Sujet: Quentin_Denzel_Klein {{ 100% }} « Au XXe siècle, l'amour est un téléphone qui ne sonne pas. » Ven 2 Avr - 22:08
« Quentin Denzel Klein » Feat. Louis Prades
Âge : 20. Date & Lieu de naissance : le 1er février 1989 à Paris Groupe : rebels UFR : UFR5 Étude : psychologie Prédéfini ou Inventé : inventé of course.
Sweet about me :
« MORE ABOUT MY PERFECTION »
Physique & Style :
Une chevelure de mèches épaisses couleurs chocolat et un brin ondulées, un front haut, un regard de braise sous des sourcils bien dessinés, mais plus que tout ce sont ses yeux qui vous attire… Ardents comme en constante effusion et qui vous coupent le souffle à la moindre envie de leur propriétaire, dotés d’un joli marron cacao dans lequel brillent tantôt une lueur malsaine tantôt un éclair de malice. Si vous descendez encore, vous remarquez un nez bien droit et des lèvres très sensuelles. Des traits aigus, une peau mi-claire mi-sombre, un visage d’ange qui sied très bien à Quentin, et dont il adore se servir ! Niveau vestimentaire, notre mannequin est griffé de la tête au pied. Certes à présent il ne peut plus trop se permettre de s’acheter de grandes marques, mais le look bcbg lui colle à la peau et il continue de se vêtir avec des chemises, des pantalons de hautes coutures etc. .
Caractère :
Si vous m’aviez croisé autrefois je vous aurais dit que je n’étais qu’un salaud désillusionné et sarcastique à souhait. Entre la drogue et les fêtes, la tête dans le cul, les engueulades mon lit et celui des autres, je me suis toujours dit que rien ne m’arriverait qui puisse me sortir de cette merde dans laquelle je m’empêtrais jour après jour. Mon corps était un genre de petite loque que je promenais un peu partout, mon esprit lui était ailleurs, déconnecté de la réalité, vous voyez ?... je considérais le monde comme une poubelle, je tapais sur la tronche de ceux qui m’emmerdaient et je me réjouissais de les voir réduit au même état que moi-même. Parfaite caricature du bourge, j’étais détestable. Je le suis toujours, mais d’une façon différente. Comme dans les jeux vidéos, le personnage évolue après s’être confronté au Boss final, et bien moi j’ai évolué après avoir rencontré Elliott. Niveau sourire et sympathie, y’a encore du progrès à faire, mais on peut dire que je me suis un peu adoucis ces derniers temps. Un peu. Le comédien y est pour quelque chose bien sûr, mais j’ai toujours dit que l’amour rendait débile. Je passe un peu moins mon temps dans les soirées alcoolisées et cokées et un peu plus dans mon appart’ à bosser pour trouver un emploi. Parce que maintenant que j’ai pas de fric, il va falloir que je m’y mette malheureusement, et j’ai compris qu’il fallait que je me bouge. Elliott m’a redonné vie en quelque sorte. Je ne vois pas pourquoi lui tout particulièrement à réussit ce tour de force, mais pour ce type je suis prêt à entamer un changement. D’ailleurs, ça a déjà commencé.
Signe(s) particulier(s) :
aucun piercing, tatouage ou autre, il en a jamais eut besoin pour se faire remarquer. Tout ce qu’il possède c’est une petite cicatrice sous la pommette droite, marque indélébile d’un soir où sa mère était dans une furie impossible. Aidée par une bonne dose d’alcool.
Orientation Sexuelle :
bisexuel, parce que Quentin adore l’égalité entre les hommes... et les femmes (a)..
