Âge : 29 ans Date & Lieu de naissance : 24 juillet 1981 à New-York Groupe : Les adultes UFR : (autrefois) UFR 7 Étude : Sonny a depuis longtemps fini ses études. Prédéfini ou Inventé : Inventé
Sweet about me :
« MORE ABOUT MY PERFECTION »
Physique & Style :
Le jeune homme tire ses origines de Sicile ce qui lui vaut donc une peau doré d’un fin halo mat ainsi que des yeux foncés d’un brun intense qui ont toujours été pour lui un moyen de communication puissant car grâce à eux, Sonny est capable de se faire comprendre en un seul regard. Ses cheveux sont également brun foncé et il a pris pour habitude de les porter courts. Il n’est pas spécialement grand pour un homme et n’atteint que le mètre soixante dix-huit. Le fait qu’il soit constamment en mouvement et surtout qu’il suit un entraînement sportif régulier plus ou moins intensif depuis sa jeunesse lui apporte une corpulence moyennement fine et assez musclée tout de même. Le Sicilien avant de devenir l’homme d’affaire qu’il est aujourd’hui a été durant son adolescence un homme de terrain et lors d’une mission il reçu un coup de couteau au visage. Il avait 17 ans et cela lui a valu une cicatrice à l'arcade de l'oeil droite et qui se voit encore un peu aujourd'hui. Il possède aussi une cicatrice sur le bas ventre droit qui provient d’une balle qu’on lui a tiré dessus. Santino est un homme qui prend soin de lui et qui s’habille toujours très classe. Costumes, chemises, jeans et chaussures de grandes marques Italiennes, le Sicilien ayant été victime de bon nombre de moqueries durant son enfance et ayant beaucoup souffert de sa précédente pauvreté prend en quelque sorte sa revanche en s’habillant ainsi et ressent d’ailleurs le besoin de se mettre en avant par l’intermédiaire des habits et des bijoux. Ainsi, il possède également une chevalière en or, offerte par celui qu’il considère comme son père, Falzone qu’il porte toujours. Sinon, il a bien une dizaine d’autres bagues pour hommes, des tonnes de chaussures tous plus classes les unes que les autres ainsi que le même nombre de lunettes de soleil.
Caractère :
Il serait impossible de parler du caractère de Santino sans mentionner le fait que le Sicilien est très impulsif jusqu’à en devenir violent. Son enfance y est pour beaucoup mais son père également car c’était un trait de caractère dominant chez lui. Ainsi, il ne vaut mieux pas chercher les problèmes avec lui car il est loin de se laisser faire et peut démarrer au quart de tour. Il essaie néanmoins de se contrôler mais comme on dit souvent « chassez le naturel et il revient au galop ». Même si dans le cadre de ses affaires et des missions qu’on lui a déjà confié, Santino a été amené à tuer, il n’est pas le meurtrier sanguinaire qu’on pourrait penser et ne se considère lui-même pas comme un assassin. Il a conscient de la cruauté des actes qu’il commet mais pour lui s’est devenu « normal » de faire cela dans le cadre des affaires mais à côté de ça, il possède de nombreuses valeurs qui lui tienne à cœur, tels que le respect de la mère, des femmes et des enfants. Il adore d’ailleurs les enfants et souhaiterai un jour fonder une belle et grande famille. Il est très intelligent et malin surtout. Il arrive sans trop de problème à manipuler les autres pour arriver à ses fins, de plus qu’il s’avère être un excellent comédien. C’est un jeune homme courageux et qui a du cran. Le danger ne lui fait pas peur et lui procure au contraire une certaine excitation quand il se retrouve confronté à lui. Non, Sonny n’a pas peur de mourir et c’est à se demander si parfois ce n’est pas ce qu’il voudrait. Il est torturé intérieurement et cela à cause de blessures qui ne se refermeront probablement jamais et qui le hantent encore aujourd’hui. Malgré l’argent, toute la notoriété et le pouvoir qu’il possède, Sonny souffre et son côté réservé l’empêche de se confier à qui que ce soit, même celui qu’il considère comme son père et à qui il a juré pour toujours fidélité. Le Sicilien est très protecteur envers les personnes qu’il aime et qu’il respecte et également extrêmement rancunier si vous osez lui faire du mal que ce soit en s’attaquent directement à lui ou bien en s’en prenant à une personne qui compte pour lui.
