Âge : 20 ans Date & Lieu de naissance : 3 Avril 1989 à New-York Groupe : Studieux UFR : 8 Étude : Médecine Prédéfini ou Inventé : Prédéfini du forum
Sweet about me :
« MORE ABOUT MY PERFECTION »
Physique & Style :
Pour ne pas faire dans l'original, je vais commencer par ce que j'aime au niveau du physique, des habits, et de tout le reste, en plus général, de ce que j'aime dans mon style, je me répète là, je m'arrête. Je ne suis pas maniaque de l'achetage de vêtements, plus communément appelé shopping. Quelque fois seulement, même pas une fois par mois je pense, je vais m'acheter des vêtements. Oui je ne roule pas sur l'or, vous l'aurez compris mais je ne suis pas non plus pauvre comme le seraient certains, je me trouve dans la classe moyenne et je ne m'achète pas tout et n'importe quoi. Les vêtements, pour moi, ce n'est que très peu important. Du temps que l'on a au moins trois pantalons, quelques t-shirts et pulls, qui nous vont, même si ce n'est pas « top-tendance », je pense que ce n'est pas nécessaire d'avoir plus. Mais, quand je fais les boutiques, avec ou sans amis pour me conseiller. D'ailleurs je ne me fie pas beaucoup à l'avis des autres sur mes habits, car si moi j'aime et eux n'aiment pas, l'important, c'est que je sois à l'aise et que ce soit confortable pour moi. Ce que j'aime comme vêtements, ce sont les vêtements dans lesquels je me sens à l'aise et décontracté. Vous ne me verrez jamais habillé dans un costard-cravate, de un parce que je n'ai pas envie de ressembler à clown et de deux, ce n'est pas beaucoup mon style. Pour les pantalons, je n'aime pas ceux qui trainent par terre, comme les rebelles qui adorent le hip-hop, mais je n'aime pas non plus ceux qui sont trop courts et ne qui ne descendent même pas jusqu'aux chevilles. Je suis très difficile faire un choix sur mes pantalons mais je vous rassure, je suis plus facile en ce qui concerne, la catégorie haut. Je porte le plus souvent des petites vestes de survêtements ou sinon des sweets-shirts. Je n'ai pas l'habitude de mettre des vêtements en cuir comme les vestes en cuir, moi les vestes, je n'en mets que des « longues », je ne connais pas le mot exacte du nom de ces vestes mais je les aime beaucoup. Niveau chaussures, je mets des petites baskets, blanches ou noires, les autres couleurs ne me vont pas et je préfère les couleurs simples et non voyantes. De toute façon, personne, au premier regard, regarde les pieds de quelqu'un.
Je vais maintenant parler de mon physique en général. C'est à dire, de ce que je rejète sous mes vêtements. Je ne suis pas quelqu'un de très musclé mais je ne suis pas non plus quelqu'un qui a des bras en forme de spaghettis. Je suis musclé mais je ne le suis pas comme un catcheur, je suis assez musclé pour que, dès que je plie un de mes bras, un muscle ressort. Mes abdominaux, quand à eux, laissent apparaître une tablette de chocolat sur mon ventre. Même quand je ne force pas, mon ventre est dur grâce à eux. Je suis ni trop maigre, ni trop gros, je me nourris bien, même trop je pense mais je n'ai jamais grossi, c'est ça, les joies du sport ! Pour ensuite passer dans des détails plus important, je vais parler de mes cheveux. Ils sont courts, je déteste les cheveux longs, blonds. Mais, quelques fois, pas très souvent, je les laisse un petit peu pousser pour qu'ils soient mi-longs et je me les plaque avec de la laque, je ne sais pas trop comment expliquer cela mais vous aurez l'occasion de le voir je pense. Pour parler de mes yeux, ils sont bleus, les yeux bleus, tout le monde adore, et moi je ne suis pas mécontent de mes yeux, ça doit être la seule chose que j'aime chez moi. Mon visage est normal. Je ne suis pas quelqu'un de poilu, une barbe naissante se laisse voir des fois mais jamais trop longtemps..
