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Les femmes sont les meilleurs psychanalystes. [Chelsea]

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MessageSujet: Les femmes sont les meilleurs psychanalystes. [Chelsea] Les femmes sont les meilleurs psychanalystes. [Chelsea] EmptyDim 15 Sep - 0:23

"Les femmes sont les meilleurs psychanalystes jusqu'à ce quelles tombent amoureuses. Elles font alors les meilleurs patients." Hitchcock
Les femmes sont les meilleurs psychanalystes.
Ca faisait quelque temps qu’il était obligé de travailler en collaboration avec Sheppard et il détestait ça. Ce type l’insupportait au plus haut point. Il se prenait pour monsieur je sais tout, le regardait de haut, donnait des conseils, le rabaissait, lui lançait toujours des piques, voulait toujours avoir le dernier mot, bref, un pauvre con. Dès le départ, ça ne l’avait pas fait entre eux. La suite n’avait guère été mieux. C’était des piques à longueur de temps et le jeu d’à qui aurait le dernier mot. Un jeu sans fin qui foutait une ambiance des plus mauvaise. A la base, ils étaient censés travailler ensemble sur un seul reportage. Sheppard menait les interviews et écrivait l’article, et lui l’assistait en prenant les photos adéquates. Un tandem exceptionnel qu’ils n’avaient pas choisit mais qui hélas, allait durer. L’autre jour, après s’être fait brièvement remonter les bretelles dans le bureau du grand chef du Times, Cayden s’était vu proposer un travail qui ne se refuse pas. Sur le moment, il avait hésité, ne souhaitant pas particulièrement à continuer de travailler avec un petit journaliste prétentieux mais d’un autre côté, une telle offre du Times ne se refuse pas d’autant qu’elle lui permettait de continuer à travailler en parallèle pour le USA Today. Il signa ainsi un contrat d’une durée de six mois. Durant les six prochains mois, à raison de deux jours et demi par semaine, il allait devoir bosser en collaboration avec Sheppard, collaboration qui ne risquait pas d’être de tout repos. Personnellement, il aurait préféré bosser avec un autre journaliste mais on ne lui avait pas tellement laissé le choix. On avait jugé qu’ils formaient un bon duo et qu’ils se complétaient. Mouais, si c’est le chef qui le dit alors …

Contrairement à son super partenaire de terrain, lui devait se contenter d’un petit bureau dans la salle commune de la rédaction tandis que l’autre avait droit à son propre bureau. Quelle injustice ! Il trouva néanmoins un lot de consolation dans tout son malheur. Le bureau juste à côté du sien était occupé par une petite stagiaire, Chelsea, une jeune femme tout à fait charmante et pas désagréable à regarder. Peu à peu, il se rapprocha d’elle. Elle était cool. Tellement cool qu’il la considérait comme un pote. Bon ok, un pote avec des seins mais un pote quand même. Avec elle, pas besoin de jouer les mecs parfait ou attentionné, pas besoin de faire semblant d’être quelqu’un de super et de distingué. Elle l’avait vu le matin mal réveillé, le soir endormit devant son écran avec un morceau de pizza sur le front, énervé comme pas deux à cause de Sheppard, stressé à cause des exigences de son patron du USA Today ; bref, elle l’avait vu en toutes circonstances. Du coup, il lui parlait de presque tout et vice-versa. De presque tout parce qu’il avait bien remarqué qu’il se tramait quelque chose entre elle et Sheppard sauf qu’à chaque fois qu’il essayait d’aborder le sujet avec elle, elle répondait à côté. Elle devait le prendre pour un imbécile et croire qu’il ne voyait pas qu’elle était accro à lui. De son bureau au loin, il l’observait et voyait bien qu’elle en pinçait pour le crétin de service. D’ailleurs, elle prenait systématiquement sa défense quand il le critiquait. S’en était limite frustrant. Elle préférait défendre son connard de tuteur de stage plutôt que d’être du côté de son pote.

On était mardi et il arriva tout guilleret. La rédaction était bondée. Il alla direct voir Chelsea, sortit un truc de son sac et sur un « Tada ! », lui déposa une tasse à l’effigie de son prénom sur son bureau. Elle fit pivoter son siège pour lui faire face. « J’ai trouvé ça l’autre jour. Maintenant tu as ta propre tasse à café. » Il lui fit un grand sourire et balança ses affaires sur son bureau. Il s’assit sur son siège et le fit glisser sur les roulettes jusqu’à celui de la jeune femme de manière à être à côté d’elle. « Ca mérite un petit bisou non ? », il demanda-t-il en blaguant tout en lui tendant sa joue. Puis, histoire de l’embêter un peu, il ajouta : « A moins que ça ne soit réservé à Sheppard. », il lui tira la langue. En général, dans ce genre de cas, elle prenait une pile de feuille ou un journal et lui mettait un coup sur la tête en le priant d’arrêter de lui dire des bêtises. Bien évidemment, il fait exprès de la taquiner. C’est un espèce de jeu entre eux et tous deux s’éclatent à y jouer. C’est un petit rituel qui permet de détendre l’atmosphère et de travailler dans une bonne ambiance. Puis, ça permet aussi de ne pas trop se prendre au sérieux. C’est vrai, après tout, il est reporter au New York Times, c’est pas rien, il pourrait prendre la grosse tête ou autre alors qu’en blaguant tout le temps, ça lui permet de ne pas se prendre au sérieux. Puis en plus, quand il voit comment les gens se comportent envers Chelsea, il hallucine. Sous prétexte qu’elle est stagiaire, certain la toisent, d’autres lui refilent des tâches ingrates, alors quand il est avec elle, il lui parle parce qu’il sait trop bien que pour qu’un stage se déroule bien, il ne faut pas péter des câbles et se laisser démolir par la hiérarchie …

