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rien de mieux que de renouer, que de déménager. ∞ blaffie

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MessageSujet: rien de mieux que de renouer, que de déménager. ∞ blaffie rien de mieux que de renouer, que de déménager. ∞ blaffie EmptySam 27 Oct - 6:11


❝ rien de mieux que de renouer, que de déménager ❞
And you can't fight the tears that ain't coming or the moment of truth in your lies. When everything seems like the movies, yeah you bleed just to know you're alive. And I don't want the world to see me cause I don't think that they'd understand. When everything's made to be broken, I just want you to know who I am. IRIS ∞ GOO GOO DOLLS


J’avais l’impression qu’on se croyait, Blake et moi, lorsque l’on se disait qu’on serait capable de retrouver notre amitié d’avant. Malgré tous les changements que la vie amène, malgré l’âge qui faisait en sorte que notre dernier souci n’était pas comment notre poupée Barbie était habillée et ça me faisait un peu peur. Mais je me croyais, je me disais que je pouvais bien donner une chance à la vie, pour une fois. Je me disais que je n’allais pas tenter de fuir, comme je le faisais si bien avec Kayla ou bien avec Matthias et avec environ toutes les personnes qui pouvaient bien venir vers moi avec une bonne pensée. Je voulais sincèrement que Blake soit à nouveau présente dans ma vie et non comme une personne que je chercherais à fuir, une personne à qui je chercherais sans cesse des défauts, des raisons du pourquoi je pourrais la fuir. Je n’avais pas de raisons, tout comme je n’avais pas de raisons de lui cacher certaines choses sur mon passé, sauf que je me faisais la promesse. Maintenant, aujourd’hui, que je lui avouerais tout. Que je serais capable de tout lui déballer sans aucune censure, ni rien. Ça pouvait être plutôt difficile, dit comme ça ; mais je suppose que j’allais être capable. J’avais été capable avec Blaise, avec Hunter, avec quelques personnes au final. Sauf que je ne supportais pas la critique, le pourquoi j’avais été constamment incapable de montrer mes écrits à qui que ce soit, le pourquoi que malgré les commentaires épiques de Kayla qui me disait constamment de l’envoyer chez un éditeur, je ne le faisais pas. Je n’avais pas envie de la défaite, ni du jugement ; je n’avais pas envie que Blake me voit, après lui avoir tout déballé, comme une personne que je n’étais pas en fait. J’étais toxique, je me droguais, je buvais de l’alcool, j’oubliais souvent des bouts de mes soirées, sauf que je restais quand même moi. Avec tous mes défauts qui étaient en surnombre, mais aussi avec quelques qualités parsemées là et là. J’avais envie qu’elle les voit en premier, qu’elle soit encore capable de m’accorder sa confiance. Malgré le fait que je n’étais définitivement plus cette petite fille qui jouait innocemment avec des poupées et qui créaient des jeux plutôt tiré par les cheveux grâce à une imagination débordante. Certains trouvaient ça plutôt drôle, d’autre trouvait ça embêtant que je sois incapable de me contenter avec une simple marelle. Il m’en fallait plus, toujours plus. Déjà, à cet âge, j’étais incapable de me contenter de la simplicité.

Je fis un petit rire lorsque je vis Blake faire un salut digne de l’armée, surtout lorsqu’elle rajouta le « chef ». Je pouvais me considérer comme être réellement la chef de la journée, ce qui me fit légèrement sourire compte tenu du manque flagrant de leadership que je pouvais posséder. Je la regardais prendre son manteau et ses affaires, tandis que moi je me levais, hésitante à reprendre mon enveloppe, sauf que je me disais que si elle voulait m’aider, ça irait sans doute beaucoup mieux avec les papiers. « Je te laisse les papiers, hun ? » Je ne les pris même pas, attendant bien sagement –un miracle en soit, puisque habituellement je coupais tout le monde dans leurs actions et/ou dans leurs paroles- de voir si elle allait les prendre ou bien les laisser sur son bureau, puis ensuite je partis, tentant de retrouver mon chemin dans le cabinet d’avocat. Il y avait quand même quelque chose d’étrange, si on regardait toutes les statistiques qu’on se retrouve par hasard, ici. New-York avait peut-être ce petit quelque chose de magique, finalement. Mais il fallait avouer que moi, en mangeuse de tout ce qui était fantastique, j’aurais adoré la théorie. Puis, finalement l’avocate m’aida à me repérer un peu, je fis un peu la grimace lorsque je me rendis compte que je m’en allais réellement dans le sens inverse. Comme quoi, si je voulais la faire évader de son boulot, je n’étais pas très douée. Puis, nous finîmes par réussir à atteindre dehors, faisant un petit signe de la tête au gardien de sécurité qui m’avait accueilli à l’accueil. Maintenant, j’étais beaucoup plus capable de m’orienter, j’étais un aimant à station à métro, tellement j’usais souvent ma carte, pour voyager. Je passai un bras sous le sien, un sourire éclatant sur mon visage. Je n’avais pas réellement besoin de parler pour avoir l’impression de remplir le vide entre nous, ce n’était pas un silence gênant et j’appréciais plutôt ça. Nous prîmes finalement le métro et je la laissai faire ensuite, pour me guider, puisqu’elle connaissait beaucoup mieux le chemin que moi en ce qui était trait à se rendre chez soi. « Je te le juuuuuures, je serai sage comme une image, tu ne te rendras même pas compte que j’existe. Je veux réellement pas te déranger. »[/b] Je lui fis mon sourire le plus sincère, puis je m’élançais un peu trop impulsive, à lui faire un câlin en plein wagon de métro. J’étais heureuse.