Caractère :
Comme chaque personne est unique, chaque personne à son propre caractère, moi, je vais décrire mon caractère mais je dois avouer que ça va être plus difficile de parler de mes qualités que de mes défaults. Comme tous le monde le sait, je suis quelqu'un que l'on peut qualifier de travailleur, ce n'est pas pour rien que je suis un élève « studieux », les bonnes me connaissent et je connais les bonnes notes. Mais ce n'est pas parce que j'ai des bonnes notes que je suis « fayot », je suis même parfois un élève turbulant, bien que cela n'arrive que très rarement. Je suis une personne gentille, je n'ai jamais aimé et je n'aimerais jamais faire du mal à quelqu'un, bien que je ne le fasse pas exprès si je fais du mal à quelqu'un. Je ne repousse jamais quelqu'un de nouveau ou l'un de mes amis, donc, je dirais que je suis un jeune homme sociable, je vais à la rencontre des personnes, pas besoin de venir à moi. Quand quelqu'un est tout seul dans son coin, ça me fait penser à moi, mon enfance, dans cette petite chambre où j'avais peur, et j'étais tout le temps seul, alors maintenant, je ne supporte plus voir quelqu'un seul, dans son coin, car je ne veux pas qu'il vive ce que j'ai vécu, la solitude. Enfin bref, je m'éloigne et je viens de faire un beau charabia sur ma sociabilité. Je ne sais pas si c'est une qualité ou un défaut, mais je suis quelqu'un de fêtard, je profite de ma vie autant que je peux, j'essaie de rattraper tout ce temps perdu à ne pas profiter de la vie étant jeune. C'est d'ailleurs en arrivant au centre de New-York, à Fordham, que j'ai commencé à faire la fête et à vivre une vie qui, pour moi, est une vie de rêve. En ce moment, la vie me sourie alors je souris à la vie. Il est difficile de ne pas me voir sourire pendant la journée. Pour finir, je vais dire que je suis quelqu'un de blagueur, j'aime les blagues, nulles ou drôles, j'aime faire de blagues à tout va, et même si elle n'est pas drôle, je sais que me voir rigoler tout seul fait rire les gens.
Passons maintenant aux défauts. La seule chose pour laquelle, je n'aurais aucun mal d'en parler. Je connais mes défauts comme ma poche, comme une leçon d'histoire apprise par coeur. Pour commencer, le mot têtu vous évoque quoi ? Pour moi, il m'évoque, mon plus grand défaut, ou l'un de mes plus grands défauts. Quand j'ai décidé de faire quelque chose ou de montrer que quelque chose est vraie alors que c'est faux, il est impossible de me faire changer d'avis. C'est un peu comme si j'étais impulsif mais je ne le suis pas, je préfère réfléchir avant de me lancer dans un projet, donc le mot impulsif ne me convient pas, par contre, le mot têtu me convient parfaitement. Ensuite, je ne suis pas spécialement jaloux. Cela doit paraître bizarre mais quand je vois ma copine dans les bras de son meilleur ami ou d'un autre, même si je l'aime à en mourir, je n'en ferais pas tout un plat. Bien sûr, je serais en rogne mais pas assez pour aller mettre un beau coup de poing en plein milieu de la figure de l'autre homme. Mais, il m'arrive quand même de faire des crises de jalousie, je ne vous le cache pas. Un autre ? Oh oui, je suis pleins de ressources niveau défaut donc, un dernier pour la route. Je m'énerve vite. Surtout quand on critique quelqu'un que j'aime plus que tout au monde, donc soit ma femme, ma famille... Je sais que ma famille n'est pas la meilleure du monde, et je dois avouer que la dernière fois que j'ai vu ma famille, ça m'a fait un choc d'apprendre que mes parents m'aimaient, et maintenant je défends l'honneur de ma famille, de mes amis, de ma femme, dès qu'on les critique. Je m'énerve et je peux dire des propos que je peux regretter par la suite. Et voilà, j'ai tout dévoiler sur mon caractère, maintenant à vous de voir si vous aimez ou pas qui je suis.