Histoire :
Santino, dit « Sonny » est né dans un cartier pauvre de New-York de parents Siciliens immigrés. Peu avant sa naissance, son père décide de quitter le domicile et d’aller vivre avec une de ses maîtresses car il n’est pas prêt d’assumer le rôle de père et surtout de supporter les dépenses que cela engendre. Sonny est donc née hors mariage. Ses parents, tous deux Siciliens, avaient fuit ensemble cette région, attirés par le rêve américain et dans l’espoir de devenir riche mais les choses ne se passèrent pas comme prévu et bien vite, le couple se retrouva criblé de dettes et encore plus pauvre qu’en Sicile. Le fait que les parents de Sonny n’étaient pas mariés lui valu comme surnom « il bastardo » (le batard), ce qui ne facilita en rien son enfance déjà bien assez compliquée. Faute de moyen et malgré tous les sacrifices et efforts dont la mère de Sonny faisait preuve, les vieux habits qu’il portait, son matériel d’occasion qu’il amenait à l’école, le fait qu’il n’avait pas de goûter à la récréation et qu’il ne participait jamais aux voyages scolaires suscitaient bien des remarques déplaisantes et des moqueries à son égard. Loin de se laisser faire, Sonny commença tôt à se battre et séchait souvent les cours. De toute façon, il n’aimait pas l’école et n’avait pas de temps à se consacrer à ses études car à la maison, il se devait d’aider sa mère aux tâches ménagères, de plus que celle-ci tombait souvent malade depuis l’accouchement. Il passa donc une enfance difficile, un rythme de vie dur à gérer pour un enfant et personne vers qui se confier car son caractère rebelle et impulsif n’aidait en rien. Il aurait donné et fait n’importe quoi pour que les choses changent et à l’âge de 11 ans il rencontra l’homme qui allait changer sa vie à jamais.
C’était un pur hasard, du moins, c’est ce que Sonny a longtemps cru. Un soir en rentrant de l’école, il était à 200m de chez lui, couvert de bleues car il s’était encore battu et fait battre, un homme qui se trouvait dans une ruelle sombre l’interpella. Il avait une cinquantaine d’années, parlait avec un fort accent Italien et était habillé d’un beau costume noir. « Mon petit, tu as l’air d’avoir passer une sale journée dis-moi… Je mettrai bien une correction à ceux qui t’ont fait ça. Mais avant dit-moi, un peu d’argent ne te ferait pas de mal non ? » Sonny resta perplexe. C’était la première fois qu’on semblait s’intéresser à lui et surtout la première fois que quelqu’un lui proposait de l’argent. Sans même réfléchir plus loin à l’identité de l’homme, il répondit : « De l’argent, oui j’en ai besoin… Et je dois faire quoi pour avoir cet argent ? » L’homme sourit. « Rien de bien compliqué. J’ai une certaine marchandise très importante à livrer et ton rôle serait de jouer l’intermédiaire. Tu livres la marchandise à destination… et c’est tout. » « Mais… Pourquoi ne le faites-vous pas vous-même ? Ou bien envoyez le tout par la poste, c’est plus simple non ? » L’homme se pencha vers Sonny. « C’est que… Cette marchandise mon enfant, doit impérativement rester secrète et être livrée dans la plus grande discrétion car… » « Ce n’est pas légale. C’est ça ? » L’homme sourit à nouveau. « Bene ! Tu comprends vite, c’est tout à fait ça. Moi ma tête est plus ou moins connue des flics, ces pourris… En revanche, toi, un enfant, tu cours moins de risque. Alors, tu marches ? » Sonny réfléchit, il ne voulait pas se faire avoir. « Combien ? » « 500$, pour 2 kilos, c’est une bonne affaire crois-moi. Et si tu me satisfais et que ça t’intéresse, tu pourras travailler pour moi, monter les échelons, le prix augmentera aussi… mais les difficultés des missions également. » « Je marche ! » L’homme était très satisfait de l’enthousiasme du gamin qu’il avait en face de lui. « Bene. Alors écoute bien. Je sais où tu habites petit. Ce soir, à minuit, je déposerait devant ta porte une boite en vieux bois. A l’intérieur se trouve la marchandise. Tu prendras cette boite et tu la porteras jusqu’à Central Park. Là-bas, un homme t’attendra, sur un des bancs prêts d’un lampadaire. Tu verras, c’est un gros portoricain, tu ne peux pas le louper. Tu lui remets la boite et tu pars, sans dire un mot. Il faut que tu sois là-bas à minuit 30, surtout pas de retard. Compris ? » « Compris Signore »
Sur ces derniers mots, l’homme disparu dans cette sombre ruelle. Sonny était excité à l’idée de la mission qu’il allait accomplir même si d’un côté il y avait aussi de la peur. Cependant, 500$, il ne pouvait pas passer à côté. La nuit venue et à l’heure prévue, Sonny sortit discrètement de chez lui et accomplie la mission comme convenu et sans grande difficulté. Le lendemain, sur le chemin du retour de l’école, il croisa à nouveau l’homme de la veille.