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MessageSujet: Re: rien de mieux que de renouer, que de déménager. ∞ blaffie rien de mieux que de renouer, que de déménager. ∞ blaffie EmptyLun 29 Oct - 0:05

Blake avait au moins réussir à faire rire son amie. Sa journée était en grande partit réussi. La jeune avocate se sentait quelque part de nouveau elle même, c'était un drole de sentiment, puisque depuis ses dix ans elle avait bien changer, si ce n'était pas le cas ce serait même inquiétant, mais finalement elle avait l'impression de retrouver ses racines propre à elle-même. Ce qu'elle était dans tous les cas, hors de toute circonstances. Les parents avait un grands rôles dans l'éducation, ils forgent une grande part de ce qu'on est. Mais on se forge beaucoup soi même, et c'est ca qui est intéressent, on peut devenir ce que l'on veut, il suffit juste de le vouloir et de s'en donner les moyens, mais en dehors de tout ca, aucun bébé de née pareil. En naissant on a déjà tous quelque chose qui fait notre aractère, on a déjà une parti de nous même qui est là, cette partit qu'on garde jusqu'à la fin de sa vie. Peut être que c'est un raisonnement un peu étrange, mais Blake avait l'impression de retrouver cette partit d'elle-même que celle des gens comme Effie pouvait connaître, cette partie qu'elle avait essayé de taire, qui s'était petit à petit effacé, pour laisser place à son travail, à sa morosité qu'elle avait depuis quelques jours, depuis sa soirée avec Hunter .. Elle se sentait capable d'exploser dans toute son essence à côté d'Effie. Blake ne voulait pas dire par là qu'elle allait à se mettre à jouer à cache cache, non, mais qu'elle arrivait à ne plus penser qu'a ce qui était important, se rendre compte que le travail ne faisait pas sa vie, que Hunter n'était qu'une passade, il avait été merveilleux avec elle, c'est d'ailleurs pour cela qu'elle était tomber sous son charme, mais il y en aurait d'autre des hommes merveilleux, elle avait dix milles choses à faire, à essayer, à voir. Elle n'avait pas fait grand chose de sa vie finalement, elle s'était beaucoup consacré à son travail, à sa vie New-Yorkaise, peut être trop. Les deux jeunes femmes se préparèrent à partir en direction de l'appartement de l'avocate. Blake regarda son bureau, drôlement vide, avec les papiers de Effie toujours dessus.
« Je te laisse les papiers, hun ? » Blake prit deux secondes pour réfléchir, en les prenant chez elle, elle pourrait vérifier que tous est bon, remplir quelque papiers complémentaire et préparer la lettre pour le juge, elle ne pourrait pas faire grand chose d'autre, puis très sincèrement, cette soirée là elle n'avait pas envie de se compliqué la vie avec son travail, elle voulait retrouver Effie, qu'elles se racontent leurs vies et ensuite aller le fêté avec elle en soirée. Elles partirent donc du bureau de Blake, se dirigeant vers l'entrée du cabinet, ce qui n'était vraiment pas facile quand on ne le connaissait pas par cœur. Puis elles allèrent vers le métro. Le métro est quand même bien pratique, beaucoup moins chère qu'un taxi, beaucoup plus pratique que d'aller à son travail en voiture, mais certes beaucoup moins confortables quand on est 200 dans une rame prévu pour 60. Les jeunes femmes n'avaient visiblement aucun problème pour se repérer. Effie et Blake marchait bras dessus, bras dessous, ce qui faisait plaisir à Blake d'ailleurs, elle se sentait bien en compagnie de son amie, c'était simple, elle se comprenait et se retrouver plus en étant l'une de l'autre, plus en pensant qu'en se parlant vraiment, peut être que ce n'était pas nécessaire finalement. « Je te le juuuuuures, je serai sage comme une image, tu ne te rendras même pas compte que j’existe. Je veux réellement pas te déranger. » Blake se mit à rire legerement. Dans le métro Effie prit Blake dans ses bras, Blake n'allait certainement pas refuser un calin, son monde idéal ? Celui des bisounours ! Peut être un peu trop sentimental la Blake, mais dans tous les cas, un câlin et elle était heureuse. « Tu sais, si je t'invites chez moi, c'est pour que tu t'y sentes à l'aise, que tu fasse comme tu le sens, que tu te sentes bien .. » Blake d'ailleurs ne faisait pas tellement attention à la propreté de son appartement, s'il était propre, c'était surtout parcqu'elle y passait peu de temps et que du coup elle ne bougeait quasiment rien, puis ca lui tenait à cœur qu'elle se sente bien chez elle.  Elles étaient quasiment arrivés.. Puis elles sortirent du métro, toujours bras dessus bras dessous, Blake dirigeant le duo vers chez elle. Il ne fallait que quelques minutes pour aller du métro à l'appartement. Une fois la prote ouverte, Blake laissa entrer Effie : «  Et voilà, j'espère que ça te plaira ! Tu fais mais vraiment comme chez toi ! » Elle avait un grand sourire à l'idée que son amie allait rester avec elle pour quelques jours, quelques jours ne seraient pas suffisant pour rattraper des années perdus mais ça permettrait déjà de remplir un peu le gran
d vide.
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MessageSujet: Re: rien de mieux que de renouer, que de déménager. ∞ blaffie rien de mieux que de renouer, que de déménager. ∞ blaffie EmptyJeu 1 Nov - 19:09


❝ rien de mieux que de renouer, que de déménager ❞
And you can't fight the tears that ain't coming or the moment of truth in your lies. When everything seems like the movies, yeah you bleed just to know you're alive. And I don't want the world to see me cause I don't think that they'd understand. When everything's made to be broken, I just want you to know who I am. IRIS ∞ GOO GOO DOLLS