Signe(s) particulier(s) :
Une cicatrice sur le dos, suite à un coup de fouet trop violent.
Orientation Sexuelle :
Hétérosexuel. J'aime les femmes, ce qui peut être logique quand on voit que je suis marié à June, qui est une femme superbe.
Citation favorite :
« L'argent ne fait pas le bonheur des pauvres. Ce qui est la moindre des choses. Coluche. »
« BEHIND THE COMPUTER »
Prénom : Martial Âge : 20 ans Comment as-tu connu ce forum ? : Par Tyler Ton avis (design, contexte, ...) : Un forum très attirant, que je surveille depuis quelques temps et je suis bien content de m'y inscrire enfin. Le contexte est simple mais bien écrit, ce qui donne envie de venir. Les membres ont l'air chaleureux, bien veillant, j'attends de voir la suite. Présence sur le forum : 6/7 jours pour ne pas dire 7 Autre(s) compte(s) : Non Exemple de RP :
Spoiler:
De toute évidence, la fête n'avait pas eu le résultat escompté, ce qui au fond, n'était pas pour déplaire à Matthew. Il n'était plus très fan des endroits emplis de monde. Il appréciait le fait de se retrouver en petit comité, et d'ailleurs, il voulait discuter avec Turner, alors puisqu'ils n'étaient que deux, ils auraient largement l'occasion de le faire. En fait, il se demandait comment Duncan avait pu être si confiant, au point de ramener autant de nourriture et de boissons pour les invités. Il avait craint cette soirée au fond de lui-même, ce serait la première fois depuis longtemps qu'il serait resté avec un grand nombre de personne, qu'il aurait observé, même trop. D'ailleurs, il le savait malheureusement, il aurait haït environs la moitié des invités présents, soit parce que certains le détestaient déjà, soit parce que des manières agaçantes l'auraient frappé, ou encore tout simplement parce qu'il n'était pas sous son bon jour. Il avait toujours toutes les raisons du monde de ne pas aimer quelqu'un, c'était toujours plus facile que d'aimer, d'apprécier. Tout le monde agissait ainsi de toute façon, ce n'était que justice de leur rendre la pareille et d'agir de la même manière. Il se demandait ce que Duncan allait faire de tout cela, mais s'il avait le même compte en banque que lui, à dire vrai, ce ne serait pas un problème.
- Tu devrais envoyer tout ça aux œuvres caritatives dès ce soir... Je ne pense pas que quelqu'un d'autre vienne. Et même si on avait deux bons estomac, je doute que cela suffir....