« Bon boulot petit. Voilà pour toi, comme convenu. » Il tendit à Sonny une boite de pâtisserie. « Pour la discrétion, tu ouvriras chez toi. Enfin, parlons affaire. Tu as réfléchit à ce que je t’ai proposé ? Je ne te force en rien. Tu fais comme tu veux mais tu es fait pour ça, crois-moi, je ne me suis jamais trompé. Tu as quoi ? 10, 11 ans ? Les autres gamins de cet âge aurait pisser dans leur froc rien qu’en voyant ma dégaine et ils seraient allé pleurer chez papa, maman prétendant qu’un mec bizarre les a abordé. Mais toi, tu as du cran, une certaine rage que j’ai perçu en toi et l’envie de sortir de toute cette merde dans laquelle tu vis et j’aime ça chez toi gamin. A toi de décider maintenant petit » Sans attendre, Sonny répondit fermement. « J’accepte votre offre. Mais que ce soit bien clair. Je ne suis pas « petit ». Un « petit » n’aurait pas eu le courage de faire ce que j’ai fait hier soir. Je m’appelle Santino, alors si on travail ensemble vous m’appelez comme ça » L’homme rit devant autant d’arrogance mais il aimait ça. « D’accord Santino. Mais je te nommerai « Sonny », les surnoms, ça aide, surtout dans ce métier, crois-moi. Tu m’appelleras « Don Falzone ». Désormais Sonny, tu ne vas plus à l’école, tu travailles pour moi et tu seras sous mes ordres. Tu me dois obéissance, respect et surtout fidélité. Saches que tout ceux qui ont essayé de m’enculer dorment à présent avec les poissons. Si tu écoutes ce que je t’ai dit, d’ici 10 ans, je te promets que tu seras un homme riche et que tu auras ta revanche sur tous les raviolis qui ce sont toujours moqués de toi. Maintenant, c’est à toi de voir, tu peux encore changer d’avis. » Sonny regardait l’homme droit dans les yeux. Enfin, il avait enfin l’impression qu’il allait s’en sortir, la sensation qu’une nouvelle vie s’ouvrait à lui, et quelque part, c’était le cas. « Semper Fi ! Don Falzone. Je marche avec vous » Il s’agenouilla devant lui et pris la main de son nouveau « maître » pour la lui baiser, l’équivalent d’un grand signe de respect. « Bene, bene… Une dernière précision et pas des moindres. Ce soir, tu rentreras chez toi pour la dernière fois. Tu écriras une lettre où tu expliques à ta mère que tu as trouvé du travail et qu’une nouvelle vie s’offre à toi, qu’elle ne doit pas s’inquiéter et que tu lui écriras régulièrement des lettres pour lui donner des nouvelles. Surtout, tu ne mentionnes pas mon nom et tu ne parles en rien de la mission que tu as accomplie hier soir. Je m’engage personnellement à faire parvenir une importante somme d’argent à ta mère tous les mois ainsi qu’une aide à son domicile. Ce que je vais te dire va être difficile mais sache que ce soir, ce sera la dernière fois que tu la verras. Pour sa sécurité, il faut qu’il en soit ainsi. » Santino aimait sa mère plus que tout car c’était elle et elle seule qui l’avait élevé, qui s’était toujours donné corps et âme pour essayer de lui offrir une vie correcte malgré leur pauvreté. Elle était la seule famille