Beth ♦ Just a few more hours and I'll be right home to you
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Sujet: Beth ♦ Just a few more hours and I'll be right home to you Sam 7 Aoû - 20:26
« Annabeth Juliett Carpenter » Feat. Emma Watson
Âge : 20 ans Date & Lieu de naissance : 20 février, Londres Groupe : Studieux UFR : 8 Étude : Médecine générale Prédéfini ou Inventé : Inventé
Sweet about me :
« MORE ABOUT MY PERFECTION »
Physique & Style :
Taille moyenne, proportions moyennes, cheveux passe-partout. Annabeth est invisible dans une foule, jeune femme parmi tant d'autre, sans rien pour la différencier des autres, pour la rendre unique. Nul tatouage visible, nul piercing vulgaire, rien de voyant. Un visage parmi tant d'autre, au premier abord. Pourtant, elle possède une beauté rare, douce et naturelle, qui fait tourner bien des têtes. Un visage fin et délicats, aux traits doux, lui donnant des airs de poupée de porcelaine, fragile dans sa beauté. De fines lèvres roses, ainsi qu'un nez tout aussi fin et droit, renforcent cette idée. Son nez et le haut de ses joues sont parsemés de tâches de rousseurs, discrètes, presque invisible, que l'on ne voit réellement que les jours de grand soleil. Mais le mieux reste ses yeux. De grandes pupilles de chocolat, vous regardant avec malice et amusement, non sans une pointe de mystère et de mélancolie à peine dissimulés. L'on dit que son regard est tel un océan, que l'on peut s'y noyer sans aucun problème. Et, finalement, elle possède de longs cheveux, d'un blond cendré, aux jolies nuances cuivrées lorsque le soleil est présent. Elle aime à les attacher en une queue haute ou un rapide chignon lorsqu'elle est en cours même si les laisser tomber en cascades sur ses épaules reste tout de même le plus simple pour elle. Peu adepte de maquillage, elle se contente bien souvent d'un peu de crayon noir sur les yeux, rendant son regard plus pénétrant tout en gardant son visage naturel. Elle suit la mode, un peu, mais sans s'habiller exactement comme les mannequins dans les magasines. Préférant avoir son propre style, elle mélange souvent les gens, dans un style tout impeccable pourtant. Bien qu'elle soit à New York depuis quelques années, elle garde ce style anglais qui lui est propre, enracinée dans son style rock'n'roll tout droit sorti de Camden Town, où elle a longtemps vécu. Mais ce n'est pas pour autant que cela fait d'elle une punk ou un garçon manqué, bien au contraire.
Caractère :
Aux premiers abords, Annabeth paraît être une fille très propre sur elle, dans le genre parfaite petite fille à papa. En effet, polie et distinguée, elle a toujours un doux sourire aux lèvres qui donne l'impression qu'elle n'est jamais de mauvaise humeur. Et, après tout, ce n'est pas vraiment faux. D'humeur égale, Annabeth est une jeune femme assez calme et douce, sympathique et compréhensible. Elle est ce genre de fille que l'on aime avoir comme amie -l'avoir comme ennemie est impossible, d'ailleurs- et qui nous le rend bien. En effet, lorsqu'elle est attachée à quelqu'un, elle remuerait ciel et terre pour lui, faisant d'elle une personne fidèle, tant en amitié qu'en amour. Rêveuse, elle est de ces filles à attendre le prince charmant, sans en devenir naïve néanmoins. Elle sait que l'homme parfait n'existe pas, certes, mais attend l'homme parfait pour elle. Alors, pour passer le temps, elle aime à flirter avec des garçons, jamais avec vulgarité, faisant d'elle une sorte de petite princesse à courtiser. Parlant de princesse, d'ailleurs, la jeune femme aime à prendre soin d'elle et de son apparence, poussant passer du temps à se pomponner. Elle aime à jouer de sa féminité, ce que l'on pourrait ne pas croire au premier abord connaissant ses penchants pour l'informatique. Mais cette passion n'a pas fait d'elle un garçon manqué, bien au contraire. Pourtant, si Annabeth aime à montrer sa facette de petite fille bien sage, ne vous y trompez pas. Sous ses doux sourires se cache un tempérament volcanique, qu'elle ne laisse apparaître que la nuit, lorsqu'elle fait la fête. Adepte de rock, c'est une véritable pile électrique, surtout lorsqu'elle a un verre de trop dans le nez. Si elle tient assez bien l'alcool, elle aime surtout à s'amuser et il n'est pas rare de la voir danser sur les tables aux petites heures du matin, hurlant et chantant à plein poumons, rependant la bonne humeur autour d'elle.
