Never let me go (I need to make it right) ▬ conor&aria.
Auteur
Message
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Never let me go (I need to make it right) ▬ conor&aria. Dim 26 Aoû - 19:01
conor and aria
NEVER LET ME GO (I NEED TO MAKE IT RIGHT)
Aria s’était promis de montrer l’Australie à Conor. S’il existait bien une personne sur cette Terre fidèle à ses paroles, cela était bien elle. S’il y existait bien dans ce monde une seule personne à qui elle souhaitait dévoiler son monde, cela était bien lui. Et puis, ça s’était fait. Ils étaient à Sydney. Il lui avait peut-être fallut du temps pour tout prévoir, tout mettre en place et tout organiser, mais ils étaient bel et bien là. Ils avaient atterri il y a maintenant trois jours dans la grande ville australienne ; durant ces deux jours, Aria en avait profité pour présenter son quartier à Conor, l’appartement où elle avait grandi, les endroits qu’elle avait régulièrement fréquenté en étant lycéenne, et lui avait même fait rencontrer sa gouvernante. A la base, c’était peut-être un voyage touristique pour l’Irlandais, mais elle avait réellement tenu à ce qu’il voit sa vie... Qu’il imagine ce qu’elle avait pu vivre. Dans son esprit, c’était important. C’était un moyen de lui faire comprendre comment elle avait fini par être ce qu’elle était en se passant de mot, un moyen de tout lui présenter afin qu’il se fasse lui-même son propre opinion à propos de tout cela. Et puis, Aria lui avait dit qu’elle lui ferait découvrir son monde, et depuis, elle s’appliquait à cette tâche. Elle en avait également profité pour le faire visiter divers musées, aller voir un spectacle dans le fameux l’opéra, mais également monter dans une tour pour qu’il ait une vue panoramique de la ville. Elle lui avait donné beaucoup de choses à voir et à regarder, avait réellement tout calculé pour qu’il garde un souvenir extraordinaire de son voyage dans sa ville natale. Cependant, Aria avait gardé le meilleur pour la fin ; l’escalade sur le pont de Sydney. De toutes les choses à faire dans la ville où elle était née, c’était de très loin celle qu’elle avait préféré faire de toute son adolescence. Et ils venaient juste de redescendre. Aria en avait une nouvelle fois plein les yeux, et elle espérait que Conor était pareil qu’elle. Après, ils partiraient pour le Nord de l’Australie. Puis repartiraient au milieu du désert pour voir l’Ayers Rock. Aria savait qu’elle n’aurait pas le temps de tout lui montrer, qu’il lui manquerait bien trois bons mois pour parfaitement lui faire visiter l’Australie de fond en combles, mais elle se disait qu’elle avait tout son temps. Toute la vie. Ou presque.
Photos-souvenir soigneusement rangées dans son sac à main, Conor à ses côtés et encore un objectif en tête, Aria ressortit du bâtiment au pied du pont avec un sourire sur ses lèvres. Elle leva la tête pour observer l’Irlandais, puis tenta de sonder son esprit pour deviner ce à quoi il pouvait bien penser. Elle poussa un petit sourire satisfait, puis prit Conor par le bras pour l’orienter dans cette ville qu’elle connaissait si bien. Ils traversèrent un passage piéton, puis elle se décida finalement à parler. « Alors, des commentaires ? » lança-t-elle. Elle était presque sûre que cela lui avait plu. Peut-être même encore plus que le Museum of Sydney ou la Sydney Tower. En attendant, en haut de l’Harbour bridge, à cent trente-quatre mètres au dessus du sol, Sydney prenait tout de suite une autre allure. Face à l’Opéra, le vent venant fouetter les visages donnait une sensation de liberté, malgré tous les harnais qui empêchaient les personnes de tomber tout en les emprisonnant dans leur équipement spécialement conçus pour l’escalade. Le seul point négatif qu’Aria réussissait à dégager de cette matinée avait été le temps, plutôt gris et froid, qui avait rendu la vue un peu lugubre à son goût. Cela avait été le risque. Après tout, l’Australie était en plein hiver au mois d’août.
A présent, Aria voulait conclure leur séjour à Sydney par un tour au Royal botanical gardens. C’était là-bas qu’elle les amenait, en marchant dans les rues de la ville. Il s’agissait que d’un kilomètre et demi à pied. Cela ne représentait rien à ses yeux. Elle jeta un nouveau coup d’œil vers Conor. Ils étaient devenus extrêmement proches, au fil des mois. L’Australienne avait été heureuse de voir quelle tournure leur amitié prenait, bien qu’elle aurait aimé que cela aille plus loin. Il comptait beaucoup, à ses yeux. S’il l’avait embrassé en la raccompagnant chez elle la première fois qu’ils s’étaient revus, cela n’avait en rien changé leur relation, non. Sauf qu’ils étaient allés plus vite. Ils s’étaient revus plus régulièrement. Ils avaient même fini par élaborer des plans, des vrais. Un voyage en Australie, par exemple. Mais Aria voulait plus. Cependant, elle ne savait pas si elle pouvait se le permettre. « Je vais te montrer le Royal Botanical Gardens. » commença-t-elle avec un petit sourire aux lèvres. Elle était si fidèle à son image d’écolo. Ce n’était pas de sa faute, elle aimait énormément cet endroit. Le Jamaica Bay faisait pâle figure à côté. « C’est un coin un peu plus tranquille. Je me suis dit que ça serait pas mal pour finir ce séjour à Sydney. Comme demain on s’envole pour Cairns… » S’envoler pour Cairns et retrouver le soleil du Queensland. Yay. Aria n’attendait que ça. Short et chemisiers légers, crocodiles sur les plages et moustiques à cause de l’humidité. Elle n’ajouta rien pendant un instant, se contentant de se rappeler du chemin qu’il fallait emprunter. L’Australienne avait beau revenir ici régulièrement, les souvenirs s’effaçaient peu à peu. New York avait envahi tout son esprit. Presque son accent. Aria avait été stupéfaite de se rendre compte que son Anglais était dorénavant un mélange étrange d’accent américain et australien, sans être réellement défini. Quelle honte. « J’aurais bien aimé te faire rencontrer mes parents. » finit-elle par poursuivre. « Je les ai appelé pour savoir s’ils n’avaient pas un peu de temps à me consacrer, mais ils sont partis en déplacement professionnel sur Melbourne pendant notre séjour, donc à part prendre des billets pour faire un aller-retour et les voir une heure à peine, je me suis dit que ça ne valait pas la peine. » Elle avait l’habitude. Mais ce n’était rien. Il était là avec elle, c’était le plus important.
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Never let me go (I need to make it right) ▬ conor&aria. Sam 15 Sep - 20:35
Never let me go (I need to make it right) Ft. Conor&Aria
Et voilà, cela faisait déjà trois jours qu'il était en Australie. A vrai dire il n'en revenait toujours pas; tout s'était fait sans le moindre accroc, d'une simple blague sur Facebook, Aria l'avait prit au mot, et l'avait invité. IL n'y croyait pas vraiment au départ, pensait que les démarches administratives seraient trop complexes. Et qu'il n'aurait pas le temps de s'offrir ces vacances, entre la fin de son semestre à l'Academy et sa cérémonie de graduation. Cérémonie à laquelle d'ailleurs il songeait de plus en plus à inviter Aria. Et finalement, le temps libre s 'était présenté, et Aria avait tout pris en charge, la logistique, le voyage en avion, les visas pour l'escale à Bangkok. Jusqu'à l'achat des billets, ce qui ne l'avait pas mis très à l'aise au début. Et quand il l'avait appelée pour lui donner ses dates de congés, elle l'avait quasiment embarqué sur le champ. Il ne regrettait rien pour l'instant.
