Âge : 20 ans Date & Lieu de naissance : O1.O9.1989 à Los Angeles. Groupe : Rebels. UFR : UFR 1 - Lettres, arts, philosophie, journalisme. Étude : Journalisme. Prédéfini ou Inventé : Inventé.
Sweet about me :
« MORE ABOUT MY PERFECTION »
Physique & Style :
La plupart des gens me trouvent « hors du commun », « peu banal » ou encore « pas normal » dans le pire des cas. Qu’est ce que c’est censé vouloir dire ? Comment dois-je le prendre ? Il est vrai que j’entretiens un look quelque peu particulier mais cela ne regarde que moi. J’attise la curiosité et, que ce soit pour admirer ou pour critiquer, tout le monde - ou presque - se retourne sur mon passage. Les insultes me passent au dessus. Mon apparence androgyne me suit depuis de nombreuses années déjà et je ne compte sérieusement pas changer. Auparavant, j’avais de longs cheveux noirs mais aujourd’hui, ils sont plutôt courts. Rasés sur les côtés, je relève parfois le reste sous forme de crête. « Parfois » oui, car le plus souvent, je me coiffe simplement en arrière - avec une bonne dose de laque. Ce que les gens remarquent généralement au premier abord, c’est sans doute mon maquillage. Fond de teint, mascara, khôl noir ; tout y passe dès l’instant où je peux rendre mon regard encore plus intense. Côté vêtements, je suis assez exigeant. Il m’arrive de porter des choses terriblement moulantes qui mettent mon corps en valeur. Il faut dire qu’avec mon mètre quatre vingt, ce n’est pas très difficile. & puis le fait que je ne sois pas très musclé à ses petits côtés favorables - sans compter le fait que ça ne collerait véritablement pas avec ma tendance androgyne. Soit. Ma garde robe est plutôt … pleine. & j’ai de tout à l’intérieur ; vestes de toutes les couleurs & de toutes les matières. Des t-shirt tous plus étranges les uns que les autres… tout comme mes jeans d’ailleurs. Je possède en plus une multitude de ceintures & je pense avoir un nombre égal de chaussures. Baskets, bottes plates, bottes à talons. En effet, j’ose à peu près tout - surtout si ça peut me permettre de rendre mon style un peu plus déjanté. Pour accentuer ceci, je vernis mes ongles de noir et entoure mes poignets de bracelets en tout genre. De temps à autre, j’enfile une ou deux bagues autour de mes doigts.
Je n’irais pas jusqu’à dire que je me trouve canon. Cependant, je suis loin de me trouver laid et j’assume parfaitement ce que je suis. À savoir un type foutrement efféminé. Les gens peuvent bien dire ce qu’ils veulent, ils ne sont pas censés juger sur l’apparence, si ?
Caractère :
Ambitieux : C’est très certainement mon trait de caractère le plus marquant. Quoi que j’entreprenne, je m’arrange toujours pour arriver à mes fins et la plupart du temps, cela fonctionne. Etant un garçon très déterminé, je n’hésite pas à employer des moyens pas forcément appréciables - même si par conséquent, je dois manipuler les gens. Mais l’important, c’est le résultat, non ? Alors qu’importe les moyens utilisés. J’aime avoir ce que je veux & je ne pense vraiment pas être le seul dans ce cas là. Attentif : Avec mes proches ou ma famille, je suis vraiment très attentif. Très généreux aussi. Ça ne me ressemble pas d’agir de cette façon mais je ne peux faire autrement. Quand je me sens lié à quelqu’un, je ne peux que lui donner tout l’amour du monde. Les personnes qui ont la « chance » de me voir ainsi sont très peu nombreuses. Il s’agit en particulier de ma mère. Elle m’a tout enseigné, tout apprit & surtout, elle m’a aimé plus que tout. Comment être indifférent face à tout ça ? Elle est la femme de ma vie et l’amour que je lui porte est juste démesuré. Mes quelques amis profitent aussi de ma bonté. Malgré tout, ils n’obtiendront jamais « trop »,je sais imposer mes limites. Franc : À quoi sert le mensonge puisque la vérité éclate toujours à un moment ou à un autre ? Quand j’ai quelque chose à le dire, je le dis avec ou sans délicatesse - peu importe. Tout dépend de la relation que j’entretiens avec la personne en question. Je peux me montrer très doux et très délicat