La phrase à peine terminée, il eut la plus grande surprise de sa vie. Une jeune fille, magnifique, il devait l'avouer, bien qu'elle était beaucoup trop jeune, il remarquait une sagesse, un fragilité et un côté angélique absolument remarquable chez elle. Voilà qui était fait, notre Turner restait bouche bée. Comment se faisait-il que Duncan ait une personne qui sortait de sa salle de bain, il se doutait bien que Turner avait des défauts, mais celui de faire du détournement de mineur, il en doutait sérieusement. Et quand bien même, il serait tombé amoureux d'une jeune fille plus jeune que lui... Il s'arrêtait immédiatement de réfléchir, non ce n'était tout simplement pas possible. Duncan n'aimait pas, il ne pouvait pas aimer, c'était un peu comme si l'apesanteur devait disparaître. Il fronçait les sourcils, les mains dans ses poches, les lèvres pincées. Il ne parlait pas, non pas qu'il n'avait aucune envie de se présenter, loin de là, mais il préférait la laisser faire. Peut-être qu'elle se mettrait à hurler et qu'elle s'enfuirait en courant. Là, ce serait déjà plus normal... Mais si maintenant elle se mettait à échanger des politesses avec Duncan, alors là, il se sentirait vraiment mal. Un sourire forcé, il finit même par se demander d'où il était sorti et surtout comment. Il continuait à la regarder, un peu étonné, toujours perdu. Et elle parlait à Duncan, chuchotant d'une voix calme, douce, qui n'avait rien d'agaçant, bien au contraire. Elle s'excusait. Et, comme si cela ne suffisait pas, il avait fallut que Duncan lui réponde sur le même ton, un ton doux et calme qui provoqua un balancement de tête chez Matthew, qui, sans le vouloir, s'étouffait par la suite avec sa propre salive. Sa main devant sa bouche pour tousser, ce qui, cette fois n'était pas volontaire. Il essayait, petit à petit, d'avaler toutes ses nouvelles à la fois. Elle était "comme chez elle". Il n'en croyait pas ses yeux, il découvrait une part d'humanité jusqu'alors insoupçonnée chez Duncan. Mais il n'avait pas fini d'être étonné, malheureusement pour lui, car la jeune fille ne semblait pas avoir fini de parler. Non, toujours dans sa grande politesse, et dans toute sa classe qui faisait sa splendeur, elle venait face à lui, se présentant, telle une jeune princesse. TURNER! Encore une, non, décidément, ils abusaient, Duncan abusait, c'était sûrement sa soeur, ou sa cousine, mais il n'était vraiment pas obligé de tous les ramener ici! C'était assez déstabilisant pour lui de se retrouver en face d'eux! Poussant un soupir, prenant la main de la jeune fille, il hochait la tête, avant de la relâcher.
- Enchanté miss Turner. Vous êtes magnifique, on ne s'est jamais vu. Nouvelle?
Puis, se retournant vers Duncan.
- Ta soeur? Ta cousine? Si tu comptes ramener toute une famille Turner dans les parages, préviens moi à l'avance, sait-on jamais. C'est toujours bizarre de devoir l'entendre... Oh, mais je ne me suis pas présenter, donc miss Effie ne peut comprendre.
Il la regarde à nouveau, le visage un peu plus détendu.
- Matthew Turner.
Alors que Duncan se mettait à nouveau à entrer dans ses formules de politesse, Matthew, bien que légèrement agacé, il ne savait pas réellement pourquoi, entrait dans son jeu avec grand plaisir. Il s'approchait donc de la table, prenant un verre de cocktail non alcoolisé, et un biscuit. D'un simple hochement de tête, il remerciait Duncan, se retournant vers Effie dont le visage était plus reposant, moins stressant, donc beaucoup pus agréable.
- Sa soirée? Pourquoi cela? Qu'est-ce qu'on fête exactement?
Code du règlement :
Spoiler:
Fordham Rocks.