Signe(s) particulier(s) :
La jeune femme n'a aucun signe particulier, si ce n'est son accent anglais prononcé.
Orientation Sexuelle :
Annabeth ne s'est jamais réellement posé la question à ce sujet. S'il lui est déjà arrivé d'embrasser des filles pour s'amuser, elle reste attirée par les garçons.
Citation favorite :
« Are you hacking into the government HMO database? Is that legal? »
« BEHIND THE COMPUTER »
Prénom : Mystères et boules de gomme. Âge : 18 ans Comment as-tu connu ce forum ? : Par PRD. Ton avis (design, contexte, ...) : Tout simplement parfait. Présence sur le forum : Journalière. Autre(s) compte(s) : Non. Exemple de RP :
Spoiler:
Connard. Mon poing s'abattait sur le mur de brique, laissant quelques poussières rougeâtres tomber à terre, alors que la mémé à côté de moi sursautait, apparemment effrayée par mon comportement. Si elle savait. Mes mains étaient inoffensives, tant qu'elles ne plongeaient pas dans mon pantalon ou dans ma chaussure pour y prendre les flingues qui s'y cachaient. Bien sur, légalement, je n'étais pas autorisé au port d'arme. Légalement, oui. Car les miennes ne me quittaient jamais. Comme d'autres avec leur téléphone ou leur iPod, en quelque sorte. Mes grigris à moi étaient moins banals, voilà tout. Je desserrais le poing avec lenteur, faisant craquer mes jointures dans un bruit d'os craqués peu agréable, alors que j'appréciais la douleur que cela me procurait, se diffusant jusqu'au creux de mon coude. En même temps une pensée, tenace, indélébile, se diffusait dans mon esprit. Il s'était réveillé. Il était sorti de son coma artificiel. Comme si avoir raté la balle en pleine poitrine n'avait pas été une consternation en soi, je m'étais consolé en me disant qu'il ne se réveillait jamais. Foutaises. Je sentais mon cœur s'emballer, mes pensées paralysées par la rage, à demi conscient de mes actes. Si la mémé ne s'était pas enfuie en courant sous mon coup de poing, elle devait sans doute se demander si elle devait appeler la police. Sans doute était-je un évadé d'hôpital psychiatrique à ses yeux. Cela me plaisait. C'était tellement en deçà de la vérité, après tout.
Le bus s'arrêta finalement à notre arrêt, ouvrant ses portes devant ma petite mamie, qui s'empressa de monter à l'intérieur, vite vite, comme si s'éloigner de moi la protégerait. J'hésitais, me disant que de lui faire une frayeur de plus n'était vraiment pas réglo, mais mon téléphone, serré dans ma main non blessée, eut raison de moi, à sa façon. Je grimpais donc à mon tour dans le bus, me glissant aux côtés de mamie avec un léger sourire sadique, avant de ne filer à l'arrière, m'installant sur un inconfortable siège, mettant les pieds sans retenue sur ceux qui me faisaient face. Non sans un léger sursaut de douleur en bougeant les doigts -j'avais vraiment frappé fort, en fait-, je pianotais sur mon téléphone, envoyant un sms. Annabella. Seule personne que je voulais voir en cet instant, en fait. Mon coeur manqua un battement à sa pensée et je sus donc que mon choix était le bon. Seule elle arriverait à retourner mon esprit des pensées haineuses et criminelles qui le parcouraient. Elle me parlerait de ses cours, de ses amies, de la dernière fête étudiante à laquelle elle avait participé. Peu m'importait, en fait. J'avais juste besoin de sa vie d'étudiante lambda, de me sentir moi aussi un quelconque étudiant l'espace d'une heure ou deux. Être Alex l'étudiant aux côtés de sa belle et non Alexander le tueur prêt à tout par passion pour sa meilleure amie. Oui, un peu de normalité ne me ferait que le plus grand bien.