Depuis leur arrivée sur l'ile, Aria qui avait certainement tout prévu depuis des mois à son avis, le guidait, lui montrait divers lieux, le tirait par le bras pour visiter plein de choses, il se laissait guider avec plaisir, s'étonnant de la vitalité d'Aria et de sa capacité d'organisation, il se souvenait maintenant qu'elle avait été guide à New York. Il marchait, courait pour attraper un bus avec elle, goutait plusieurs plats qu'il ne connaissait pas, souriait sur les milliers de photos qu'elle prenait, enthousiaste tout comme elle. Il s'était habitué au climat, même si c'était l'hiver cela n'avait rien à voir avec la côte est, et encore moins avec l'Irlande. Mais surtout dès le début, fidèle au deal qu'ils s'étaient fait un soir au Carlyle elle lui avait montré les lieux de son enfance et de son adolescence, il avait pu visualiser la petite Aria en uniforme d'écolière dans cette grande et prestigieuse école pour enfants aisés grâce aux photos de sa gouvernante qu'il avait même rencontré. Il se laissait faire, content et amusé, et découvrait Sydney. Un endroit totalement inédit pour l'immigré Irlandais qui ne connaissait hormis l'Irlande que la métropole Boston-Washington DC. Chaleur, saveurs, souvenirs. Et le must pour Conor: les requins de la baie, visibles dans le port de façon surprenante.
Ce jour là, Aria avait concocté une après-midi sportive puisqu'il s'agissait d'escalader un pont, qui promettait, c'était écrit sur le dépliant: « une vue à couper le souffle sur la plus belle baie du pacifique ». Rien que çà. L'ascension s'était révélée facile, l'entrainement de l'Academy sans doute, mais ce qui avait le plus surpris Conor c'était l'agilité d'Aria qui était allée bien plus vite que lui. Elle trichait, elle était déjà venue et puis elle était plus légère, c'était pas juste. Du coup pour se venger il avait fait le pitre sur toutes les photos qu'elle avait prises. Hormis le vent une fois en haut tout était très joli, le panorama tenait ses promesses malgré les nuages.
De retour sur la terre ferme, Conor n'eut pas le temps de souffler, déjà Aria le tirait par la manche vers l'extérieur, on ne l'arrêtait plus depuis le début du voyage. Surtout que dans l'avion Conor fatigué de sa semaine d'examens et ses patrouilles évaluées, avait beaucoup dormi et s'était contenté de sourire et d'aller tout le temps dans le sens d'Aria. Elle semblait surexcitée, la preuve elle n'avait pas parlé d'espèces en danger depuis tout ce temps; un miracle! Elle souriait, et lui comme un gros bêta il souriait parce qu'il trouvait qu'elle était belle quand elle souriait. Il ne pensait plus au boulot, n'étais plus stressé par les examens d'évaluation, il était plus détendu, et espérait que çà se voyait. Même si parfois il aurait aimé pouvoir dormir un peu plus le matin; mais elle l'avait promis, une surprise l'attendait. Et lui s'imaginait déjà a surprise: lui sur un hamac entre deux cocotiers, du soleil et du vent, un cocktail et Aria en bikini....enfin il s'arrêtait là d'imaginer, comme si c'était mal de penser à Aria en bikini... « Alors, des commentaires? » lui dit-elle en l'observant souriante. « Eh bien les harnais ligotaient mon entrejambe mais c'était cool, tu te débrouilles bien mais si t'as triché! » Il jouait le Conor grognon mais n'arrivait pas à rester trop sérieux et finit par rigoler. « Tu m'en veux pas si j'ai préféré çà au musée d'hier? ». Conor n'était jamais allé dans un musée il fallait y aller par étape avec lui niveau culture...sauf en cas de culture cinématographique bien entendu. Comme d'habitude ils se chamaillaient toujours un peu, Conor appréciait cette complicité avec Aria, c'était l'occasion d'échapper à son quotidien parfois franchement morose.
Tandis qu'il se faisait trainer au pas de charge vers les « Royal Botanical Gardens » donc, Conor soupira: « Bonne idée: du calme..je boirais bien verre ensuite avant de rentrer à l'hôtel » Une vraie petite guide fan de la nature.
Cairns...Elle avait tout prévu. Conor fouilla dans sa mémoire où se situait Cairns, pour ne pas passer pour un inculte il avait acheté un petit guide sur l'Australie avant de partir et l'avait lu consciencieusement lors de ses nuits de patrouille. Son manque d'éducation par rapport à Aria le complexait un peu.
Ils continuaient à marcher, (jamais il n'aurait cru qu'Aria avait autant d'énergie) et elle reprit: « J’aurais bien aimé te faire rencontrer mes parents. Je les ai appelé pour savoir s’ils n’avaient pas un peu de temps à me consacrer, mais ils sont partis en déplacement professionnel sur Melbourne pendant notre séjour, donc à part prendre des billets pour faire un aller-retour et les voir une heure à peine, je me suis dit que ça ne valait pas la peine. » Un peu surpris Conor ne sut pas trop quoi dire, si elle avait voulu lui présenter ses parents, et donc le présenter à ses parents c'est qu'il était en quelques sorte important non?
« D'accord. » dit-il tout simplement, elle avait raison, encore la courette pour une entrevue d'une heure à peine il n'aurait pas la force d'enchainer encore. Si seulement il avait pu avoir plus de dix jours de vacances...mais ce n'était pas le cas malheureusement. « Je suis désolé, j'imagine que çà t'aurais fait plaisir...Mais ce n'est pas grave, et puis...tes parents auraient pu se faire des idées.. » Il n'avait pas oublié que depuis qu'il l'avait embrassé ils n'en avaient plus jamais reparlé. « Et puis on s'en fout on va sur la côte, on pourra se baigner et tout, la ville çà suffit! Je veux voir u koala tu te souviens? » Il lui souriait en lui emboitant le pas. Les vacances....ses premières depuis bien longtemps, elle s'annonçaient pleines de promesses.
