Sujet: HEAVY (v2) • Say goodbye to Yesterday Mar 10 Aoû - 16:40
« Heaven Leah Tennessee » Feat. Brookelle Bones
Âge : 18 ans (et presque 19) Date & Lieu de naissance : 10 septembre 1991, Oxford (Angleterre). Groupe : Rebels UFR : UFR 11 Étude : Stylisme, première année. Prédéfini ou Inventé : Inventée.
Sweet about me :
« MORE ABOUT MY PERFECTION »
Physique & Style :
Heaven est une de ses filles qu’on remarque, détaille et analyse dès qu’on la croise – allez savoir pourquoi -, mais la première chose que l’on voit chez elle, quand on passe devant elle dans la rue, quand on lui parle pour la première fois, quand on pose par hasard notre regard sur cette poupée ambulante ou même quand on la connait depuis bien longtemps, ce sont ses yeux. Ses yeux d’un bleu saphir, d’une couleur tellement océan qu’elle en devient irréelle, improbable, impossible. Beaucoup de personnes se sont déjà perdues dans son regard, à tenter d’en voir le fond, de comprendre ce bleu mystérieux et invraisemblable. Les plus mauvaises langues tentent de faire croire et de se persuader qu’elle porte des lentilles pour cacher ses yeux marrons trop ordinaires pour une fille dans son genre, mais ce n’est en aucun cas vrai : ce bleu saphir là est présent chez les Stone, la famille de sa mère, depuis de nombreuses générations, et Heaven a eu la chance de les avoir à la naissance, et depuis ce jour là a mis plus d’un homme à ses pieds grâce à eux. Cependant, ce n’est pas la seule raison à cela. Bien qu’elle ne soit pas une Blonde Californienne bien proportionnée, elle a quand même son charme, un charme excentrique et définitivement propre qu’à elle seule – oui, en soi, Heaven est unique en son genre, et personne ne peut l’égaler, que ce soi dans le bon sens comme dans le mauvais. Aucun mot ne peut la qualifier – mis à part Heaven Leah Tennessee, mais vous ne trouverez certainement pas cela dans le dictionnaire avec une description détaillée obligatoire de son apparence. Dotée d’une toute petite taille – un mètre cinquante sept et vingt quatre centimètres aux dernières nouvelles, et ce depuis à peu près 4 ans maintenant, elle a plus la carrure d’une jeune adolescente tout juste sortie de l’âge pré-pubère que d’une adulte allant à la fac et volant de ses propres ailes. Son visage poupin, ses grands yeux, ses petites mains et son faible poids ne font que renforcer cette idée. Elle ressemble à une de ses poupées de porcelaine, avec cette peau blanche rosée, des joues toutes douces, de grands yeux surpris, bien qu’elle ait un style vestimentaire venant contrée cette idée. Oui, elle n’est définitivement pas comme les autres, et pas seulement avec ce corps adorablement miniature. Puisque, décrite comme ça, nous pourrons croire qu’elle est une de ses filles sages qui écoutent leurs parents, rentrent à 21 heures le soir, ne boivent pas et ne fument pas. Et bien non. Heaven n’est pas tout à fait comme ça. C’est pour cela qu’elle n’est pas définissable, puisqu’elle représente en une seule personne toutes les contradictions qu’il puisse y avoir sur cette Terre.
Tout d’abord, il faut absolument préciser qu’elle est une de ses filles qui ont la chance de ne jamais grossir, et qui donc, ont une taille de guêpe enviée de toutes. Seulement, dans le cas de Heaven, cela fait qu’elle a souvent du mal à mettre la main sur un t-shirt ou un short à sa taille, et flotte largement dans tout ce qu’elle trouve – même le 36 est parfois trop grand, mais c’est quand même assez rare. Ainsi donc elle n’a que pour solution, à part de piocher ses affaires dans des vêtements pour pré adolescentes ou carrément chez les enfants, de choisir par dépit parfois des tailles trop larges pour elle, et ce qui résulte au fait qu’elle possède une panoplie complète de fringues dans lesquelles elle nage littéralement, même si elle en a des parfaitement ajustés. Cela lui donne déjà un certain genre, bizarre, et ce ajouté aux vêtements qu’elle choisit dans les magasins, elle peut paraître à la fois excentrique et complètement différente des autres. Parce que oui, la demoiselle Tennessee est bien la seule à penser qu’un chemisier strict peut être mis avec un short en jean et des bas résilles, une veste militaire avec une robe jaune plutôt courte, ou encore un sweat très garçon combiné avec des talons aiguilles. En soit, si on l’observe uniquement sur le plan vestimentaire, il est clair qu’aucune personne de censée n’accorderait sa confiance à ce Minimoys surexcitée – suspect, droguée, folle sur les bords, et on en passe. Le look de Heaven peut être qualifié de style « emo », emo à côté de la plaque, émo dans son propre délire. Cependant, ce mot là – emo si vous ne l’aviez pas encore compris – n’appartient pas au vocabulaire de la brunette : non, pour elle, elle n’appartient à aucun groupe, et elle ne se répertorie nulle part. Elle est juste elle-même, cette personne si décalée des autres.