Message envoyé, réponse positive, trois arrêts de bus, mamie descendant au supermarché du coin, cinq arrêts de plus et l'université face à lui. Sonner l'arrête, attendre que le bus s'arrête, descendre avec rapidité et de précipiter tout autant vers l'entrée principale du bâtiment. J'avais beau préférer l'école buissonnière aux bancs des amphithéâtres, mon sens pointu de l'orientation m'aidait à connaître par cœur le moindre couloir, la moindre porte. En cas de problème, je connaissais la meilleure cachette, la sortie la plus proche. Effrayant, je le savais. Pour cela que je préférais garder ce genre de détails pour moi. Même si cela pourrait se montrer utile en cas de... D'incendie ? Peut importait, en fait. J'arrivais bien vite devant les lourdes portes de bois, que je poussais dans un grincement digne des films d'horreur édulcorés que l'on s'offrait pour Halloween. Le ketchup à la place du sang et la musique pseudo-flippante ? Joke. Mes pas raisonnaient dans la bibliothèque à chaque mètre parcouru. J'offrais un sourire étincelant à la bibliothécaire, qui me répondit d'un petit rire faussement gêné mais tout à fait stupide. Comme si ce genre de technique de drague allait m'atteindre, après tout. Mon cœur -pour peu qu'il ne soit pas de pierre- avait déjà sa -ses même- propriétaire, de toutes façons. Je parcourais quelques rayonnages, prenant un quelconque roman au passage, avant de ne me diriger vers le coin « lecture » de la pièce. Elle s'y trouvait, bien entendu. Prenant mon air le plus doux, je m'approchais à petits pas, soulevant une mèche de cheveux bruns que je remis derrière son oreille, avant de ne déposer un baiser sur sa joue, à l'endroit où ses cheveux cachaient sa peau quelques instants plus tôt. Adorable ? Je l'espérais bien. C'était le but, après tout.
- Les examens sont passés et l'on continue de s'enfermer ici. Quelque chose ne tourne vraiment pas rond chez nous, dis-moi !
Sourire parfait aux lèvres, je m'installais sur la chaise à ses côtés, posant mon livre sur la table par la même occasion, sans y jeter un œil, me concentrant à nouveau sur son beau visage. Cela ne faisait qu'une semaine que je ne l'avais plus vue mais l'impression que des siècles s'étaient passé restait tenace dans mon esprit. Elle m'avait manqué, oui, plus encore que je ne voulais me l'admettre.
- Alors, que s'est-il passé dans la fabuleuse vie d'Annabella depuis le dernier épisode ?
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Ok by Loan
« I'M SO BEAUTIFUL »
Dernière édition par Annabeth J. Carpenter le Lun 16 Aoû - 18:18, édité 8 fois
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Sujet: Re: Beth ♦ Just a few more hours and I'll be right home to you Sam 7 Aoû - 20:26
- Beth, à table ! - Oui, j'arrive tout de suite, papa ! Pianottements sur le claviers, clics de souris, soupirs de frustration. Dents qui grincent alors qu'elle replace ses cheveux en arrière, pour ne pas qu'ils tombent devant ses yeux. Nouvel appel de son père, nouvelle réponse, sans pour autant bouger de son fauteuil. Assise en tailleur, bien enfoncée dans le confortable cuir, ordinateur sur les genoux. Ses doigts parcouraient en vitesse sur le clavier, écrivant mille formules indescriptibles. Un cri de plus, les pas rapides et lourds de son père dans le couloir. Il ouvrit la porte du bureau avec force avant de ne se diriger vers le modem, débranchant le câble d'alimentation d'un geste sec. Cris de protestation. - J'ai dis « A table » ! - Naaaaan ! J'étais sur le point de craquer... Elle n'eut même pas le temps de finir sa phrase, s'arrêtant en plein milieu en se rendant compte de ce qu'elle était en train de dire. Yeux grands ouvert par la surprise de sa propre langue allant plus vite qu'elle ne pensait. Soupir de la part de papa, cette fois. - Ne me dis pas que tu étais encore en train de pirater les sites du gouvernement ? On va avoir de graves problèmes, si tu continues ! - Mais non, mon IP se reboot toutes les 10 secondes et... - Lâche cet ordi et viens manger. Tu es désespérante.