tout comme je peux être une véritable garce sans aucun tact. Dire les choses telles qu’elles sont ne me fait pas peur, et ce, même si je récolte parfois quelques gifles. Je suis une langue de vipère et je l’assume entièrement. Les gens sont tout de même assez étranges ; ils n’acceptent ni le mensonge ni la vérité - sauf lorsqu’elle est agréable à entendre. N’est-ce pas trop facile ? Impatient : Attendre, je déteste ça. J’aime lorsque les choses sont faites quand je le demande. Oh, je peux bien passer pour un exigeant complètement chiant, je m’en contrefiche. Certains diront aussi que je suis quelqu’un d’égocentrique. Je leur répondrais simplement qu’ils n’ont pas tort. Le monde ne tourne peut-être pas autour de moi - et heureusement. Néanmoins, lorsque je demande un service à une personne quelconque, je refuse de l’entendre me dire « attends deux minutes ». Étrange, mais ces trois petits mots ont le don de me rendre hystérique. & dans ce cas là, je ne peux évidemment que m’énerver - ou jouer ma diva selon plusieurs personnes. Lunatique : Pour mes proches, ce défaut est certainement l’un des plus pénibles. Ils ne savent jamais de quel pied je vais me lever & je pense que ça les angoisse. Un matin, je pourrais leur répondre un simple « bonjour » en guise de salutation. Contrairement au lendemain où je pourrais m’emporter avec un bref « Va t’faire foutre ». Abusé ? Sûrement. En général, mon agressivité n’est que passagère. Disons juste que je ne suis pas du matin ; excuse valable non ? Le reste de la journée se déroule normalement sans encombre. Avec le temps, j’apprends sérieusement à maitriser mes émotions - bien que ce ne soit pas toujours simple. Sarcastique : « T’es trop moqueur, ça te retombera dessus tu verras », « Un jour, tu vas t’faire casser la gueule à force de toujours la ramener comme ça » Beaucoup de gens m’avertissent & pourtant, rien n’y fait. J’y peux rien, je suis comme ça. Dès que quelqu’un me parle, il faut toujours que je me moque. Tout dépend des situations ; parfois, je peux rétorquer dans le but de rire un peu ou alors, c’est vraiment pour blesser. Honnêtement, je n’ai aucun scrupule à me montrer méchant. Me tendre la perche est une très mauvaise idée… surtout pour les gens trop susceptibles. Quoi que voir leur mine vexée me fait jubiler intérieurement. Sans cœur ? Oh non, juste terriblement fier. Fier de voir l’effet - positif ou négatif - que je fais.
Signe(s) particulier(s) :
Inutile de le cacher, je suis un grand fan de tatouages et piercings en tout genre. Dès mon plus jeune âge, j’ai été attiré par ces fantaisies. En premier lieu, je me suis donc fait percer l’arcade sourcilière droite. Par la suite, ce fut au tour de ma langue. Beaucoup moins agréable à supporter au début mais qu’importe. J’ai ensuite craqué pour un tatouage ; après les bijoux, l’encre noire. Situé dans l’aine, le motif représente trois étoiles l’une dans l’autre. On dit souvent que lorsqu’on commence, on ne réussit pas à s’arrêter… je crois que ceci s’avère vrai. Plus tard, j’ai en effet décidé de graver un « Freiheit89 » sur mon avant-bras gauche. Pourquoi en Allemand alors que je suis Américain ? Tout simplement parce que ce pays fait parti de moi. J’y ai vécu énormément de choses que je ne pourrais jamais oublier. Mon prochain tatouage - et dernier pour l’instant - s’étend sur la totalité de mes côtes, côté gauche de mon buste. Récemment, je me suis laissé tenter par quelque chose typiquement féminin. Un piercing au nombril. Qu’est ce que ce sera la prochaine fois ?
Orientation Sexuelle :
Comme bon nombre d’entre nous, je me suis cru hétérosexuel. Pourtant, plus le temps passait et plus j’éprouvais du désir pour les hommes. Toutefois, je ne me considère pas comme étant entièrement homosexuel. Certaines filles me font vraiment beaucoup d’effet et je ne pense pas que ça puisse changer un jour. Qui sait ? Pour le moment, j’ai la « chance » de pouvoir aller un peu partout. Les femmes pour la douceur & les hommes pour la fougue. J’aime fonctionner de cette manière.