Caractère :
Quoi que l’on puisse dire sur le caractère d’Heaven, sur ce prétendu changement qu’il aurait subit ces dernières années, est faux. Non, la demoiselle est toujours la même ; et ce n’est pas l’adolescence qui changera ce côté doux et gentil qui lui est caractéristique depuis qu’elle est née. Ses parents ont toujours dit qu’à partir de ses quatorze ans, elle était devenue exécrable, vulagaire et menteuse. Certes, d’un certain côté, c’était vrai : elle s’était rebellée face à eux, mais cela ne voulait en aucun cas dire qu’elle était pareille avec d’autres personnes qu’eux. Jamais on l’a vu mentir à un ami, être odieuse. C’était simplement avec eux, puisqu’ils ne l’acceptaient plus. Et non, elle est restée aussi adorable, seulement, il y a d’autres facettes de sa personnalités qui sont ressortis du plus profond d’elle-même, elle se montre juste différemment. Donc, ce caractère là, tout entier, il est présent chez elle depuis qu’elle est née. C’est juste qu’elle avait trouvé un autre moyen, il y a quelques années, de refouler ses sentiments et ses pulsions. Ses parents n’ont eu que ce qu’ils méritaient, et ils ne s’en sont pas encore rendus compte. Pourtant, on pourrait même dire que la demoiselle semblait plus mature à cinq ans qu’à dix sept.
Heaven, et ce depuis très longtemps maintenant, est la perle rare de cette Terre – dans les deux sens. Bien que son apparence semble dire le contraire, cette fille est même tellement gentille que cela en devient improbable parfois. Oui, elle est capable d’aller chercher la lune pour des personnes qu’elle ne connait pas, peut veiller toute une nuit sur un ami malade, participe à des actions à la croix rouge parce qu’elle porte toute la misère du monde sur ses épaules. Cependant, si l’on se contente de cette description relatant que sa qualité majeure, il est clair que l’on peut penser que cette fille est la dernière des abrutis et des naïves… Et bien non. Elle ne l’est pas, enfin pas complètement – parce que oui, cette fille se fait souvent marcher sur les pieds, et ne dis rien par rapport à cela ; jusqu’à un certain niveau. Cependant, quand elle le veut, Heaven sait parfaitement se défendre, et quand on commence à trop jouer avec ses nerfs, elle explose – autant dire que cette limite se trouve très, très loin, et que c’est bien rare de la voir hurler après quelqu’un, et le peu de gens qui ont essayé s’en souviennent encore… Donc nous pouvons dire que la petite brune est comme une rose, belle et agréable, mais piquante si on la sert trop fort – quel magnifique comparaison. Aussi, elle est dans le genre têtu, et est capable de défendre ses opinions pendant très longtemps – aussi longtemps que la personne en face d’elle peut tenir ; et encore, elle serait capable de faire avouer à quelqu’un que le ciel est rose et pas bleu. Elle est gourmande et légèrement fleur bleu, et la principale chose qu’elle déteste est perdre son temps. Oui, elle est dans le style « Carpe Diem » et devient rapidement dingue les jours où elle est obligée de rester sur les bancs de l’université, puisque pour elle, cela ne sert à rien. En soi, Heaven peut être aussi bien une fille agaçante, autant qu’une fille aimée de tout le monde – cela diffère selon les cas, puisqu’on peut très bien s’arrêter sur son apparence, ou bien connaitre que son côté délurée et fou. Elle passe très souvent, dans l’enceinte de Fordham, pour une gamine de 5 ans, puisqu’elle passe la plupart de son temps à enchainer les conneries avec divers amis, puisqu’elle adore faire ça, il faut ce le reconnaitre. Elle apprécie tester tout ce qu’elle peut ; et comme ça, d’une certaine manière, elle pourra mourir en paix.
Signe(s) particulier(s) :
Heaven, bien qu’elle soit assez bizarre pour être considéré comme un signe particulier à elle seule, présente deux seuls tatouages - pour l'instant. Un petit cœur décore son poignet droit, et elle le porte depuis maintenant deux ans, et possède également la date 06.04.2010 gravée sur une de ses omoplates – en souvenir du moment où sa vie a basculé, le jour où elle est tombée enceinte. Elle est persuadée que celle-ci sera suivie de près par celle du jour où elle accouchera ; même si cela peut paraître étrange sur les bords. Autrement, elle a le mérite d’avoir quelques cicatrices sur l’ensemble de son corps – reliques de chute de vélo à cinq ans, ou bien de sa période ‘internat’, ainsi que de son accident de voiture, mais la plus voyante n’est autre que celle sur son bras, une magnifique trace de brulure, œuvre du meilleur ami de son cousin il y a quelques mois de cela. Alors qu’elle se tenait un peu trop près de lui alors qu’il cuisinait, elle s’était tout simplement pris sur son bras gauche l’eau des pates. Oups ! Dirait-on. Souvenir à vie. Cette marque de brulure en dit long sur les cris et les hurlements qu'elle a du pousser ce jour là ; et présente donc une des caractéristiques étranges les plus flagrantes de Heaven.
Orientation Sexuelle :
Heaven ne s’est jamais privée. Autant dire qu’elle est sortie avec autant de filles que de mecs, et n’a jamais vu d’inconvénient à avoir des rapports avec une personne du même sexe qu’elle. Quel était réellement le problème, en soi ? Cependant, si elle est aussi ouverte d’esprit, elle fait une très nette distinction entre les deux catégories ; et dans son cas, a toujours cru que le prince charmant ne pouvait être qu’un homme.