Dernière édition par Conor O'Dwyer le Lun 17 Sep - 1:52, édité 1 fois
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Never let me go (I need to make it right) ▬ conor&aria. Lun 17 Sep - 0:29
conor and aria
NEVER LET ME GO (I NEED TO MAKE IT RIGHT)
Aria, reine de l’organisation, à vos risques et périls. Ce n’était pas tant ça, sur le fond. C’était juste qu’elle s’était donné une tonne de choses à montrer à Conor, et elle s’appliquait à cette tâche. L’Australienne savait pertinemment que Conor avait peut-être imaginé de passer des vacances tranquilles sur un transat quelque part dans le Queensland, mais la demoiselle n’en avait pas décidé ainsi. Tout du moins, pas pour l’instant. La blondie avait préféré commencer tout de suite avec la grande ville qu’était Sydney avant de poser leurs affaires à Cairns, afin de lui montrer sa vie et ces rues qu’elle connaissait comme sa poche. Elle lui avait tout montré. Ils avaient foulé tous les sols, ou presque. Conor ne s’était jamais plaint, donc Aria continuait à faire comme elle avait prévu. Après seulement, ils pourraient tous les deux pleinement profiter des plages et de l’océan au Nord, nager dans l’eau, aller voir la barrière de corail. Mais pour l’instant, c’était ville, ville, ville. Elle le faisait courir partout, c’était épuisant pour lui comme pour elle, mais au fond d’elle-même, Aria savait que cela lui plaisait. Elle savait que ces vacances n’étaient pas comme celles qu’il avait pu avoir avant, que ces vacances avaient quelque chose de spécial pour lui. Elle voulait que cela le soit. Après tout, il n’était jamais venu en Australie, c’était le moment de marquer le coup… Et il avait Aria en tant que guide. Forcément, ce voyage n’avait rien d’une simple expédition vacancière. Avec la Hathaway, rien n’était vraiment normal. C’était pour cela qu’une fois dehors, après avoir escaladé le pont, Aria demanda si Conor avait des commentaires avant de le prendre par le bras pour le tirer ailleurs. « Eh bien les harnais ligotaient mon entrejambe mais c'était cool, tu te débrouilles bien mais si t'as triché ! Tu m'en veux pas si j'ai préféré çà au musée d'hier ? » Aria leva les yeux au ciel en souriant. Elle n’avait pas triché. C’est ce qu’il n’arrêtait pas de dire depuis tout à l’heure, mais elle n’était pas d’accord. Ce n’était pas de sa faute si elle y avait déjà été avant, si ? « Il s’est passé tellement de temps depuis la dernière fois que j’y suis allée que ça ne compte pas. » répliqua-t-elle, taquine. « T’es juste blessé qu’une demoiselle dans mon genre puisse être plus agile à cet exercice que quelqu’un comme toi qui as déjà eu un entrainement physique… Mais sinon, je te comprends. Je préfère largement ça au musée, tu sais. » Après tout, ce n’était pas parce qu’elle était une tête, parce qu’elle était bien éduquée et parce qu’elle l’avait trainé dans le musée de Sydney que c’était son endroit préféré. Bien au contraire. Aria était beaucoup plus heureuse dans un magasin de chaussures que dans le département art aborigène… L’Australienne lui annonça alors ses plans : aller au Royal Botanical Gardens afin de profiter un peu de leur dernière après-midi et se reposer un peu. Il en profita pour ajouter qu’il aimerait bien prendre un verre avant de repartir pour l’hôtel, et la demoiselle hocha la tête en souriant. Aria ne tenait pas spécialement à tuer de fatigue Conor, et elle savait parfaitement que, même s’il ne lui disait rien du tout, il devait très certainement la prendre pour une hyperactive à courir toujours dans tous les sens et à le trainer dans tous les coins et recoins de la ville. Ce n’était pas de sa faute, elle était comme ça, et le serait très certainement toujours. Maintenant, l’Irlandais avait l’occasion de faire du vingt-quatre heures sur vingt-quatre dans la vie de l’Australienne, et il pouvait enfin voir quel genre d’existence elle menait. Et encore. Là, ils étaient en vacances. A New York, elle était dix fois pire, entre Greenpeace, les manifestations, les conférences, son boulot, les études qu’elle allait reprendre, mais également sa vie sociale. Aria aurait adoré que ses journées fassent dix bonnes heures de plus. Elle n’avait jamais une minute à elle… Parce qu’elle les donnait toutes aux autres. Aria finit par reprendre la parole en parlant de ses parents. Parents toujours occupés. Parents toujours loin de tout, d’elle, de sa vie, de ce qu’elle pouvait faire. Elle aurait adoré les présenter à Conor, mais les circonstances avaient fait que cela n’avait pas été possible. Encore une fois. C’était à peine si ses géniteurs auraient été capables d’énumérer les noms de ses amis au lycée. « Je suis désolé, j'imagine que çà t'aurais fait plaisir...Mais ce n'est pas grave, et puis...tes parents auraient pu se faire des idées.. » Aria tourna la tête vers Conor, fronçant les sourcils un instant. Elle finit par hausser les épaules. Peut-être. A vrai dire, elle aurait presque aimé qu’ils s’en fassent, des idées. Cependant, l’Australienne les connaissait si peu qu’elle était bien incapable de dire comment ils auraient pu réagir en voyant Conor. Oh, ils auraient été adorables avec lui. Pendus à leurs téléphones, mais adorables. Quant à dire qu’ils auraient pu se faire des idées… « Oh, non, tu sais. Par contre, c’est ma gouvernante qui est en train de se faire des idées, là, tu sais. Je suis sûre qu’elle est déjà en train d’arrêter une date pour notre mariage. Désolée. » Elle avait lancé le mot désolée avec un immense sourire. Après tout, sa gouvernante avait pris la place de maman, pour elle. Et Aria savait très bien de quoi elle parlait. Elle avait compris le regard qu’elle lui avait lancé quand elle lui avait présenté Conor. Elle, elle s’était fait un tas d’idée. Si seulement… « « Et puis on s'en fout on va sur la côte, on pourra se baigner et tout, la ville çà suffit! Je veux voir un koala tu te souviens? » « Bien sûr que je m’en souviens ! » Elle savait même où elle allait l’emmener. On parlait quand même d’Aria Hathaway, là. « T’auras des vrais vacances, promis après je te laisse tranquille jusqu’à ce qu’on s’envole pour aller voir l’Ayers Rock. Bon, sauf si tu veux aller voir la barrière de corail et te promener dans un bout de désert avec des villes perdues au milieu de nul part… » Elle eut presque un sourire d’excuse. Ce n’était pas de sa faute s’il y avait énormément de choses à voir dans son pays. Aria demeura silencieuse quelques instants, guidant Conor dans les rues jusqu’à ce qu’ils atteignent leur destination. Depuis qu’elle était à New York, elle n’avait que très peu penser à revenir en Australie, dans son pays d’origine. A vrai dire, il lui manquait, mais toute sa vie était désormais concentrée aux Etats-Unis. « D’accord, j’arrête. Arrivés à Cairns tu prends les commandes. » Aria voulait tellement bien faire. Elle avait l’impression d’être ridicule. Enfin, elle était ridicule. Ce n’était même pas une impression.
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Never let me go (I need to make it right) ▬ conor&aria. Sam 29 Sep - 0:16
Never let me go (I need to make it right) Ft. Conor&Aria
Elle avait triché et puis c'est tout. Sinon comment lui le grand O'Dwyer, futur officier du NYPD aurait-il pu faire moins bien qu'Aria? Greenpeace plus forte que les forces de police? Il fallait être sérieux deux minutes. Et puis elle était chez-elle, elle avait l'avantage du terrain. « T’es juste blessé qu’une demoiselle dans mon genre puisse être plus agile à cet exercice que quelqu’un comme toi qui as déjà eu un entrainement physique… Mais sinon, je te comprends. Je préfère largement ça au musée, tu sais. » . « Pff moi blessé, alors pas du tout, vraiment....je suis juste objectif...je suis assermenté je dis toujours la vérité tu sais bien... » Conor avait sourit de toutes ses dents , forçant ainsi son masque sur-joué de l'innocent en espérant qu'Aria remarquerait cette ironie. Conor était soulagé par la confession d'Aria... Il avait eu peur l'autre soir quand il avait visité 3 musées en une journée, qu'Aria soir un de ces rats de bibilothèque.