qui lui restait. Néanmoins, il se dit que s’il pouvait lui offrir une belle vie, celle dont elle méritait, ce sacrifice en valait la peine. Après tout, elle en avait fait tant pour lui. « J’accepte » dit-il en baissant un peu la tête Falzone se pencha vers lui et le regarda droit dans les yeux. « Tu es courageux et je sais combien cette décision te coûte, mais crois-moi, pour elle comme pour toi, c’est la meilleure que tu pouvais prendre. Je viendrai te prendre ici même cette nuit à 3h. » Une fois de plus, l’homme disparu à nouveau. Santino rentra chez lui et se mis immédiatement à la rédaction de la lettre. Il glissa cette dernière dans la boîte de pâtisserie que Don Falzone lui avait donné et qui contenait bien les 500$ puis, dans la nuit, il déposa cette boîte dans la chambre de sa mère qui dormait profondément. Il l’a regarda longuement, c’était la dernièrement fois. « J’espère que tu comprendras mamma… Je le fais pour toi. » Sur ces dernières paroles, il quitta la maison et se rendit à l’heure prévue dans cette ruelle où tout avait commencé. Don Falzone l’attendait dans une belle grande voiture noire aux vitres teintées. Sans plus attendre, Sonny monta à l’intérieur et dès lors, la vie de l’enfant changea radicalement.
Fini l’appartement pourri dans lequel il habitait. Sonny passa son adolescence dans une grande et luxueuse résidence de New-York, là où logeait Don Falzone avec sa femme, deux de ses frères ainsi que quelques domestiques. Dès son arrivée, on avait attribué à Sonny une chambre. Elle faisait 3 fois la taille de son ancienne. Sa garde robe était à présent composée de vêtement de marques. Mais bien sûr, tout ce luxe avait un prix. Sonny fut inscrit dans une école privée et suivit très tôt des cours de droit, d’économie en vue de devenir tel que Don Falzone, un puissant homme d’affaire plus tard. Bien sur, les affaires dans lesquelles traîtait Don Falzone étaient loin d’être toutes légales et claires, mais ça Sonny l’avait compris depuis bien longtemps. Parallèlement au côté scolaire, Sonny se fit initier très tôt au maniement des armes, par Falzone lui-même. Ce dernier lui appris également les règles très importantes à toujours respectées dans le métier pour ne jamais se faire avoir et toutes ces choses que seul un homme ayant de l’expérience dans ce genre d’affaires savait avec l’expérience acquise. Santino s’avérait être un excellent apprenti. Il apprenait vite, était malin et observateur. Le seul défaut que Falzone lui a toujours reproché est cette impulsivité dont Sonny pouvait faire preuve et qui pourrait l’amener par la suite à perdre son sang froid dans certaines situations. Ce trait de caractère ne faisait que grandir avec l’âge. Bien vite, Sonny pris goût à sa nouvelle vie. Il aimait traiter les affaires avec Falzone et plus que tout, il aimait être sur le terrain pour accomplir les missions qu’on lui confiait. Ainsi, il tua son premier homme à l’âge de 17 ans. Buziness is buziness comme on dit toujours.