Couettes voletant au rythme des pas, course effrénée du haut de ses trois pommes, slalomant avec facilité entre les touristes. Sa jupette s'enroulant autour de ses jambes blanches à chaque foulés, les passants se retournant, surpris, vers elle lorsqu'ils la croisaient. Elle n'avait que faire d'eux, ne se souciant que de sa course, toujours plus rapide, et de l'endroit où elle allait. Parfois, les marchants la reconnaissaient, la saluaient de son prénom, ne recevant qu'un signe de la main en réponse alors qu'elle était déjà loin. - Tonton Ririk ! Elle sautait en même temps qu'elle était soulevée dans les airs, atterrissant dans les bras de l'homme. Dans un rire fort, il la serra contre lui, alors qu'elle déposait des bisous sur sa joue mal rasée. Nouveaux regards des passants sur la gamine, plus scandalisés que surpris cette fois. Il fallait dire que de voir l'innocence incarnée dans les bras d'un punk, même au milieu de Camden Town, cela en scandalisait toujours plus d'un. - Comment va ma filleule préférée ? - Très bien. Maman, elle a fait tout plein des nouvelles peintures. Et papa, il travaille beaucoup, j'le vois que le soir. Moi, je suis très sage et j'ai des bonnes notes à l'école et j'ai même un amoureux, il s'appelle Nathan et même que... Oh mais t'as un nouveau tatouage ! Nouveau rire de la part d'Oncle Erik alors qu'elle tirait sur le tissu noir de son tee-shirt pour découvrir l'encre sur son cou. Une petit guitare bleue, enflammée de rouge et d'orange. - Trop coooool. - Mais c'est pas pour les jolies petites filles comme toi. Aller, on va aller voir ta mère, elle doit être impatiente de me voir aussi. Et, en effet, elle l'était.
Jamais personne n'avait compris comment Elizabeth et Aaron avaient fait pour se rencontrer, moins encore pour tomber amoureux et fonder une famille. Tout les opposait. Vraiment tout. Elle venait d'une famille d'hippies de Camden Town, seule fille d'une fratrie de six où tous les garçons avaient fini punks ou rockers, le quartier aidant. Elle n'avait pas dérogé à la règle lors de sa crise d'adolescence, avant de retomber dans les racines hippies de la famille. Artiste dans l'âme, elle vivait de ses peintures et photographies, doucement bohème. Lui était un fils de bonne famille, élevé dans les beaux quartiers et l'argent. Fils d'avocat, petit-fils d'avocat, sa carrière était toute tracée. Il avait fait Oxford, diplômé avec les honneurs, la vie s'offrant à lui. Ils s'étaient rencontrés par hasard, dans une galerie d'art du centre ville où elle exposait. Ce fut le coup de foudre, en quelque sorte. Et, malgré les réticences de la famille Carpenter, ils se marièrent quelques mois plus tard. Un an après, Annabeth naissait. Mais si le mariage fut accepter de la famille Carpenter, ce ne fut pas pour autant qu'il fut des mieux vus. Bien au contraire. Renié de sa famille, Aaron n'eut d'autre choix que d'emménager avec sa femme à Camden Town, Annabeth ne connaissant jamais ses grands-parents. Mais ce ne fut pas pour autant qu'elle fut malheureuse, bien au contraire. Chérie de ses parents et de ses oncles, elle grandissant dans toute sa naïveté d'enfant, entourée de punks et d'artistes. Parcours atypique pour une fillette mais qu'elle n'échangerait pour rien au monde. Elle avoue elle-même que son enfance furent les plus belles années de sa vie. Et pour cause.