Ce n’était pas avec une poigné de jours que j’allais pouvoir retrouver celle que je considérais comme ma sœur de cœur, sauf que je me disais que ça pourrait aider. Enfin, beaucoup plus que de se dire « hé on se donne des nouvelles » par texto. Évidemment, le fait que je veuille déménager et m’émanciper pouvait un peu aider dans la ligne du compte, sauf que c’était quand même un petit détail inutile à préciser que je me disais. C’était la vie et ses nombreuses coïncidences qui faisaient en sorte qu’on puisse se retrouvent en bonnes et dues formes, Blake et moi. Après toutes les catastrophes qui s’appliquaient à me rendre la vie complètement impossible, j’avais l’impression que la vie voulait faire un peu attention à moi et que je pourrais peut-être retrouver une vie paisible ; mais bon, je ne me fermais pas les yeux naïvement non plus. J’étais loin d’avoir encore réussi à être stable dans toutes les formes de ma vie ; en fait, le fait que je n’aille plus Grace sur mon dos et que j’allais pouvoir être considérer comme une adulte au nom de la loi, était sans doute la seule chose stable de ma vie que j’avais réussi à avoir depuis que j’étais à New-York. Le reste était un désastre paisible qui menaçait d’éclater à chaque minute de mon existence. C’était facile, d’aimer Blake, c’était facile de croire naïvement que ce serait simplement de retrouver ce qu’on possédait avant et de lui faire un câlin pour lui témoigner à quel point j’étais heureuse en ce moment. Oui, tout ça était facile. Sauf que je ne me voilais pas la face ; j’avais atrocement changé et Blake était parfaitement capable de détester toutes les transformations chez moi. Parce que je me disais péniblement que si ça avait été le contraire, j’aurais sans doute eut de la facilité à me détester. Parce que j’avais beau avoir une prédilection pour l’autodestruction, être de nouveau dépendante de la drogue, être presque en train de développer un alcoolisme, accueillir n’importe qui dans mon lit et s’être mariée sur un coup de tête n’était pas particulièrement valorisant. Sauf que je me disais que c’était moi ; avec tous les défauts que j’avais ainsi que les rares qualités que je possédais ici et là. Au moins, je me connaissais et je ne me faisais pas de fausses idées sur ma personne. Certains disaient que c’était être modeste, moi je disais avoir une pas si grande estime de soi-même.

« Tu sais, si je t’invite chez moi, c'est pour que tu t'y sentes à l'aise, que tu fasses comme tu le sens, que tu te sentes bien.. » Je me mordis la lèvre, la lâchant pour cesser de lui faire un câlin et je l’observais. Sérieusement, je ne comprenais pas comment Blake ne pouvait pas avoir quelqu’un dans sa vie, ou bien comment j’avais fait pour me passer d’elle pendant autant de temps. Je l’avais toujours considéré comme une grande sœur que je n’avais jamais eue. Je fis un sourire. « D’accord, ça voudra donc dire que ça te déranges pas si je peinture tous les murs et que je change la décoration, histoire d’être bien à l’aise ? » J’avais posé la question complètement sérieuse, gardant quelques secondes avant d’éclater de rire devant sa mine un peu secouée. Je me retenais, observant les stations de métro filer devant mes yeux, je connaissais par cœur, je prenais sans cesse le métro, redoutant les taxis légèrement. Parce que c’était moins cher, le métro et aussi parce que je n’avais pas l’obligation sociale de devoir faire la conversation avec quelqu’un ; ce qui arrivait souvent avec un taxi. Le wagon fini par s’immobiliser et j’observai Blake pour savoir si c’était le temps qu’on descende ; effectivement c’était le cas. Je repris position de son bras en-dessous du mien. Je me fichais réellement de tous les regards, j’étais heureuse. Accordez-moi en paix quelques secondes de bonheur, merde. Puis, elle me conduit jusque chez elle, où elle m’ouvrit la porte sur son appartement. C’était plutôt petit, mais ça avait l’air d’être un nid de confort. « Et voilà, j'espère que ça te plaira ! Tu fais mais vraiment comme chez toi ! » Il faut dire que oui, je m’y plaisais ; sauf que j’avais l’impression que ce ne serait visiblement pas le genre d’appartement que je voulais. Trop sombre. Sauf que je ne dis rien, je me retournai vers Blake. « J’veux juste t’avertir, Blake, je suis un peu la femme invisible… Du genre que je viens souvent que coucher et c’est environ tout et je rentre souvent aux petites heures du matin. Je sais que t’es une avocate et que tu dois avoir besoin de huit heures de sommeil comme tout le monde, mais je veux juste que tu ne te fasses pas de soucis pour moi. Et si je ne rentre tout simplement pas, ça ne veut pas dire que je me suis fait violer, aussi. » Je la regardais avec un certain sérieux. Je ne voulais pas qu’elle se mette en tête de s’inquiéter pour moi par-dessus tout ça.

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MessageSujet: Re: rien de mieux que de renouer, que de déménager. ∞ blaffie rien de mieux que de renouer, que de déménager. ∞ blaffie EmptyVen 2 Nov - 0:37