Citation favorite :
« Je n'aime pas dire du bien de moi, je préfère dire du mal des autres.» « Pour mener l'être humain vers la civilisation, il a fallu quelques millions d'années, alors que le retour au Néandertal prend moins d'une semaine. » « Recette pour aller mieux. Répéter souvent ces trois phrases: le bonheur n'existe pas. L'amour est impossible. Rien n'est grave. » Frédéric Bedbeder
Je sais pas si j’ai le droit d’en mettre autant ^^’
« BEHIND THE COMPUTER »
Prénom : en trois mots ! Le premier est un pronom possessif féminin qui s’accorde bien avec « je », le deuxième est un féculent symbole de la Chine, le troisième est le sujet qui va avec Je/Tu/Elle/Il/ ?? /Nous/Vous/Ils… Mon tout rime avec manon, sauf que c'est pas manon >< Alors ? Comment ça, vous trouvez pas ? *sort* Âge : bientôt 17 *w* Comment as-tu connu ce forum ? : j’étais inscrite dessus avant mais j’ai eu un ENORME problème avec mon ami internet. A présent on est réconcilié ^^ Ton avis (design, contexte, ...) : AAAAAAAAAAAAAAh !!!! *bave* Présence sur le forum : environ 6/7 Autre(s) compte(s) : / Exemple de RP :
Spoiler:
Il y a peu de monde au Croque’ aujourd’hui. C’est peut-être parce qu’on est en pleine semaine, mais même en comptant là dessus je trouve les tables plutôt vides... Une dizaine de vampires tout au plus et quelques uns de leurs victimes habituelles. J’arrive même à reconnaître deux ou trois têtes depuis que je viens régulièrement. Certains d’entre eux me proposent de venir, quelques femmes aussi, que je repousse sans violence mais avec volonté en m’excusant un peu. Je n’ai pas le goût à ça ce soir. Par simple lassitude, ennui ou angoisse, je pourrais aller me jeter dans leurs filets… ça m’est déjà arrivé tellement de fois. J’aime ce genre de plaisir parce que depuis le début il me permet d’oublier ma vie de riche bourge, ma vie factice, sans manque, sans relation, comblée d’argent et vide de sens. Mais en cette soirée déjà bien avancée, je préfère éviter. Pour une des rares fois où je me sens raisonnable, autant en profiter. Je traverse la salle pour me faufiler discrètement jusqu’à un coin tranquille, un peu en retrait de la scène pour rester invisible, mais tout de même assez proche pour voir les détails. Je ne suis pas vraiment un voyeur. D’ordinaire je reste même à l’écart des strip-teaseuses. Je préfère me frotter aux crocs des vampires plutôt qu’aux regards provocants des danseuses. En sortant du bureau pourtant, j’avais envie de La voir. Vous voyez, pire que la cigarette, cette envie qui vous ronge un moment, qu’on combat et à laquelle on finit toujours par se résigner et céder. Un peu comme le besoin de morsure, sauf que là on risque déjà moins sa peau. Je suis crevé, mais le fait de l’observer me redonne de l’énergie. Le rythme des battements de mon cœur augmente d’un cran. Ce n’est pas sa façon de danser que j’aime, bien qu’elle ondule vraiment bien, mais le simple fait qu’elle soit là, sur cette scène à heures régulières. Ce ne sont pas ses formes qui me hantent la nuit, ni même son déhanché ou ses seins. Dans mes rêves, ce sont ses yeux. Toujours ses yeux, ou tout du moins son visage. Un œil bleu et un œil vert. L’un m’envoûte et l’autre m’emprisonne. Depuis que je l’ai croisé, ce regard ne me quitte plus. Je suis certain que si je lui avouais ce genre de chose, elle en rirait. Elle ne me croirait pas, ou alors elle me repousserait encore comme elle le fait à chaque fois avec ce petit air de dédain. Ça ne me gène pas, ça ne fait durer le jeu que plus longtemps. Et puis de toute façon je ne lui dirais pas. Je n’ai aucune raison de le faire. La musique est sensuelle, ne faisant qu’accentuer la fascination que les clients portent à celles qui se dénudent sur sa cadence. Talons hauts et vêtements beaucoup trop courts qu’elles retirent avec langueur et grâce, tel est leur apanage de séduction. Puis silence, l’obscurité retombe sur scène et c’est la fin du spectacle. J’applaudis poliment avec le reste de la salle en essayant de ressortir du rêve dans lequel je viens de tomber. Certains mêmes la sifflent, mais elle n’est déjà plus là. Evaporée comme un songe. Il ne reste plus qu’à revenir le lendemain. J’attends encore une demi-heure à la place où je suis en sirotant un Blue Lagoon. Puis Elle ressort, métamorphosée. Si sur scène elle est déesse, une fois redescendue elle n’est qu’humaine. Les vampires l’adorent, et elle leur rend bien. Je n’ai jamais compris pourquoi elle avait tendance à refuser tout contact humain. Je ne l’ai jamais vu que dans les bras d’un suceur de sang, à croire qu’elle préfère se les cailler. Certains clients arrivent pour l’aborder et je sais ce qu’ils lui disent. Une « pute à vampire », voilà comment on la voit ici. Du moins, voilà comment la voient ceux qu’elle, en revanche, se refuse à regarder. Pour ma part je n’arrive pas à la quitter des yeux, c’est presque plus fort que moi. Et je n’en ai pas non plus envie. Je veux continuer à la regarder pour l’éternité, dans sa robe noire scintillante. Elle a même changé son maquillage. Je la dévore du regard, et elle finit d’ailleurs par le sentir car elle se tourne un instant vers moi. Une lueur d’agacement passe sur son visage et elle se détourne pour aller commander un verre au barman, avant d’entamer la conversation au charmant serveur. Ce n’est qu’un leurre. Elle me déteste peut-être, mais malgré cette certitude je n’ai pas pus empêcher mes jambes de se mettre en mouvement. Mon corps s’est levé, mon cœur à accélérer d’avantage. Je ne suis plus qu’à quelques pas d’elle, je m’imagine déjà sa réaction. J’accroche un sourire mutin à mes lèvres et je m’approche d’une démarche silencieuse. Trois pas, deux pas, un…Ma main se glisse sur son épaule et un courant électrique monte en moi, mais elle est tendue, je le sens immédiatement. Je dépose négligemment mon verre vide sur le comptoir et lâche :
-Je vais prendre la même chose qu’elle.