Des cris, encore des cris. Elle cachait sa tête sous l'oreiller, espérant ainsi que le silence se fasse. Mais le bruit n'était que partiellement couvert et elle pouvait encore les entendre, criant, hurlant, se balançant des obscénités à la figure. Ils pensaient que, puisqu'elle était couchée, elle dormait sur ses deux oreilles et n'entendrait pas leur dispute. Il n'en était rien. Et cela faisait trois mois que cela durait. Comme toujours, elle sanglotait, pressant fort le coussin sur ses oreilles, gémissant pour couvrir leurs cris. Comme toujours, elle finissait par s'endormir, épuisée par les larmes versées. Se réveillant avec une tête d'enterrement le lendemain matin mais faisant comme si de rien n'était. On n'y voyait que du feu, on avait autre chose à penser. Comme des arguments de dispute du soir, par exemple.
Sanglots de la mère à peine dissimulés, le père se grattant la gorge d'un air gêné, la fillette de dix ans, le nez dans son bol de céréale, la bouche cernée de patte à tartiner. Personne n'osait parler, personne n'osait se regarder. Cinq mois que cela durait. Elle n'en pouvait plus, la gamine, de vivre dans les tranchées creusées par ses parents chaque soirs. Elle n'en pouvait plus de cette guerre qui n'en finissait plus, de cette armistice qui ne viendrait jamais. Alors, entre deux Miel Pops, elle craqua. - J'veux que vous divorciez. Sanglots plus forts encore, toussotement plus gêné encore. C'était dit. On croisait enfin les regards. L'enfant disant à voix haute ce que les parents redoutaient tant. C'était une évidence, pourtant. Et cela engendra une guerre de plus, bien entendu.
On jouait à qui mieux mieux pour avoir la maison, la voiture, le chien même. Mais avoir Annabeth, surtout. On hurlait d'autant plus, on se disait meilleur parent que l'autre, plus aimé, plus aimant et que savait-elle encore. Un mois de plus encore avant que la fillette ne finisse en sanglots à la porte d'un de ses oncles, le suppliant de l'héberger le temps qu'ils s'arrête. On décida alors de se séparer, vraiment, le père prenant un autre appartement, la mère gardant Annabeth en attendant. Et on attendit. Un mois, deux mois, trois mois... Le jugement ne fut rendu qu'un an plus tard, rendant raison au père d'Annabeth. L'on avait jugé que sa mère était trop peu sure, avec son unique travail de peintre, et qu'elle n'arriverait pas à s'occuper de sa fille dans la durée. Un riche avocat de renom pour s'occuper de l'enfant, c'était bien plus prestigieux et sur, après tout. Pour la première fois de sa vie, Annabeth quittait donc Camden Town, emménageant avec son père au centre de Londres. Douze ans à peine et les punks lui manquaient déjà bien trop, même si elle les retrouvait, eux et sa mère, chaque week-end.
Cette mésentente cordiale dura trois ans de plus. Trois ans, avant le drame. Annabeth s'était assez bien habituée au centre ville, à force. Elle s'était fait de nouveaux amis, plus fils à papa que fils de punks, une place dans son école, de bonnes notes sur ses copies. L'attirail parfait de la petite fille de bonne famille, qu'elle troquait chaque fin de semaine contre sa veste de cuir et ses Doc Marteens, avec la vive impression de « rentrer à la maison ». On échangeait les parfaits amis contre les rockeurs de caves, le temps d'un week-end, profitant que maman nous laisse sortir pour faire la tournée des bars dignement. Chaque semaine, elle attendait avec une impatience non feinte le vendredi soir pour sauter dans le premier métro en direction de Camden Town. Deux petits jours de bonheur entrecoupés de cinq jours d'une banalité effarante. Elle n'aurait échangé cela contre rien au monde. Et pourtant...
- On quoi ?! - Tu as très bien entendu, Beth. On déménage à New York. C'est une occasion en or que je ne peux refuser et, à vrai dire, je n'ai pas de compte à te donner. On s'en va, c'est tout. - Mais j'ai une vie, ici ! Des amis, de la famille ! Tu veux que je quitte maman juste pour toi ? N'importe quoi ! - Mais je ne te demande pas ton avis ! Jusqu'à preuve du contraire, c'est moi qui ait ta garde. Donc si t'es pas contente, on en reparlera à tes dix-huit ans. Maintenant, va commencer à débarrasser la chambre, on nous amène les cartons demain ! - J'te déteste ! Porte claquée alors qu'elle sautait sur son lit pour y hurler tout son saoul dans l'oreiller. Elle eut beau se rebeller, hurler, pleurer, supplier, menacer, rien n'y fit et, à la fin de l'année scolaire, elle n'eut plus qu'à prendre l'avion pour New York. Laissant sa mère, sa vie, sa Camden Town derrière elle.