En entrant dans son appartement, Blake se demanda tout de suite si son appartement allait plaire à Effie, c'était important vous savez, on a besoin d'entendre de ses amies, ou des personnes auxquels on tient : Oh ca c'est bien ce que t'as fait ! Mais elle savait bien que ce serait plutôt compliqué, son appartement était plutôt impersonnel, même pour elle, à vrai dire elle n'y était pas forcément attacher, c'était surtout pour avoir son chez sois, un endroit pour dormir. Si c'est aussi ce que recherché Effie, ca devrait faire l'affaire. En laissant entrer Effie, elle réalisa qu'elle devrait probablement faire quelque chose à propos de ça, son appartement était très bien, mais elle devrait prendre le temps de le personnaliser, d'en faire quelque chose de bien, quelque chose à elle. Ce serait mieux même pour elle, ça la motiverait peut être à passer plus de temps chez elle. Blake une fois rentré dit a son amie qu'elle faisait comme chez elle, elle ne voulait qu'elle se sente mal a l'aise, même si ce n'était que pour quelques jours, elle voulait que cela se passe bien, qu'elle profite de ce temps aussi peut être pour récupérer, pour commencer sa vie en dehors de toute tutelle, plus personne au dessus d'elle. « D’accord, ça voudra donc dire que ça te déranges pas si je peinture tous les murs et que je change la décoration, histoire d’être bien à l’aise ? » Blake resta bloqué pendant quelque secondes, elle n'arrivait pas à dire si son amie était sérieuse ou non, elle pensait justement à personnaliser son appartement, alors pourquoi pas finalement ? «Pourquoi pas ? Faudra qu'on trouve le temps ! » Puis son amie éclata de rire e voyant sa réaction, Blake se mit à rire avec elle. Elle se souvenait de quand elle même était partit de chez ses parents, elle était en début de troisième année de droit, elle avait réussi à trouver un travail du soir, le week-end aussi, elle avait été a la base en colocation avec d'autres étudiants en droits, ca c'était très bien passer, ils s'étaient vraiment bien amusés. Si elle pouvait permettre à Effie d'ouvrir ses ailes, elle serait contente. Au moins elle servirait à quelque chose disons. Puis Blake continua en disant à Effie qu'elle pouvait faire comme chez elle. « J’veux juste t’avertir, Blake, je suis un peu la femme invisible… Du genre que je viens souvent que coucher et c’est environ tout et je rentre souvent aux petites heures du matin. Je sais que t’es une avocate et que tu dois avoir besoin de huit heures de sommeil comme tout le monde, mais je veux juste que tu ne te fasses pas de soucis pour moi. Et si je ne rentre tout simplement pas, ça ne veut pas dire que je me suis fait violer, aussi. » Blake n'avait pas cet instinct maternels avec ses amis, bien elle ne voulait pas qu'Effie se fasse violer, évidemment, mais si elle ne rentrait pas, elle n'allait pas appeler la police et lancer une recherche pour personne disparue. Elle comprenait qu'Effie voulait se sentir libre, elle était partit de chez sa tante pour ça après tout. Elle ne voulait pas être mère poule, sa mère l'avais était avec elle, et elle n'en gardait pas que des bons souvenirs . « Non t'inquiète pas, tu fais comme tu veux, tu rentres et tu pars comme tu veux, je suis pas beaucoup chez moi de toute façon, je viens que pour dormir aussi, donc t'inquiète pas... » Elle continuèrent dans l'appartement, Blake lui montra la chambre que Effie pouvait prendre. Elle avait tenu a ce qu'il y ai une chambre d'ami, c'était pour ce genre d'occasions. Elle avait très bien fait finalement, elle ne regrettait pas, cette chambre n'avait encore jamais servi, elle attendait tout simplement Effie. Elle était à l'opposé de sa propre chambre à elle, il y avait le salon au milieux, avec la cuisine derrière, un couloir avec au bout sa chambre à elle, une salle de bains a coté, un couloir de l'autre coté du salon, avec la chambre de Effie. «  Je sais bien que c'est pas exceptionnel pour chez moi, mais quand on en a besoin pour dormir, on a tout ce qu'il faut ! » Elle lui fit un sourire, elle prirent un peu plus de vingts minutes pour visiter, expliquer comment marche ceci, comment va cela, Blake était vraiment heureuse, sentir une autre présence chez elle la rassurait un peu, même si elle ne disait, c'était le dernier pansement qu'elle devait poser, un peu de pommade pour atténuer l'aigreur de ses sentiments. Puis en plus, avec Effie, c'est sur qu'elles allait bien s'amuser, soirée de folie : Les voilà ! Blake alla dans la cuisine pour sortir, devinez quoi ? Du champagne. Avec un grand sourire elle prit deux verres : « On prends un verre pour fêter tout ça ? » Puis elle fit sauter le bouchon.
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MessageSujet: Re: rien de mieux que de renouer, que de déménager. ∞ blaffie rien de mieux que de renouer, que de déménager. ∞ blaffie EmptySam 3 Nov - 9:01


❝ rien de mieux que de renouer, que de déménager ❞
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Je ne savais pas c’était quoi le genre de Blake ; s’inquiéter comme une mère pour ses amis, ou bien les laisser aller. Je ne savais plus grand-chose d’elle, en fait tout court. Avant, je savais pertinemment, quelle était sa poupée préférée dans mon immense bac à jouets. Je savais aussi, lorsque l’on jouait aux chevaux lequel elle n’aimait pas et lequel on allait assurément se battre à mort pour l’avoir. Je savais aussi sa couleur préférée lorsqu’elle était jeune et surtout sur quel garçon elle se voyait être mariée lorsqu’elle aurait l’âge d’être une adulte. On n’avait pas encore déterminé quel âge, en fait, précisément, c’était être une adulte, mais on prévoyait qu’il fallait être grande et pouvoir porter des robes de princesses. Je connaissais tout ça ; seulement, maintenant je ne savais plus rien. C’était un immense néant, à vrai dire. Je ne savais pas si toutes les informations que je réussissais à me souvenir étaient encore d’actualité ou plutôt il faudrait les renvoyer aux loques, aux cochonneries qui réellement dataient, qui avaient la même date de péremption sur votre fromage devenu vert cramoisi dans le fond de votre frigo. J’aurais aimé avoir des pouvoirs de télépathe pour pouvoir connaître ces petites choses et ainsi, peut-être éviter des erreurs de taille. J’avais esquissé un petit sourire lorsqu’elle avait approuvé mon idée de refaire la décoration alors que je n’avais même pas encore vu son appartement, c’était surtout pour la faire paniquer un peu, la faire un peu rire. Mais en fait, si elle aimait bien l’idée aussi. Je n’avais aucun problème à aller acheter de la peinture à la quincaillerie et m’armer pour refaire la peinture de l’appartement de mon amie d’enfance. J’étais une guerrière en ce qui avait pour trait pour ça, il n’y avait pas grand-chose qui pouvait me faire peur. Qu’on me demande de peinturer ou de parler de moi, j’aurais beaucoup mieux aimé qu’on s’arme pour de la peinture ; c’est plus facile. Je ne comprenais pas les gens qui voulaient à tout prix qu’on parle de soi, qu’il voulait que l’autre se mette à parler de ses défauts, ses qualités et tout ce qui avait trait à l’autre. Il me semble que lorsque l’on tenait à quelqu’un, véritablement, on voulait apprendre réellement à connaître l’autre par le fil du temps. On se rendait compte, tout simplement. Surtout lorsqu’on cohabitait, peu de temps soit-il. Mais enfin, c’était mon avis sur la question.