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MessageSujet: Re: Les femmes sont les meilleurs psychanalystes. [Chelsea] Les femmes sont les meilleurs psychanalystes. [Chelsea] EmptyLun 16 Sep - 10:23


Cayden & Chelsea ..


& & &

 
I forgot how life is simple when you smile..

 

Depuis quelques mois, j’étais stagiaire au Times. Ce grand bâtiment, où regorgeait beaucoup de journalistes connus, enfin, je les connaissais puisque j’étais passionnée par ce métier que je voulais exercer en tant que professionnelle plus tard. Dans quelques années si tout se passe bien. A côté de ça, j’étais étudiante en journalisme donc j’étais vraiment dans le cœur du métier, et je mettais en pratique ce que j’apprenais de façon théorique. Ce job j’en rêvais depuis ma plus tendre enfance, depuis que mes parents m’avaient offerts un journal intime. Bête mais tellement simple, j’adorais écrire, tout ce qui me passait par la tête et c’était un moyen de m’évader, d’échapper à cette vie. A cette ville.
De nature réservée et discrète, je faisais des efforts pour m’intégrer, mais mon boulot passait avant, de toute évidence. Depuis quelques années, je n’avais plus envie de m’attacher à un garçon ou autre, ni de faire la fête. Je voulais vivre de mon métier, et puis nous verrons bien par la suite. Mes parents et mes proches me manquait en Angleterre, et c’est pour eux que je me battais. Je refusais catégoriquement d’être trop proche d’un homme. Depuis une déception quand j’étais jeune, je ne voulais plus souffrir pour la gente masculine. Enfin bon, ce n’est pas le sujet vous me direz, je m’égare..
C’était Enzo qui s’occupait de moi, j’étais en gros, sous sa responsabilité et dès que j’avais un petit souci, j’allais lui demander. Il était assez mystérieux ce Sheppard, mais bizarrement, je tenais une affection particulière envers lui. Au Times, c’était un peu comme Dallas enfaite. Enzo, Chelsea, Cayden.. Et oui, Cayden était dans la ligne de mire de mon tuteur, je ne savais pas pourquoi mais peu importe ! Je ne les connaissais encore pas assez. Mais ça me faisait sourire cette petite rivalité. Enfin bon, j’avais un petit bureau à côté de Cayden, et souvent, il venait me solliciter ou me parler tout simplement, ce que ne faisait pas Enzo, par principe ou je n’en sais rien.

Ce mardi, j’étais dans mon bureau, des tonnes de feuilles autour de mon ordinateur portable et j’étais épuisée, fatiguée. Je ne trouvais plus vraiment l’inspiration et cette enquête était louche, elle m’intriguait vraiment. Des crimes à répétitions, des viols.. Etranges. La porte s’ouvrit, je n’étais plus seule, je tournais la tête en te voyant arriver. Tiens, Cayden !



- Oh.. Merci Cayden, fallait pas. Elle est mignonne.


Je t’offrais un sourire, c’était adorable de ta part, et puis oui, maintenant j’aurais ma propre tasse. Tu me demandais alors un bisou et je secouais la tête en me replongeant dans mes feuilles, désespérée. Tu me tendais ta joue et je ne pu m’empêcher de la pincer doucement en la secouant, un fin sourire aux lèvres.

- Arrêtes un peu de faire le jaloux, c’est mon tuteur, rien de plus..


