Physiquement parlant, il est disons... Banal. Personne ne sait exactement de qui il tiens. De ses grands-parents sans doutes, mais après tout il s'en fout, son physique est bel et bien sa dernière préoccupation. Grand, châtain, aux yeux bleus... Que demander de plus? Il est d'ailleurs assez souvent complimenté pour ses yeux, mais dans le fond là encore il s'en fout. Ça le fait sourire, rougir, il remercie à chaque compliment fait, mais il a horreur de ça. Pour Owen tout est banal chez lui, et il n'a pas franchement envie de faire d'efforts pour changer quoi que ce soit. Un brin mystérieux aux yeux des autres, il n'a pas vraiment tendance a se révéler par sa façon de s'habiller. Il ne suit aucunes modes, il n'a aucun style particulier. D'ailleurs il ne fait pas réellement attention a ce qu'il porte. Il met ce qu'il aime et ce qui lui va bien.
Sa taille est disons, raisonnable; un mètre quatre-vingt-trois. Lui, ça lui convient parfaitement, même si sa sœur a toujours eut tendance à lui dire que ce n'était pas assez grand. Pourquoi vouloir être grand hm? Comme s'il en avait réellement besoin. Son torse quand à lui, est assez musclé, dû a divers sport qu'il pratique assez souvent, parce qu'il adore ça. Il a souvent pratiqué le football Américain, et le baseball. Sinon il adore courir, musique aux oreilles, histoire de penser à autre chose. Du coup ça lui fait un corps assez agréable a regarder, bien qu'il se ballade que très rarement torse nu. Dommage.

Un New-Yorkais pure souche. Owen est né dans cette ville qui l'a vu grandir et devenir petit à petit l'homme qu'il est aujourd'hui. Tout à commencé un certain vingt-huit Mars 1988. Les conditions de sa naissance ne sont pas bien importantes si vous voulez mon avis, c'est une naissance comme une autre, parmi tant autres...
Son enfance ne fut pas des plus joyeuse, mais n'importe qui penserait que c'est dramatiser que de dire ça; Parce que, oui, en apparence, Owen fait parti d'une famille des plus heureuse et des plus soudée qu'on pourrait trouver à NY; mais en apparence seulement bien sûr, ( sinon ça ne serait pas marrant <3 ) disons qu'il a cette chance incroyable d'avoir le genre de famille qui change en fonction du milieu ou bien des gens qui l'entoure. Incroyable hm? Extérieurement parlant, Owen est le second d'une famille de trois enfants. Jeremiah le grand frère parfait, parti à l'âge de dix-sept ans s'engageant dans l'armée ( tu parles), Owen le second, la réussite de la famille, et Nina, la petite dernière, une petite chose adorable. Le tout bercé par des parents parfaits. Entre le père, bon mari et bon collègue, et la mère présidente de divers associations (en particulier des parents d'élèves) Bref de quoi peuvent-ils bien se plaindre ces enfants chouchoutés et adorés? ... Mais de toute ces jolies petites façades mes amis! Croyez vous franchement qu'un homme qui passe sa journée à sourire hypocritement a tout ces collègue n'a pas envie de se défouler un peu contre ses enfants en rentrant chez lui le soir même? Non mais franchement! Ça fait tellement d'années qu'il attend une promotion qui ne viendra jamais, qu'il discute joyeusement de gosses, de vacances et de bagnoles autour d'un café dégueulasse, tout les matins. Avec des gens qui insupportent.. Et pareil pour Maman Stewart. Donc forcement ...

En s'approchant de plus près on peut voir un grand frère plongé dans la drogue pour oublier ses problèmes, lui qui a perdu tout espoirs et s'est décidé de quitter le foyer a 17 ans oubliant toute les promesses fait à ses deux jeunes frère et sœur. Un père loin d'être aussi sympathique que les autres le pensent, et une mère loin d'être si parfaite également. Pourtant, bien que cela à souvent sujet à être tabou, les enfants battus sont bien plus nombreux que l'on peut se l'imaginer. Et ça rien ne peut y changer.

Quand frapper devient un passe temps, on pense toujours, que c'est une chose d'affreux, d'inacceptable . Alors qu'en réalité, ça devient juste une horrible banalité. Prendre les coups, on s'y habitue, c'est dur à dire, mais c'est vrai. Son père n'a jamais eut de problème en particulier, il se débrouillait au travail, et n'avait pas de problèmes d'alcool, ni rien dans le genre. Non, il était totalement conscient de ce qu'il infligeait à ce qu'on appelle communément ses proches..Sa famille. Sa femme, il ne l'a jamais frappée, certes, il a souvent monté le ton, et il y a bien longtemps qu'ils ont cessé de s'aimer. Et pourtant, pourtant ils restent ensemble, pourtant elle regarde son mari agir sans rien dire. La garce. C'est presque si Owen ne la déteste pas plus que son père. Sa passivité s'avère pire que sa violence.