J’avais voulu mettre au clair tout de suite la question de mon emploi du temps ; je ne voulais pas revivre avec elle, ce que j’avais vécu avec ma tante. Je lui fis tout de même un sourire lorsqu’elle me rassura que ça ne la dérangeait pas et que de toute manière elle venait pratiquement ici que pour dormir. C’était parfait au final. Blake m’amena avec elle, devant ma chambre que j’allais occuper pendant le temps qu’il faudra, pour reprendre les mots exacts que m’avait servi Blake, dans le bureau. J’eus un petit sourire devant cette chambre toute ordonnée qui semblait n’avoir jamais servi. Ou enfin, elle avait servi, il y avait des lustres. Blake me dit que ce n’était pas super… Je l’observais, secouant la tête comme si elle commettait une bourde. « Mais non, c’est merveilleux. Et puis, je m’attendais à occuper ton canapé, tu sais. » Je lui fis un petit sourire et elle enclencha la visite de son appartement en plus grand détail, qui dura au final vingt minutes. La sensation que j’avais depuis le début s’accentua ; j’aimais l’endroit, c’était confortable et plutôt joli. Sauf qu’il ressemblait un peu à celui de Grace ; après tout, les deux étaient à Brooklyn, dans Kensington. Ils devaient bien se ressembler un peu, un tantinet soit-il. Blake, quant à elle, semblait heureuse que j’aie eu l’idée de lui demander si je pouvais aménager chez elle, au fil qu’elle m’expliquait comment se servir d’une cafetière, je voyais son sourire s’accentuer. Elle était plutôt jolie, mon amie, lorsqu’elle souriait de cette manière. Nous finîmes dans la cuisine où Blake sortit du champagne qu’elle devait sans doute garder pour les grandes occasions. Je n’étais pas certaine qu’on pouvait considérer mon déménagement de quelques jours chez elle comme une grande occasion, sauf que si elle le prenait ainsi ; pourquoi pas. Elle me demanda si je voulais un petit verre pour fêter tout ça et je lui décrochais mon plus beau sourire. « Assurément. T’as déjà vu quelqu’un refuser du champagne ? Écoute je me sens comme une fille qui habite à Manhattan et qui lève le petit doigt en le buvant. » J’eus un petit rire, puis je la regardai verser le liquide. Puis, j’arquais un sourcil, si on était dans un moment un peu de fête, d’être si heureuse de s’être retrouvé, pourquoi ne pas continuer ? « Faudrait faire un peu comme une pendaison de crémaillère, mais du genre pour une nouvelle venue. Installer une tradition de taille. » Moi et mes idées parfois un peu connes. J’avais besoin de me rappeler à quel point c’était facile d’être heureuse. Et j’avais l’impression qu’avec elle, ça serait une partie facile à jouer.

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MessageSujet: Re: rien de mieux que de renouer, que de déménager. ∞ blaffie rien de mieux que de renouer, que de déménager. ∞ blaffie EmptySam 3 Nov - 16:28

On n'a pas beaucoup de vrais amis, Blake en était bien consciente et l'avait appris avec les années. On peut avoir beaucoup de connaissance, de personne qu'on apprécie, mais peu d'entre eux seront là si vous les appeler a trois heures du matin. Mais l'amitié ne va pas que dans un sens, il faut soi même être une bonne amie pour lier de vraies et forte amitié. C'est un peu pour ça peut être que Blake avait dit oui a Effie. Elle voulait laisser une chance a leur amitié de devenir une vraie amitié, pas une simple connaissance. Elle n'avait rien chez elle à propos de son enfance, tout était chez ses parents, dans des cartons. Elle n'avait rien pris avec elle, elle n'en avait pas vu l'utilité, mais elle pensa qu'avec Effie, ça aurait pu être drôle de peut être regarder des photos, ou ce genre de chose, pour se rappeler un peu leurs enfances. Mais de toute façon ce n'était pas forcément une bonne idée, si dans les photos, Blake et Effie tomber sur une photo des parents de Effie, ça serait triste. Blake ne s'imaginait pas perdre ses parents, certes elle n'était plus très proches d'eux, surtout depuis qu'elle avait appris qu'ils lui avaient cachés qu'elle avait un frère jumeau, ca avait jeté un froid. Blake avait accepter qu'Effie fasse ce qu'elle voulait chez elle. En quelques jours ce serait peut être compliqué de peindre ou tout refaire, surtout que Blake ne pourrait pas beaucoup l'aider, avec son emploi du temps de ministre de d'habitude. Mais une idée était en train de grandir dans sa tête. Une fois chez elle, elle fit donc la présentation de son appartement en s'excusant du fait qu'il n'était pas genial. Elle avait signé le bail alors qu'elle était en fin d’étude, elle avait juste eu la réponse du cabinet dans lequel elle travaille qui acceptait de l'embaucher. Elle n'avait pas encore ses revenus, a vrai dire aujourd'hui elle pourrait s'acheter un appartement ailleurs, un plus beau, un plus grand, mais pour tout ca il fallait d'abord qu'elle est le temps de visiter, de discuter avec une agence immobilière, d'aller signer le bail. Elle le ferait, mais pas tout de suite.