Il s'était stoppé, parler des parents d'Aria n'était peut-être pas une bonne idée. N'importe qui aurait souffert de cette absence, et Aria devait éprouver encore des choses difficiles. Il avait peut- être manqué de tact. Pour se faire pardonner il réussit à saisir la main d'Aria, et la regarda dans les yeux espérant qu'elle comprenait qu'il lui signifiait un truc du genre: « Pardon, je sais ce que c'est... » et pour cause. Ils avaient grandi sans leurs parents. Et ce point commun comptait beaucoup pour Conor. Il ressentait ce besoin d'en trouver. Sans pour autant se l'expliquer. Et pourtant les choses semblaient parler d'elles-mêmes non? Deux amis se retrouvent en Australie pour découvrir le passé de l'un deux...deux amis seulement? Si différents et si proches pourtant. « Oh, non, tu sais. Par contre, c’est ma gouvernante qui est en train de se faire des idées, là, tu sais. Je suis sûre qu’elle est déjà en train d’arrêter une date pour notre mariage. Désolée. »
Il éclata de rire, il avait failli être rassuré mais la suite de la phrase d'Aria le perturba un peu.... « mariage....désolée » deux mots qui chacun faisaient un peu peur... Sans aller jusqu'à l 'épouser Conor était triste de savoir qu'une idée comme celle ci désolait Aria. Heureusement la discussion continuait, il avait vraiment envie de voir un koala. Il se rappelait d'un abécédaire animalier dans son pensionnat, fixé au mur de son enfance , au K il y avait un koala... qui n'existent que sur cette ile.
« T’auras des vrais vacances, promis après je te laisse tranquille jusqu’à ce qu’on s’envole pour aller voir l’Ayers Rock. Bon, sauf si tu veux aller voir la barrière de corail et te promener dans un bout de désert avec des villes perdues au milieu de nul part… » Il en était ravi toutefois il voulait éclaircir un point... « Je suis déjà en vacances Aria...je veux surtout être aux côtés d'une belle Australienne, on dit qu'elles sont sexy et aussi torrides que leur climat. Donc c'est cool, sinon j'opte pour la machine à corail là, çà sonne bien » il avait parlé sur le ton de l'humour. Et attendait la réponse qu'allait lui donner Aria. Mais comme il avait fait part un peu maladroitement de sa fatigue, elle répondit d'abord sur le fait qu'à Cairns elle lui laisserait « les commandes». Une idée lui traversa l'esprit; saisir le poignet d'Aria, fixer ses yeux et lui demander « pourquoi ne pas les prendre maintenant » avant de se lancer, de lui dire qu'il croyait au fond ressentir véritablement et sincèrement quelque chose pour elle. Mais « Oh tu peux continuer çà ne me déranges pas...Tu te débrouille super bien vraiment! » seul sortirent de sa bouche. Comme il se trouvait un peu nul et qu'ils approchaient du Gardens et qu'il voulait lui en parler avant qu'elle ne commence la visite et qu'il ne pourrait plus l'interrompre ensuite. Il ajouta donc , inspirant un bon coup avant, à la manière des apnéistes avant une longue immersion en eaux dangereuses et incertaines : « Aria...est ce que tu crois être heureuse là maintenant? Je me disais que euh...je l'étais moi, et que c'était grâce à toi, enfin que tu me rends heureux et donc est ce que je te rends heureuse? Je sais c'est égoiste de se dire çà enfin...bref » Comme d'habitude lorsqu'il fallait évoquer ses sentiments profonds Conor avait été aussi maladroit qu'un Anglais en Irlande. Il avait le cœur qui s'était accéléré et avait même eu la manie de se frotter le sommet du crâne avec la main, une moue enfantine gênée sur le visage...est ce que malgré tout elle comprendrait?
Sujet: Re: Never let me go (I need to make it right) ▬ conor&aria. Dim 30 Sep - 20:31
conor and aria
NEVER LET ME GO (I NEED TO MAKE IT RIGHT)
Revenir en Australie était comme un retour aux sources, pour Aria. C’était la première fois de sa vie qu’elle invitait quelqu’un avec elle, hormis sa cousine. C’était la première fois qu’elle s’autorisait à mélanger sa vie New Yorkaise avec son enfance d’Australienne. Conor ne s’imaginait sans doute pas ce que cela pouvait représenter pour la blondie, mais cela était beaucoup. Accepter quelqu’un dans son monde n’était pas une chose courante chez elle, bien au contraire. Aria était connue pour être froide et distante avec des purs inconnus, chaleureuse et dévouée pour ses proches amis. Elle n’allait pas dans la demi-mesure, non, elle était entière dans tout ce qu’elle faisait. Cependant, il était tout de même extrêmement rare pour elle de se dévoiler autant. D’autant plus face à un homme. Avec Conor, elle ressentait toujours ce besoin de partager. Il était différent. Et tous les sentiments qu’elle pouvait avoir pour lui lui faisaient presque peur. Aria se mit à lui parler de ses parents, alors qu’ils étaient en chemin pour se rendre au Garden. Elle s’excusait de ne pas avoir pu lui présenté, celui-ci lui répondit que cela était peut-être une bonne chose puisqu’ils auraient pu se faire des idées. Elle eut un vague sourire avant de répliquer. Après tout, c’était vrai, elle ne les connaissait pas suffisamment pour savoir ce qu’ils auraient pu penser face à Conor. Ils n’auraient certainement rien dit. Rien du tout. Après tout, connaissaient-ils vraiment leur fille ? Ils savaient qu’elle était ambitieuse, qu’elle avait des projets. Mais au fond, ils ne savaient rien d’elle… Pas plus que des inconnues dans la rue. Dans un petit soupir, Aria évoqua alors sa gouvernante qui, elle, était beaucoup plus encline à se faire des idées. Puis elle parla mariage. Quelle idiote. Conor changea tout de suite de sujet, la ramenant sur Terre. Il lui rappela avec entrain qu’il voulait absolument voir un koala – chose qu’elle n’avait pas oubliée – en plus de se baigner. Aria eut un sourire. Elle s’excusa alors du rythme effréné qu’elle lui imposait. Après tout, dans la folie de tout vouloir lui montrer, l’Australienne avait peut-être oublié ce que voulait dire se détendre. Oh, certes, ils avaient parfois passé des après-midi à ne rien faire, mais cela n’avait rien avoir avec de longues heures sur une serviette de plage… Si ? « Je suis déjà en vacances Aria... Je veux surtout être aux côtés d'une belle Australienne, on dit qu'elles sont sexy et aussi torrides que leur climat. Donc c'est cool, sinon j'opte pour la machine à corail là, çà sonne bien » Aria leva les yeux au ciel. « La barrière de corail, Conor. » répondit-elle, amusée. C’était mal élevé de reprendre les personnes comme cela. Mais après tout, c’était Conor. Et il ne s’y connaissait absolument pas en faune et flore, donc il ne fallait pas abuser non plus en le laissant dire tout ce qu’il voulait… Et puis, ça la faisait marrer. Cependant, Aria se rendait compte qu’elle parlait trop, qu’elle avait certainement prévu encore beaucoup, beaucouup trop de choses pour leur séjour dans le Nord. Elle lui proposa de reprendre les commandes une fois arrivée là-bas, puisqu’elle devait vraiment se faire passer pour un tyran. L’Irlandais déclina l’offre gentiment, tout cela accompagné d’un peu compliment. Oh, s’il insistait… Conor prit une grande inspiration. Aria tourna la tête vers lui, presque intriguée. « Aria... Est ce que tu crois être heureuse là maintenant ? Je me disais que, euh... Je l'étais moi, et que c'était grâce à toi, enfin que tu me rends heureux et donc est ce que je te rends heureuse? Je sais c'est égoïste de se dire çà enfin... Bref. » Aria