Citation favorite :
« La mort ne change pas la vie en destin. Mourir ne referme pas le livre à sa dernière page, texte enfin indéchiffrable. »
« BEHIND THE COMPUTER »
Prénom : Jilly – mais généralement on m’appelle Heavy Âge : 16 ans, 5 mois et 13 jours. Comment as-tu connu ce forum ? : Top Site RPG. Ton avis (design, contexte, ...) : Le forum est tout simplement parfait. Présence sur le forum : 7 / 7. Je suis dans le genre accro, Autre(s) compte(s) : Rudy Brooks Yates est mon autre moi Exemple de RP :
Spoiler:
J’avoue que la torche ne servait strictement à rien, ou alors vraiment très peu (mais ce n’était qu’un détail futile, on s’en fichait de son utilité), bien que le soleil commençait à bien disparaître avec cette journée derrière les nuages de pluie aillant envahi l’Etat Américains, où nous nous trouvaient, au loin dans le ciel. Mais l’avais-je sorti pour l’aider, lui, Paul Peyton? Non, pas que je sache – ou alors mon inconscient avait subit un élan d’affection et de pitié envers ce débile de dernière classe. Alors qu’il pense que j’étais la dernière des abrutis ne me dérangeait pas du tout, alors que j’étais là, dehors, sous la pluie, tenant une lampe pseudo sortie pour lui, dans ses vêtements hideux et mon ventre de femme enceinte commençant à se faire voir. Son faux ton aimable me donna envie de lever les yeux au ciel, mais je me retins. Après tout, il fallait bien qu’il me ramène chez moi le plus vite possible, et je ne devais en aucun cas décevoir mon cousin. Je devais rester polie, gentille, Heaven quoi. Il ne devait pas se douter que je ne supportais pas son meilleur ami, que je le prenais pour le dernier des idiots. Non ; je devais être parfaite – ou autant que je puisse l’être. Donc la franchise, les gestes de mépris, et tout ce qui va avec son donc à prohiber.
Aaron ne savait vraiment pas tous les efforts que j’étais en train de fournir pour lui. Il ne savait vraiment pas ce que je subissais. Autant m’enfermer dans une pièce remplie d’abeilles, ça aurait donné le même effet – en prenant en compte que j’ai que réelle phobie de ces insectes volants – Paul était aussi repoussant que ces bestioles. Quand je reverrais Aaron, la prochaine fois, il aura intérêt à m’emmener au restaurant, ou bien m’acheter le dernier iPhone. J’avais été bien trop gentille pour lui, même si cette histoire partait d’une bonne intention venant de lui.
« Attendre la dépanneuse ? Tu en es sûr ? » demandai-je, du désespoir dans la voix. Je savais que ma question était inutile – lui comme moi voulions rentrer le plus vite possible pour éviter l’autre – mais je n’avais pas pu m’empêcher de vérifier cette horrible vérité. Attendre la dépanneuse, c’était synonyme de rester coincé avec Paul Peyton pendant une bonne heure, voir même deux bonne heure si ils étaient surbookés, et ça, sans toilettes, sans café, sans livre. Si ! Elle avait sa peinture et un exemplaire de Roméo et Juliette défraichi dans le coffre de la voiture, mais elle se voyait mal sortir ses affaires. Même si refaire la déco de sa caisse était une idée assez tente, elle allait s’abstenir. Elle n’avait pas envie de mourir embrocher par des pinceaux ce soir. Pas ce soir. « On en a pour un bon moment » finis-je par dire, alors que la pluie s’abattait sur nous. « Surtout ici, c’est un peu pommé comme coin… Et en plus j’ai envie de pisser. Truc de fou. »
Vessie de femme enceinte oblige. J’étais à deux doigts d’exploser, mais aucuns toilettes en vue. Il me restait plus que pisser contre un arbre, et encore, je préférais mourir d’une explosion de vessie plutôt que retourner aux méthodes de l’âge de pierre. En plus j’avais froid. J’étais mouillée (certes, je l’avais cherché). Mes cheveux étaient désormais irrécupérables. Les vêtements de Paul horrible – et je priais intérieurement pour que ma teinture dégouline sur son sweat à capuche, au moins ça, aux yeux de Aaron, ça ne serait pas de ma faute -, et je rêvais d’un chocolat chaud au chocolat blanc, avec du caramel, de la poudre de cacao et des marshmallows flottant dedans. Je soupirai, et enfonçai mes mains dans mes poches, pendant que le meilleur ami de mon cousin regardait le sms qu’il venait de recevoir.
Je sortis mon BlackBerry à mon tour, et je regardai l’heure. 18 :32 :47. Dix huit heures trente deux minutes et quarante sept secondes ! Non, non, non ! J’avais loupé officiellement Les Feux de L’amour. Enervée, je fourrai violemment mon portable dans la poche arrière du jogging de Paul, et je me postai à côté de la portière du passager avant. J’avais fait le pari avec ma meilleure amie Candice de regarder les Feux de L’amour tous les soirs pendant ma grossesse, et j’avais perdu. J’allais devoir ne plus manger de Nutella pendant une semaine. Et tout ça à cause de la putain de caisse de ce con de meilleur ami d’Aaron ! Je fulminai quand Paul releva la tête de son portable, et je vis que lui aussi était en colère. Bien, nous étions deux maintenant. Certes, pour moi, c’était une histoire sans grande importance, mais c’était quand même quelque chose – plus de Nutella. Pire qu’horrible.
A cause de mon cousin principalement. Et les paroles qui suivirent venant de Paul étaient dans le même registre que moi : le pauvre Aaron, il allait s’en prendre plein la gueule ! Venant autant de moi que de lui. Au moins, nous étions du même avis sur ce point. « Ouais, attendre dans la voiture. C’est une bonne idée. » dis-je. Je n’allai quand même pas me geler encore plus le cul dehors !
« Tu sais, » commençai-je alors que j’avais rejoins le siège arrière, « Si on arrive à rejoindre New York, tu pourras me déposer à la première station de métro qu’on verra. Je crois que tu habites à l’opposer de chez Drew, pas la peine de te déplacer plus. T’es déjà assez embêter comme ça. »
Dois je préciser que je disais seulement ça dans le but de mettre le plus vite possible un terme à cette histoire ?
