents riaient, ils étaient heureux comme jamais. Après cinq minutes d’intense émotion, je suis finalement revenu vers mes parents et, tous les trois, nous nous sommes enlacés. « Je veux une petite sœur. » Avais-je dit tout simplement, à ce moment-là.
Neuf mois et quelques jours de retard plus tard, la belle petite Lyzabeth naissait. Elle était belle, elle avait de grands yeux verts, tout comme moi. Nous nous ressemblions beaucoup, selon les infirmières. J’étais assis tout près de ma maman, collé contre son corps en sueur, et je regardais ma petite sœur qui avait encore les yeux fermés et la peau étrange. Malgré tout, elle était belle. Toutefois, je voyais dans les yeux de ma mère que quelque chose clochait. Deux ans plus tard, je n’avais toujours pas exactement compris ce qu’était la fibrose kystique, mais je ne mis pas de temps à comprendre que c’était une maladie très, très grave. Parce que ma petite sœur me fila entre les doigts.
Il pleuvait, comme si Dieu avait déjà tout prévu et qu’il préparait déjà le terrain pour nous. Lorsque je me suis réveillé ce matin-là, ni papa ni maman ne se trouvaient dans la maison. C’était ma grand-mère « gâteau » (elle me préparait toujours du sucre à la crème) qui se trouvait là. « Grand-maman, grand-maman ! Est-ce qu’on va à l’insectarium aujourd’hui ? C’est pour ça que tu es là, hein grand-maman ? » Elle sourit de son petit sourire réconfortant et bienveillant, tout en passant une main vieille et fatiguée dans mes cheveux courts. « Non, mon ange. Tes parents sont à l’hôpital avec ta petite sœur … elle … » Même ma grand-maman était incapable de continuer sans pleurer. J’ai froncé les sourcils, et je l’ai regardée avec inquiétude. « Lyz’ elle … elle va bien, hein ? » La seule réponse que j’ai obtenue à ce moment-là était un secouement négatif de tête. Et des sanglots. Je n’étais pas niais, ça ne me prit pas plus de temps pour comprendre que mon ange gardien allait mourir dans quelques instants.
PART II my heart just stopped when I was told
Je me trouvais dans la rue, avec mon meilleur ami Austin. On venait de passer une sacré nuit à flirter avec les plus belles filles de notre lycée, et on avait fumé des joints jusqu’à ce que nous ne puissions même plus les tenir. Bien sûr, l’alcool contribuait à ce sentiment. Enfin, je ne voyais plus ces vieux du quartier agir de la sorte. Non, maintenant c’était moi que les petits redoutaient. Évidemment, ce n’était pas du tout mon intention d’avoir l’air d’un gangster ou n’importe quelle sottise qu’ils pouvaient bien inventer. Cependant, je devais avouer que ça me faisait quand même plaisir de me sentir vieux. De plus, depuis que j’avais commencé à avoir des muscles et de la pilosité, on me considérait réellement comme une autre personne. Et puis je devais avouer que malgré moi, mes traits plutôt durs et fermés me donnaient l’air assez rebelle. Bref, voilà, nous étions dans la rue en avant de chez moi, sur nos skateboards, en train de baratiner à propos des filles de la nuit dernière. On se moquait, on s’inventait des trucs cochons, on faisait les gros machos, quoi. « Non mais t’as vu les nichons de Marilyn ? Merde j’voudrais bien voir sa mère juste pour savoir si elle les retient bien de quelqu’un ou si c’est du fake ! » « Avec tout le pognon que sa famille a, j’serais même pas surpris d’apprendre que c’était son cadeau de Noël ! » Et ça continuait comme ça pendant des heures, pendant qu’on pratiquait de nouvelles figures de skateboard. Mais vous savez, on ne faisait que se donner un genre, on n’était pas réellement comme ça. En fait c’était juste pour bien rentrer dans le moule et ne pas se faire marcher dessus. C’était comme ça, dans le monde du lycée. Une vraie jungle dans laquelle tu te dois d’être un lion, le roi.