 « Mais non, c’est merveilleux. Et puis, je m’attendais à occuper ton canapé, tu sais. »

Blake souria,à son amie, même si ce n'était que pour quelques jours, elle était contente qu'elle soit là. Elle ne l'aurait pas laisser dormir sur le canapé de toute façon.

«  T'as vu j'ai pensé a tout ! »

Blake était motivé par la venue de son amie, elle continua donc de lui présenter quelque petite chose, comme sa cafetière au fonctionnement étrange et incompréhensible si on ne prends pas trente seconde pour vous expliquer. Blake n'avait qu'une douche certes, mais elle s'arrangerait, ce n'était vraiment pas un problème. Puis elles terminèrent la visite. Blakesortit le champagne, avoir retrouvé son amie après plus d'une décennie, ca se fête quand même, du moins, c'est un bon pretexte pour ouvrir du champagne. Blake se demanda quelques secondes si elle n'était pas alcoolique au campagne quand même. Puis l'idée lui sortit de la tête.

« Assurément. T’as déjà vu quelqu’un refuser du champagne ? Écoute je me sens comme une fille qui habite à Manhattan et qui lève le petit doigt en le buvant. »

Blake se mit à rire avec son amie. C'était toujours bon du champagne, Blake en avait toujours une bouteille cachée chez elle, dans des occasions comme ca, on ne sait jamais, ou alors lors d'une visite surprise … Elle servît donc un verre à Effie, et lui tendit, avant de se servir unv verre à elle même

« Alors profitons en et jouons là fille de Manhattan qui lève le petit doigts ? »

Elle bût une gorgée en levant son petits doigts, évidemment. Blake regarda son amie faire pareil et elles se mirent à rire de nouveaux ensemble.

« Faudrait faire un peu comme une pendaison de crémaillère, mais du genre pour une nouvelle venue. Installer une tradition de taille. »

Blake n'y avait même pas penser. Mais c'était une très bonne idée.

«  Oui ce serait une très bonne idée ! Tu veux qu'on invite des amis ce soir ?? On va au ginger's et on rentre tous ensemble ici après ? »

Blake ne savait pas si c'était faisable, si certaines personnes allait dire oui, mais c'était parfaitement possible après tout, non ? Puis cela promettait d'être amusant. On ne va pas refuser une occasion de s'amuser, même si on s'appelle Blake, qu'on est avocate, quand on a vingts quatre ans, on s'amuse et c'es
t tout.
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MessageSujet: Re: rien de mieux que de renouer, que de déménager. ∞ blaffie rien de mieux que de renouer, que de déménager. ∞ blaffie EmptyDim 4 Nov - 21:02


❝ rien de mieux que de renouer, que de déménager ❞
And you can't fight the tears that ain't coming or the moment of truth in your lies. When everything seems like the movies, yeah you bleed just to know you're alive. And I don't want the world to see me cause I don't think that they'd understand. When everything's made to be broken, I just want you to know who I am. IRIS ∞ GOO GOO DOLLS


On aurait aussi bien pu se mettre à jouer au monopoly que ça l’aurait fait la même chose. C’était facile d’avoir le sourire, même si j’avais pleuré. J’avais pleuré jusqu’à ce que j’aille l’impression que je serais plus capable de m’arrêter en la voyant. En la reconnaissant et puis, c’était presque dire que c’était impossible de reconnaître Blake ; Blake et sa façon d’être si particulière. On aurait pu se mettre à écouter un film d’horreur, fermer les lumières et ensuite avoir peur qu’un fantôme vienne nous sauter dessus que ça ne m’aurait pas plus déranger. Elle pouvait aussi bien faire ce qu’elle voulait pour instaurer une tradition de taille en ce qui concernait l’arrivée d’une colocataire dans son appartement –pour une longue période ou une courte, dans le cas présent, un très court moment, puisque je n’avais pas l’intention de rester bien longtemps, non pas que je détestais Blake. Seulement j’avais besoin d’avoir l’impression que je pourrais avoir éventuellement aussi un emplacement à New-York où je me sentirais comme chez moi, même si c’était difficile sans océan, sans l’air salé qui embaumait les poumons à chaque respiration- ça ne me dérangeait pas, je n’étais pas le genre difficile. Je bus une gorgée de champagne, laissant pétiller avec une petite joie personnelle le champagne sur ma langue, j’avais l’impression d’être encore une enfant que sa mère lui donne avec du jus d’orange, au jour de l’an. Et qu’elle est émerveillée devant le fait qu’il n’y avait pas que le 7up qui pouvait pétiller, ou bien encore le coca. Je prenais mon temps, profitant du moment jusqu’au bout. Pour pouvoir ensuite me rappeler, si finalement on était incapable de se raccorder ensemble, à quel point j’étais heureuse de nos retrouvailles. À quel point, en ce moment j’étais heureuse de l’avoir retrouver. Lorsque je lui aurais dit tout ce que j’avais sur le cœur, qu’on constaterait qu’au final on était si différente, j’aurais encore mes souvenirs bien gravés dans ma mémoire qui ne pourrait pas me faire défaut cette fois-ci. Je n’allais pas les oubliés parce que j’avais trop bu, non je ne voulais pas de ça. Parce que c’était une idée pour que ces retrouvailles soient tout simplement gâchées par des petites phrases passées ici et là qui pouvaient devenir une catastrophe. C’est bien connu, l’alcool lève les inhibitions ; on dit tout ce que l’on pense, on fait tout ce que l’on pense lorsqu’on a un tantinet d’alcool dans le sang. Et ce n’était pas le genre de choses que je voulais qui arrive.