Code du règlement :
Spoiler:
fordham rocks
« I'M SO BEAUTIFUL »
Dernière édition par Heaven L. Tennessee le Ven 13 Aoû - 19:05, édité 10 fois
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: HEAVY (v2) • Say goodbye to Yesterday Mar 10 Aoû - 16:40
Histoire :
1. INTRODUCTION
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«Heaven, littéralement paradis. Etait-ce une réalité profonde ou un piège tendu aux inconnus ? Mon premier prénom m’a toujours semblé être un préjudice, quelque chose de malsain, complètement dérisoire. Comment s’en sortir alors que votre personnalité diffère autant de ce que l’on vous a ordonné d’être ? Il y eu certains moments où cela me paraissait drôle, ironique face à ma situation, j’en riais, je regardais le passé – celle que j’avais été -, je me disais que Dieu ne savait même plus contrôler son propre monde. Ce qu’il ne savait pas, 18 ans plus tôt, c’est que c’était ma destinée : me rebeller face aux règles mises en place, en faire qu’à ma tête, suivre mon propre chemin… Ne jamais me retourner. Mais en ce jour pluvieux de juin, le temps se calquant sur mes humeurs, je n’étais bonne à rien, plus même à sourire, rire face à cela. C’était certainement une de ses journées qui ne serviraient strictement à rien dans mon existence, une de plus. Et cela m’horrifiait.»
H.L.T.
2. ENFANCE
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« On ne renie pas son enfance ; on l'enfouit au fond de son coeur, et l'ombre portée, l'ombre magique devient un symbole. »
10 SEPTEMBRE 1991, un jour pourtant comme les autres pour la plupart des résidents d’Oxford, voir même du monde entier. Ce jour là, il pleuvait, comme à l’habitude de ce pays connu pour son temps de chien, l’Angleterre. Oh, belle Angleterre ! Vers 16 heures de l’après midi, à peu près quand les élèves les plus chanceux peuvent sortir de cours pour rentrer chez eux, des cris se font entendre dans la salle de travail où est installée l'ex Mademoiselle Stone, depuis plus de quinze heures maintenant. Le Professeur Aaron Tennessee premier ; père de la petite crevette qui venait de voir le jour, s’arrêta de respirer pendant quelques instants, son coeur tout émoustillé battant à tout rompre dans sa poitrine. Son troisième et dernier enfant avait survécu, il était désormais heureux. Littéralement heureux. Il était quand même temps que ce bébé prématuré hurle à plein poumon, après avoir donné aux médecins plusieurs frayeurs. Arrêt cardiaque, pas de respiration pendant quelques minutes... On la croyait perdue, et pourtant, Heaven était vivante. Elle était là, et commençait même à rigoler, le premier jour de son existence sur Terre.
LA PETITE FILLE était née un mois et demi trop tôt, et resta donc plus longtemps à l'hôpital que les autres bébés arrivés à terme. Son appareil respiratoire était encore immature, ainsi que son système immunitaire ; et bien que les médecins ne cessèrent de répéter que Heaven était hors de danger, les deux Tennessee s'inquiètèrent, en bons parents qu'ils étaient alors. Les débuts furent difficiles, certes, mais on s'y habitua, à venir voir ce bébé protégé des microbes dans une bulle de verre, on finit même par trouver cela normal. Les nombreux amis de la famille virent trouver ce bébé miniature, adorable, et lui offrirent des cadeaux, plus qu'il ne fallait. Même les deux garçons de la famille Tennessee, Andrew et Zacharie, alors respectivement âgé de 4 et 6 ans, furent tout gentils avec elle, lors des premières semaines de sa vie. Puis tout rentra dans l'ordre. Les Tennessee furent les plus heureux de la Terre le jour où le médecin autorisa Heaven à aller chez elle, pour la première fois. Même à peine qu'elle soit rentrée, qu'ils la prirent pour une pouée ambulante. Elle était comme leur jouet, elle avait le droit de tout faire. Elle était la princesse de ces lieux.
ELLE GRANDIT dans une ambiance confectionnée pour les petites filles ; elle connaissait tous les Disney par coeur à l'âge de cinq ans, avait une collection monstre de poupée Barbie. Elle parlait déjà, à son jeune âge, Anglais et Allemand couramment, influencée par sa mère qui lui parlait dans ces deux langues là - allez savoir pourquoi. Ses frères s'occupaient d'elle, surtout Andrew et elle était heureuse. Il n'y a pas grand-chose à dire sur son enfance. Certes, elle avait plutôt mal commencé la vie, mais par la suite, le mauvais épisode de sa naissance avait été rattrapé. Peut être que cette période fut la plus belle de sa vie, puisqu'à ce moment-là, sa famille était avec elle. Elle avait des amis de bac à sable, était courtisé par ses camarades à l'école maternelle et même en primaire. Elle était blonde, avec de belles boucles dorées, petite, mais charmante s'habillait comme les princesses. Voilà, c'était Heaven Leah Tennessee. Mais ça n'allait pas durer éternellement.