Tout allait bien jusqu’à ce qu’Austin pousse un cri étouffé de douleur, se pressant la main contre la poitrine. Il se plia en deux, tombant par la même occasion de sa planche à roulettes. Il s’étendit de long en large sur le sol, et je ne l’entendis plus jamais rire, ni parler. Je m’étais précipité vers lui, rigolant un peu, lui disant que la blague n’était pas drôle, ou plutôt plus drôle. Ça avait assez duré, s’il continuait je rentrais chercher de l’aide. C’est ce que je fus contraint de faire lorsque j’ai réalisé que lorsque je mettais ma main devant son nez, aucun vent n’en sortait. Il ne respirait plus. Cinq minutes plus tard, l’ambulance était arrivée, mais vous devinerez bien qu’il était beaucoup trop tard déjà. Austin était décédé, sous mes yeux, et je n’avais rien pu faire pour le sauver. Une crise cardiaque, en si jeune âge. Une maladie cardiovasculaire qu’il m’avait toujours cachée.
PART III dark clouds eclipse the sun won't shine again
Après avoir perdu ma sœur et mon meilleur ami, je n’étais plus certain de réellement croire en Dieu. Je venais tout juste d’avoir dix-huit ans, l’âge légal en Angleterre. L’âge qui me détachait de mes parents et qui me permettait donc de faire mes propres choix. C’est probablement le moment de ma vie durant lequel je me suis le plus cherché, intérieurement. Qui étais-je ? Dans quel but est-ce que je continuais à avancer sans jamais faire de doigt d’honneur au maître d’orchestre en-haut de nous tous ? Existait-il seulement ? Je ne détenais aucune de ces réponses, et ces questionnements me plongèrent dans une profonde dépression de laquelle je n’ai jamais guéri totalement. Jamais, quand j’étais gosse, je n’aurais pensé un jour remettre en question l’existence de Dieu. Pourtant, maintenant, rien ne me semblait plus évident que la science. Et pourtant, quelque chose me maintenait cloué au pied de mon lit, chaque soir, à prier pour que l’horloge s’arrête et que je puisse décider moi-même de ce qui se passerait dans mon entourage. Malheureusement, la vie ne fonctionnerait jamais ainsi et la mienne continua de s’écrouler tranquillement, goutte par goutte.
Les prochains sur la liste furent le coup de grâce. Ce qui tua réellement le petit garçon en moi. Mes parents s’en allaient passer deux semaines de février en Floride. Ils trouvaient que Bristol se faisait de plus en plus froid, année après année, et ils avaient décidé d’enfin se payer des vacances en amoureux. De toute façon, j’étais assez vieux pour me garder tout seul. Et puis, ils savaient bien que mon esprit était trop préoccupé pour même seulement penser à l’éventualité d’organiser une grosse fête chez moi. Et ils avaient raison : cette idée ne m’avait jamais traversé la tête. Enfin, ce n’est pas comme si j’avais eu le temps vraiment d’y réfléchir. Cinq heures après que leur vol ait décollé, je me trouvais sur mon lit, la télévision ouverte au poste des nouvelles, à écrire sur internet une réponse au email de mon cousin. Qui se trouvait à l’autre bout du continent, à New York. Malcolm était vraiment un genre à part. Il me racontait ô combien il détestait tout le monde là-bas, à quel point ses premiers jours à son université avaient été pénibles – c’était sa première année. Il me racontait des histoires à propos de sa colocataire, Vanessa, qui était un peu blonde mais attachante et marrante, au final. Le seul point positif qu’il pouvait trouver à son nouvel environnement. Chacun de ses mails me faisaient rire. Pas que sa vie était marrante, au contraire, mais sa façon de l’interpréter, elle, l’était. Sans même qu’il ne le veuille. Malcolm n’avait jamais été quelqu’un de très drôle, plutôt sérieux même. Bref, tout cela pour dire qu’alors que je lui écrivais que mes parents se rapprochaient de lui en ce moment-même, traversant probablement l’Atlantique à cette heure-ci, j’entendis d’une oreille distraite la nouvelle qui déchira complètement mon existence.
Le vol BA-305 venait de crasher dans l’océan. Un bris de matériel que personne n’aurait remarqué lors du décollage, mais qui venait de coûter la vie à des centaines de passager. En ce moment-même, disait la dame, des patrouilles de secours contrôlaient les lieux et sécurisaient la zone tout en repêchant les rescapés de cet écrasement. Mon cœur se débattait dans ma poitrine. J’ai fermé rapidement mon ordinateur, me fichant bien de ne même pas avoir pris le temps d’envoyer mon mail tout terminé à Malcolm. Il attendrait. Mes parents, eux, n’attendraient pas indéfiniment dans l’océan. Peut-être n’attendaient-ils déjà plus.