S'il à disons "survécu" sans mal à ses premières années, c'est grâce à son frère, Jeremiah. Oui, son grand frère, celui, toujours là pour lui disait-il. De quatre ans son ainé, il prenait tout les coups pour Owen et Nina, il les défendait et était probablement le meilleur grand frère que l'on puisse avoir. Sauf que voilà, lui il n'avait personne pour le protéger lui, personne pour lui montrer la voie, et lui dire comment s'en sortir. Si bien qu'à dix-sept ans il disparu. Un jour il était là, près à tout pour son frère et sa sœur, et le lendemain, il était partit. Partit pour toujours sans donner de nouvelles. Non il n'est pas mort subitement et tragiquement, il est juste parti. Point. La drogue à fini par avoir raison de lui. Cette vie il ne la supportait plus, et aillant trouvé le bonheur ailleurs il s'en est allez. Officiellement faire son service militaire, du moins c'est ce qu'aime raconter ses parents. Pour ça Owen aurait pu lui en vouloir toute sa vie. Mais il ne le fit pas. Pourquoi? Parce qu'il faut toujours garder espoir. C'est ça qui l'a toujours maintenu hors de l'eau. Sauf que voilà, même avec beaucoup d'espoir et la meilleure volonté du monde, se retrouver à charge de sa petite sœur à treize ans n'a pas été des plus évident.
Prendre sa vie en main, il a du le faire assez jeune. Pas de caprices et de crise d'adolescence pour lui. Il avait d'autre chose à faire. Son caractère changea quelque peu, et c'est ainsi qu'il devient sur-protecteur avec sa sœur. Quitte à prendre tout les coups, tant qu'elle n'était pas blessée. Le choc fut rude, mais il devait toujours être là pour elle, peu importe ses états d'âme. Pourtant sa vie ne fut pas des plus tristes. Elle fut même bien heureuse quand on y pense.

La famille, n'avait pas à être au beau fixe, sachant que prit la plupart du temps par les études et ses amis, il passait le moins de temps chez lui. Une fois rentré il se plongeait dans des bouquins, la musique et aussi et surtout les études. En classe il n'a jamais été vraiment sérieux, pourtant il s'accordait toujours les bonnes grâces des professeurs. Un sourire par là, des bonnes notes dues à son travail chez lui, et le tour était joué. Owen passait le plus clair de son temps à rire et à s'amuser, vivre au jour le jour, entouré d'amis qu'il aime, et qui l'aiment en retour. Il faut le dire il n'a pas été malheureux. Certes il n'a jamais été amoureux, et il avait beaucoup de problèmes au sein de sa famille, et pourtant, pourtant il a toujours trouvé le bonheur. Il a toujours trouvé de l'espoir là où il n'y en avait pas, pour s'en sortir, tête haute. Les vacances régulières chez sa cousine à Londres, avaient toujours le don de lui remonter le moral, et de lui faire oublier ses vagues problèmes, le temps de quelques semaines...

Passer quelques années à étudier à Fordham, New York, fût assez facile au début. Non sérieusement, il était un jeune étudiant assez prometteur, une chose est sûre, il avait de l'avenir. D'ailleurs il en a encore aujourd'hui. Excellent élève, il l'est encore, tout les changements effectués dans sa vie ne touche pas vraiment le domaine du travail et des études. Un jeune homme, la timidité incarnée, quelqu'un de gentil et attentionné ... Parfait? Peut-être un peu trop coincé cela-dit. Et il y en a eut des personne pour tenter de faire changer Owen, ouais, il y en à eut des gens assez stupides pour penser qu'un jour Owen Stewart, cesserait d'être Owen Stewart. Mais les évènements ce succédèrent bien malgré lui. Le plus marquant, celui qui a tout déclenché, porte un nom. Cillian Morrison. Rien qu'entendre son nom le fait encore tressaillir. Qu'est-ce qu'il a été con lorsqu'il l'a rencontré. Con, très con même, et amoureux surtout. Enfaite tout était parti d'un rien. Une soirée qu'il tentait désespérément de fuir, entrainé par on ne sait qui.C'est bien là qu'il l'a rencontré la première fois. Ils étaient différents, très différents. Opposés même. Un pari, juste un. Boire de l'alcool. Abandonner son image de jeune homme qui n'approche jamais d'alcool à moins de trois mètres? Oui. Et ça l'a mis dans un état pas possible, vraiment. Disons assez pour qu'il finisse dans le lit de Cillian. Mais c'était pourtant sans regrets. Une période qui dura quatre mois. Dur de se l'avouer au début hein. "Merde j'aime un mec, merde". Oui, ça, il l'a pensé, et pas qu'une fois, pas forcement au moment où on pourrait le penser, mais oui, il est juste complètement tombé sous son charme. Le temps à fait qu'il en est tellement devenu fou, que l'aimer ne lui posait presque plus de problèmes, même si ça s'est sans doute produit au mauvais moment.