« Alors profitons-en et jouons la fille de Manhattan qui lève le petit doigt ? » J’éclatais de rire et je l’imitais lorsqu’elle but une gorgée en levant le petit doigt. J’eus de la difficulté à avaler ma gorgée et je fus à peu près certaine que c’était la même chose en ce qui concernait Blake, puisqu’on se regardait et qu’ensuite on éclata de rire comme si on avait un concert de fous rires dans l’appartement. C’était si simple. « Oui ce serait une très bonne idée ! Tu veux qu'on invite des amis ce soir ?? On va au ginger's et on rentre tous ensemble ici après ? » Je pris une minute de réflexion ; ce n’était pas nécessaire qu’il y ait un troupeau de personnes et puis, je devais sans doute ne pas connaître les personnes qui tenaient à Blake et je me voyais mal lui lancer en pleine figure ooooh, je vais inviter mon mari, tiens. « Je sais, j’ai toujours des bonnes idées. » Je pris ma voix hautaine, en passant une main dans mes cheveux avec un air moqueur. Oui, bon. Je me prenais UN PEU la grosse tête, mais seulement un peu. Je n’exagérais pas – à peine – ce que je disais ou plutôt ce que je faisais. « Sérieusement, je crois que ça serait mieux qu’on reste toutes les deux ensemble. Je veux dire, je ne connais pas les personnes qui sont importantes dans ta vie et toi vice-versa. » J’haussais les épaules en jouant un peu avec mon verre, je ne voulais pas qu’elle croit que je ne voulais pas les connaître non plus. Et puis, c’était normal ; on venait en quelque sorte de retrouver le peu d’amitié, le peu de souvenir qu’on avait. On ne pouvait pas devenir les meilleures amies sur Terre en moins de cinq secondes. « On va passer notre soirée dans un gros malaise à faire en sorte qu’ils s’entendent tous ensemble et je ne crois pas que les personnes qui font partie de ma vie soient le genre de personne que tu fréquentes. Oh oui, il ne faut pas se fier aux apparences, je sais. Seulement… Blake. » Je me levai, incapable de rester assise tout simplement sur un banc à lui expliquer que les personnes que je fréquentais se droguais environ tous les jours, buvait et pouvait avoir n’importe qui dans leur lit sans problème. Qu’il ne s’en faisait pas avec ça. J’imaginais mal Blake avec Amen, par exemple. « Je suis loin d’être la petite fille que j’étais avant, tu sais. » Je passais mes mains sous l’eau, comme si ça pouvait moins me stressé de faire ce genre de gestes.

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MessageSujet: Re: rien de mieux que de renouer, que de déménager. ∞ blaffie rien de mieux que de renouer, que de déménager. ∞ blaffie EmptyDim 4 Nov - 23:51

La jeune femme n'était pas aveugle, elle et Effie au premier abord n'avait que très peu en commun, a pars le fait qu'elles venaient toute les deux d'Australie, elle n'avait d'ailleurs peut être plus rien en commun. Blake avait choisit la voix du travail dur, peut être même acharné par moment, de vivre sa passion, d'avoir un travail qui lui prend tout son temps. Effie n'était pas comme ça, elle ne vivait pas de sa passion, du moins pas à ce que Blake sache. Mais peu importe, ca avait aussi le cas pour Hunter, pourtant ils avaient passés une soirée merveilleuse à deux. Les differences ne sont pas forcement un obstacle a une relation. On peut facilement les oublier. Et puis peu importe si leurs relations ne marche pas, tout ce qui compte c'est qu'a cet instant, enc ce moment même, elles sont à deux et sont en train de rire ensemble, de s'amuser, de profiter. Voila tout ce qui importe, on verra bien dans une heure comment ce sera, puis demain ce qui se passera. Blake n'y pensait même pas encore a vrai dire. Elle burent donc leur verres en immitant les 'filles de Manhatan. Puis se mirent à rire. Pour le moment, puis vint le moment ou Blake proposa qu'elles organisent quelque chose avec leurs amies cette même soirée. Blake n'avait pas vraiment réfléchit avant de répondre à son amie, elle avait répondue du tac au tac. Mais elle même comprenait que ce n'était pas la meilleure idée du siècle. Ses amis ne connaissait pas ceux d'Effie et ils ne s'entendraient peut être pas, probablement pas ? De toute façon l'appartement n'était pas très grand, donc il n'y aurait que peu de personne qui pourrait venir. « Sérieusement, je crois que ça serait mieux qu’on reste toutes les deux ensemble. Je veux dire, je ne connais pas les personnes qui sont importantes dans ta vie et toi vice-versa. » Blake regarda son amie, et lui sourit, un peu complice. " C'est sur, puis je pense qu'on s'amusera bien plus en restant a deux ... Puis double avantage, comme ca je pourrais te raconter toouuuuuuuuuuuuut un tas de chose !" Elle finit son verre et le reposa. Venant à peine de se retrouver, elle n'était pas étrangère l'une à l'autre, mais leurs vies, leurs monde eux l'étaient l'une pour l'autre. « On va passer notre soirée dans un gros malaise à faire en sorte qu’ils s’entendent tous ensemble et je ne crois pas que les personnes qui font partie de ma vie soient le genre de personne que tu fréquentes. Oh oui, il ne faut pas se fier aux apparences, je sais. Seulement… Blake. » Blake savait de quoi Effie parlait, dans les deux c'était plus elle l'anormalité, elle qui ne buvait pas beaucoup, ne se droguait pas, ne s'amusait pas tant que ca finalement, a vingts quatre ans, alors que les autres profitaient de leurs jeunesse a deux cents pourcent. " Ne t'inquiète pas c'était une mauvaise idée, de toute façon. je suis sur que tes amis sont géniaux, mais ce qui compte ce soir, c'est qu'on se soit rencontrés de Nouveau, je veux juste en profiter tranquillement en te racontant des bêtises, et que tu me racontes les tiennes..." Blake souria a son amie un peu du genre : " T'inquiète pas il y a pas de soucis."" Je suis loin d’être la petite fille que j’étais avant, tu sais. " Blake ne rigola pas, Effie était sérieuse, peut être même un peu stressé, alors ce n'était pas le moment. "Tu ne m'étonne pas tu sais, moi non plus, on a changés. Et je ne te force a rien tu sais .. Je veux dire, je n'ai pas accepter que tu viennes chez moi sous conditions qu'on s'entende de nouveau comme avant. Mais qu'on soit différente, ca ne veut pas dire qu'on ne peut pas ne bien s'entendre, tu es quelqu'un de génial, et puis si ce ne marche pas tant pis pour nous ! Mais j'ai bien envie d'essayer et de voir ce que ca donne .." Blake alla vers elle et lui fît un câlin, la Blake bisounours était de retour : TADAM ! Elle ne partait jamais bien loin de toute façon, si Effie voulait être son amie, elle allait bien devoir s'habituer a la façon de vivre Blakienne. Blake, ca ne la dérangeait pas que son amie se drogue ou boive, si elle voulait arreter elle serait derrière elle, et elle ne voulait pas s'y mettre, mais ca n'était pas un problème, ce n'était pas la première dans son entourage, comme ca ne la dérangeait pas que Effie n'est pas les même règles de vies qu'elle. Elle avait surtout peur que ses propres réactions, sa façon d'être repousse Effie et que cela lui donne une fausse image d'elle.
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MessageSujet: Re: rien de mieux que de renouer, que de déménager. ∞ blaffie rien de mieux que de renouer, que de déménager. ∞ blaffie EmptyDim 2 Déc - 5:33