3. ADOLESCENCE
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« L'adolescence est l'âge où les enfants commencent à répondre eux-mêmes aux questions qu'ils posent, et puis, c'est aussi le moment où tu choisis entre vivre et mourir. »
LE JOUR OU elle fêta ses dix ans, ses parents décrétèrent qu’elle avait fini le chapitre de sa vie qu’ils intitulaient « l’enfance » ou encore « l’insouciance ». Ce jour là, ils se lancèrent donc dans une longue tirade sur sa prochaine vie adulte, et des bonnes manières qu’on allait très prochainement lui enseigner – en bourges anglais modèles, il fallait bien que leur seule et unique fille soit présentable et au top niveau tenue – comme dans l’ancien temps. Ils en avaient fait de même avec leurs fils, avaient fait exactement le même discours à chacun de leurs enfants. Elle était propulsée dans la cour des grands, sans même avoir donné son avis, et depuis ce jour là, ils furent sur son dos, pour lui apprendre à être une Tennessee digne de ce nom. Cela faisait tellement vieux jeu… Mais les parents de Heaven ont toujours été comme ça, et dès le départ où on lui apprit à bien dresser une table, la demoiselle encore blonde savait qu’elle n’allait pas tenir longtemps ; même avec toute la bonne volonté du monde. Comment ses frères avaient pu s’en sortir avec de pareilles règles ? Cela restait dans le domaine du mystère. Pas étonnant que Zacharie avait disparu de la circulation quelques mois plus tard, alors qu’il était âgé de 14 ans, pour aller s’enfuir dans un pensionnat à Londres – avec l’accord de ses parents, qui pensaient que c’était bien pour lui.
CETTE EDUCATION n’avait même pas de but précis, les Tennessee n’était pas une famille dite royale, ni même à la tête d’une entreprise connue dans le monde entier. Non, ils étaient juste une descendance de personnes riches, avec un père professeur de biologie dans une école supérieure privée – et par conséquent, avec un salaire plutôt élevé -, une mère couturière assez renommée ; qui passait sa vie chez elle et qui gagnait quand même de l’argent en s’occupant de ses enfants tout en s’enfermant dans son bureau pour créer. C’était simplement leurs délires, et possédaient un groupe d’amis qui avaient exactement les mêmes pensées qu’eux ; comme quoi, qui se ressemblent s’assemblent. C’était aussi simple que cela, aussi con que cela. Les deux parents Tennessee avaient une sainte horreur du monde actuelle, des tendances des jeunes actuelles, et ne voulaient absolument pas que leurs enfants tombent là dedans. Ils réussirent bien avec leur ainé, Andrew, à contourner tout ça. Il avait très certainement un tempérament à cela, et puis être le fils à papa lui convenait tellement… Cependant, les Tennessee eurent du mal avec leur second, Zacharie, mais maintenant qu’ils y repensent, ce môme était même parfait, malgré ces états d’âme. Le pensionnat l’ayant éloigné d’eux, ils pouvaient très facilement le placer sur un pied d’Estal, comme avec Andrew et Heaven, qui, à ce moment-là étaient de bons petits enfants. 1é ans et 16 ans. Tout allait parfaitement bien dans le monde des Tennessee.
LORSQU’ELLE DUT être scolarisée dans un collège – finit le primaire et ses dessins, passons aux choses sérieuses – les deux parents mirent Heaven dans une école pour filles, Juive et avec uniforme stricte. Au départ, la petite demoiselle se fit très vite à l’absence d’âmes masculines, ne fit même aucune remarque. Il y avait beaucoup d’autres filles dans le même cas qu’elle ici, et donc, se disait que ce n’était pas si mal. Peut être même elle finirait par s’habituer à la jupe classique qu’on l’obligeait à porter, la chemise inconfortable qu’on lui ordonnait d’enfiler. Cependant, les mois passèrent, les uns après les autres, et tout demeura inchangé. De cette période de sa vie, Heaven garde seulement le souvenir d’avoir eu l’impression d’être dans une cage dorée, avec des cours tous longs et ennuyeux, des activités extrascolaires toutes plus improbables les unes aux autres, de l’argent de poche qu’on lui donnait pour qu’elle s’achète des bonbons, de sa maturité qui avait été la même tout au long de ses années, sans aucune amélioration, des soirées chez elle à apprendre, entourée de sa mère qui lui criait après parce qu’elle ne réussissait pas à comprendre les mathématiques. A 13 ans, la petite blonde avait déjà montré à l’ensemble des professeurs de Lettres qu’elle avait un don pour la Littérature, et avait fait des Sciences sont enfer – bien que son père ait toujours tenté de l’aider, de lui donner des moyens de mémo-technique. Globalement, Heaven était une bonne élève. Le seul problème, c’est que ses résultats dans différentes matières étaient bien trop irréguliers. Mais elle demeurait aimé de l’ensemble de ses professeurs, le directeur la convoquait pour la féliciter de sa bonne conduite.
LA SEULE CHOSE que personne ne vit était que la demoiselle arrivait à saturation. Elle n'en pouvait plus, pour elle, elle ne vivait pas. Elle était comme un automate, exécutant à la lettre les ordres qu'on lui avait donnés. Elle fût comme une bombe à retardement, elle accumula au fil des années, pour un jour, exploser. Le matin de ses 14 ans, elle fugua, pour la première fois de sa vie, mais certainement pas pour la dernière et revint chez elle, trois jours après, ses beaux cheveux blonds teints en noir corbeau. Ses parents la disputèrent comme une moins que rien, Aaron Tennessee la frappa pour la première fois, mais rien ne la fit changer. Pour une fois, elle se sentait bien dans sa peau, même si elle ne connaissait encore rien de sa 'nouvelle vie'. Son frère la comprenait, mais ne disait rien pour la défendre. Il était bien trop occupé à lui-même trouvé un moyen d'être reconnu auprès de leurs parents, alors qu'il était âgé de 20 ans et qu'il s'engageait dans des études de médecine. Andrew, lui, n'eut vent que du changement de sa soeur ; étant toujours à Londres pour ses études supérieures. Heaven était toute seule face à ses parents, mais se sentait tellement mieux... Six mois après son « retour », les Tennessee la mirent dans un internat Londonien, une sorte de camp de redressement, pensant qu'elle allait faire un retour à la réalité.