Citation favorite :
« On ne finit jamais vierge, la vie finit toujours par nous baiser »
« BEHIND THE COMPUTER »
Prénom : écrire ici. Âge : 20 ans. Comment as-tu connu ce forum ? : écrire ici. Ton avis (design, contexte, ...) : Bien, bien ( : Présence sur le forum : 7/7 normalement. Autre(s) compte(s) : Nope. Code du règlement :
Spoiler:
fordham rocks.
« I'M SO BEAUTIFUL »
Exemple de RP :
Spoiler:
« Qu'est ce qui a Morgan ? » Décrire ce qu’il ressentait serait presque impossible. Des centaines de questions tournaient en boucle dans son esprit, ce qui le menait dans un labyrinthe de sentiments foutrement complexe. Quel chemin prendre ? Que penser ? Que faire ? Que dire ? Morgan amena sa main libre jusqu’à sa bouche et mordilla l’ongle de son petit doigt. Le voir se ronger le vernis de la sorte n’était pas habituel. Cela reflétait donc parfaitement son état d’esprit totalement chamboulé. « Je.. enfin, j'sais pas ça m'énerve qu'on se contrôle.. Moi j'aime trop tes bisous, tes câlins, tes caresses.. J'aime tout ce que tu me fais.. Et.. ben je voudrais qu'on soit un couple normal.. » Avant même qu’il n’ait eu le temps de répondre, Kylian poursuivit sur sa lancée. Ce n’était pas un mal ; ça lui permettait d’ailleurs d’y voir un peu plus clair et en même temps, de se sentir rassuré. Au moins, le tressé désirait une vie de couple normale - comme lui -, ce qui ne lui faisait que plus plaisir. Un léger sourire illumina le visage du brun pendant qu’il lâchait enfin son ongle. Toute cette histoire prenait des proportions terribles, au final. Les choses méritaient donc d’être mises au clair afin que les amoureux puissent enfin vivre leur idylle « normalement ». J’aimerais aussi pouvoir faire c’que j’veux sans m’dire « Merde, non Morgan là tu vas trop loin ». Mais si tu as besoin d’attendre, y’a pas de problème, souffla t-il silencieusement. Toutefois, les raisons de cette abstinence l’effrayaient. Le tressé voulait se « tester » en quelques sortes, et ce n’était pas pour rien. Aller voir ailleurs ne semblait pas un acte impossible pour lui et ça, c’était sans doute la pire chose à entendre. Morgan craignait tellement qu’un jour, les hanches voluptueuses d’une jolie femme lui prennent l’homme de sa vie. À vrai dire, il aurait aimé une chose : que Tom et lui aient la même vision de l’amour.
« Je pensais que c'était bien qu'on s'abstienne enfin tu sais pour voir si je tiendrai.. Mais ça m'rend fou de devoir faire attention à mes gestes.. » S’abstenir n’était pas une si mauvaise chose. Mais à long terme, c’en devenait invivable. L’un comme l’autre était à bout de nerfs et parvenait de moins en moins facilement à contenir leurs gestes. Leurs mains se montraient forts baladeuses tout comme leurs paroles parfois déplacées - surtout sur facebook. Faire attention n’était de toute façon pas facile. L’androgyne aimait Kylian & le toucher, l’embrasser, le caresser étaient essentiels pour son bien-être. « J'aime pas te faire du mal comme ça.. » Hochant la tête négativement, Morgan ne pouvait pas être d’accord avec cela. Son amoureux ne devait surtout pas croire de telles choses. Délicatement, il pivota et appuya son épaule contre sa clavicule. Son visage s’approcha ensuite du sien afin de déposer un doux baisé sur sa joue. Dit pas ça, lança t-il simplement. Pour le moment, il préférait laisser Kylian s’exprimer. Comme ça, il avait le temps de remettre ses idées en place, ses mots ne sortiraient que plus facilement de sa bouche de cette façon. « Mais.. ça m'fou les ch'ton de reprendre une vie sexuelle.. c'est pour ça que j'fuis à chaque fois » Pourquoi avait-il peur ? Malheureusement, Morgan n’était pas certain que tous les deux aient peur pour la même raison. L’un craignait sûrement de redevenir « accro » & l’autre redoutait son « incompétence ». Oui, ils avaient déjà fait l’amour auparavant, et alors ? Cela n’enlevait en rien cette crainte qui le poursuivait encore. Après tout, le guitariste avait beaucoup plus d’expérience ; sans compter cette année qui les avait séparés. Se donner à nouveau à son chéri ne serait pas chose simple, même s’il en crevait d’envie. « Et d'un autre