« I'M SO BEAUTIFUL »
Dernière édition par Mike Elkins" le Dim 4 Avr - 12:54, édité 4 fois
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: MIKE ♦ ELKINS Dim 4 Avr - 0:06
Histoire :
Ai-je été nourri par ma mère ? Est-ce une paysanne qui m'a donné son lait ? Je n'en sais rien. Quel que soit le sein que j'ai mordu, je ne me rappelle pas une caresse du temps où j'étais petit ; je n'ai pas été dorloté, tapoté, baisotté ; j'ai été beaucoup fouetté. Ma mère dit qu'il ne faut pas gâter les enfants ; et elle me fouette tous les matins ; quand elle n'a pas le temps le matin, c'est pour midi, rarement plus tard que quatre heures. Mlle Lopez m'y met du suif. C'est une bonne veille fille de cinquante ans. Elle demeure au-dessous de nous. D'abord elle était contente, comme elle n'a pas d'horloge, ça lui donnait l'heure. « Vlin ! Vlan ! Zon ! Zon ! - Voilà le petit Chose qu'on fouette ; il est temps de faire mon café au lait » Mais un jour que j'avais levé mon pan, parce que ça me cuisait trop, et que je prenais l'air entre deux portes, elle m'a vu ; mon derrière lui a fait pitié. Elle voulait d'abord le montrer à tout le monde, ameuter les voisins autour ; mais elle a pensé que ce n'était pas le moyen de le sauver, et elle a inventé autre chose. Lorsqu'elle entend ma mère me dire : « Mike, je vais te fouetter ! -Madame Elkins, ne vous donnez pas la peine, je vais faire ça pour vous. -Oh ! Chère demoiselle, vous êtes trop bonne ! » Mlle Lopez m'emmène ; mais au lieu de me fouetter, elle frappe dans ses mains ; moi, je crie. Ma mère remercie, le soir, sa remplaçante. « A votre service ! », répond la brave fille, en me glissant un bonbon en cachette. Mon premier souvenir date donc d'une fessée. Mon second est plein d'étonnement et de larmes.
***
C'est au coin d'un feu de fagots, sous le manteau d'une vieille cheminée ; ma mère tricote dans un coin ; une cousine à moi, qui sert de bonne dans la maison, range, sur les planches rongées, quelques assiettes de grosse faïence avec des coqs à crête rouge, et à queue bleue. Mon père a un couteau à la main et taille un morceau de sapin ; les copeaux tombent jaunes et soyeux comme des brins de rubans. Il me fait un chariot avec des languettes de bois frais. Les roues sont déjà taillées ; ce sont des ronds de pommes de terre avec leur cercle de peau brune qui imite le fer... Le chariot va être fini ; j'attends tout ému et les yeux grands ouverts, quand mon père pousse un cri et lève sa main pleine de sang. Il s'est enfoncé le couteau dans le doigt. Je deviens tout pâle et je m'avance vers lui ; un coup violent m'arrête ; c'est ma mère qui me l'a donné, l'écume aux lèvres, les poings crispés. « C'est ta faute si ton père s'est fait mal ! » Et elle me chasse sur l'escalier noir, en me cognant encore le front contre la porte. Je crie, je demande grâce, et j'appelle mon père ; je vois, avec ma terreur d'enfant, sa main qui pend toute hachée ; c'est moi qui en suis cause ! Pourquoi ne me laisse-t-on pas entrer pour savoir ? On me battra après si l'on veut. Je crie, on ne me répond pas. J'entends qu'on remue des carafes, qu'on ouvre un tirroir ; on met des compresses. « Ce n'est rien », vient me dire ma cousine, en pliant une bance de linge tachée de rouge. Je sanglote, j'étouffe : ma mère reparaît et me pousse dans le cabinet où je couche, où j'ai peur tous les soirs. Je puis avoir cinq ans et me crois un parricide. Ce n'est pas ma faut pourtant ! Est-ce que j'ai forcé mon père à faire ce chariot ? Est-ce que je n'aurais pas mieux aimé saigner, moi, et qu'il n'eût point mal ? Oui – et je m'égratigne les mains pour avoir mal aussi. C'est que maman aime tant mon père ! Voilà pourquoi elle s'est emportée. On me fait apprendre à lire dans un livre où il y a écrit en grosses lettres, qu'il faut obéir à ses père et mère : ma mère a bien fait de me battre.[/justify]
***
Les relations entre mon père et moi se dégradent devant mon obstination à vouloir devenir le meilleur médecin du monde et partir de la famille. Mais je me bats en duel pour sauver l'honneur de mon père et je suis bléssé. M. Elkins en est ému et explique à sa femme ce qu'il ressent, alors que moi, qui vais enfin pouvoir vivre seul, suis dans la pièce à côté.