« Si tu écoutes ce que je t’ai dit, d’ici 10 ans, je te promets que tu seras un homme riche » et en effet, à 21 ans Santino était devenu un jeune homme richissime et puissant, possédant des contacts hauts placés ce qui lui assurait une certaine sécurité et dans ce métier, dieu sait qu’il en fallait. Il était considéré comme un prince des cités et il en était d’autant plus reconnaissant à celui qui était devenu avec le temps son père, Don Falzone. Malheureusement, ce dernier avait vieillit et s’était fait opéré du cœur. L’opération s’était fort heureusement bien déroulée mais Falzone restait faible et fatigué. Durant son séjour à l’hôpital, Sonny était venu le voir tous les jours. Un de ces jours là, Falzone demanda à Sonny d’accomplir une mission très spéciale et très dangereuse à la fois. « Sonny, je suis faible et fatiguée et… » Sonny le coupa « Don Falzone… Vous avez subit une lourde opération, cette sensation est normale mais vous restez un homme fort. Il faudra du temps pour vous remettre sur pied mais je veille personnellement à ce que vous ne manquez de rien et que vous bénéficiez des meilleurs traitements. Ne vous en faite pas, je n’accepte pas de vous entendre parler comme ça » Falzone esquissa un sourire. « Ah Santino. Tu sais que je te considère comme mon fils et je t’ai toujours dit que plus tard ce serait toi qui serais à la tête de mes affaires. Toi seul mérite ce pouvoir et ce jour mon enfant, ce jour va bientôt arriver car je suis arrivé à un âge où il faut que j’arrête, où je dois retourner en Sicile, vivre les années qu’il me reste en paix, à m’occuper de mes oranges et mes olives. Mais cela dit, je ne pourrai vivre en paix avant que tu règles une dernière chose pour moi. » « Aucun problème. Je ferai ce que vous me demandez, comme toujours » « Oui. Sauf que là c’est une mission très particulière et difficile sur le plan moral car elle représente l’opposé de tout ce que j’ai pu toujours t’enseigner. Sonny, vois-tu qui est Don Leoni ? » « Don Leoni. Un pourri mais un homme redoutable et puissant qui trempe dans des affaires semblables aux nôtres et qui est médiatisé ce qui lui donne une certaine protection et une difficulté pour l’approcher. » Falzone acquiesça de la tête. « Bene. Sonny, ce que je vais te demander est de régler une affaire personnelle qui me concerne lui et moi. Cet homme, ce monstre, sous prétexte que je n’ai pas voulu m’allier à lui dans une de ses grosses affaires, pour me punir, a osé tuer mon fils alors qu’il n’avait que 3 ans. Un être innocent et pur… c’est… je… » Il était très ému, se remémorer tout ça était particulièrement difficile pour lui. « J’ai toujours pensé qu’un tel acte était monstrueux Sonny, et que je ne serai jamais l’auteur d’un acte semblable. Mais la vérité est que depuis 20 ans j’ai l’image de mon petit bébé en sang, qu’on a abattu sans état d’âme d’une balle dans le crâne. Toutes les nuits depuis 20 ans je fais des cauchemars, mon esprit ne trouve pas la paix et ne la trouvera pas tant que je ne me serai pas vengé. Malheureusement, j’ai perdu trop de temps et aujourd’hui je suis trop faible alors, est-ce que je peux compter sur toi ? » Sonny était horrifié par ce qu’il venait d’entendre. Allait-il venger Don Falzone ? Bien sûr que oui. Il s’agenouilla pris la main de son maître et la lui baisa tout en le regardant droit dans les yeux. « Que dois-je faire ? » « Leoni a une fille. Demetra. Elle a 20 ans, fait des études en droit pour devenir avocate et surtout, c’est également une passionnée de musique qui se produit de plus en plus souvent sur scène. Dans une semaine il est d’ailleurs prévu qu’elle se produise à Boston. Tu te rendras là-bas et… » « Je l’abattrai » Falzone laissa échapper un petit rire. « Non. Ce serait trop simple. Ecoute-moi Sonny, je veux qui tu la séduises, je veux qu’elle tombe sous ton charme et que