4. INTERNAT.
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« Le pire dans tout ça, c'est que ma prétendue descente aux enfers a été la meilleure chose qui me soit arrivée. Pour une fois, je vivais. »
HEAVEN FIT une grande entrée à l'internat de Londres. Elle débarqua dans les rangs de ses ados complètement dérangés en plein milieu d'année, dans le courant février, avec ses cheveux longs et noir, n'ayant plus vraiment de coupe bien définit et sa petite taille de lutin ; autant dire qu'elle attira les regards sur elle et pas forcément dans le bon sens. Elle attisa la curiosité des élèves, fit retrousser les nez de tous les surveillants, directement cataloguée parmi les cas de l'internat. Elle était sur le point de terminer sa dernière année de collège et faisait partie des plus jeunes élèves du centre. Elle mit quelques jours avant de réellement parler à des personnes et devint très vite amie avec une certaine Andrea Williamson, âgée d'un an de plus qu'elle ; et tout aussi apprécier par les pions que la Tennessee. Elle était issue d'une famille Ecossaise et avait finie à Londres parce que ses parents l'avaient surprise à dealer avec des élèves de son école. C'était fini pour l'âme sainte nitouche de Heaven, à peine fut venu le moment où elle adressa la première phrase à cette blonde rebelle, son destin était déjà tout tracé. Elle allait pouvoir enfin vivre sa vie comme bon lui semblait, comme elle l'avait toujours rêvé depuis le jour de ses 10 ans. Etre aussi libre que l'air, cela avait un petit côté excitant.
LA-BAS, les personnes l'appelaient Leah ; elle se faisait appeler Leah. La brune avait préféré échanger ses deux prénoms, qu'on ne lui fasse pas de remarque quant à la signification du prénom Heaven - tellement de personnes auraient été tentées de rire ouvertement quant à l'ironie du sort et Heaven préférait se garder ce plaisir-là ; consciente que ses parents devaient alors s'en mordre les doigts. Durant les trois ans et demi qu'elle passa là-bas, elle n'eut quasiment aucune nouvelle de ses géniteurs, comme si elle avait été à tout jamais renier de leur famille. Mais cela ne la dérangea pas vraiment ; même si elle souffrait parfois de cet abandon. Son frère Andrew lui écrivit quelques lettres, de plus en plus rare et espacées, toujours aussi proche de sa cadette, mais ne préféra pas s'étaler non plus. Zacharie, quant à lui, rien. Mais il ne fallait pas s'étonner. Sa famille avait été remplacée par ses amis de l'internat, Andrea et les autres, avec qui elle apprenait très vite à rouler des joints ou bien à boire le plus vite possible de la vodka. Son cercle d'amis était composé de plus de garçons que de filles, tous plus vieux qu'elle, et elle aimait cela ; elle se sentait d'une certaine manière protégée, et était ainsi la plus jeune. Elle avait toujours été la plus jeune, partout qu'elle aille. Sa famille ; à l'école maternelle ; maintenant. Elle préférait une présence masculine à une présence féminine, les considérait tous comme étant ses frères plutôt que ses amis - ce qui ne l'empêcha pas, à 15 ans et des brouettes, de perdre sa virginité avec son meilleur ami, Alex, encore et encore.
PENDANT PLUS DE TROIS ANS, elle enchaîna conneries sur conneries, fuguant de l'internat, allant en boite avec des faux papiers, se cassant la figure où qu'elle aille, en grande maladroite qu'elle était alors. Heaven finit même par ne plus compter le nombre de fois où elle s'était retrouvée en chaise roulante parce qu'elle s'était amusée à faire la conne dans les escaliers, le nombre de fois où elle avait vomi tripes et boyaux après une cuite, le nombre de fois où elle avait fini sous la couette avec un de ses amis. A ses seize ans, elle avait finit sa "formation" de rebelle, avait définitivement trouvé son style vestimentaire, faisait partie de ces "crapules" de l'internat que les pions surveillaient sans arrêt, jour et nuit. Elle était heureuse comme cela, n'en avait rien à faire que ses parents soient prévenus à chaque infraction de sa part. Non, c'était même une façon de leur dire "Vous avez vu, vous n'êtes que des cons" ; implicitement, sans avoir à se déplacer et à leur balancer tout cela à la gueule. Elle était littéralement devenue l'inverse de ce que ses parents auraient voulu, tout cela par simple esprit de contradictions et parce que ce n'était que de cette manière qu'elle se sentait bien. Andrea lui coupa les cheveux avec de simples ciseaux d'écolier et lui montra comment leur donner l'apparence qu'ils ont encore aujourd'hui. Elle testa différentes couleurs ; et revint sur le noir ébène, certaine que c'était celle qui lui correspondait le mieux.