s’arrêta en plein milieu du trottoir, sans vraiment faire attention aux personnes qu’elle gênait. Elle fronça délicatement les sourcils, ne sachant pas quoi penser pendant un instant. C’était si étrange. Elle se posait exactement les mêmes questions, mais pour elle. Elle était heureuse d’être là avec lui. Elle aimait passer tout ce temps avec lui, discuter avec lui, le voir découvrir Sydney. Elle avait eu l’impression, cependant, d’être presque un monstre à toujours vouloir en faire plus. La blondie déglutit, presque mal à l’aise. Dans sa poitrine, son cœur s’emballait dans une course effrénée. « Tu devrais même pas te poser ce genre de question, Conor. » dit-elle tout simplement dans un sourire, la voix douce, un peu hésitante. « Si je n’étais pas heureuse d’être ici avec toi, j’aurais écourté notre séjour. Tu sais très bien que je suis capable de le faire… Prendre des billets pour un retour express à New York. Mais je ne l’ai pas fait. » C’était sa manière de lui dire… Lui dire qu’elle aimait être avec lui. Aria ne parlait pas de sentiments. Jamais. Elle ne s’encombrait jamais de ces choses là, en venant à New York, elle n’avait jamais pensé tomber sur quelqu’un comme Conor. Elle n’avait jamais pensé qu’elle finirait par s’intéresser à quelqu’un de cette manière. Après tout, elle était Aria Hathaway. Elle rêvait peut-être d’une famille, de maternité et de toutes ces choses, mais elle ne se sentait pas prête. Elle voulait d’abord accomplir quelque chose de sa vie avant de se figer à jamais dans le monde en devenant mère de famille. « J’aime beaucoup, beaucoup être avec toi. » continua-t-elle. Elle savait que ce n’était pas un terrain stable, qu’elle aurait mieux fait de tout garder pour elle. Cependant, elle avait besoin de continuer. Elle avait besoin de s’exprimer. « Je ne sais pas comment te le dire ou comment te l’expliquer. J’aimerais tellement… Je ne sais pas. J'avais peur de faire tout de travers. J’ai tellement envie de tout faire correctement. Pas seulement pour moi, parce que je suis comme ça et que j’aime les choses bien faites, mais pour toi. Parce que j’ai envie que tu te souviennes de moi dans trente ans en te disant « J’ai passé des bons moments avec elle. Elle n’était pas comme les autres ». Ca compte beaucoup pour moi. » Elle se perdait dans ce qu’elle disait, elle ne savait même plus si les paroles qu’elle prononçait étaient bien ou non. Tout cela la dépassait tellement… Elle, Aria Hathaway, la reine des glaces.
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Never let me go (I need to make it right) ▬ conor&aria. Mer 31 Oct - 20:14
Never let me go (I need to make it right) Ft. Conor&Aria
Barrière, bannière, peu importe c'était un truc cool où on voyait plein de poissons colorés comme dans le Nemo de Disney, dans une eau claire et chaude. Voilà à quoi ressemblait la barrière, donc, de corail pour Conor. Il fallait bien convenir d'une chose ; Il n'y connaissait absolument rien en géographie de l'Australie, et encore moins en faune ; qui sont clairement les deux domaines d'Aria, évidemment. Il n'avait même pas tiqué quand elle l'avait repris ; il savait qu'il se trompait forcément. Et puis, Aria était bien plus intelligente que lui, elle avait tout un tas de diplômes aux intitulés compliqués et aux buts flous pour lui, mais elle en avait plein, et puis elle allait retourner à la fac cette année. Lui n'y avait même jamais mis un pied alors... .
Tandis qu'ils continuaient dans les rues comme dans leur discussion, et Conor dans ses souvenirs d'écoliers et ses désirs de paysages paradisiaques peuplés de koalas. Aria pouvait continuer à le guider, çà lui faisait plaisir visiblement, et le plaisir d'Aria valait bien aux yeux du jeune homme quelques sacrifices. Le mot était d'ailleurs bien trop grand, tant la compagnie de la blonde était bien plus un bonheur de chaque instant, plutôt qu'une souffrance.
Et comme, essayant de se faire comprendre, il avait arrêté Aria et lui avait demandé ce qu'elle sentait, il voulait là dessus être rassuré. Il ne voulait pas se faire de film, être certain de ce qui se passait, de savoir si ce qu'il ressentait existait vraiment, et été partagé, soyons fous. Aria prise de cours, le rassura avec sa voix douce, et des mots tous aussi doux et rassurants. « Tu ne devrais même pas te poser ce genre de question, Conor. ». Elle avait la voix douce, c'était la voix la plus douce que Conor aie jamais connue. Même s'il n'avait jamais vraiment connu de voix féminines auparavant. « Si je n’étais pas heureuse d’être ici avec toi, j’aurais écourté notre séjour. Tu sais très bien que je suis capable de le faire… Prendre des billets pour un retour express à New York. Mais je ne l’ai pas fait. » . Façon très Hathaway, mais il avait compris, il était rassuré, soulagé. « Et je t'en suis extrêmement reconnaissant » répondit-il en rigolant. Elle avait parlé doucement, mais son cœur à lui, s'était accéléré, sans qu'il ne puisse se l'expliquer, et il espérait qu'elle ne pouvait pas sentir son pouls de plus en rapide dans sa main, qui serrait la sienne.
L'hésitation d'Aria, comme une certaine appréhension, il la trouvait touchante et rassurante. Il n'était pas le seul mal à l'aise quand il fallait parler de ses sentiments. Il serra un peu plus la main d'Aria, comme pour l'encourager, lui montrer qu'il était là. Tout autour de lui, on lui avait dit qu'elle était glaciale et garce, en plus des propres barrières qu'il s'était mises, complexé par les mondes qui les séparaient. Il savait à présent que tout çà n'était plus important, que ce n'était pas réel, que ce qui comptait était ailleurs. Aria continua ; « Je ne sais pas comment te le dire ou comment te l’expliquer. J’aimerais tellement… Je ne sais pas. J'avais peur de faire tout de travers. J’ai tellement envie de tout faire correctement. Pas seulement pour moi, parce que je suis comme ça et que j’aime les choses bien faites, mais pour toi. Parce que j’ai envie que tu te souviennes de moi dans trente ans en te disant « J’ai passé des bons moments avec elle. Elle n’était pas comme les autres ». Ca compte beaucoup pour moi. » . Elle paraissait troublée, comme perdue, désemparée. Il comptait beaucoup pour elle. Elle l'avait dit. Il n'avait donc pas fait de faux pas. Il n'avait plus à tergiverser sur si il avait réagi comme il faut, dit ce qu'il fallait. Aria lui plaisait. Il se l'était avoué, il l'assumait. Et elle, elle ne fermait pas la porte. Il s'approcha d'elle. La rue, le parc, les bruits, il ne faisait plus attention à rien, une bulle s'était formée au dessus d'eux, où le temps s'écoulait plus lentement. Où la lumière était plus belle, et l'air meilleur.
« Tu n'étais pas comme les autres Aria, déjà hier, maintenant et demain encore. Tu fais tout très bien, c'est parfait, ne te mets pas la pression, non tu vois Aria. Ce qu'il y a....ce qu'il y a c'est que je suis amoureux de toi. Oui. Je t'aime Aria. C'est ridicule, c'est comme çà.... Tout est parfait. »
Il avait appris la joie de vivre a ses côtés, il comptait le faire pleinement, pour n'avoir aucun regret plus tard. Il avait baissé les yeux, toujours cette manie enfantine, en face d'Aria, leur main jointe. Il manquait d'air, il avait chaud, il avait peur, et le sol sous ses pieds glissait. Mais elle était là, tout près, alors il s'en fichait.