côté.. j'ai tellement envie de toi.. ça m'rend malade.. J'te jure j'vais finir par te violer un de ces quatre » Amusé, le brun rit silencieusement. Ce ne serait sans doute pas un viol mais qu’importe, le message était passé. Comme quoi, cette abstinence avait - comme tout - ses limites à ne pas franchir. « Mais faut pas que tu crois que je t'aime juste pour ton cul, hein ? » Loin de lui cette idée. Sincèrement, Aileen n’avait aucun doute là-dessus. Il savait pertinemment que Tom l’aimait et qu’il n’était pas uniquement question de sexe entre eux. Les sentiments qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre étaient vraiment très forts. « Parce que je t'aime et je t'aime tellement que ben.. j'ai envie de te faire du bien quoi.. » Réaction tout à fait normale. Désirer et vouloir procurer d’agréables sensations à l’être aimé. Morgan avait d’ailleurs hâte de pouvoir faire gémir Kylian, pouvoir l’embrasser sur ses endroits les plus sensibles, pouvoir jouer avec lui, le faire languir, danser sensuellement pour lui, se faire désirer. Bref, toutes ces petites choses qui pimentaient leur vie sexuelle - avant. Je sais chéri t’en fais pas. Je doute vraiment pas de ça, rassure toi, fit-il calmement en lui souriant. Sa sincérité se lisait très certainement dans ses prunelles foncées. En tout cas, il ne mentait pas.
À présent, il devait donner son point de vue. & puisque les amoureux parlaient à cœur ouvert aujourd’hui, autant en profiter sérieusement. Qui sait quand est ce que Tom se confierait la prochaine fois ? Morgan baissa un instant ses yeux pendant qu’il passait inlassablement sa langue contre ses lèvres. Par la suite, sa tête se nicha dans son cou parfumé et il fixa leurs mains amoureusement enlacées. Par où commencer ? Ses phrases se mélangeaient dans son esprit, ses mots peinaient à trouver leur place. C’était foutrement compliqué. Pour reprendre sur l’abstinence, j’vais être franc. Je pensais aussi que c’était une bonne chose. Mais à petite dose… Au début oui, on aurait pu attendre une semaine ou deux… mais là, ça va faire presque un mois. Crois pas que j’pense qu’à passer à la casserole, hein ? Parce que moi si tu m’dis « Morgan, on attend encore un mois », j’attends sans problème !, précisa t-il de peur d’être mal-comprit. Si son amour avait besoin de patienter, alors il le suivrait sans soucis. Et il tenait vraiment à ce que les choses soient claires à ce niveau là. D’ailleurs, si l’allemand ne pensait qu’au sexe, il serait déjà allé dans un autre lit, non ? Soit. Inspirant profondément, il mordilla sa lèvre inférieure. Tu veux voir si t’es capable de tenir ? T’attends quoi ? J’veux dire, c’est quoi qui t’feras comprendre que tu peux l’faire ?, demanda t-il en baissant ses yeux vers ses fines cuisses. Jamais il n’accepterait le fait que Kylian ne se sente pas apte à contrôler son corps à 100%. Pour lui, c’était véritablement trop douloureux. Son moral venait d’ailleurs de descendre au plus bas. Soupirant silencieusement, le jeune styliste détacha leurs mains afin de la passer dans ses cheveux noirs. Tomi…si t’as peur de reprendre une vie sexuelle, c’est parce que… non… rien laisse, dit-il tout en se redressant doucement. Son dos commençait à lui faire mal alors il préféra l’appuyer contre le torse de Tom. En plus de ça, il n’avait plus à affronter son regard. S’il avait continué sa phrase, il aurait sans doute eut droit à une réponse pire que douloureuse. On aurait p’t’être du j’sais pas… s’imposer quelques limites. Attendre deux semaine par exemple et après, y aller doucement. J’veux dire… pas tous les jours comme avant mais juste une ou deux fois par semaine. J’sais pas…, souffla t-il tout en haussant ses frêles épaules. Mais c’est à toi de décider maintenant. On peut en discuter, je peux t’aider. Mais c’est toi qui attend quelque chose par rapport à ton corps… alors faut faire ce qu’il y a de mieux pour toi. Pour nous. Parce que je t’aime et j’veux qu’on avance ensemble. C’est c’que j’veux le plus au monde…& j'veux vraiment te combler, te rendre heureux et t'offrir la vie dont tu rêves, avoua t-il en fermant ses yeux - plutôt humides.