Sa voix tremble. « Oui, oui... il vaut mieux que nous nous séparions. De loin, nous ne nous querellerons pas. De près, il me haïrait !... Il me hait peut-être déjà ! Mais c'est plus fort que moi ! Ce professorat a fait de moi une vieille bête qui a besoin d'avoir l'air méchant, et qui le devient, à force de faire le croque-mitaine et les yeux creux.... Ça vous tanne le coeur... On est cruel... J'ai été cruel. Comme moi, dit ma mère... Mais je lui ai dit un jour à New-York, je lui ai demandé pardon, et si tu avais vu comme il a pleuré ! Toi, tu as su lui dire, moi je ne saurais pas. J'aurais peur de blesser la discipline. Je craindrais que les élèves, je veux dire que mon fils ne rie de moi. J'ai été pion, il m'en reste dans le sang. Je lui parlerai toujours comme à un écolier, et je le confondrai avec les gamins qu'il faut que je punisse pour qu'ils me craignent et qu'ils n'attachent pas des rats au collet de mon habit.... Il vaut mieux qu'il parte. Tu l'embrasseras avant de partir. Non. Tu l'embrasseras pour moi. Je suis sûr que j'aurais encore l'air chien sans le vouloir. C'est le professorat je te dis ! … Tu l'embrasseras.... et tu lui diras, en cachette, que je l'aime bien.... Moi, je n'ose pas. » « Madame ! Madame ! Quoi donc ! Il y a les agents en bas ! Les agents ! » Il y a, en effet, des étrangers dans l'escalier, et j'entends parler. « Nous venons, pour emmener votre fils. Parce qu'il s'est battu ? » Elle remonte vers mon père. « Plus bas, plus bas, mon amie, c'est moi qui avais écrit qu'on se tînt prêt à l'arrêter, depuis huit jours déjà ! … J'avais signé après cette scène... Oh ! J'ai honte... Il n'entend pas, dis, au moins, à travers la cloison ? » J'entends. Quel bonheur que j'aie été blessé et que je sois couché dans ce lit ! Je n'aurais jamais su qu'il m'aimait. Ah ! Je crois qu'on eût mieux fait de m'aimer tou haut !Il me semble qu'il me restera toujours, de ma vie d'enfant, des trous de mélancolie et des plaies sensibles dans le coeur ! Mais aussi, j'entre dans la vie d'homme, prêt à la lutte, plein de force, bien honnête. J'ai le sang pur et les yeux clairs, pour voir le fond des âmes ; ils sont comme cela, ai-je lu quelque part, ceux qui ont un peu pleuré. Il ne s'agit plus de pleurer ! Il faut vivre. Sans métier, sans argent, c'est dur ; mais on verra. Je suis mon maître à partir d'aujourd'hui. Mon père avait le droit de me frapper.... Mais malheur maintenant, malheur à qui me touche ! - Ah ! Oui ! Malheur à celui-là ! Je me parle ainsi, la cuisse tendue dans mon lit de blessé. Huit jours après, le chirurgien vient, défait le bandage et dit : « Grâce à mon pansement – un nouveau système-, vous êtes guéri ; vous pourrez vous lever aujourd'hui et vous pourrez sortir demain. Ma mère remercie Dieu. « Oh ! J'ai eu si peur ! … S'il fallu te couper la jambe ! Je vais t'apprendre une nouvelle maintenant... » Elle me conte tout ce que je sais, ce que j'ai entendu à travers la cloison. « Tu vas me quitter ! » dit-elle en sanglotant. Je veux me lever tout de suite pour ramasser un peu mes livres, faire ma petite malle, et je lui demande des habits. Ce sont ceux du duel. Ma mère les apporte. Elle aperçoit mon pantalon avec un trou, et taché de sang. « Je ne sais pas si le sang s'en ira... la couleur partira avec, bien sûr... » Elle donne encore un coup de brosse, passe un petit linge mouillé, fait ce qu'il faut – elle a toujours eu si soin de ma toilette ! Mais finit par dire en hochant la tête : « Tu vois, ça ne s'en va pas... Une autre fois, Mike, mets au moins ton vieux pantalon ! »