Sujet: Re: Never let me go (I need to make it right) ▬ conor&aria. Dim 4 Nov - 22:24
conor and aria
NEVER LET ME GO (I NEED TO MAKE IT RIGHT)
Aria avait tellement peur de faire quelque chose de travers. Elle avait tellement de faire un faux pas et de tout perdre, comme cela, dans un claquement de doigt. La demoiselle était impulsive, elle le savait. Elle avait un caractère bien trempé, elle ne faisait rien dans la demi-mesure. D’ordinaire, elle ne se posait pas trop de question, elle n’avait jamais eu besoin de s’assurer qu’elle s’avancer dans la bonne directement parce qu’elle avait toujours su qu’elle faisait les choses comme il fallait. Tout lui avait paru si simple jusqu’ici… Cela avait été comme si elle était née pour réussir, née pour faire tout ce qu’elle avait fait. Cependant, arrivée face à Conor, elle avait fini par remettre tout en question. Elle l’avait accepté dans sa vie avec une facilité déconcertante, d’une manière presque irréelle quand on la connaissait un tant soit peu. Ils s’étaient entendus. Ils avaient appris à se connaître. Ils s’étaient littéralement découvert. La relation qu’ils avaient était si différente que ce qu’Aria avait bien pu connaître jusque là ; cela avait été une véritable nouveauté pour elle. Elle n’était pas habituée, elle, la fonceuse, à prendre son temps et avoir peur du faux pas. Elle tenait tellement à lui et à leur entente si parfaite qu’elle avait fini par remettre en question tout ce qu’elle faisait, par se poser beaucoup trop de question. Elle avait l’impression d’être une véritable adolescente. L’Australienne n’avait pas l’habitude de se sentir aussi vulnérable, aussi faible. Quand elle affirmait que Conor la changeait, elle ne mentait pas ; elle était différente avec lui. Peut-être était-elle un peu plus douce, un peu plus craintive, un peu moins garce. Le côté calme et timide de Conor avait calmé son tempérament en feu. Au final, ils se complétaient à merveilles. Dans les rues de Sydney, Conor avait fini par lui demander si elle se sentait bien. Cette interrogation arrêta net Aria, qui arrêta de marcher pour se tourner vers lui, les sourcils légèrement froncés. Il l’avait surprise. Surprise parce qu’elle s’était posée exactement la même question mais pour lui. Alors, d’une voix douce, elle lui répondit qu’il n’avait même pas à se poser ce genre de questions, que la connaissant, si tout c’était mal passé elle aurait mis fin au voyage sans même lui demander son avis. Chose qu’elle n’avait pas fait. Chose qu’elle n’avait pas l’intention de faire, sauf s’il lui demandait parce que le voyage lui était devenu trop insupportable. « Et je t'en suis extrêmement reconnaissant. » Aria lui répondit d’un sourire. Cependant, Aria ne voulut pas s’arrêter là. Elle ne pouvait pas se contenter de lui dire je suis bien ici avec toi. C’était vrai, mais c’était incomplet. Elle se sentait si idiote. Si perdue. Elle avait l’impression d’être littéralement submergée par ses sentiments, incapable de faire ou dire quoi que soit. Pour la première fois de sa vie, Aria Hathaway ne savait pas quoi faire. Elle se lança dans des explications hasardeuses, lui expliquant qu’elle avait sans cesse besoin de tout bien faire pour lui tout simplement parce qu’elle tenait à lui. Elle lui avoua qu’elle ne voulait pas être comme les autres à ses yeux. Non. Elle voulait être spéciale. Elle voulait être à part. Elle ne voulait pas être la super pote qu’il oublierait avec le temps. Il l’avait embrassé il y a de longs mois maintenant, cependant, elle n’avait jamais su comment interpréter ce signal. Aria s’était toujours dit que cela avait signifié t’es sympa, je t’apprécie beaucoup. Conor s’approcha alors lentement d’elle. Aria resserra sa prise autour de ses doigts, toujours aussi troublée. Elle ne savait pas s’il savait où elle voulait en venir. Elle ne savait pas s’il avait compris ce qu’elle sous-entendait tellement ses explications avait été confuses. « Tu n'étais pas comme les autres Aria, déjà hier, maintenant et demain encore. Tu fais tout très bien, c'est parfait, ne te mets pas la pression, non tu vois Aria. Ce qu'il y a....ce qu'il y a c'est que je suis amoureux de toi. Oui. Je t'aime Aria. C'est ridicule, c'est comme çà.... Tout est parfait. » Aria ouvrit la bouche pour répondre, pour lui dire que c’était loin d’être parfait, pour lui dire qu’il était adorable de lui dire qu’elle n’était pas comme les autres pour la rassurer, puis elle comprit. Elle comprit. Elle resta quelques instants à se répéter dans son esprit les mots Je suis amoureux de toi. Oui. Je t’aime Aria. comme pour essayer de se persuader que cela s’était bel et bien produit, comme pour se convaincre que c’était bien réel. Puis elle se rapprocha de lui et elle déposa un baiser sur ses lèvres. Tout doucement, son cœur parti dans une course folle dans sa poitrine. « Ce n’est pas ridicule. » murmura-t-elle. « Non, c’est juste parfait. » Son rythme cardiaque ne voulait pas se calmer. Elle se sentait presque défaillir, les pulsations venant jusqu’à battre dans son cerveau et embrouiller ses idées. Il l’aimait. Cela voulait donc dire qu’il ne la prenait pas pour un tyran, qu’il était loin de ne plus en pouvoir d’elle, qu’au final, elle avait peut-être un petit côté attachant. Plus que tout, cela voulait dire qu’il partageait ce qu’elle ressentait. Cela voulait dire qu’il l’avait compris. « Je… Merci, Conor. » dit-elle, la voix hésitante, encore légèrement perdue, partager entre l’envie de rire et les larmes lui montant aux yeux. « Je.. Je t’aime moi aussi. Depuis des mois. Depuis qu’on se connait. » Depuis qu’ils avaient appris à se connaître. Depuis l’après-midi au Carlyle. Depuis les bars irlandais. Depuis leurs conversations téléphoniques. Depuis leurs sorties. Depuis tout.
