Jesse  & Léandre
Im not feeling well #  
Léandre n’avait pas compris la réaction de Jesse lors de leur dernière soirée, il n’arrivait pas à le joindre ce qui l’agaçait particulièrement. Il avait décidé d’attendre un peu avant de débarquer chez lui. Etait-ce sa remarque sur le fait de s’habiller ? Lui-même  mettait au minimum un pantalon chez lui, c’était une marque de respect, il avait assez repris Nathan sur ses attitudes de nudiste. C’était aussi pour éviter de sauter sur cet homme. Cependant il était parti comme un voleur le laissant seul dans la cuisine. Il n’était pas du genre à trainer nu, il était parfois un peu pudique, il l’était beaucoup moins avec Jesse gardant une certaine réserve. Ce fut donc assez énervant de le voir partir sans explications. Il voulait aussi savoir où ils en étaient ? La relation était assez jeune, il tenait fermement  à Jesse. Etait-ce un caprice ? Ou une forme de rupture ? Il ne voulait pas le dire mais cette absence l’affectait et alors qu’il continuait la campagne pour les élections, il était devenu réellement infecte dans l’envers du décor. Il n’avait jamais été ainsi, il était de mauvaise humeur. Tandis qu’il conduisait dans New York avec son Aston Martin, il entendit à la radio qu’un grave incendie accidentelle dû à une fuite de gaz c’était répandue dans Soho. Il appela automatiquement la caserne où travaillait Jesse pour savoir si elle était concernée et ce fut le cas, avec plusieurs autres. L’oreille attentive sur la radio, une nouvelle information lui parvint, parmi les soldats du feu  il y avait eut des blessés. Sans attendre, il appela chacun des hôpitaux de la ville et effectivement un Jesse Roy avait été admis aux urgences. La personne en communication ne souhaitait pas donner plus d’indication par téléphone sur l'état de santé de Jesse. Sans plus attendre il se dirigea à cet hôpital, il demanda à voir Jesse Christian Roy, on ne chercha pas à le contredire, beaucoup le regardait avec les yeux ronds, comme si une célébrité était arrivé dans cet hôpital. On lui indiqua alors qu’il était déjà rentré chez lui. Ca n’avait pas dissipé pour autant ses craintes. Il roulait à une allure qui n’était pas du tout respectable et se gara à la hâte devant le bâtiment où habitait Jesse.

Il entra entre les portes, pour ensuite arriver devant sa porte, il sonna. Il entendit remuer dans l’appartement, un homme torse nu, lui ouvrit, il semblait fatiguer et il le détailla du regard, vérifiant si de vu il n’avait rien. Quelques ecchymoses, rien de bien méchant, pas de pansements. Il fixa droit dans les yeux cet homme qu’il considérait encore comme son petit ami. Il restait extrêmement calme, alors que beaucoup se serait déjà affolé. Ce n’était pas dans son habitude d’être impulsif, colérique. Il aurait pu l’embrasser, il n’avait pas envie tout de suite, pas tant que quelques détails entre eux. « J’ai eut vent de l’incendie ! Comment vas-tu ? Dis-moi pourquoi tu es déjà sorti de l’hôpital ? » Il était entré sans demander l’avis du locataire. Il avait un ton qui démontrait quand même son inquiétude, il ne montrait aucun signe de nervosité. Pour le moment il voulait savoir l’état de santé de Jesse, ensuite seulement il lui demanderait des explications sur son comportement de l’autre soir. Il n’aimait pas particulièrement le manque de clarté et il n’avait pas envie que ça se reproduise. Léandre intégrait quelqu’un dans sa vie, c’était un homme, c’était tout nouveau pour lui et ça ne risquait pas d’aider si le capitaine des pompiers commençait à le fuir alors qu’il pourrait communiquer avec Léandre. Il était resté dans l’entrée, il n’était pas rentré plus, son regard bleu océan plongé dans le siens. Jesse devait se douter qu’il n’y couperait pas, qu’il allait devoir apporter une argumentation claire. Léandre n’allait sûrement pas se lancer dans un grand discours bancal et en colère. Malgré tout il avait mit une distance entre eux, pour démontrer un peu de froideur, afin de bien se faire comprendre. Ca avait été si étrange que dans la baignoire il lui avoue ses sentiments et que quelques instants plus tard il ne parte aussi rapidement et qu’il n’ait pas de nouvelles depuis. « J’aurais pu essayer de t’appeler mais j’imagine que ton portable a quelques petits soucis en ce moment ! » Il n’avait pas pu s’empêcher de faire dans le sarcasme. Pourtant il avait qu’une envie c’était le serrer contre lui, pour lui dire qu’il était là et qu’il allait s’occuper de lui. C’était son coté très protecteur qui s’affirmait. Or il ne savait pas encore quel comportement il devait adopter avec lui.