ELLE FINIT TANT BIEN QUE MAL par avoir son diplôme de fin d’année, avec des résultats plutôt satisfaisant, sauf en Mathématiques bien entendu. Elle avait réussi à décrocher un A+ en Français, la seule ayant eu cette note là dans son établissement, et n’eut cependant aucunes félicitations de la part de sa famille, qu’elle continuait à voir pendant les vacances scolaires – hormis Andrew, mais il fut tout au long de sa vie la seule exception à la règle. Elle ne prit même pas la peine de dire au revoir aux personnes qu’elle avait rencontré à Londres, ces personnes avec qui elle avait partagé ces trois années d’existence, jour et nuit, qu’elle soit en pleine forme ou malade comme un chien. Elle ne revit plus Andrea, ne chercha même pas à la recontacter. Pour elle, tout s’était arrêté le jour où il avait reçu leur diplôme. Heaven à ce moment là, était ainsi. Elle avait 17 ans, elle rêvait de l’impossible. Elle savait que leurs amitiés n’allaient pas durer, qu’au fur et à mesure du temps tout allait s’arrêter, et valait mieux le faire maintenant. Elle ne retourna que quelques jours chez ses parents, histoire de prendre le plus gros de ses affaires, et leur demanda une pension alimentaire, ainsi qu’un aller simple pour New York. Ils lui donnèrent, contents de se débarrasser d’elle. Et elle s’en alla, laissant sa vie Anglaise derrière elle.
5. NEW YORK CITY.
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« La mort ne change pas la vie en destin. Mourir ne referme pas le livre à sa dernière page, texte enfin indéchiffrable. »
HEAVEN ARRIVA à New York un jour avant sa rentrée à l’université de Fordham. Elle était nouvelle, perdue, mais qu’est ce qu’elle s’en fichait… Elle avait ce rêve américain dans la tête, et était enfin réellement libre. Puisque, même si à l’internat elle n’en faisait qu’à sa tête, elle avait toujours les limites de l’uniforme, l’enceinte de l’école pour terrain de jeu. Là, elle avait toute la ville pour s’amuser, elle pouvait ne pas aller en cours – et encore, là, elle étudiait que les lettres, elle était heureuse d’avoir relégué les Maths très loin derrière elle – pouvait aller dans les boites de nuit, faire ce qu’elle voulait quand elle le voulait. Elle pouvait se fondre dans la masse facilement, bien que sa taille de lutin soit parfois observer avec des sourcils en accent circonflexe ; pouvait se faire remarquer quand elle le désirait. Ici, elle était heureuse. Elle prit un appartement en colocation avec Joanna ; une de ses amie d’enfance qu’elle avait rencontré au bac à sable, et choisit un deuxième colocataire parmi ses premières connaissances de fête. A trois, ils purent prendre un appartement à The NY Road, et se débrouillèrent très bien comme cela. Heaven ne connu pas vraiment, même au départ, de routine, et fut plutôt indépendante quand à ses colocataires. Elle était comme le vent.
HEAVEN, CEPENDANT, n'avait pas encore de réels amis - juste des connaissances de fête, fêtes qu'elle enchaînait, ainsi que sorties en boite ou autre. A vrai dire, elle n'en cherchait pas vraiment, accordant plutôt sa confiance au destin. Elle tomba sur l'homme qui devint très vite son meilleur ami sur un hasard ; elle s'entendit très bien avec lui tout de suite et fut heureuse de voir que malgré leur sept ans de différence d'âge, ils avaient le même mental. Mékané Siméha Scott. Peu de temps après, elle rencontra Candice et elles se plurent également. En ce mois d'octobre 2009, Heaven avait subi un « déclic » ; elle commençait à avoir des meilleurs amis, des amis stables, des amours même. Cependant, elle préférait ne pas se poser dans ses relations amoureuses, préférant changer autant qu'elle pouvait/voulait. Dans sa tête, elle était encore jeune. Puis elle rencontra Drew ; et elle tomba amoureuse pour la première fois de sa vie et bien sûr, cela changea la donne. En quatre mois, elle s'était déjà vue mariée, mère au foyer avec trois enfants, même vieille avec sa progéniture future. Cependant, ces quatre mois passés, cela fini mal, comme toutes les histoires d'amour, au fond. Ils se séparèrent. Puis elle n'y crut plus. Elle alla dans les bras d'un certain Rudy, pour une durée limitée cependant et il fut que le premier d'une longue série de personne comme cela. Heaven était ravagée à l'intérieur, sa meilleure amie n'allait pas bien non plus. C'était comme si tout s'écroulait autour d'elle. Son frère Zacharie eut un accident et il se retrouva dans le coma. On dit souvent que cela va par période. Mais cela ne faisait que commencer.
LA DEMOISELLE CRUT quand même que la chance ne l'avait pas totalement abandonné. Avec Drew, ils se remirent ensemble et la demoiselle se sentit plus forte. Ils retentèrent le coup, mais d'une manière différente. Mais ce n'était que l'illusion des choses. Elle tomba enceinte, le lendemain de leurs retrouvailles. Et depuis ce jour-là, sa vie ne fit qu'empirer, pour ne plus finir. Déjà, elle avait 18 ans et se retrouvait enceinte au milieu de New York City. Certes, son petit ami était toujours là, mais avec leurs tempéraments respectifs, tout s'enflammait très vite. Heaven apprit que sa meilleure amie s'était donnée la mort, que Drew était malade comme un chien. Elle finit même par avoir un accident, se faisant reverser par un de ces taxis jaunes connus dans le monde entier. C'était tellement trop... Puis avec Drew, ils se re-séparèrent. Ils avaient fini par comprendre qu'ils ne valaient mieux ne plus être ensemble. Et Heaven demeurait enceinte. De quatre mois pour tout dire.