Dernière édition par Mike Elkins" le Dim 4 Avr - 0:15, édité 2 fois
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: MIKE ♦ ELKINS Dim 4 Avr - 0:13
Inutile de dire que je chéris chaque Mike Bon bienvenue parmi nous ; très très bon choix Pour ce qui est du lien avec June (oui oui c'est Mrs Elkins) je t'expliquerai ça par MP si tu veux =)
& je préviens que je risque de flooder sur ta fiche
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Sujet: Re: MIKE ♦ ELKINS Dim 4 Avr - 0:18
Merci
Tu m'expliqueras alors mais je pense avoir ma petite idée grâce à ton nom, ta signature, ta "small identity photo"
Enfin bref, j'essaie de finir ma fiche demain
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Sujet: Re: MIKE ♦ ELKINS Dim 4 Avr - 0:19
Nouveau Mike ! Bienvenue parmi nous ! ^^
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Sujet: Re: MIKE ♦ ELKINS Dim 4 Avr - 0:23
Merci
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Sujet: Re: MIKE ♦ ELKINS Dim 4 Avr - 0:25
Mike Elkins" a écrit:
Merci
Tu m'expliqueras alors mais je pense avoir ma petite idée grâce à ton nom, ta signature, ta "small identity photo"
Enfin bref, j'essaie de finir ma fiche demain
de rien
Je suis ta femme of course
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: MIKE ♦ ELKINS Dim 4 Avr - 0:28
▬ Bienvenue petit Mike ! Bonne chance pour ta fiche ! J'espère que tu survivras au forum (pour le plus grand plaisir de june)
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Sujet: Re: MIKE ♦ ELKINS Dim 4 Avr - 0:39
Merci euh grand Luka ?
Je compte survivre au forum ne t'inquiètes pas pour ça Je dois partir je fini ma fiche demain
Et June je me doutais bien que l'on était mari et femme
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Sujet: Re: MIKE ♦ ELKINS Dim 4 Avr - 1:20
Bienvenue (:
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Sujet: Re: MIKE ♦ ELKINS Dim 4 Avr - 1:24
Bienvenue! Bonne chance pour la suite & fin de ta présa! En espérant que tu sois le bon
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Sujet: Re: MIKE ♦ ELKINS Dim 4 Avr - 1:53
Welcome in New York City, bonne chance pour ta fiche !
PS : Ta survie est vitale pour June
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Sujet: Re: MIKE ♦ ELKINS Dim 4 Avr - 1:59
Arrêtez, vous allez lui mettre la pression, le pauvre !
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Sujet: Re: MIKE ♦ ELKINS Dim 4 Avr - 10:38
Merci tous le monde
J'allais dire la même chose Gabrielle Vous me mettez un gros poids sur les épaules mais ça ne fait rien, je serais le bon de toute manière
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Sujet: Re: MIKE ♦ ELKINS Dim 4 Avr - 11:33
Bienvenue parmi nous && Bonne continuation!
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Sujet: Re: MIKE ♦ ELKINS Dim 4 Avr - 11:57
Mike Elkins" a écrit:
Merci tous le monde
J'allais dire la même chose Gabrielle Vous me mettez un gros poids sur les épaules mais ça ne fait rien, je serais le bon de toute manière
La dernière phrase m'a été dite à chaque fois
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Sujet: Re: MIKE ♦ ELKINS Dim 4 Avr - 12:06
Et bien ce sera la dernière fois que tu l'entendras:)
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Sujet: Re: MIKE ♦ ELKINS Dim 4 Avr - 12:13
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Sujet: Re: MIKE ♦ ELKINS Dim 4 Avr - 12:29
WelcomeWelcome Welcome WelcomeWelcome
Moi je dit c'est June qui les fait tous partir
Mais non vous vivrez heureux et aurait plein d'enfant XD