Je garde ensuite le silence tandis que le serveur me sert et que je le paye, pour mon verre et celui de Tess. Puis mon regard glisse vers elle, happé par ses lèvres rosées et je souris encore. J’ai laissé son épaule mais je me rapproche de son tabouret de façon à ne laisser aucun doute quant à notre relation. Ça ne va pas lui plaire, je pris inconsciemment pour qu’elle ne le remarque pas, même si à mon avis elle ne rate rien de mon manège. Ce n’est qu’une fois que le barman s’éloigne que je me permets de parler à nouveau :
-Epargnes moi cette mine de torturée. J’ai pas l’intention de t’emmerder ce soir, tu sais. Je venais juste te donner mes félicitations. Tu es vraiment sublime sur scène.
Je la dévore des yeux en tentant tant bien que mal d’avoir l’air décontracté. Peine perdue à côté d’Elle….
Code du règlement :
Spoiler:
OK by Gaby
« I'M SO BEAUTIFUL »
Icons isthatart & avatar jackspirit
Dernière édition par Quentin D. Klein le Jeu 8 Avr - 19:36, édité 5 fois
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Quentin_Denzel_Klein {{ 100% }} « Au XXe siècle, l'amour est un téléphone qui ne sonne pas. » Ven 2 Avr - 22:12
Histoire :
Part I : Le temps de l'innocence.
La beauté du monde a deux arrêtes. L'un de rire, et l'autre d'angoisse, coupant le coeur en deux.
Virgina Woolf
Fils cadet d’une famille bourgeoise, j’ai longtemps croulé sous le poids de mon frère aîné. Dire de lui qu’il était mon frère est un bien grand mot, puisque nous étions tous deux nés de pères différents. Ma mère s’était mariée avec le père de Zachary et m’avait conçu quatre ans après sa naissance avec un autre, un inconnu, ce qui faisait de moi un enfant se rapprochant fortement de ce qu’on appelait : un bâtard. Du fait donc de nos différences, Zachary et moi ne nous sommes jamais considérés comme des frères. Nous n’étions pas de la même race, nous étions deux inconnus qui se haïssaient courtoisement en s’efforçant de cohabiter sous le même toit sans faire trop de dégâts. Imaginez donc un peu la jalousie et l’énigme qui se posait à moi lorsque, en visite chez un camarade, la porte s’ouvrait sur un autre lui ressemblant quelque peu et que l’on me présentait en deux mots : « mon frère ». Quelqu’un avec qui il fallait tout partager, y compris l’amour. Un vrai frère, comme on en voit dans les livres. Zachary avait toujours affichée une fierté de rebelle, de héros, de conquérants. Insurpassable, pendant longtemps il l’emporta dans toutes les disciplines alors que je m’acharnais pour obtenir des résultats scolaires convenables. Il me surplombait de tout son mépris, de toute sa hauteur, et sa réussite m’enchaînait à son ombre, m’empêchant de faire quoique ce soit qui puisse me rendre meilleur que lui, ne serait-ce qu’une fois. Ma mère l’aimait et ne cessait de le lui montrer, renforçant par la même occasion mon invisibilité. Elle me repoussait sans cesse, préférant serrer contre elle le corps robuste et parfait de mon demi-frère plutôt que le mien, un brin plus pâle et maladif d’avoir été trop souvent oublié. Mon beau-père, lui, ne m’a toujours montré de sa personne que ses larges mains qui me dispensaient chaque soir de spectaculaires gifles et coups de poings que je recevais du mieux que je le pouvais, essayant de ne pas broncher quand mon frère venait se régaler de la séance. Je pouvais lire dans leurs regards la répugnance qu’ils portaient à mon égard, et cette aversion qu’au départ je tentais d’ignorer, finit par s’ancrer en moi et je cessais toute tentative de rapprochement vis à vis d’eux. Ça ne servait à rien. La famille Klein tenait une riche entreprise de haute couture, de mode vestimentaire, et se trouvait être régulièrement invitée à des soirées, des remises et