HEAVEN ETAIT SEULE mais bien soutenue. Elle se rendit à l'évidence, Drew et elle n'étaient pas fait pour être ensemble. Depuis leur rupture, cependant, tout semble s'arranger, la demoiselle est plus heureuse comme cela. Elle tente d'avancer. Elle retourna chez ses parents pour la première fois depuis un an, déposa un baiser sur le front de son frère dans le coma, passa une soirée à parler avec son ainé et elle finit par faire ses cartons définitivement. Maintenant, sa vie était à New York, plus rien ne la retenait à Londres ou Oxford - seulement ses frères, mais ils (enfin il) avaient promis de venir la voir. Elle se préparait pour rentrer en septembre à l'UFR11, préférant se tourner vers le stylisme plutôt que s'enfoncer encore plus dans la Littérature. Une nouvelle vie. Avec une grossesse, bientôt un enfant. Cependant, Heaven y croyait, au bonheur.
Dernière édition par Heaven L. Tennessee le Ven 13 Aoû - 18:55, édité 26 fois
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Sujet: Re: HEAVY (v2) • Say goodbye to Yesterday Mar 10 Aoû - 16:41
bienvenue
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Sujet: Re: HEAVY (v2) • Say goodbye to Yesterday Mar 10 Aoû - 16:43
Oh tiens, Heaven! Bienvenue Enfin bon, bon courage pour la suite de ta fiche hein ♥ J'espère que tu te plairas sur le forum (a)
Dernière édition par Owen Stewart le Mar 10 Aoû - 16:55, édité 1 fois
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Sujet: Re: HEAVY (v2) • Say goodbye to Yesterday Mar 10 Aoû - 16:52
BIENVENUE
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Sujet: Re: HEAVY (v2) • Say goodbye to Yesterday Mar 10 Aoû - 17:53
Méka ; Merci
Owen ; Merci beaucoup . J'espère aussi me plaire sur ce forum
Willou ; Merci beaucoup ( soumi ! soumi ! )
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Sujet: Re: HEAVY (v2) • Say goodbye to Yesterday Mar 10 Aoû - 21:25
Bienvenue ma petite choute, puisse cette deuxième vie t'apporter joie, bonheur et richesse !!
(et maintenant, tu as une dette envers moi hinhinhin )
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Sujet: Re: HEAVY (v2) • Say goodbye to Yesterday Mer 11 Aoû - 12:30
Une ombre se dessine dans le lointain, le bruit des sabots d'un cheval contre la route caillouteuse se fait entendre. L'éclair étincelant d'une armure sous les rayons de la lune et la silhouette d'un homme -petit- apparait. Il est un preux - ou pas- chevalier juché sur sa monture qui piaffe d'impatience, frustrée de marcher si lentement. L'homme immobilise soudain son cheval et porte son regard...vers le bas...Son rival vient d'apparaitre face à lui. Cette petite sorcière cachée sous ses tuniques trop grandes, capable de maitriser la magie noire et de lui rendre la vie impossible...Il la croyait partie, enterrée quelque part mais il faut bien se rendre à l'évidence: Heaven est de retour.
Sans plus attendre, il lève son épée -magique, sinon c'est pas marrant- et la brandit face à l'intruse.
"Tant que je serais là, tu ne te plairas pas sur ce forum, espèce de cafard!!!!"
Preux oui...Sans doute un peu débile aussi mais passons. Il n'a pas peur d'elle et maintenant qu'elle est revenue, le mal et le bien le mal vont pouvoir s'affronter de nouveau...
Sujet: Re: HEAVY (v2) • Say goodbye to Yesterday Mer 11 Aoû - 12:43
Bah euh..bienvenue
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Sujet: Re: HEAVY (v2) • Say goodbye to Yesterday Mer 11 Aoû - 12:45
Bienvenue !
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Sujet: Re: HEAVY (v2) • Say goodbye to Yesterday Jeu 12 Aoû - 16:08
re-Bienvenue Poupette, Maman-Ballon, Heavy d'amour Amuse toi bien à réécrire la vie de ta jolie Heavy.
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Sujet: Re: HEAVY (v2) • Say goodbye to Yesterday Ven 13 Aoû - 19:02
Paul ;
La demoiselle toute en noir vétue, capuche rabattue sur la tête, avança lentement, tête baissée, dans la pleine sombre et dangereuse. Elle était revenue du monde des morts, vaillante et courageuse, et pouvait de nouveau revenir squatter voir ses compagnons. Elle marchait d’un pas pressé, heureuse de pouvoir enfin se détacher de l’enfer qu’elle avait vaicu. Cependant, elle s’arrêta, son oreille fine ayant détecté un bruit, puis elle releva lentement – mais surement – la tête, très très haut. Son ennemi juré se trouvait là, sur un cheval aussi noir que son âme.
« Je ne te dirais pas merci, infâme chevalier noir ! »
Puis elle tendit devant lui la poupée qu’elle avait confectionné à son image de malfrat, couverte d’aiguilles. elle l’aurait un jour elle l’aurait ! Ne désirant qu’une chose, il soit réduit à néant. Elle allait enfin pouvoir reprendre le combat qu’elle avait laissé de côté, et cette fois, elle triompherait.
Gavin ; Baaah euuuh, merci
Naomie ; merci à toi
Thom ;
Merci beaucoup mon amoureux de la CB
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Sujet: Re: HEAVY (v2) • Say goodbye to Yesterday Sam 14 Aoû - 0:35
Validée N'oublie pas de voter pour NYCL sur les top sites & un système de parrainage a été mit en place pour faciliter l'intégration pour plus d'infos' n'hésite pas à me Mpotter ou à consulter ici partie parrainage Pour ce qui est des TOP SITES voter sur celui-ci est vachement conseillé (a)
N'hésite pas à venir sur la CB et à flooder pour te familiariser avec le forum ! HAVE FUN
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Sujet: Re: HEAVY (v2) • Say goodbye to Yesterday
HEAVY (v2) • Say goodbye to Yesterday
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