S'habituer à une nouvelle ville, une nouvelle vie, ne fut pas des plus simples pour Annabeth. Les autres adolescents se moquaient de son accent anglais, alors qu'ils ne valaient pas mieux à parler aussi horriblement. Elle se renfermait sur elle-même, petit à petit, n'ayant qu'une hâte : que l'année scolaire passe, que les vacances d'été arrivent et qu'elle puisse retourner chez elle. Son père, voyant tout de même qu'elle souffrait de la distance, lui offrit alors son premier ordinateur, communiquer ainsi avec sa mère coutant moins cher qu'un coup de fil. Ce fut ainsi qu'elle tomba, un peu par hasard, dans ce qui deviendrait une grande passion : l'informatique. Cela commença bêtement, comme tout le monde, à jouer avec l'aérosol sur Paint. Puis à aller traficoter sur Internet. Puis à s'amuser sur Photoshop. Plus elle passait de temps sur son ordinateur, moins elle en passait avec les « méchants américains » et cela n'était pas pour la déranger. C'est ainsi que, le nez sur l'écran, elle commença doucement à apprendre les divers langages de codage, à créer des sites internet pour s'amuser, à démonter d'autres sites pour passer le temps. Cela la passionnait, sans qu'elle ne sache pourquoi, mais cela manquait un peu de piquant à son goût. Et, puis elle apprenait, plus elle devenait douée pour s'infiltrer dans les ordinateurs des autres. Oh, pas dans le but de cramer un ordinateur ou de voler des données. Simplement le jeu d'être « chez les autres » et de voir ce qu'ils avaient dans le disque dur. Mais cela finit par devenir trop simple pour elle et elle cherchait toujours plus de difficultés, voulant toujours percer les secrets les mieux cachés du web.
- Allo ? - Mark Zuckerberg à l'appareil, puis-je parler à Annabeth Carpenter ? - Oh putain ! Raccroche, papa, raccroche ! Incrédule, Aaron hésita. Assez longtemps pour qu'Annabeth se précipite sur le téléphone et appuie sur un bouton, coupant automatiquement la conversation. Yeux révulsés de surprise, elle se permit de respirer en entendant le « tuuu » qui trainait en longueur, preuve que plus aucune communication était en cours. - Qui était-ce ? Qu'est-ce que tu as fait ? - Le créateur de Facebook. J'ai un peu piraté leur serveur principal, il doit pas être content... - Tu as quoi ?!
Et puis était venu le temps d'aller à l'université. Choisir une matière, un avenir. Son père la poussait vers le droit, pour suivre dignement la tradition, mais elle refusa, dans un sursaut de rébellion. Sa mère proposa l'informatique, par webcam interposées, mais la jeune fille préférait que cela reste une passion plutôt qu'un métier. Alors elle choisit la médecine, un peu au hasard, se disant que cela suffirait à la passionner. Et, en effet, elle adora.
Dernière édition par Annabeth J. Carpenter le Mer 11 Aoû - 19:50, édité 7 fois
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Sujet: Re: Beth ♦ Just a few more hours and I'll be right home to you Sam 7 Aoû - 20:28
Bienvenue
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Sujet: Re: Beth ♦ Just a few more hours and I'll be right home to you Sam 7 Aoû - 20:51
Bienvenue.