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Never let me go (I need to make it right) ▬ conor&aria. Jeu 6 Déc - 1:07
Never let me go (I need to make it right) Ft. Conor&Aria
Alors qu’il avait embrassé ses lèvres, Conor retrouva son calme et son impassibilité naturelle petit à petit, mais son esprit était léger, sur un petit nuage, il se sentait fort, invincible, il avait faim, il voulait et pouvait dévorer le monde. Comme il avait laissé sa joie d’une façon inhabituelle et très…expressive, Aria, peut-être un peu timide devant les regards interloqués des Australiens qui passaient près d’eux ; lui fit la remarque taquine « Je suis sûre que même New York est au courant, maintenant. Tu devrais peut-être le crier encore plus fort, peut-être que certains ne l’ont pas encore bien entendu. » Sourire aux lèvres. Il rit doucement répondant lui aussi par un sourire. Une telle réaction ne lui ressemblait pas, mais il tenait tellement à elle, Aria était tellement belle, attachante de par ses défauts, il l’aimait tant, que c’était spontanément sortit ; comme la vérité enfin libérée d’une cage trop serrée, il respirait à présent à plein poumons, ivre de joie et de bonheur. « Son » Aria était plus songeuse, presque déstabilisée, mais il se perdait dans son regard bleu profond, il savait pourquoi, il savait aussi qu’il ferait tout pour lui donner confiance, elle comme lui, ne voulaient pas, et ne pouvaient pas se permettre de vaciller, ils étaient déjà si tremblants face à l’amour. Comme il avait fait l’amoureux fou-fou un peu bêta, elle répondit spontanément et malicieusement sur le bien tombé de sa blessure qui avait provoqué leur rencontre. Un heureux hasard oui, Conor le pensait aussi. Même s’il n’aurait jamais imaginé vivre tout ce qui avait suivit avec cette mystérieuse militante écologiste. Il avait enlevé ses mains des joues d’Aria, collé son front au sien , en souriant bêtement, elle relevait la tête, « D’ailleurs, je… » Conor continua à sourire, impatient d’entendre ce qu’elle allait dire. Complètement sous le charme de sa mimique à elle, quand comme une petite fille fautive qui demanderait pardon, elle agissait ainsi. « Je suis désolée de ne pas avoir réagi quand tu m’as embrassé le soir où je t’ai amené au Carlyle. Je… J’ai eu peur, je… Désolée. » . Elle le semblait profondément, à cet instant, alors qu’elle prenait sa main. Lui, à cet instant il ne lui en voulait pas du tout pour çà, bien trop heureux de l’instant présent. A la réflexion il avait ce soir-là, juste après l’avoir laissée, et les jours suivants, regretté son geste, s’était senti un peu ridicule, s’était posé beaucoup de questions, mais aujourd’hui tout ceci n’avait plus d’importance, après tout, elle était là maintenant. Et elle venait d’accepter son baiser. « Ne t’inquiètes pas, c’est du passé, j’aurais peut-être pas dû, je ne sais pas, sur le coup j’ai pensé… » ; il ne put continuer sa phrase, Aria venait doucement de l’interrompre en l’embrassant délicatement, sincèrement, lentement. Alors il ferma les yeux, et se tut, profitant juste de la douceur des lèvres de l’Australienne. Et quand finalement ils se détachèrent, il ne su plus quoi ajouter. Voilà, elle avait répondu au baiser sous la neige le soir du Carlyle, elle avait juste quelques mois de retard. Il ne lui en voulait pas, et même il lui pardonnait ce qu’elle voulait et plus encore au cas où, juste pour qu’elle sache qu’elle ne devait pas avoir de culpabilité ni quoi que ce soit il ajouta en la regardant dans les yeux, tout près d’elle « Voilà, il faisait juste trop froid pour une Australienne ce soir-là, je l’ai toujours su en fait » lui dit-il en terminant par un rire étouffé. Il passa son pouce sur sa bouche, pour caresser la lèvre qu’elle se mordait. « oublions-çà, d’accord ? ». Visiblement rassurée, elle termina « On y va ? » ; le visage rayonnant, l’œil brillant, tout comme le sien à lui, il lui emboita le pas, le jardin botanique, l’Australie, ses parents, leur retour à New-York, ils y allaient, sans forcément savoir comment, mais ils y allaient, et surtout ensemble. La retenant juste un instant avant d’entrer il lui dit sereinement « Aria attends…Je t’aime. », et il entra enfin.
Sorry pour le retard u_u et here we are finaly! Merci ma ptite J.
Dernière édition par Conor O'Dwyer le Ven 25 Jan - 20:10, édité 1 fois
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Never let me go (I need to make it right) ▬ conor&aria. Dim 9 Déc - 21:02
conor and aria
NEVER LET ME GO (I NEED TO MAKE IT RIGHT)
Il existait bien une seule et unique chose, sur cette Terre, qu’Aria Hathaway ne réussissait pas à contrôler. Ses sentiments. En venant à New York, elle avait littéralement mis de côté l’idée de trouver l’âme sœur, de fonder une famille et de vivre heureuse jusqu’à la fin des temps. Après tout, elle avait quitté son Australie natale pour June. Pour sa famille. Pour s’occuper de sa cousine qui n’allait pas si bien que cela, pour essayer de lui apporter un soutien quelconque et du réconfort. Elle avait également eu des problèmes, une tonne de projets. Tous professionnels. Tous, sans exception. Elle avait travaillé d’arrache-pied, était sortie avec ses meilleures amies de longues soirées durant, avait été une véritable biatch à ses heures perdues et avait dévalisé des magasins une bonne centaine de fois. Elle avait vécu pour les causes qu’elle défendait, elle avait eu une vie passant à toute allure. De longs mois s’étaient écoulés sous ses yeux sans qu’elle ne se rende compte du temps qui passait. Elle avait vieilli, elle avait fait de nouvelles rencontres. Puis elle avait fini par croiser la route de Conor. Et tout avait pris une véritable autre tournure. Dire qu’elle n’avait pas lutté contre ses sentiments aurait été mentir ; ils n’avaient pas été prévus. Aria faisait partie de ce genre de personnes avec des objectifs plein la tête, avec une détermination sans faille. L’australienne n’avait pas vu venir dans sa vie cet irlandais, elle n’avait jamais imaginé que tomber amoureuse lui arriverait maintenant, à elle. Non. Elle avait imaginé son doctorat en sciences politiques, une vie à défendre l’intérêt de la planète et une existence entière pour l’humanité des personnes. Elle n’avait pas vu de sentiments. Puis ils lui étaient tombés dessus. L’aussie était tombée amoureuse de cette personne si différente d’elle. Elle était tombée amoureuse de Conor. Cela pouvait expliquer son hésitation, la lenteur exaspérante avec laquelle elle essayait de lui faire comprendre la véritable nature de ses sentiments. Elle y était allée par des chemins détournés, s’était trouvée ridicule, aurait préféré disparaître sous terre. Elle se sentait vulnérable, presque faible, et elle détestait cette sensation de ne plus pouvoir contrôler quoi que ce soit. Puis, en se rapprochant d’elle, Conor prononça les trois fameux mots. Les trois mots que chaque fille tuerait pour les entendre prononcés par la personne qu’elles aiment. Aria resta silencieuse, l’intégralité de son corps réagissait à cette déclaration. Son rythme cardiaque s’emballa. Elle se sentir presque défaillir. Sa respiration devint saccadée. Il l’avait dit. Il l’aimait. Son esprit ne réussissait plus à formuler de pensées cohérentes. Elle finit par lui affirmer que c’était parfait. Elle finit par lui avouer qu’elle l’aimait également, depuis le tout début. Il attrapa sa tête entre ses mains avant de l’embrasser, avant de la prendre contre lui pour la porter. Le temps s’était arrêté. Complètement arrêté. « Bon sang j’aurais tellement voulu te dire avant de te tenir prête à me rattraper parce que ça allait être dur à dire que j’aillais en tomber, j’aurais voulu que ce soit plus romantique mais Aria, peut importer, maintenant si tu es sure d’aimer ce petit Irlandais fauché et