d’ici 1 an tu la demandes en mariage. Je veux que tu rencontres son père, ce salaud. Qu’il te donne sa confiance et que tu abattes sa fille le jour de son, enfin de votre, soi-disant mariage. Je veux qu’elle souffre et par-dessus tout, je veux que lui souffre, qu’il puisse ressentir ce que je ressens depuis 20 ans déjà. » Sonny avait des valeurs. En temps normal, il ne toucherait jamais à une femme ou un enfant. Mais devant la monstruosité de l’acte qui avait été commis envers Falzone, il se résout à accepter. « J’accepte et je vous promet que d’ici un an, vous aurez votre vengeance » Falzone sourit. « Grazie Sonny. Ta mission débute donc dans une semaine. D’ici là, tu auras reçu tous les papiers concernant ta nouvelle identité. A présent et pour un an, tu ne répondras plus au nom de Santino Andolini mais Enzo Rota. Tu seras un brillant étudiant en médecine, Leoni a toujours aimé et beaucoup respecté les médecins. Je compte sur toi Sonny, mais surtout, fait attention. Leoni ne doit jamais se douter que nous nous connaissons, il ne doit jamais te trouver suspect ou bizarre sans quoi il t’abattrait juste pour être sur que tu ne nuirais pas à lui ou à sa fille. Fait attention à toi. » Sonny se redressa et pris la main de Falzone. « Don Falzone, vous êtes mon père, j’ai promis de toujours vous respectez et vous obéir et aujourd’hui encore j’honorerais cette promesse. »
Santino profita bien de cette semaine pour s’attribuer au mieux le rôle du personnage qu’il devrait jouer pendant au moins un an, puis le moment venu, il se mis en route pour Boston. Là-bas, il assista à la représentation de la fameuse Demetra. C’était une jeune femme extrêmement belle qui possédait un charme infini en plus d’une voix envoutante. Sonny fut captivé par la beauté de ses prestations mais savait que pour autant il ne devait pas oublier sa mission. Des filles, il en avait connu des tas, des nouvelles chaque soir et il n’y avait jamais eu de sentiments. Alors cette fois-ci il se disait que ce serait un soir un peu plus long. Une fois la prestation terminée, Santino s’arrangea pour aborder la demoiselle, lui dire à quel point sa prestation l’avait envouté et lui faire toutes sortes de compliments semblables. Bizarrement, il n’avait pas besoin de trop se forcer, les mots venaient tout seul tant il avait aimé la regarder sur scène. Il fit son jeu de séduction et celui paya. Demetra semblait être également sous le charme du Sicilien. Quelques semaines à peine après cette première rencontre, après plusieurs dîners, cinémas, sorties au musé et autres rendez-vous, Santino et Demetra étaient officiellement ensemble et se fut le début d’une longue et belle romance. Elle était belle, intelligente, élégante, brillante… Plus les jours passaient et plus Sonny oubliait un peu plus sa mission. Etait-il amoureux ? Oui, évidemment et c’était la première fois. 6 mois passèrent et c’est là qu’eu lieu la première rencontre de Santino avec le père de Demetra, Don Leoni. Santino savait que c’était un rendez-vous extrêmement important et qu’il ne devait pas faire de faux pas. Sa mission ainsi que sa propre vie étaient en jeu. Ce rendez-vous, sous forme de dîner familial se passa très bien. Santino, excellent menteur et acteur avait réussi à berner l’un des plus puissant homme de New-York. Ce dernier lui proposa d’ailleurs de venir s’installer dans la résidence, pour vivre plus proche de sa famille et de sa fille. Falzone avait vu juste, Leoni admirait les médecins. Sonny accepta et continua donc à vivre son histoire d’amour avec Demetra. Leur amour était grandissant chaque jour et chaque jour Sonny se demandait ce qu’il devait faire. Continuer et accomplir sa mission ou tout stopper maintenan. Un an après le début de cette mission et après concertation avec Leoni, Sonny demanda Demetra en mariage et celle-ci folle amoureuse accepta.