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J’étais à deux doigts de réciter à Blake toutes les conneries que j’avais pu bien faire depuis qu’elle avait quitté l’Australie, depuis la dernière fois qu’on s’était retrouvé à jouer aux poupées Barbie, bien tranquillement, ne sachant pas que tout ce qui se retrouvait autour de nous n’était que chose précaire. Que cette joie toute simple de faire semblant j’étais une princesse, que j’avais un grand château et un beau cheval blanc allait s’éclipser rapidement, que rien ne serait plus pareil tout simplement. À quelque part, j’avais envie de retrouver cette naïveté, de n’avoir que seul souci, de me demander à quel jeu j’allais jouer demain, si j’allais prendre des lucky charms ou bien des nesquiks pour le lendemain matin, d’avoir encore l’impression de rendre heureux mes parents. D’être la Effie que tout le monde attendait venant de ma part. J’avais la conviction depuis longtemps que je décevais tout le monde qui me connaissais moindrement, j’avais l’impression de décevoir par ma personnalité, par mes comportements, par tout simplement moi, simplement. Je n’avais pas envie de croire, de voir, que je décevais aussi Blake. Non pas elle, pas celle que je considérais comme ma grande sœur, pas la personne qui m’accueillait chez elle, après une dizaine d’années d’absence, celle qui m’avait reconnue en un coin d’œil. Il y avait quelque chose de déchirant dans le simple fait de lui dire la pénible vérité. Je l’observais, m’essuyant les mains, me mordant la lèvre inférieure. J’eus un petit choc lorsqu’elle vint de nouveau me faire un câlin, de nouveau cette boule qui avait envahi ma gorge comme à son cabinet d’avocat. Ma respiration saccadée montrait à quel point j’étais de nouveau, à deux doigts de craquer. Je m’accrochais à elle, à son chandail, comme on s’accroche à une bouée ; péniblement. Comme si notre vie était en danger et qu’on allait être submergé par la marée. « Je suis bisexuelle. J’ai rencontré ma copine, en fait, mon ex-copine dans un centre de désintoxication l’année passée. » Pour être franche et directe, on peut appeler Effie Breslin-Comeau sans problème. Parfois, j’étais dépassée par ma franchise. Comme en ce moment. Je la repoussais péniblement, l’observant, cherchant dans son regard une note de jugement. « Quand ils sont morts, j’ai passé les funérailles dans les toilettes publiques à sniffer, pour oublier. Et je l’ai laisser. J’ai r’plongé comme une mauviette. Comme une conne. Et je suis incapable, je veux oublier Blake. Je préférerais devenir alzheimer que d’être encore capable de me rappelé comment c’était s’amuser, comment c’était être heureuse. Leurs corps immobiles sur les civières c’est tellement… » Les mots me manquèrent, mes cordes vocales sont incapables de faire sortir un bruit de plus. Sans que je m’en aperçoive des larmes coulent à nouveau sur mes joues, mes mains serrèrent mes avant-bras, refusant de me servir d’elle comme d’une bouée. De tenter de m’immiscer entre ses bras pour avoir l’impression que j’étais encore aimer par quelqu’un. « Je veux oublier son regard, son visage, lorsque je lui ai dit que je ne l’aimais plus… Alors, que je l’aime comme une folle. Comme une dingue. » C’était la première fois que je disais à quelqu’un que je l’aimais encore, Kayla, dire à voix haute que ça me faisait mal de savoir qu’elle était en Australie et moi à New-York. Il y a des premières fois, à toutes, non ?
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