Dernière édition par Logan A. Thaïs le Ven 23 Juil - 18:43, édité 8 fois
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Sujet: Re: Logan A. ▬ 100% Mer 21 Juil - 5:09
Histoire :
« Bonjour monsieur Thaïs, entrez je vous en prie » lança gentiment le psychologue. Pour ma part, je ne réussis ni à lui sourire, ni à le remercier pour sa putain de politesse. Mon regard haineux se posa sur l’ensemble de la petite pièce et je n’attendis aucune autorisation pour m’installer sur le canapé qui m’était destiné. Mes longues jambes se croisèrent immédiatement tandis que je jouais machinalement avec mes ongles. Ce geste reflétait mon côté je m’en foutiste lancinant quant au fait de me retrouver ici. J’y ai été forcé, je ne le nie pas. Venir à la rencontre de ce type ne me mènera nulle part j’en reste persuadé. « J’en déduis que vous n’êtes pas ici de votre plein gré ? » Quelle perspicacité. Ironiquement, je le regarde et laisse ce sourire étirer mes lèvres. Mes yeux se plongent un instant dans les siens avant de finalement, fixer inlassablement mes ongles vernis. Si je n’étais pas capable de me contrôler, je serais déjà très certainement en train de les écailler. « En effet » lâchai-je en soupirant bruyamment. Mon comportement a sans doute le don d’agacer mon psy. Mais je n’en ai que faire. J’ai promit à ma mère de me rendre à ce foutu rendez-vous, de dire ce que j’avais à dire mais ensuite, il n’est pas question que je poursuive. Ma vie me convient telle qu’elle et je ne pense sincèrement pas avoir de « problème ». L’homme prend place sur son fauteuil, en face de moi, et saisit directement son calepin. Bordel, & dire que toute mon histoire va être ancrée dans ses putains de feuilles.
« Parlez moi de votre enfance…Logan », me demanda t-il en regardant sur son carnet de rendez-vous. Honnêtement, il n’aurait pas pu se contenter de mon nom de famille ? Soudainement, j’ai l’impression que nous sommes devenus trop intimes. Merde. Un soupire d’agacement s’est malencontreusement échappé de ma bouche, cependant que je me perdais dans mes pensées. Plus vite je lui parlerais de moi, plus vite il me laisserait sortir d’ici, non ? Alors autant m’y mettre tout de suite. « Ok… », soufflai-je. S’il souhaite des détails, il va être servi. & je peux vraiment être chiant quand je commence à parler. C’est toujours difficile de m’arrêter. « J’suis né à Los Angeles, ma mère avait juste dix huit ans. J’ai jamais manqué de rien, même si on a beaucoup déménagé et qu'ça m'faisait chier. 'Fin, j’bossais bien à l’école, j’avais des bonnes notes, j’aidais toujours ma mère. Bref. Elle a toujours dit que j’étais le fils dont toutes les femmes rêveraient… J’suis pas sûr que ça soit vrai mais bon » ajoutai-je en mordillant ma lèvre inférieure. J’ai souvent pensé que ma génitrice en faisait un peu trop à mon égard. À force de me mettre sur un piédestal, j’ai finit par croire à tout ce qu’elle racontait. Était-ce un mal ? Dans le fond, son imagination ne lui faisait pas défaut. Mon comportement - à l’époque - était idéal. Le psy prenait des notes. Des trucs sûrement incompréhensibles pour la plupart d’entre nous… mais que lui déchiffraient sans aucun problème. Bref. Je m’en fous de toute façon. De temps en temps, il hochait la tête de haut en bas ; signe qu’il m’écoutait toujours. « Vous doutez de vous, n’est ce pas ? » Douter de moi ? Certainement pas. Mes sourcils se froncèrent immédiatement et je pense qu’il a comprit que poursuivre là-dessus n’était pas une bonne idée.