Effectivement, ils n’avaient pas attendus très longtemps. Ou du moins, c’est ce que je me suis toujours forcé à me dire, puisque nous n’avons jamais retrouvé leurs dépouilles dans l’océan. En même temps, me direz-vous, c’est un peu comme chercher une aiguille dans une botte de foin. D’accord. Seulement, comment voulez-vous que je fasse mon deuil si je n’ai même pas eu la certitude qu’ils soient morts ? Bien sûr, mon sens rationnel me dit que d’avoir survit tant de jours en mer était impossible, et qu’aucune île déserte ne se trouvait aux alentours. Mais mon sens irrationnel, lui, croyait encore en un miracle. Ce qui me prouva que je croyais encore légèrement en Dieu. Mais je n’ai jamais eu de nouvelles. Juste des funérailles aux cercueils vides.
PART IV The cold wind blows right through my bones
Je ne pensais plus avoir qui que ce soit à perdre. Dans ma tête, la mort avait fait le tour de ma liste de contacts. J’avais oublié une seule personne. Une seule. Celle qui habitait à l’autre bout de l’océan et avec qui je gardais contact depuis des années. J’étais la seule personne qui le rattachait à l’Angleterre. La seule personne qu’il arrivait à supporter dans la famille. Et dire que la veille seulement, il me parlait des mésaventures de sa colocataire, mais aussi de sa bien-aimée Breane, avec qui il s’était fiancé quelques mois auparavant. Je planifiais déjà comment j’allais m’habiller pour le mariage, mais aussi avec quel argent je me rendrais jusqu’en Amérique. Il m’envoyait des photos de sa nouvelle vie qu’il semblait apprécier de plus en plus. Sa future femme était rayonnante, et par la simple brillance de ses yeux, je compris pourquoi Malcolm était enfin heureux. Je ne la connaissais pas, mais je savais déjà qu’elle était exceptionnelle.
Dès le lendemain, la sœur de Malcolm, Everleigh, m’appela en larmes pour m’apprendre que son frère était mort. Mon cousin. Décédé. Sa leucémie avait finalement eu raison de lui. C’en était trop pour moi. J’avais besoin de trouver une raison pour vivre. J’avais besoin qu’on me dise que la vie valait encore la peine d’être vécue. Je voulais qu’on me prouve que quelque chose pouvait encore me retenir dans ce monde. Parce que pour le moment, je n’avais plus personne et je n’avais plus espoir. Je pense que c’est cette quête qui me poussa à m’acheter un billet pour New-York. Évidemment, en premier lieu, il était destiné à m’emmener jusqu’aux funérailles de ce cousin que j’avais tant aimé. Cependant, lors de l’achat, je n’avais pas coché le billet de retour. Et j’ai emmené tous mes biens avec moi.
En espérant que quelqu’un me délivre de ma souffrance, que quelqu’un me libère de mes chaînes et entende mes cris.
Dernière édition par Ezekiel Ellington-Jones le Mar 16 Mar - 4:41, édité 5 fois
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Sujet: Re: EZEKIEL -- bang bang, you\'re dead. Lun 8 Mar - 16:20
EXCELLENT CHOIX :hot:
Bienvenue btw
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Sujet: Re: EZEKIEL -- bang bang, you\'re dead. Lun 8 Mar - 16:22
Han Luke Bienvenue parmi nous et bonne continuation pour ta fiche ^w^
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Sujet: Re: EZEKIEL -- bang bang, you\'re dead. Lun 8 Mar - 16:47
Bienvenue à toi =)
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Sujet: Re: EZEKIEL -- bang bang, you\'re dead. Lun 8 Mar - 17:52
Gna ah ah *fidèle et amoureuse, fidèle et amoureuse, fidèle et...* XD
Bienvenue ! ^^
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Sujet: Re: EZEKIEL -- bang bang, you\'re dead. Lun 8 Mar - 17:54
Gabrielle C. Dumoulin a écrit:
Gna ah ah *fidèle et amoureuse, fidèle et amoureuse, fidèle et...* XD
De plus en plus agréable à chaque fois !