autres célébrations. Zach et moi les accompagnions toujours avec circonspection, et lorsque l’autorisation nous était donnée nous filions dehors pour nous affronter dans une épreuve inventée en quelques secondes. Et puis un jour, j’arrivais enfin sur le podium, premier d’une course d’athlétisme là où mon frère termina second. Cette victoire fut ma première poussée vers la liberté. Après cela il me sembla que je grandis à vitesse grand V, comme si mon corps cherchait à récupérer le retard accumulé aux cours des dernières années. Je pris en musculature, devins l’un des meilleurs de la classe et la compétition entre mon frère et moi se fit plus rude tandis qu’il essayait en vain de continuer à m’imposer sa tyrannie. Mais il échouait à la tâche. Maintenant que je possédais de nouvelles aptitudes, il me retrouvait de plus en plus souvent devant lui. Je testais mes nouvelles forces dans des bagarres que je provoquais moi-même, et j’aimais ça. Je me sentais de plus en plus fort… Lorsque je rentrais au collège, mon frère s’engagea dans l’armée et disparut l’espace de quelques années de la circulation. Son père se fit la malle sous prétexte qu’il « ne se sentait plus à sa place », et lui aussi s’évapora de la maison. A cette époque, ma mère goûta à ses premiers antidépresseurs et moi, à mes premiers traits de coke. Zach me rejoignit dès son retour dans des fêtes délirantes qui nous noyaient, nous, nos pensées et nos identités…
Part II : Moitié ange et moitié salaud.
Rappelez vous que les plus belles choses de ce monde sont les plus inutiles..
John Ruskin
A force de toujours chercher la violence et les insultes, je finis par devenir aussi imbuvable que mon cher demi-frère que je voulais tant dépasser. Je devenais comme n’importe quel bourge de 17 ans, le cliché parfait du petit con détestable. Celui qu’on a toujours envie de gifler quand on le croise tant ses airs de supériorité et de prétention vous donne la gerbe. Je piochais de l’argent sur le compte familial et j’obtenais un peu prêt tout ce que je désirais. Zach et moi, on faisait semblant de ne pas voir la lente décomposition de notre mère, qui se dirigeait inexorablement vers l’état de légume à mesure que les doses d’extasies devenaient de plus en plus rapprochées. Parfois elle tombait en crise, se mettait à hurler et à frapper en tout sens, fracassant au sol les vases, la vaisselle, et lorsqu’elle le pouvait, ses enfants. Pour une fois, mon demi-frère subit autant que moi ces colères passagères et subites, elle ne m’était pas exclusivement réservée comme autrefois. La folie maternelle nous mettait sur un pied d’égalité. Je conduisais une Porsche 911 et ramenais à la maison des filles toutes aussi superbes, superficielles et vides. On disparaissait parfois des semaines entières chez l’une d’elle, en croyant en avoir déniché une différente. Jusqu’à mes 18 ans, je passais ma vie à écumer les boites de nuits et les fiestas en tout genre, balançant entre le sexe, la drogue et l’alcool. Je me payais un psy à 400 euros de l’heure pour qu’il me dise que je n’étais pas fou et que ça allait s’arranger, et de son côté Zachary dealait dans les couloirs de l’université. Quand ma mère fut internée, je choisis l’exil à la vérité. Je pris le premier billet d’avion en partance pour New York et m’inscrivit à Fordham, une prestigieuse université qui n’exigeait de moi qu’un peu d’argent de temps en temps et une présence quasi fantôme. De toute façon, ce n’était pas comme si j’avais l’intention de réussir mes études. Cela faisait longtemps que mes résultats avaient chuté et que je ne faisais plus rien en cours mis à part enchaîner les cigarettes…
Part III : L'amour contient tout juste ce qu'il faut pour l'éteindre.