L'amour. Haha, quel mot horrible. Quel sentiment incontrôlable et détestable. C'est pourtant rien d'aimer, mais autant faut il l'assumer jusqu'au bout. Cet homme fût la première et la personne qu'il a aimé. Première, c'est une chose sûre, dernière, peut-être pas, mais en tout cas il le souhaite. Quatre mois, c'est rien. Et pourtant c'était déjà trop. L'idée d'être en couple était insupportable, allez comprendre. Mais il aurait pu le supporter. Il aurait pu s'il l'avait vraiment voulu. Si tout les problèmes du monde ne se retournaient pas contre lui. Du moins c'était son ressentit à ce moment là. C'est à ce moment là que les emmerdes ont commencées. Premièrement il y avait sa nièce, une adorable petite chose blonde qui était sous sa tutelle, un temps indéterminé, certes, mais il n'aurait jamais pensé s'attacher autant à une petite qui lui avait été reprise. Certes Owen était étudiant, et pas très riche, et peut-être bien que vivre avec lui n'était pas forcement mieux que de vivre avec sa vraie mère. Mais il s'en sortait non? Et bien non. Voilà que l'assistante sociale avait décidé de faire une visite de routine, au mauvais moment. Rien à faire, il était déjà en sursit, elle lui fut retirée.
Restons côté famille. Les emmerdes s'en sont suivit, premièrement sa nièce, puis sa sœur. S'il avait pu prédire ce qu'elle allait devenir il serait sûrement resté plus longtemps avec elle. Mais cette petite chose adorable, la personne la plus importante a ses yeux est, a son tour, tombée dans la drogue. Ça aurait pu être qu'un léger détail dans l'histoire d'Owen si celle-ci n'était pas en plus atteinte de divers problèmes psychologiques dû, selon les psychiatres a son enfance. Et voilà que la demoiselle fuit à l'autre bout du pays. Et bien sûr il fallait bien qu'une personne aille la chercher... Et les études, ses fichus études, et son appart' et son petit boulot de vendeur. Tout allait de travers, et il avait fait la connerie de tomber amoureux. D'un homme. Mon dieu qu'il l'aimait, mais comme sa sœur, il l'aimait un peu trop. Un désir de se détacher de lui commençait à se faire plus présent. Il était toujours autant attacher à lui, mais ne se l'autorisait plus. Mais auprès de lui, il perdait tout moyen, ses idées de le quitter s'envolaient juste à le regarder. C'était inadmissible, il devait réagir.

Tout se passa rapidement, trop peut-être. Owen avait cessé de réfléchir, il ne devait pas, il devait agir, tout simplement. Et là il est partit. Impulsivement. Sans un mot. À personne. Et surtout pas à lui. Oublier, oublier, l'oublier, les oublier, voilà tout ce qu'il attendait en s'échappant si loin. Et puis pour sa sœur surtout, qui était partie à L.A, tentant de fuire elle aussi, mais droguée jusqu'à l'os. Il se devait de la ramener. Ce changement lui coûtait beaucoup d'argent, mais il en avait besoin. Ce fut dur, très dur. Mais il avait fait son choix, c'était trop tard à présent. Appeler était une solution exclue, il changea de numéro, et effaça tout de son ancienne vie. Pourtant il y à des numéros qu'on oublis pas. Ceux qui reste gravés dans un coin de notre de tête, encore et toujours, sans que l'on ne puisse y changer grand chose. C'est là qu’une autre vie s'offrit à lui, échappatoire dont il avait besoin.

Los Angeles, il ne s'y serait sans doute jamais habitué. Son New York natal lui manque, tout lui manque. Sauf que voilà, s'il était là aujourd'hui c'est bien pour oublier, rien ne sert de penser encore au passé. Et à ça il n'y à pas cent cinquante solutions, et Owen le sait bien. Boire, boire et sortir. C'est con hein, et non il n'est pas devenu un sale alcoolique, juste sortir et boire. Parce qu'il savait que boire avait un effet dévastateur sur lui. (à bonne quantité sinon il fini couché sur le comptoir <3) Et que s'il buvait à juste dose il changeait de caractère. Sa façon de penser, moins claire, et quelque peu plus -euhm- décoincée, l'amenait à faire des choses qu'il préfère oublier aujourd'hui. Rien de grave, hein, mais disons assez désagréable à se souvenir. Tout ceci l'amène à changer peu à peu, et il ressemble de moins en moins à l'Owen dont il se donnait l'image autrefois, et malheureusement pour lui de plus en plus à ce qu'il est au fond de lui. Il a perdu le contrôle, il le sait, il s'en veut. Damn Shit.

A seize ans, on fait tous des conneries. Bon, certes, Owen n'était pas franchement le genre d'ado banal qui se prend pour un petit rebelle tout simplement parce que môsieur s'approche peu à peu de l'âge adulte. Lui non. Mais sa cousine, elle, si. Théa, théa, théa. C'est elle même la cause du tatouage situé entre les deux omoplates d'Owen. Pourquoi? Et bien parce qu'un soir, elle n'a rien trouvé de mieux que de tomber dans les draps d'un tatoueur londonien plutôt sexy lui promettant de lui faire un tatouage gratos si elle le désirait après une nuit plutôt torride. Raawr. Et le pire, c'est qu'elle a accepté, mais morte de trouille, elle a décidé d'attirer son cousin dans la même galère qu'elle histoire de ne pas être toute seule. Bref, ils ont exactement le même, mais a des endroit différent.