La cérémonie était prévue et fut organisée 2 mois après cette demande. Tout en utilisant son talent de manipulateur, il convaincu sa promise de choisir Central Park comme lieu de mariage. Central Park se trouvait à New York, ville dans laquelle le pouvoir de Falzone s’étendait le mieux. Ainsi, le prêtre serait complice de Sonny et des hommes de mains de Sonny se mélangeraient aisément parmi la foule, prétendant être des amis ou de la famille du Sicilien. C’était le mois de juillet, le soleil était présent et le cadre était tout simplement magnifique. La cérémonie débuta. Sonny, vêtu d’un élégant costume avait fait son entrée en premier jusqu’à l’hôtel. Peu de minutes après, la marche nuptiale commença et se fut au tour de Demetra de faire son entrée. Elle était plus belle que jamais, vêtue d’une robe blanche faite sur-mesure par un grand couturier Italien et qui mettait en avant sa taille fine et ses belles formes, ses longs cheveux bruns, bouclés pour l’occasion retombant sur ses épaules. Son radieux sourire venait embellir son visage angélique et du début jusqu’à la fin de sa marche jusqu’à l’hôtel, elle n’avait pas quitté de ses yeux bleus azurs son fiancé et futur mari. Le prêtre commença le baratin habituel des mariages. Sonny tenait à présent les deux mains de Demetra et la regardait, ses yeux se perdant dans les siens et il était plongé dans ses pensées. Il l’aimait, vraiment, sincèrement, à mourir et il aurait voulu passer sa vie auprès d’elle. Tant de choses se bousculaient dans sa tête. Que devait-il faire ? Plus il réfléchissait et plus son cœur se mettait à battre rapidement. C’est alors que le prêtre s’adressa à lui. « Enzo Rota, t’engages-tu à prendre pour épouse Demetra Maria Leoni ici présente, à la chérir, l’aimer et lui jurer fidélité jusqu’à ce que la mort vous sépare ? » Santino ne répondit rien, il était toujours ailleurs, perdu dans ses pensées même s’il avait parfaitement entendu tout ce que le prêtre venait de dire. Il ne savait à cet instant précis tout simplement pas quoi faire. Le sourire de Demetra se rétrécit quelque peu. « En… Enzo ? » Sonny ferma les yeux et les ré ouvrit deux secondes plus tard, fixant le prêtre, puis ensuite Demetra. Sa décision était prise. «... Semper fi » A peine avait-il dit ces mots qu’il sortit de la manière la plus rapide et habile un poignard, dissimulé dans la veste de son costume, qu’il planta en plein cœur de Demetra. Celle-ci lui adressa un regard qui hante encore aujourd’hui l’esprit de Sonny, mélange d’amour, de mélancolie et d’incompréhension. Pas le temps de dire quoi que ce soit d’autre, Sonny aider d’une dizaine d’hommes de mains pris la fuite dans l’agitation générale. Des coups de feux, des cris, des pleurs, et le visage de son amour qu’il avait tué, voilà les derniers souvenirs de Santino à New-York.
Le jour même, Santino pris un jet privé et quitta l’Amérique pour s’exiler en Sicile, avec Falzone, enfin remis de sa précédente opération. Il ne pouvait en effet pas rester dans le pays après un tel évènement. Beaucoup trop dangereux pour lui. Sa mission accomplie, il était à présent à la tête des affaires Falzone dont il allait s’occuper même depuis la Sicile.
7 ans passèrent. 7 ans assez éphémères pour Sonny qui se concentrait à fond sur ses affaires pour oublier le reste, oublier tout ce qui s’était passé à Central Park, tout oublier mais bien évidemment, cela ne sortirait probablement jamais de sa tête. Au bout de 7 années, Sonny jugea qu’il était apte à retourner à New-York, malgré le danger qui pèse sans doute encore pour lui.
Dernière édition par Sonny V. Mancini le Jeu 12 Aoû - 23:27, édité 2 fois
Une cicatrice au visage et un tatouage "Semper Fi" à l'intérieur du poignet droit.
Orientation Sexuelle :
Santino est hétérosexuel. Il n’y a jamais eu d’ambiguïté pour lui car depuis l’adolescence il est attiré par les femmes et peut se vanter d’en avoir connu un bon paquet durant cette époque de sa vie. Les hommes ne l’attirent vraiment pas et même s’il respecte les homosexuelles, voir deux hommes ensemble, en train de se toucher est une idée qui le dégoûte assez.
