Je m'étais levée ce matin, de … mauvaise humeur. Très mauvaise humeur, c'était ma tante qui m'avait réveillée en m'appelant. Il était à peine huit heures du matin quand mon téléphone sonna, quand d'un geste maladroit je l'avais attrapée et avait vue que c'était là, j'avais répondu et d'une voix complètement endormie je lui avait dit que je dormais. Mais quand elle me répondit je sus de suite que quelque chose n'allait pas. Elle m'annonça que mon père était sur Paris et qu'il était surtout en prison. Elle me dit qu'il était sur Paris parce que ces là qu'habite sa nouvelle copine , qu'il s'était séparée de son groupe pour se caler ici. Et là la police venait tout juste de l'appeler parce qu'il réclame sa fille. Quand elle me dit ça, une colère monstre monta en moi. Une haine et une rage dont je ne me croyais même pas capable. Je remerciais ma tante et me levait. Je ne pris même pas mon petit-déjeuner. Jusqu'à dix heures du matin je tournais en rond dans la maison, tentant tant bien que mal de faire descendre la rage qui bouillais en moi. Finalement j'allais m'habiller. Dans l'après midi donc j'étais allée le voir. Et me dirigeais vers la prison fédéral, j'appelais un taxi évidemment, je n'allais pas y aller à pied quand même. Arrivée devant. Pendant de longue minute, j'avais tournée en rond, hésitant. Et puis finalement je me décidais. Après tout les contrôles et vérification et tout le tralala administratif et d'identité. J'entrais enfin. Il était là assis sur une chaise. Je m'assis sur la chaise qui m'était destinée. L'entretien se passa … mal. Il m'avoua qu'il ne m'avait jamais voulu, que je lui ressemblais trop et qu'il n'aimai pas ça, la même passion pour le rock, pour la musique. Le même chemin que lui et il n'avait guère ça. Il me dit des choses peu sympathique. Et j'encaissais … Avant de lui cracher à la figure et partir en courant. Mon père n'était plus qu'un inconnu pour moi à mes yeux. Je ne savais même pas pourquoi j'étais venue. Après tout ma mère ne m'en avait jamais parlée. Elle m'avait juste montrée quelque photos mais ces tout. Je rentrais chez moi et je m'assis contre mon mur, essoufflée et rouge de colère. Je l'avais laissée me traiter, moi si rebelle et grande gueule, je m'étais laissée faire. Mais j'avais quoi dans la tête non de dieu. D'un geste incontrôlée, j'allais dans ma chambre, valdinguer un vase qui allait s'écraser contre le mur, je trouvais se petit sachet auquel j'essayais tellement de résister. Les larmes m'aveuglaient. Et j'allais dans la salle de bain. Je vidais un peu de ce petit sachet et j'aspirais. Tout doucement et dans des sanglots incontrôlable je glissais le loup du lavabo, pour m'assoir par terre. Au bout d'un quart d'heure, je me relevais et me regardais dans le miroir. Et je me dis que ma mère ne serait pas fière du tout de ce que je fessais, de ce que j'étais devenue. Mon reflet, son reflet, elle me ressemblait tellement. Et plus je grandissait et plus je me voyais en elle. Comme elle. Me confondant elle et moi. Je secouais la tête et je pris une tasse qui trainée et la jetée contre la vitre. Brisée ce miroir. Sans le vouloir ma main avait légèrement touchée la vitre, du coup des goutes de sang commençaient à perler sur mes doigts. Quand je relevais le regard, je me vis dans ce miroir brisée, moi même brisée. Je mis ma main sous l'eau et désinfectée tout ça avant de mettre un pansement. Puis je titubais jusqu'au salon. Je regardais l'heure. Il était dix huit heures. Je pris une veste et mon sac. Et je sortis de l'appartement. D'un pas pas très sûr j'allais vers une seule personne que j'avais envie de voir à cet instant là : Cédric. Arrivé devant chez lui, je sonnais et je m'assis sur les marches du devant, attendant qu'il ouvre. Une seule larme roula le long de ma joue.

OK PAR TOFFEE.