Les baisers sont un meilleur sort que la sagesse puisque la sensation est première..
EE.Cummings
Les personnes avec lesquelles j’ai couché se comptent par dizaines. Je me demande même comme j’ai réussi à ne pas choper le sida, avec tout ça, car il y a bien des fois où le préservatif est passé à la trappe ! A New York j’avais acheté un gigantesque appartement que je partageais avec moi même, une collection de CD collector des Beatles, un piano à queue, une plante verte en plastique nommée Sinatra avec laquelle j’aimais discuter, un canapé en cuir noir, un écran plasma, un ours en peluche gros comme une moto qui se tapait souvent la tchatche avec Sinatra, un ordinateur portable, des tonnes et des tonnes de vêtements de marques, un lit double taille XXL et une reproduction du tableau de Picasso qui ne ressemblait à rien… Je découvrais de nouveau genre de boîte de nuit et d’alcool, de façon de draguer et d’emmerder le monde, usant de mon léger accent français pour faire craquer tous ceux que je croisais et les amener irrémédiablement au pieu. On m’embauchait de temps en temps pour faire des promos de vêtements, parce que j’avais un physique plus qu’angélique. Ma vie c’était…. Un gros foutoir dans lequel se mêlait voitures de luxes, putes de luxes, alcools de luxes, drogues de luxes etc. je ne vais pas vous faire tout l’inventaire de ce qui remplissait ma vie, mais sachez qu’elle était suffisamment envahit de tout et n’importe quoi pour en remplir trois autres. Ce n’était pas franchement passionnant… Ce qui la changea ? Un pauvre intello nommé Elliott Maloy. Laissez-moi-vous faire le portrait de ce mec. Des résultats excellents, mince mais sportif, yeux bleus et cheveux noirs comme les chinois. Il porte des lunettes parfois, s’habille bizarre, réfléchit toujours trop avant de parler, rougit d’un rien, et est tellement pâle qu’on dirait qu’il s’apprête constamment à tomber dans les vapes. Ou alors il se lave à l’eau de javel mais enfin, ça me paraît peut probable. Et même si c’est le genre de type que je ne fréquentais absolument jamais et que son caractère était parfaitement incompatible avec le mien, on a couché ensemble un soir où chacun de nous était très très très… Très amoché. Je ne sais pas si on peut parler de coup de foudre, parce que juste après je l’ai mis à la porte. Il n’empêche que c’est moi qui suis revenu vers lui. Quelques jours après notre première rencontre je fantasmais encore à mort sur lui ! Je me surprenais à le désirer plus que la normale. Je souhaitais qu’il m’appartienne, qu’il ne soit qu’à moi. Je voulais le séduire. Ça m’énervait, alors j’ai céder. Je me disais qu’une seule fois encore et l’attirance s’évanouirait, de toute façon avec moi ça ne durait jamais longtemps. Seulement ce coup ci, ça a duré. De fil en aiguille on a finit par former un genre de couple. Je sais pas comment appeler ça, je ne trouve pas d’autres expressions. J’étais… amoureux ? Raaah ce mot me fait grincer des dents, rien que de le voir écrit ça me donne la nausée ! Il me rendait tellement dingue !!! Ce petit comédien de pacotille ! Grrr… je sais pas s’il se rendait compte de ce qu’il exerçait sur moi ! Peu importe où je me trouvais et ce je faisais, il revenait toujours une seconde où je pensais à lui ! J’aurais put crever à ses pieds s’il me l’avait demandé, lécher la moquette et baver comme un crétin ! … J’aimais cet intello vous voyez !? Je l’aimais ! Qui était le plus con des deux dans cette relation ? Lui ou moi ? Une fois j’avais l’impression d’être le vainqueur et la fois suivante le vaincu. La vérité était que c’était lui, et lui seul qui m’avait gagné, et non le contraire, et ça m’était totalement égal parce qu'il pouvait faire de moi ce qu'il voulait...
Part IV : Le sang attire le sang.
Je te hais comme tu es..