Citation favorite :
« Semper Fi »
« BEHIND THE COMPUTER »
Prénom : Sandrine Âge : 18 ans Comment as-tu connu ce forum ? : Pub sur un autre forum Ton avis (design, contexte, ...) : Je trouve le design très beau et le forum a l'air plutôt actif, ce sont avant tout ces deux critères qui m'ont poussé à m'inscrire ^^ Présence sur le forum : 4/7, peut-être un peu moins la semaine prochaine vu que je bosse. Autre(s) compte(s) : Non Exemple de RP :
Spoiler:
Alexandre avait toujours été le préféré de mes parents, je ne savais pas pourquoi d'ailleurs. Quand Alexandre me tapait ou autre nos parents ne disaient rien, ou alors ils affirmaient que c'était normal à notre âge de se taper dessus. Je soupirais de rage à chaque fois qu'ils disaient ça, je ne savais jamais pourquoi Alexandre avait plus de gâteau que moi, au dessert, ou alors pourquoi c'était lui qui monter devant dans la voiture, bien que monter derrière ne me déranger pas. Il trouvait toujours un moyen de me faire pété un plomb et surtout, il savait comme si prendre, toujours avoir le dernier mot était une satisfaction intense pour cet homme. Je n'arrive même pas à envisager de dire " mon frère " en parlant de lui, c'est dire comme je peu le haïr. J'avançais dans le couloir, tête baissais, j'avais honte, honte de moi, de ce que je suis. Un garçon timide qui n'arrive jamais à rien, juste à être manipuler ou autre. Depuis quelques semaines j'éprouvais des sentiments pour trois filles différentes, le degrés d'amour était différent pour chacune des trois, tout d'abord il y avait Lilou, celle que je porte dans mon cœur depuis le début, elle est gentille et tout ce que je rêve d'une fille, étrangement je suis vite tombé sous son charme, ce sentiment me terrifiais, je décidais donc de prendre du recul. Ensuite il y avait Emy, comme ma confidente, elle me confiait tout, je faisais pareil, un soir, arrivant dans ma chambre la mine dépité elle c'était assise près de moi et m'avait compté ses malheurs jusqu'au moment où ses lèvres avaient touchées les miennes. Étrangement j'avais compris que je l'aimais, elle aussi, ensuite il y a Khalee, une aventure secrète et surtout excitante, nous avions passé une nuit ensemble, ma timidité maladive avait fais surface plus d'une fois et finalement elle s'était évaporé. Depuis nous sommes comme des amants au moyen age, personne ne connait l'existence de notre liaison et nos sentiments sont mis de côté, enfin, je sais que je l'aime mais je ne sais pas ce qui en est pour elle. Je heurtais une personne violemment, redressant la tête et découvrit Khalee, je me mis à sourire doucement, regardant son magnifique visage, ses beaux yeux... Je ne pus m'empêcher de laisser échappé un gloussement après qu'elle mus parler.
« Je suis désolé Khalee, je n’ai rien contre toi, c’est mon idiot de frère qui m’énerve et quand je suis énervé je ne fais gaffe à rien. Bref, comment tu vas ? »
Je regardais autour de nous, pleins de personnes étaient regroupé autour de nous, Khalee les fit partir, nous étions proche, je sentais son épaule contre la mienne, son visage près du mien je respirais doucement son odeur fruité remerciant Dieu d'avoir inventé les parfums avec de telles odeurs. Je lui souris, un sourire timide, un de ceux que j'accorde souvent à mes amies... Je m'approchais un peu plus d'elle, nous étions désormais collé l'un à l'autre, j'aimais bien cette position mais seulement avec elle et pas avec les autres élèves. Des petits curieux jetaient, de temps à autres, des regards indiscret en notre direction, pensant surement que notre position était bien trop proche, mais à vrais dire, je m'en fichais de leur avis. J'avais parfois l'impression de devenir comme mon frère, un Don Juan, plus le temps passer plus de nombreuse filles se tourner vers moi, m'observait, parlaient de moi.... Je trouvais cela gênant par fois, je ne savais guerre comme réagir et je paniquais intérieurement. Toujours aussi timide...
Bienvenue parmi nous. J'ai validé le code du règlement.
Par contre, Al Pacino, 29 ans ? Sachant qu'il en a 70 en réalité, cela me semble être une bien trop énorme marge... Et tout cette histoire de mafieux alors que les 90% de nos membres ne sont que de simples étudiants... J'ai bien peur que ton personnage ait du mal à se trouver une place dans la population du forum...
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Sujet: Re: Santino Vito Mancini - TERMINÉE
Santino Vito Mancini - TERMINÉE
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