Bienvenue à toi & bonne continuation pour ta fiche !
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Sujet: Re: EZEKIEL -- bang bang, you\'re dead. Lun 8 Mar - 19:58
Bienvenue (: Bonne chance pour ta fiche.
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Sujet: Re: EZEKIEL -- bang bang, you\'re dead. Lun 8 Mar - 20:24
Oooooooooh toi j'aime ton avatar..
Bienvenue !
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Sujet: Re: EZEKIEL -- bang bang, you\'re dead. Lun 8 Mar - 21:13
Bon courage pour ta fiche & bienvenue =)
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Sujet: Re: EZEKIEL -- bang bang, you\'re dead. Lun 8 Mar - 21:35
Bienvenue ! & bon courage !
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Sujet: Re: EZEKIEL -- bang bang, you\'re dead. Mar 9 Mar - 1:22
MERCI TOUT LE MONDE Gabrielle : laisse-toi aller, voyons (aa)
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Sujet: Re: EZEKIEL -- bang bang, you\'re dead. Mar 9 Mar - 1:24
EZEKIEL C'que j'aime ce prénom !
Bienvenue, & Luke
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Sujet: Re: EZEKIEL -- bang bang, you\'re dead. Mar 9 Mar - 1:25
J'adore aussi ce prénom ! (enfin, normal quoi xD) Merci Stella !
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Sujet: Re: EZEKIEL -- bang bang, you\'re dead. Mar 9 Mar - 1:40
Bienvenue ici!
Mumuse toi bien!!
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Sujet: Re: EZEKIEL -- bang bang, you\'re dead. Mar 9 Mar - 10:01
Ezekiel Ellington-Jones a écrit:
Gabrielle : laisse-toi aller, voyons (aa)
AHEM. On ne contrarie pas le tatoué de 1m87, merci. (:
Je valide le code du règlement. Parce que j'suis sympa.
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Sujet: Re: EZEKIEL -- bang bang, you\'re dead. Mar 9 Mar - 10:44
BIENVENUE
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Sujet: Re: EZEKIEL -- bang bang, you\'re dead. Mer 10 Mar - 0:25
Bienvenue à TOI
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Sujet: Re: EZEKIEL -- bang bang, you\'re dead. Mer 10 Mar - 19:26
HAAAN !! LUKE !!!
wéélcomeuh
j'exige un super lien de la mort qui tue sa mémé
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Sujet: Re: EZEKIEL -- bang bang, you\'re dead. Dim 14 Mar - 20:46
Luke Grimes
Bienvenue et bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: EZEKIEL -- bang bang, you\'re dead. Mar 16 Mar - 4:54
MERCI À TOUS J'ai ENFIN terminé ma présentation. Je sais que je dois attendre que Lenny ait terminé la sienne, cependant je préfère le dire tout de suite : si jamais je venais à obtenir le rôle, serait-ce possible de changer le nom de famille pour Ellington-Bristow ? Merci ! EDIT : Wow. Je viens juste de remarquer qu'on pouvait changer notre pseudo nous-mêmes.
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Sujet: Re: EZEKIEL -- bang bang, you\'re dead. Mar 16 Mar - 12:47
C'aurait été plus sympa de nous dire dès le départ qui tu étais...
Comme écrit dans le règlement, le deuxième Grimes a trois jours pour finir sa fiche et nous laisse juger de la meilleure.
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Sujet: Re: EZEKIEL -- bang bang, you\'re dead. Mar 16 Mar - 14:53
Bah c'est pas comme si je m'étais caché, mon exemple de RP est assez ... révélateur. x) Et puis je l'ai dit à Breane dès que je me suis inscrit ... et en plus, bah ... j'sais pas quoi, j'considérais pas que c'était si important de crier dès le départ que j'avais déjà été inscrit sur NYCL . x) J'veux dire, j'imagine que c'est pas tout le monde qui le fait. M'enfin. Soit. Pardon.
Et oui, je sais pour l'autre Luke, je vais faire preuve de patience. ^^
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Sujet: Re: EZEKIEL -- bang bang, you\'re dead. Mar 16 Mar - 21:22
Bienvenu et bonne chance. ^^
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Sujet: Re: EZEKIEL -- bang bang, you\'re dead. Mer 17 Mar - 0:06