La puce s’ennuyait d’aller au parc, de voir le soleil, les nuages, et les animaux. De sentir le parfum de l’aube et de la brise. Sur ses joues, ses dents, son visage… De courir de danser. De monter sur les pieds de son père, de le taquiner, de se battre avec les autres sœurs et surtout de chanter à tue tête en dansant dans la cuisine avec sa mère. Sur la musique de la radio en faisant les pâtisseries. En léchant les restes et en faisant des batailles de bouffes avec les autres. La famille et les amies. Danser sur la table, sauter sur les lits… La construction de cabane et lorsqu’elle échouait sur le sol. Les éclats de rire et les murmures. Les chicanes pour la salle de bain, avec les cinq autres fillettes. Son père exaspérer et en retard pour le boulot! Et lorsqu’il enfilait ses bottes et que pendant se temps les filles se dépêchaient pour se préparer et terminer ! Gretta elle se faufilait pour descendre et aller saluer son père avant toutes les autres. Les marches unes à unes, de sa petite taille, l’air angélique, les yeux endormis, la paume de ses mains sur ses genoux et l’autre sur la rampe afin de l’aider. Le sourire timide aux lèvres et les cheveux en cascade. Sa nuisette de nuit rose en coton blanc et ses pantoufles trop grandes de lapin. Les perdants dans l’escalier avant de sauter dans les bras de son père! Finalement, son paternelle s’écriait sur son départ et toutes arrivaient à la course pour le serrer. La petite, elle remontait l’étage et se dirigeait à la salle de bain, l’air moqueur, les petites cornes de diablesses taquines sur sa tête et comme couronne. Contemplant son titre de bout-chou et de princesse! Prenait son temps et lorsque ses sœurettes s’apercevaient à chaque fois de son coup, c’était le drame et la rigolade! Tous sur elle à sa sortie! La chatouillant et la faisant tournoyer! Pendant que la suivant volait la pièce à ses préparatifs! Sa mère pas la suite, qui la prenait sous son aile, et l’invitait à porter la jolie uniforme de petite bourgeoise de l’école. Lui passant la brosse sur ses long cheveux lisse ou vaguer! Légèrement boudinés à la pointe. Ensuite, sa grand-mère, qui finissait de préparer le déjeuner et les lunchs, hurlait pour que toutes soit prête et se dépêche pour ne pas être en retard! Plus loin, on pouvait entendre son grand-père ronfler avec son café sur le sofa en écoutant les nouvelles locale! Ainsi que sa maternelle qui préparait l’auto pour aller porter les filles toutes à leurs cours… Prenant sa valise et ses compartiments, son long manteau de toile et son café, journaux et pomme à la main. Charger par-dessus les bras et requérant l’aide de sa propre mère! La petite routine habituelle!
Darky lui faisait ainsi penser à cette vie... Celle aussi présente dans ses souvenirs que dans ses espoirs. Il était beau, intelligent, grand, fort, drôle, amusant, compréhensif, sensible et mignon! Tout comme le meilleur ami et le père protecteur de ses grands bras. Elle le regardait se relever et quitter plus loin dans se même silence. Le pouce aux lèvres, elle fronça les sourcils et osa les épaules.

Je la regardai longuement à mon tour, personne ne parler, mais je voyais qu’elle appréciait ce silence, elle était si mignonne.. Je restai accroupis encore quelques minutes, puis je me relevai, après tout je ne suis plus si jeune et mes jambes me faisaient un peu mal, m’enfin, qu’est-ce que je dis moi ? Je vais très bien, mes jambes vont très bien ! C’est plutôt cette position qui m’embête… Je me remis donc debout et je regardai autour de moi, et c’est en observant les gens, les collègues que je me souvins que je devais aller au travail. L’heure sur ma montre me disait que les minutes avaient passées très vite et qu’à présent je n’étais plus en avance mais juste, en effet il ne me restait plus que cinq minutes. Je regardai la fillette avec regret, mais je devais partir…Dû moins elle attendit patiemment et souriante. Puis il lui posa une question… Dont elle fit à l’éclat de jolie risette remuant ses délicates fossettes.

Oui c’est Fanny! Chivas! Comme des crevas! Les crevas dans son cœur triste…Dit-elle poliment! Et abaissant la tête. Retirant son pouce de sa bouche et l’essuyant subtilement sur sa robe.
Tordue de rire à la suite des imitations et taquin de celui-ci, elle lui tendit la main et reprit bruyamment son souffle!

Bien sur que je peux venir! Surtout si je peux te présenter tout le monde que je connais depuis! Et si je peux prévenir les autres que le père noël nous a oubliés cette année! Et à quelle point la décoration elle nulle ici! Et qu’il fait froid! S’il n’est pas trop tard pour les prévenir d’amener des vêtements chaud et d’avoir quelqu’un pour vous laver le dos, car ici il y a pas de bâton douillet pour dans le bain ! Et qu’il a juste des douches justement! Surtout d’amener un gel douche au lieu d’un savon banal ! Lui dit-elle en soulevant le menton et en replaçant ses cheveux vers l’arrière.

OK by Gaby