« Vous n’avez parlé que de votre mère. Votre père n’était pas présent dans votre vie ? », demanda t-il en me lançant un regard que je qualifierais de trop insistant. Durant quelques secondes, je détournais mes yeux. Voir l’extérieur me donnait très envie de fuir mais je n’en avais pas le droit. Pas encore. À nouveau, un soupire se fit entendre. « Il a mit ma mère enceinte et il s’est tiré c’bâtard. Il lui a dit qu’il ne me reconnaitrait pas & qu’il était trop jeune pour avoir un gosse. » Lorsque ma mère se mettait à me parler de cette histoire, elle avait sans cesse les larmes aux yeux. Au début, je pensais que la douleur s’atténuerait mais plus le temps passe et plus je réalise que ce type l’a vraiment fait souffrir. Ce qu’il s’est passé exactement ? Je n’en sais trop rien. Ma mère m’a juste parlé d’une soirée trop arrosée… et d’une nuit agitée avec un homme qu’elle ne connaissait même pas. Aujourd’hui, je me demande encore ; pourquoi n’a-t-elle pas avorté ? Était-elle amoureuse de mon « géniteur » ? Voulait-elle absolument un enfant ? « Elle m’a dit ça quand j’ai eu treize ans il m’semble. Je sais même plus… elle n’était pas sereine en tout cas et ça m’a fait mal » avouai-je calmement. Le psy s’était mit à sourire d’ailleurs bêtement, ce qui provoque en moi un sentiment de haine. Mon histoire l’amuse tant que ça ? Quel con. « Votre mère vous a élevé seule ? » demanda t-il tout en griffonnant quelques mots sur ses feuilles. À cette question, j’aurais aimé répondre un « oui » ferme et définitif. Malheureusement, ça serait mentir. « Non. Enfin, pour moi, elle a été la seule personne. Mais elle s’est trouvé un mec quand j’avais… euhm… 5 ou 6 ans » dis-je calmement. Toutefois, à l’intérieur de moi, je fulminais. Ce type qui me servait de beau-père n’était pas un être que je portais dans mon cœur & pourtant… il partageait la vie de ma mère depuis de longues années. « Et ça ne se passe pas bien ? » demanda t-il simplement. Mes sourcils se froncèrent quelque peu tandis que j’étendais mes interminables jambes devant moi. Comment expliquer la relation que j’entretenais avec ce type ? « Non. Il supporte pas c’que j’suis alors on s’prend la tête tout l’temps » avouai-je facilement, ce qui me valut un froncement de sourcils de la part de mon interlocuteur. Celui-ci écrivit quelques mots sur son bloc note avant de plonger son regard dans le mien. Cependant, je ne perdis pas de temps avant de tourner mon visage. Mes bras se croisèrent contre mon torse & je passais ma langue sur mes lèvres. « Ce que vous êtes ? » interrogea t-il de façon plus intriguée qu’autre chose. Étrangement, je jubilais. « Ouais. J’suis gay. Enfin, bisexuel. Mais c’est mon côté gay qu’il aime pas. Pour lui, j’suis qu’une petite salope. » précisai-je avant de rire, ironiquement. Mes yeux se levèrent un instant tandis que je tentais vainement de calmer ma crise de rire. Les gens sont tellement étroits d’esprit que ça m’amuse. Pourquoi est ce qu’un homme ne pourrait pas aller avec un autre ? Pourquoi est ce qu’il faut toujours suivre des normes ou des valeurs complètement débiles ? J’aime les femmes, je les trouve vraiment jolies et sensuelles. Mais parfois, j’aime aussi me retrouver dans le lit d’un type bien viril qui saura me faire grimper aux rideaux. & puis, c’est mon cul, non ? J’en fais c’que j’en veux.