Je te regardais dans les yeux en disant ces derniers mots, haussant les sourcils, tu insinuais des choses.. bizarres ? Et puis, Je ne pouvais pas être méchante avec toi, je t’aimais bien , tu étais touchant et tu me traitais comme ton égal, ce qui était rare ici, au Times.
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MessageSujet: Re: Les femmes sont les meilleurs psychanalystes. [Chelsea] Les femmes sont les meilleurs psychanalystes. [Chelsea] EmptyDim 29 Sep - 17:03

"Les femmes sont les meilleurs psychanalystes jusqu'à ce quelles tombent amoureuses. Elles font alors les meilleurs patients." Hitchcock
Les femmes sont les meilleurs psychanalystes.
Il adorait mettre Chelsea en boîte. Ce matin-là, il lui avait rapporté un super cadeau. Bon ok, juste une tasse avec son prénom mais comme on dit, c’est l’intention qui compte. Elle le remercia et il insista pour avoir un bisou. Après tout, c’est chose courante d’embrasser la personne pour la remercier mais hélas, et comme toujours, il se heurta à un refus. Elle lui pinça la joue qu’il lui tendait : « Aie ! », se sentit-il obligé de dire pour faire semblant de souffrir. Histoire de l’embêter, il lui parla de Sheppard : gardait-elle ses baisers pour lui ? Ca ne l’étonnerait pas, elle lui mange dans la main. Ok c’est son tuteur, mais ce n’est pas une raison pour baver devant lui, d’autant que ce type est infect. Il n’y a pas plus imbuvable que lui mais ça, elle ne s’en rend pas compte : comme on dit, l’amour est aveugle. Dans le cas présent, il est aussi muet et sourd parce que ce qui sort de la bouche de ce type ne mérite pas toujours d’être entendu vu ce qu’il balance. Enfin … « Oui, oui, rien de plus … Enfin ça c’est toi qui le dit. » Il savait bien qu’il se tramait quelque chose. Un de ces quatre, il faudrait qu’il aille fouiller dans la vie de Sheppard afin de voir quels cadavres il garde dans son placard. Ça lui permettrait peut-être de faire voir à Chelsea quel genre de type il est. « Et pour m’avoir pincé la joue, je mérite un bisou ? », demanda-t-il en faisant ses grands yeux de chien battu. Il n’est pas du genre à abandonner si facilement, il ne la lâchera pas tant qu’elle n’aura pas cédé, ce qui du coup, pourra durer des heures. « Sinon je vais vraiment être jaloux. » Il adorait l’embêter. Il n’avait pas tellement d’amis à New York, pas le temps pour ça, alors il considérait un peu Chelsea comme sa pote. Il ne la voyait pas souvent en dehors du boulot mais le peu de fois qu’ils s’étaient vu pour aller prendre un verre après le travail, il l’avait trouvé sympa. Il aurait aimé mieux la connaitre, mais hélas son travail ne lui en laisse pas le temps, il doit toujours courir à droite à gauche pour tel ou tel article, et quand ce n’est pas le travail qui requiert son attention, c’est un problème qui surgit dans sa vie personnelle comme la fois où il a dû s’absenter quelques jours. Parfois, il aimerait juste être un américain moyen avec un travail plan-plan et être tranquille.

(…)

C’était la fin de la journée, d’une longue journée. Il avait passé sa matinée à sélectionner des photos et à photoshoper les meilleures, le tout en jetant de temps en temps des morceaux de gommes sur Chelsea, puis il était allé déjeuner en vingt minutes chrono avant de repartir toute l’après-midi. C’est exténué qu’il revint au journal par une heure tardive. La rédaction était presque déserte. Normal, qui reste passé dix-neuf heures ? Les gens ont une vie, il n’y a que lui qi n’en a pas et qui passe ses soirées seul dans son appartement. C’est dans ces grands moments de solitude qu’il se dit qu’il aurait mieux fait de rester à L.A. En arrivant, il remarqua que Chelsea était encore en train de bosser. « T’es encore là ? », lui lança-t-il tout en déposant ses affaires. Il alluma son ordinateur de travail et inséra directement la carte mémoire de son appareil photo. Il ne comptait pas s’éterniser, juste transférer les photos, pour le reste, il s’en occuperait demain. « Au moins j’suis pas le seul à faire des heures supp’. » Il fit ce qu’il avait à faire sur son poste. Une fois tout terminé, il tourna la tête en direction de Chelsea. Elle avait l’air hyper concentré. Elle corrigeait des fautes ou dieu sait quoi, et elle avait l’air absorbée par ce qu’elle faisait. Il se leva de son siège et alla se planter derrière celui de la jeune femme. Il posa ses mains sur ses épaules et lui fit une sorte de mini massage tout en lui proposant d’aller prendre un verre : « Ca te dit de sortir d’ici et d’aller prendre un verre ? » Il fallait quelqu’un pour la sortir de cette rédaction car au fil des jours, il avait l’impression qu’elle passait sa vie ici. La réponse qu’elle lui fournit ne fut pas exactement celle qu’il attendait : elle prétexta avoir encore plusieurs articles à relire et à corriger avant de rentrer chez elle. Mouais, l’excuse ! Comme dit précédemment, il n’est pas du genre à abandonner : « Dans ce cas met tes documents sur une clé usb et vient dîner chez moi. Tu termineras ce que tu as à faire et pendant que je cuisinerai. » Il arqua un sourcil, son regard pétillait de malice. Elle ne pouvait plus dire non. Un homme qui cuisine pour vous, ça ne se refuse pas …

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