grognon que je suis alors je suis le plus riche et le plus heureux des hommes ! » déclara alors Conor, si heureux que cela en paraissait à peine croyable. « ELLE M’AIME AUSSI HAHA ! » Aria se mit à sourire, levant les yeux au ciel d’un air taquin, alors que Conor le faisait savoir à quiconque voulait bien l’entendre. Elle se racla la gorge, réclamant son attention. Ses yeux croisèrent les siens, et elle frissonna. Son regard était vif, joyeux, comme si elle venait de lui annoncer la bonne nouvelle de la décennie. Savait-il seulement qu’elle ressentait la même chose ? Elle avait tellement de mal à extérioriser tout cela. Elle avait tellement de mal à arrêter de se contrôler et d’hurler à la Terre entière qu’elle était heureuse, là, maintenant. « Je suis sûre que même New York est au courant, maintenant. » constata-t-elle, un sourire aux lèvres. « Tu devrais peut-être le crier encore plus fort, peut-être que certains ne l’ont pas encore bien entendu. » Son ton n’était pas méchant, loin de là ; bien au contraire. Elle le taquinait. Elle était juste encore sous le choc. Bloquée au stade des révélations. Son cerveau n’avait pas encore entièrement assimilé le fait qu’il l’aime également. Cela semblait tellement relever du rêve, de l’utopie. L’australienne avait encore du mal à se dire qu’il aimait une reine des glaces comme elle. Peut-être qu’au fond elle ne faisait pas si peur que cela. Peut-être qu’au fond elle n’était pas si mauvaise. « Eh ben, regarde-nous, on dirait des ados, moi aussi Aria dès que je t’ai vue dans cette manif, dès que j'ai entendu le son de ta voix, dès que…je voulais te le dire depuis si longtemps… on en aura mis le temps ! Haha c’est une super journée, c’est un super séjour ! Tout est super ! » L’entrain de Conor la faisait sourire. Son sourire l’apaisait presque. Ses paroles l’amusaient. Au fond, il n’avait pas tort. Ils avaient été comme des gamins, à se tourner autour pendant des mois, à renoncer au dernier moment dès qu’ils souhaitaient en avouer un peu trop. Au moins, maintenant, ils étaient sûrs. Au moins, leur relation ne tombait pas de nulle part, leur relation ne rimait pas à rien. Ils se connaissaient. Ils avaient appris à se connaître. Ils savaient quels étaient les défauts de l’autre, ils savaient que cela n’allait pas être toujours facile mais ils étaient prêts à l’assumer. Ils avaient eu le temps de poser des bases. Ils avaient eu le temps. « J’ai bien fait de me casser le poignet ce jour-là. » lança-t-elle doucement, se rappelant de cette journée. « D’ailleurs, je… » Elle prit une inspiration, avant de relever le regard vers Conor. « Je suis désolée de ne pas avoir réagi quand tu m’as embrassé le soir où je t’ai amené au Carlyle. Je… J’ai eu peur, je… Désolée. » Elle lui lança un regard plein d’excuse, enroulant ses doigts autour de ceux de Conor. Lentement, elle s’approcha de lui, puis l’embrassa doucement. Elle oublia bien vite, à ce contact avec ses lèvres, qu’ils se trouvaient dans une rue en plein milieu de Sydney, que des passants se mouvaient autour d’eux, qu’ils n’étaient pas seuls sur Terre. Cependant, elle se sentait si loin de la réalité. Elle avait l’impression d’être à des millénaires de ce monde. Elle était ailleurs. Aria se détacha lentement de lui, se mordant la lèvre inférieure. Elle s’en voulait, mais elle savait qu’à ce moment-là elle n’avait pas été prête ; elle savait qu’à ce moment-là, elle avait eu plein de projets en tête, mais pas celui-là. « On y va ? » demanda-t-elle doucement. Ils avaient de longs jours devant eux. Et, maintenant, Aria n’avait plus peur de rien.
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Never let me go (I need to make it right) ▬ conor&aria. Ven 25 Jan - 20:11
Never let me go (I need to make it right) Ft. Conor&Aria
Alors qu’il avait embrassé ses lèvres, Conor retrouva son calme et son impassibilité naturelle petit à petit, mais son esprit était léger, sur un petit nuage, il se sentait fort, invincible, il avait faim, il voulait et pouvait dévorer le monde. Comme il avait laissé sa joie d’une façon inhabituelle et très…expressive, Aria, peut-être un peu timide devant les regards interloqués des Australiens qui passaient près d’eux ; lui fit la remarque taquine « Je suis sûre que même New York est au courant, maintenant. Tu devrais peut-être le crier encore plus fort, peut-être que certains ne l’ont pas encore bien entendu. » Sourire aux lèvres. Il rit doucement répondant lui aussi par un sourire. Une telle réaction ne lui ressemblait pas, mais il tenait tellement à elle, Aria était tellement belle, attachante de par ses défauts, il l’aimait tant, que c’était spontanément sortit ; comme la vérité enfin libérée d’une cage trop serrée, il respirait à présent à plein poumons, ivre de joie et de bonheur. « Son » Aria était plus songeuse, presque déstabilisée, mais il se perdait dans son regard bleu profond, il savait pourquoi, il savait aussi qu’il ferait tout pour lui donner confiance, elle comme lui, ne voulaient pas, et ne pouvaient pas se permettre de vaciller, ils étaient déjà si tremblants face à l’amour. Comme il avait fait l’amoureux fou-fou un peu bêta, elle répondit spontanément et malicieusement sur le bien tombé de sa blessure qui avait provoqué leur rencontre. Un heureux hasard oui, Conor le pensait aussi. Même s’il n’aurait jamais imaginé vivre tout ce qui avait suivit avec cette mystérieuse militante écologiste. Il avait enlevé ses mains des joues d’Aria, collé son front au sien , en souriant bêtement, elle relevait la tête, « D’ailleurs, je… » Conor continua à sourire, impatient d’entendre ce qu’elle allait dire. Complètement sous le charme de sa mimique à elle, quand comme une petite fille fautive qui demanderait pardon, elle agissait ainsi. « Je suis désolée de ne pas avoir réagi quand tu m’as embrassé le soir où je t’ai amené au Carlyle. Je… J’ai eu peur, je… Désolée. » . Elle le semblait profondément, à cet instant, alors qu’elle prenait sa main. Lui, à cet instant il ne lui en voulait pas du tout pour çà, bien trop heureux de l’instant présent. A la réflexion il avait ce soir-là, juste après l’avoir laissée, et les jours suivants, regretté son geste, s’était senti un peu ridicule, s’était posé beaucoup de questions, mais aujourd’hui tout ceci n’avait plus d’importance, après tout, elle était là maintenant. Et elle venait d’accepter son baiser. « Ne t’inquiètes pas, c’est du passé, j’aurais peut-être pas dû, je ne sais pas, sur le coup j’ai pensé… » ; il ne put continuer sa phrase, Aria venait doucement de l’interrompre en l’embrassant délicatement, sincèrement, lentement. Alors il ferma les yeux, et se tut, profitant juste de la douceur des lèvres de l’Australienne. Et quand finalement ils se détachèrent, il ne su plus quoi ajouter. Voilà, elle avait répondu au baiser sous la neige le soir du Carlyle, elle avait juste quelques mois de retard. Il ne lui en voulait pas, et même il lui pardonnait ce qu’elle voulait et plus encore au cas où, juste pour qu’elle sache qu’elle ne devait pas avoir de culpabilité ni quoi que ce soit il ajouta en la regardant dans les yeux, tout près d’elle « Voilà, il faisait juste trop froid pour une Australienne ce soir-là, je l’ai toujours su en fait » lui dit-il en terminant par un rire étouffé. Il passa son pouce sur sa bouche, pour caresser la lèvre qu’elle se mordait. « oublions-çà, d’accord ? ». Visiblement rassurée, elle termina « On y va ? » ; le visage rayonnant, l’œil brillant, tout comme le sien à lui, il lui emboita le pas, le jardin botanique, l’Australie, ses parents, leur retour à New-York, ils y allaient, sans forcément savoir comment, mais ils y allaient, et surtout ensemble. La retenant juste un instant avant d’entrer il lui dit sereinement « Aria attends…Je t’aime. », et il entra enfin.