Pascal obispo
-Ouais ? -Quentin ? C’est Zachary. Je soupirais et pris mon mal en patience en espérant que Zachary raccroche le plus vite possible en m’épargnant son numéro d’égocentrisme. -Hum…. ? -T’as l’intention de te ramener à l’enterrement ou tu préfères rester à New York avec ta vie de merde ? -Je vais venir pov’con. Et tu m’excuseras très cher, toi qui est même pas capable d’aller chier sans quelqu’un pour venir te torcher le cul, niveau vie de merde je pense être quand même situé un peu au dessus de la tienne. -Oh ciel ! J’avais presque oublié que j’avais un frère aussi aimable, t’as été à l’école au moins pour apprendre à parler comme ça ? D’un geste rageur je reposais le combiné et donnais en même temps un coup de pied dans la commode. Vous avez déjà eut envie d’assassiner quelqu’un ? Moi oui.
Un mois après le début d’une relation amoureuse plus ou moins stable avec Elliott, mon frère m’appela pour m’annoncer le décès de notre mère. J’ai même pas verser une seule larme, en fait je crois que je m’en foutais royalement, bien que sur le coup, ça m’a un peu choqué. Ben oui quoi, une mère c’est un peu le genre de personne qu’on s’attend à voir tout le temps de notre vie. On a dut mal à croire qu’un jour ou l’autre elle puisse mourir. Bof. J’ai donc fait mes valises avec un peu de lassitude et de regrets. Elliott ne saurait rien à ça. Je voulais pas qu’il soit au courant de mes histoires familiales, c’était ennuyant à mourir et même en faisant de mon mieux j’arriverais pas à la rendre intéressante. Et puis de toute façon, je croyais ne pas en avoir pour longtemps. Une semaine tout au plus, le temps de jeter une fleur dans la tombe et hop ! Je pensais ne jamais avoir à retourner en France, en fait. C’est ça qui me rendait le plus morose. Je voulais rester ici. Mais mon absence à l’enterrement de ma propre mère en aurait fait jaser plus d’un et je suis sur que Zachary aurait été capable de venir à New York exprès pour me tirer une balle. Donc je pris à nouveau l’avion et j’atterris à Paris sous un déluge glacial qui ne m’annonçait rien de bon. Normal, j’étais chez moi. L’enterrement se passa sans incident, personne ne décrocha un mot et le curé fit un petit discours extrêmement émouvant dont ma mère ne méritait pas la gentillesse. Zachary s’empêcha de me coller un poing dans la figure durant toute une journée, ce qui est somme toute, une belle réussite de sa part. Je le soupçonnais de déjà savoir ce qui m’attendait ensuite, et de s’en régaler d’avance. Sur son testament, ma mère lui avait tout légué. Tout, absolument tout jusqu’au dernier centime. Ce qui revenait à… 1) Me faire une ultime vacherie. 2) Me mettre à la rue. Ah... l'amour maternelle...Vous pouvez me faire n’importe quel discours sur les liens de sang, les liens familials impossible à briser et tout et tout, je vous enverrais chier. Parce que LA ça ne marche pas ! C'est totalement faux, archi faux, dépassé, obsolète ! C'est pas pour rien qu'on a créé des orphelinats ! Quand j’ai réalisé que je ne possédais plus rien, j’ai largement été tenté de piquer une crise de gosse, de me rouler par terre en hurlant et en pleurant. Ça, ça me perturba largement plus que la mort de ma mère. Elle était décidée à me faire chier jusque dans sa tombe ou quoi ???!!? Imaginez la tronche que je pouvais afficher devant le notaire lorsqu’il a lut le testament, et la tête de mon frère qui jubilait parce qu’il venait d’obtenir plus d’un quart de la fortune de Bill Gates ! J’avais l’air d’un… d’un…. D’un con ! J’avais put d’argent, pas de travail, pas d’ami à qui demander de l’argent (mis à part Elliott mais j’avais pas envie de devoir m’incliner devant lui pour avoir trente centimes, il me faisait déjà suffisamment courber comme ça, mais à bien y réfléchir c’est ce que j’aurais dût faire.). A court sûr je n’obtiendrais aucun prêt, car j’étais dans l’impossibilité de le rembourser. La seule solution c’était de négocier avec mon frère pour qu’il accepte de me verser de l’argent. Enfin bref, je crois que le mot qui convient parfaitement pour ma situation, c’est que j’étais dans la merde. Et ce pour la première fois de ma vie. C’est à partir de ce moment que je me suis rendu compte que mon séjour à Paris durerait peut-être un peu