À en juger par le visage du psychologue, je dirais qu’il ne compte pas changer de sujet tout de suite. Ma sexualité n’a jamais été un sujet tabou & j’assume d’ailleurs parfaitement. Dès que j’ai découvert mon attirance pour les hommes - je devais avoir plus ou moins une quinzaine d’années - j’en ai parlé à ma mère et une longue discussion s’en est suivie. Elle m’a écouté, rassuré. Bref. Elle a été une véritable maman digne de ce nom. « Les relations durables ne vous intéressent pas ? » demanda t-il d’un air faussement suspect. En réalité, cet homme semblait lire en moi. J’imagine qu’il n’a pas obtenu son diplôme pour rien mais quand même… je n’aime pas être prit au dépourvu. « J’aime pas m’attacher » lançai-je froidement. Le psychologue hocha la tête - comme s’il s’y attendait - puis se pencha un peu vers moi. Malgré tout, la distance qui nous séparait restait raisonnable et tant mieux. « Pour quelles raisons ? » Ce fut comme un coup de poignard en plein cœur. Bordel c’que j’aimerais prendre mon sac et me casser d’ici. D’un coup, je me relevai et là, il comprit qu’il avait touché un point sensible. Mes pas me guidèrent jusqu’à la fenêtre et j’appuyai mon front tout contre la vitre en fermant mes paupières. Mes mains se lièrent dans mon dos tandis que j’inspirais profondément. « Parce que j’ai souffert. Y’a cinq ans, j’ai rencontré un mec. Il avait 18 ans et moi presque 16. On s’est tout de suite entendu & plus que ça d’ailleurs. Au début, ma mère n’aimait pas trop notre relation parce qu’elle ne le pensait pas sincère avec moi… mais au bout de 3 ans, elle a comprit qu’on s’aimait vraiment. Seulement, un soir, alors que j’l’attendais dans le bar du coin… J’me souviens, j’devais jouer du piano et chanter devant un public. J’voulais absolument qu’il me voit… Enfin bref, je l’ai attendu et appelé pendant 2 heures. Je repoussais mon passage sur scène, c’était énervant. Pis les flics ont finit par me téléphoner pour me dire qu’il avait eu un accident de voiture. Il est mort sur le coup » dis-je avec une étrange fluidité. Je ne savais pas trop si c’était le fait de parler à un inconnu qui était aussi facile, ou parce que si ça faisait trop longtemps que je gardais ces choses en moi. Toujours est-il que ça me faisait du bien. Mon cœur battait plus sereinement que lors de mon entrée dans la salle et cette sensation était assez plaisante. Finalement, je me tournais vers le médecin, qui prenait inlassablement ses notes. Tranquillement, je m’approchai du canapé et posai de nouveau mes fesses dessus. « J’me suis jamais remit de ça. Ça fait quasi 2 ans que ça s’est passé mais… c’est dur. Voilà pourquoi j’refuse m’attacher. J’préfère enchainer les aventures sans lendemain » expliquai-je sans aucune pudeur. Pourquoi être gêné de toute façon ? Son métier est de m’écouter et - accessoirement - de m’aider, non ? & puis merde, c’est un mec lui aussi. J’suis sûr qu’il aime baiser n’importe qui de temps en temps. « Vous semblez proche de votre mère, elle a été présente ? » Évidemment. D’ailleurs, si elle n’avait pas été là pour moi, j’aurais sans doute encore plus mal tourné. Peut-être même que je me serais jeté sous un train histoire de retrouver l’homme que j’aimais. J’avoue de toute façon, y avoir pensé à plusieurs reprises. « Bien sur… mais j’l’embêtais pas trop avec tout ça parce que…j’ai une demie sœur et elle est malade. Son cœur… enfin bref. Du coup, j’restais distant, même si ma mère passait quand même tout son temps à mes côtés. » dis-je d’une voix reconnaissante. Ma petite sœur a quelques années de moins que moi et je me souviens encore de l’état ma mère durant sa grossesse. Rongée par le stress, elle s’inquiétait sans cesse de savoir si son nouveau mec n’allait pas lui faire autant de mal que son ex. Cette situation avait été d’ailleurs très pénible à vivre. À nouveau, le psychologue nota quelques mots sur sa feuille et je sentais que le rendez arrivait à sa fin. J’ai souvent entendu dire que le premier n’était qu’une brève approche. Les prochaines fois, il me posera sans doute des questions plus approfondies afin de m’aider… sauf que je ne reviendrais pas. J’ai d’autres choses à faire et déjà là, je me sens plus libéré…ou presque.
Dernière édition par Logan A. Thaïs le Ven 23 Juil - 7:12, édité 10 fois
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Sujet: Re: Logan A. ▬ 100% Mer 21 Juil - 5:19
Ouelcomeuuuuh!! :gaby: Y'a les deux frangins TH tiens
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Sujet: Re: Logan A. ▬ 100%
Logan A. ▬ 100%
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