Sandra Moore est jolie. Ce n’est pas une beauté semblable à toutes les femmes superficielles qui peuplent malheureusement notre monde, mais elle est suffisamment mignonne pour attirer les regards. Agée de tout juste vingt ans, elle vient à peine de prendre son envol et ne se considère ni comme trop petite, ni comme trop grande. Et son 1m67 lui donne raison. Ses cheveux bruns sont parfois lisses, parfois bouclés, et elle les soigne avec tout l’amour possible. Ils encadrent un visage pâle et encore enfantin, ce qui lui donne un certain charme, et ses yeux d’un bleu ardent portent sur le monde un regard à la fois naïf et intelligent. Elle est mince et surveille sa ligne, certes, mais n’est pas adepte des régimes draconiens et déteste les privations.
Au niveau du style vestimentaire, la belle brune reste dans le discret. Elle aime la mode, c’est une évidence, mais son look varie d’un jour ou l’autre selon son humeur. En règle générale, c’est une adepte des robes très féminines – selon elle – mais en ville, elle préfère les jeans/converses, plus passe-partout. Son cou et ses bras ne sont jamais nus, elle porte constamment des bijoux, ses bracelets « porte-bonheur » comme elle les appelle. Son maquillage est lui aussi peu mis en valeur, sauf en soirées. Auquel cas, elle a tendance à ressembler parfois à un pot de peinture. Enfin, cela reste très rare !
En conclusion, Sandra est jolie sans artifices, et est loin de ressembler à ces femmes de son âge qui passent leur temps en boîte, et qui ne se préoccupent que de leur look.

La première caractéristique qui frappe en rencontrant Sandra, c’est sa gentillesse. Elle est véritablement adorable ! Toujours de bonne humeur, elle aime la vie et le montre bien. Son visage respire la sincérité, et son humour parfois décapant arrive à décrocher un sourire aux gens qui l’entourent. Sandra est également assez timide, sauf avec ceux qu’elle connaît bien, et à tendance à rester sur la touche. Discrète, elle n’en demeure pas moins quelqu’un de très intéressant et possède de grandes qualités d’écoute. Fidèle en amitié comme en amour, rien ne lui fait plus plaisir que d’offrir des cadeaux à son entourage.
La détester est humainement impossible.
Bien sûr, la jeune femme renferme également de nombreux défauts, et pas des moindres ! En effet, Sandra est loin d’être un ange. Très rancunière, elle peine à pardonner à ceux qui l’ont blessé un jour ou l’autre. La plupart du temps, elle est honnête, sauf quand il s’agit de quelqu’un qu’elle ne peut absolument pas voir, même en peinture. Son entêtement peut également lui causer des torts, car malgré sa grande logique, elle a tendance à s’empêtrer dans des situations souvent difficiles. Son franc-parler pose également quelques petits soucis, car elle n’a pas sa langue dans sa poche et, quand quelque chose ne lui plaît pas, elle le dit. De plus, la jeune femme reste assez candide et croit la plupart du temps à ce qu’on lui raconte. Sandra est studieuse, et même si elle est parfois fêtarde, ses études passent souvent avant le reste. Mais qui sait ? Quelqu’un arrivera peut-être à la décoller de ses bouquins !

Le 20 mai 1989, Sandra Moore pointa le bout de son nez, en Californie, à Oakland. Fille unique, elle fut très tôt chérie et adorée par ses deux parents, venant d’un milieu aisé. Elle fut en effet considérée comme le rayon de soleil ambulant de la famille, et montra très tôt une grande intelligence. Elle vécut toute son enfance en Californie et déménagea à l’âge de deux ans, car ses parents voulaient vivre dans une maison avec un jardin. Car la petite fille courait partout, et il fallait du terrain pour qu’elle puisse s’amuser tout à son aise. Son joli minois faisait d’elle un ange, et elle n’était pas capricieuse. En somme, une fillette parfaite.
Son plus grand regret fut de n’avoir pas de frère ou de sœur, et en grandissant, cela lui pesa grandement. En effet, à qui pouvait-elle se confier ? Elle n’avait personne avec qui rire, partager sa vie. Pour cette raison, elle devint très proche de ses parents, dans son enfance comme dans son adolescente, et les aime plus que tout. Depuis son plus jeune âge, Sandra est quelqu’un d’extrêmement studieux. Afin que ses parents soient très fiers d’elle, elle travaille beaucoup pour sa passion : le journalisme. En effet, alors qu’elle n’avait que dix ans, son désir d’écrire s’est manifesté, pour devenir sa raison de vivre. Elle écrivit pour combler l’ennui dû au manque de frère ou de sœur, pour inventer des histoires, pour rester dans le monde de l’enfance et, surtout, pour exister.
A quatorze ans, l’écriture occupait une place de choix dans sa vie. Ses carnets étaient recouverts de gribouillage, son ordinateur portable la suivait partout. Ses parents et ses amis la poussèrent toujours à donner le meilleur d’elle-même, voyant en ses écrits un véritable talent. Car elle l’était, extrêmement douée. Et ce, grâce à la monstrueuse collection de livres qui ornaient ses étagères. Ses romans de prédilection ? Ceux de Jane Austen.
Sa vie bascula durant le divorce de ses parents, à l’aube de ses quinze ans. Elle, qui les aimait tendrement, qui voulait rester toujours avec, eut énormément de mal à le supporter. Adieu la famille parfaite et exemplaire ! Ils lui assurèrent qu’ils resteraient amis, et qu’ils divorçaient parce que c’était nécessaire, d’un commun accord. Elle ne voulut pas en entendra davantage. Cette époque l’a énormément fragilisée et, même si elle garde d’excellents contacts avec ses parents et les aime toujours autant, refuse de revenir sur cette période qui l’a profondément transformée. Heureusement, l’écriture était là. Par bonheur, ses parents ne tombèrent jamais sur ses écrits datant de ses quinze ans. Ils parlaient de divorce, de chagrin, de mort. Et elle les garde toujours.
A seize ans, son projet de métier s’était concrétisé, son rêve était bien en place. Plus tard, elle deviendrait journaliste. Percer dans ce dur milieu restait difficile, elle voulait se donner toutes les chances d’y parvenir, en travaillant d’arrache-pied. Si elle pouvait combiner sa soif de savoir et l’écriture, elle serait décidément extrêmement heureuse. Ainsi, elle décida de se rendre à New-York, pour poursuivre son rêve. Mais ses parents, bien que venant d’une classe sociale élevée, n’avaient guère les moyens de payer les études et un appartement pour leur fille. Elle n’eut pas d’autre choix que la colocation… mais pour quelqu’un d’aussi gentil qu’elle l’était, ça ne devait pas poser beaucoup de problèmes.

Sandra n’a jamais eut de relations concrètes avec une femme, mais il lui est arrivé d’en embrasser. Ce n’est jamais aller au-delà, et la jeune femme sait qu’elle ne pourra jamais se passer des hommes. Ainsi, elle se considère comme hétérosexuelle.