plus longtemps qu’une semaine… Bien entendu mon frère ne me donnerait rien sans quelque chose de ma part en échange, que voulez vous c’est ça la famille, mais quand il me fit part de ses prétentions, je refusais net. Plutôt jouer au SDF plutôt que d’accepter ça. Entre demi-frères, je ne m’imaginais pas qu’il me demanderait de faire un truc pareil. J’ai pas trop envie de rentrer dans les détails, mais disons que ce qu’il me proposait en échange d’un peu de fric était pas très catholique, en fait c’était carrément incestueux ! Hors de question que je joue la pute pour ce connard ! Bon, vous me direz, j’ai déjà couché avec tellement de mecs ! Mais là c’était quand même mon demi-frère, et en plus vu que c’était un souhait venant de lui, c’était tout sauf recevable. Du moins au début. En me rendant compte que l’on refusait le moindre de mes payements et que si j’obtenais pas d’argent je ne retournerais jamais aux USA , il a bien fallut que je revois sa proposition. Il a finalement accepté après que je me sois moi même soumis à ses petits caprices, de me payer mes études et mon loyer et de me verser 5000$ sur mon compte en attendant que j’ai du boulot. Avec ça je n’allais pas aller bien loin, mais c’était mieux que rien et vu la manière dont je l’avais obtenu ça me paraissait tout de suite largement suffisant, je n’allais pas m’amuser à recommencer pour avoir plus. Ma priorité après ça c’était de retourner à New York, d’obtenir un emploi et un appart pas trop cher, histoire de ne plus dépendre de la bonne volonté de mon amour de demi-frère. Je rentrais aux USA avec un soulagement évident, espérant ne pas avoir à revenir avant très très longtemps, à la limite pour l’enterrement de Zachary, et alors là je me jetterais à l’aéroport. Mais je n'y pensais plus, du moins j'essayais. Maintenant j’avais une nouvelle priorité : retrouver Elliott.
Dernière édition par Quentin D. Klein le Jeu 8 Avr - 19:35, édité 29 fois
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Quentin_Denzel_Klein {{ 100% }} « Au XXe siècle, l'amour est un téléphone qui ne sonne pas. » Ven 2 Avr - 22:15
Moi !!!! Il était pas question que quelqu'un me devance je dois être la première à venir te laisser un message d'amour ! Alors RE BIENVENUE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Mais bon maintenant que j'ai posté en pensant juste à faire la conne je ne sais plus quoi dire --' Bon bah alors je ferais court:
EDIT= Oh t'as mis que ça rimait avec moi, si t'es pas choute honey !! (L)
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Quentin_Denzel_Klein {{ 100% }} « Au XXe siècle, l'amour est un téléphone qui ne sonne pas. » Ven 2 Avr - 22:28
honey
*prend Elliott dans ses bras et serre fort fort fort*
Dernière édition par Quentin D. Klein le Ven 2 Avr - 22:44, édité 1 fois
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Quentin_Denzel_Klein {{ 100% }} « Au XXe siècle, l'amour est un téléphone qui ne sonne pas. » Ven 2 Avr - 22:39
(re)Bienvenue <3 Bonne chance pour la suite de ta présa.
Louis Prades ♥
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Quentin_Denzel_Klein {{ 100% }} « Au XXe siècle, l'amour est un téléphone qui ne sonne pas. » Sam 3 Avr - 0:06
Toi t'es revenu beaucoup trop tôt o__o Zut zut zut. J'ai même pas eu le temps de désaper Elliott, merde quoi.
Bienvenue quand même Contente de te retrouver *o* (bien qu'on ne partagea pas grand chose auparavant, rappelle moi de réparer cette erreur) Ok ok je sors .... (x
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Quentin_Denzel_Klein {{ 100% }} « Au XXe siècle, l'amour est un téléphone qui ne sonne pas. » Sam 3 Avr - 0:18
Re bienvenuue
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Quentin_Denzel_Klein {{ 100% }} « Au XXe siècle, l'amour est un téléphone qui ne sonne pas. » Sam 3 Avr - 11:14
Bienvenue parmis nous !!! =D
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Quentin_Denzel_Klein {{ 100% }} « Au XXe siècle, l'amour est un téléphone qui ne sonne pas. » Sam 3 Avr - 14:59
Re-bienvenue parmi nous. J'ai validé ton code du règlement.
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Quentin_Denzel_Klein {{ 100% }} « Au XXe siècle, l'amour est un téléphone qui ne sonne pas. » Sam 3 Avr - 15:10
Bienvenu!