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Sujet: Re: Beth ♦ Just a few more hours and I'll be right home to you Sam 7 Aoû - 20:51
Bienvenue parmi nous && Bonne continuation. Emma Je valide ton code ;-)
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Sujet: Re: Beth ♦ Just a few more hours and I'll be right home to you Dim 8 Aoû - 0:31
EEEEEMMMMMMMMMMMMAAAAAAAAAAAAAAAAA ! OMG BIENVENUE J'espère que tu te plairas parmi nous
En tout cas, je ferais tout pour
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Sujet: Re: Beth ♦ Just a few more hours and I'll be right home to you Dim 8 Aoû - 4:32
Bienvenue et bonne chance pour ta fiche
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Sujet: Re: Beth ♦ Just a few more hours and I'll be right home to you Dim 8 Aoû - 14:01
William B. McArthur a écrit:
EEEEEMMMMMMMMMMMMAAAAAAAAAAAAAAAAA ! OMG BIENVENUE J'espère que tu te plairas parmi nous
En tout cas, je ferais tout pour
OOOOOOOOOOLE
Merci à tous !
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Sujet: Re: Beth ♦ Just a few more hours and I'll be right home to you Dim 8 Aoû - 16:39
Emma Bienvenue parmi nous !
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Sujet: Re: Beth ♦ Just a few more hours and I'll be right home to you Dim 8 Aoû - 23:50
Welcomeeee
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Sujet: Re: Beth ♦ Just a few more hours and I'll be right home to you Lun 9 Aoû - 2:00
OMG, Sublime Emma Watson =) Il nous faudra absolument un lien, c'est sûr et certain ^^
Soit, bienvenue à toi & bon courage pour la suite de ta fiche
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Sujet: Re: Beth ♦ Just a few more hours and I'll be right home to you Lun 9 Aoû - 2:02
Bienvenue sur NYCL miss.
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Sujet: Re: Beth ♦ Just a few more hours and I'll be right home to you Lun 9 Aoû - 14:08
EMMAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ( je veux un lien de la mort qui tue, obligé)
Bienvneuuue
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Sujet: Re: Beth ♦ Just a few more hours and I'll be right home to you Lun 9 Aoû - 15:33
Je suis pas un grand fan de Emma Watson (elle ne me fait ni froid ni chaud) mais d'après le petit Rp que tu as mis (si c'est bien une petite anecdote sur ton personnage) Alors j'adore Annabeth J. Carpenter !! Et je veux un lien ! Pas forcément positif, en faite avec une telle intelligence et piratage de site gouvernementaux. Orion serais bien ravi de l'avoir comme ami d'interet je suppose =S Je lui demanderais .. (Il a dit oui) Comment ça Orion n'existe pas ? Nooon ! XDD. Bon, je pars en délire, j'était juste venir te dire ...
BIENVENUE !
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Sujet: Re: Beth ♦ Just a few more hours and I'll be right home to you Lun 9 Aoû - 18:51
Merci à tous !
Pour les liens, on verra cela quand je serais validée.
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Sujet: Re: Beth ♦ Just a few more hours and I'll be right home to you Lun 9 Aoû - 18:58
EMMA WATSON ! <3 Quand on sera tout les deux validés, on se fera un RP, y'a pas moyen Bienvenue !
<3
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Sujet: Re: Beth ♦ Just a few more hours and I'll be right home to you Lun 9 Aoû - 20:21
Ouelcomeuuuh!!
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Sujet: Re: Beth ♦ Just a few more hours and I'll be right home to you Mer 11 Aoû - 0:27
Clay : Pas de problème !
Merci Lise !
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Sujet: Re: Beth ♦ Just a few more hours and I'll be right home to you Mer 11 Aoû - 0:52
bienvenue emma
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Sujet: Re: Beth ♦ Just a few more hours and I'll be right home to you Mer 11 Aoû - 19:51
Nina !
Merci.
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Sujet: Re: Beth ♦ Just a few more hours and I'll be right home to you Lun 16 Aoû - 18:19
Ma fiche est terminée.
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Sujet: Re: Beth ♦ Just a few more hours and I'll be right home to you Lun 16 Aoû - 18:21
Validée N'oublie pas de voter pour NYCL sur les top sites & un système de parrainage a été mit en place pour faciliter l'intégration pour plus d'infos' n'hésite pas à me Mpotter ou à consulter ici partie parrainage Pour ce qui est des TOP SITES voter sur celui-ci est vachement conseillé (a)
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Sujet: Re: Beth ♦ Just a few more hours and I'll be right home to you
Beth ♦ Just a few more hours and I'll be right home to you
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