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Quentin_Denzel_Klein {{ 100% }} « Au XXe siècle, l'amour est un téléphone qui ne sonne pas. » Sam 3 Avr - 17:22
Re-Bienvenue parmi nous ! Amuse toi bien ♥
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Quentin_Denzel_Klein {{ 100% }} « Au XXe siècle, l'amour est un téléphone qui ne sonne pas. » Sam 3 Avr - 17:28
Merci beaucoup vous toutes vous êtes toutes hyper apétissantes j'ai hâte d'être validé *regarde si Elliott est pas dans les parages*
Cilly mon chou... si tu voulais désaper Elliott fallait t'y prendre plus tôt, tu le touches je te bouffe, cette petite chose est ma propriété, j'ai même le tiquet de caisse qui va avec alors bah les pattes ! :red: ....
fin, ça dépend si tu me donnes quelque chose en échange :star: dans ce cas je t'autorises à le toucher juste un peu contente de te retrouver moi aussi
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Quentin_Denzel_Klein {{ 100% }} « Au XXe siècle, l'amour est un téléphone qui ne sonne pas. » Sam 3 Avr - 17:36
Je suis pas appétissante, désolé...mais je te souhaite quand même la bienvenue...*sors*
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Quentin_Denzel_Klein {{ 100% }} « Au XXe siècle, l'amour est un téléphone qui ne sonne pas. » Sam 3 Avr - 17:36
wééélcome
wouaw !! super présa =D (enfin deja rien qu'a voir l'histoire O__o )
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Quentin_Denzel_Klein {{ 100% }} « Au XXe siècle, l'amour est un téléphone qui ne sonne pas. » Sam 3 Avr - 17:53
Toi aussi tu m'as manquée chérie !!!!!!! Heyyyyy ! Pas touche les minettes c'est mon MIEN à moi !!!!! **crise de larmes et cris de colère pour bien se faire comprendre et accessoirement se taper la honte**
Ola Quentin accepte de partager ? C'est mauvais pour mes fesses ça ! =S
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Quentin_Denzel_Klein {{ 100% }} « Au XXe siècle, l'amour est un téléphone qui ne sonne pas. » Sam 3 Avr - 17:59
Merci d'éviter le flood, les MP ne sont pas là pour rien...
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Quentin_Denzel_Klein {{ 100% }} « Au XXe siècle, l'amour est un téléphone qui ne sonne pas. » Sam 3 Avr - 18:48
Re bienvenue & bon courage pour ta fiche
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Quentin_Denzel_Klein {{ 100% }} « Au XXe siècle, l'amour est un téléphone qui ne sonne pas. » Dim 4 Avr - 16:19
Bienvenue :]
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Quentin_Denzel_Klein {{ 100% }} « Au XXe siècle, l'amour est un téléphone qui ne sonne pas. » Dim 4 Avr - 17:39
Welcome in New York City, bonne chance pour ta fiche !
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Quentin_Denzel_Klein {{ 100% }} « Au XXe siècle, l'amour est un téléphone qui ne sonne pas. » Dim 4 Avr - 17:41
Bienvenue
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Quentin_Denzel_Klein {{ 100% }} « Au XXe siècle, l'amour est un téléphone qui ne sonne pas. » Mar 6 Avr - 20:05
merci tout le monde :10:
Dernière édition par Quentin D. Klein le Jeu 8 Avr - 13:13, édité 1 fois
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Quentin_Denzel_Klein {{ 100% }} « Au XXe siècle, l'amour est un téléphone qui ne sonne pas. » Mer 7 Avr - 17:11
BIenvenue a toi
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Quentin_Denzel_Klein {{ 100% }} « Au XXe siècle, l'amour est un téléphone qui ne sonne pas. » Mer 7 Avr - 17:13
Jolie fiche Bienvenue
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Quentin_Denzel_Klein {{ 100% }} « Au XXe siècle, l'amour est un téléphone qui ne sonne pas. » Mer 7 Avr - 18:36
merci beaucoup :10:
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Quentin_Denzel_Klein {{ 100% }} « Au XXe siècle, l'amour est un téléphone qui ne sonne pas. » Mer 7 Avr - 18:37
De rien
Contenu sponsorisé
Empire State of Mind
Sujet: Re: Quentin_Denzel_Klein {{ 100% }} « Au XXe siècle, l'amour est un téléphone qui ne sonne pas. »
Quentin_Denzel_Klein {{ 100% }} « Au XXe siècle, l'amour est un téléphone qui ne sonne pas. »