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Jesse & Léandre
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Léandre n’avait pas forcé le passage, même si assez effronté, il avait forcé le passage de la porte d’entrée de Jesse, il n’était pas le genre d’homme qui faisait dans la gêne. Il le surplombait, il avait posé sa première question, laissant place au sarcasme dans sa seconde exclamation, il avait envie d’être un peu amer de façon à démontrer que ce comportement lui déplaisait de plus en plus. Malgré tout, le capitaine des pompiers décida de lâcher des informations sur son état de santé. Il ne le quitta pas des yeux, sans pour autant laisser abattre les cloisons qui l’entouraient, il était si redressé qu’on avait l’impression que le quarantenaire était suspendu par un fil. Il avait toujours l’habitude de se tenir droit mais aujourd’hui c’était exceptionnel, il l’irritait, il n’était jamais en colère, sauf qu’il n’arrivait pas à saisir l’homme qu’il avait en face de lui. Un bras en écharpe, une cote fêlée. Il avait effectivement raison sur la notion de repos. Heureusement qu’il s’acharnait un peu plus, c’était incroyable comme il le rejetait. Il fit un signe négatif de la main quand il lui proposa à boire, de façon à refuser. Il avait désormais reculé de quelques pas vers la porte. Il était parfois difficile de se comprendre, surtout quand on était deux hommes. Ils avaient tous deux du caractère, ils avaient tous deux une forme d’égo. En cet instant, il était plus combattif car il tenait véritablement à cet homme. « C’est un message codé pour m’indiquer que je dois prendre la sortie ? » Il était à nouveau mécontent et le faisait comprendre au travers du sarcasme. Il n’aimait pas les détours, l’hypocrisie. C’est ainsi qu’il eut envie que Jesse soit plus direct. « Je dois te dire que malgré notre relation récente, je t’accorde énormément d’intérêt ! » Une traduction Léandrinien, ça voulait dire qu’il avait de réels sentiments concrets qui n’étaient consacrés qu’à la petite personne de Jesse. Il n’était pas évident pour lui de s’exprimer.

« Je suis capable de tout accepter, du crime, passant par le vol…à la rigueur je serais capable de te couvrir ! Tu finirais en fauteuil roulant, sourd, sans paroles...je serais ravis de prendre soins de toi, je connais les risques de ton métier! » Le crime est une question de circonstances, la mort d’un homme peut toujours être discutable sur les faits et dans sa réalité. Il y a vraiment deux cas qu'il condamnait, avec beaucoup de sévérité, c'était le viol et la pédophilie, Jesse était ni l'un ni l'autre, c'était une certitude. C'est d'ailleurs pour ça qu'il ne les a pas énoncés. Il n’arrivait pas à comprendre et il essayait de tirer les vers du nez de la part de cet homme, ce qui semblait assez délicat. Il gardait toujours un calme hors pair, où beaucoup aurait déjà explosé en éclats, fait voler les meubles, fracturer les murs, lui gardait cet air détendu, ayant comme une forme de maitrise sur la situation. Même lorsqu’il n’avait pas de solution en tête (comme maintenant), il avait cette attitude, afin de ne laisser aucune trace d’une quelconque faiblesse de sa part. C’était assez délicat. Il tira sur le col de son costume assez strict, pour le remettre en place. « Cinq jours sans nouvelles ! Je peux comprendre que si tu voulais rester en tenue d’Adam chez moi tu n’avais qu’à me le faire savoir… ! J’ai passé l’âge des enfantillages, le jeu du chat et de la souris j’ai déjà donné….ca fait des années qu’on se plait mutuellement, qu’on n’ose pas se le dire, qu’on laisse des indices sans vraiment y laisser de réelles intentions ! Maintenant qu’on a passé le barrage du premier baiser, câlin, lit, une forme de vie de commune….tu me laisse planté comme un béotien face à mon repas ! Je peux encore faire face à une forme de susceptibilité, cependant le silence j’ai horreur de ça ! » Il avait fait un long monologue, extrêmement calme, un peu comme le pompier dans la pièce de théâtre, ‘la cantatrice chauve’. Chaque syllabe était prononcée avec soins, chaque phrase détachée. Il avait fixé du regard cet homme qui avait éveillé en lui ce qu’il avait cru mort depuis des années. Il posa une main sur sa joue et la retira. « Je sais que je fais dans le mystère, même s’il n’y a pas grand-chose à découvrir. Je respecte que tu ne veuille pas tout me dire…je le respecterais toujours ! Je désire être là pour toi, même si je ne le laisse pas toujours paraître, c’est le cas ! Je te demande un minimum de franchise, je vais donc te laisser te reposer et je ne composerais pas avec le mélodrame de l’ultimatum ! Ne me laisse pas en plan c’est tout ce que je te demande ! » Avec ces quelques mots il indiquait qu’il n’allait pas faire un départ définitif, qu’il comprenait qu’il n’ait pas le courage des explications maintenant et qu’il n’était pas le genre d’homme à lancer des ultimatums du genre : c’est ça ou ça mais pas les deux ! Après ce petit discours, il ne comptait pas rester, si sa présence n’était pas désirée il n’allait pas insister. Malgré tout au travers des phrases, Jesse devait comprendre qu’il ne le lâcherait pas. Pas comme ça, pas ainsi et surtout pas dans l’immédiat, même s’il n’appréciait pas son comportement. Il ouvrit la porte prêt à partir, il était rassuré que ce ne soit que des blessures sans grande gravité qui n’aurait pas de conséquences fâcheuses.

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Jesse & Léandre
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Léandre lâcherait-il Jesse quand il en saura plus sur lui. Il avait énormément parlé, il avait même vu Jesse s’avancer vers lui. C’était tout de même extrêmement délicat comme situation, lui-même ne pensait pas qu’un jour il aurait été capable d’intégrer une nouvelle personne dans sa vie. Jesse était particulier, il avait vraiment envie de le protéger. Au plus profond de lui, malgré la violence des cauchemars et les dégâts qu’il pouvait causer, même si ce garçon avait une certaine masse musculaire, il savait vraiment très bien de se défendre. Donc ça ne lui fait pas tellement peur de dormir avec le capitaine des pompiers, il l’écoutait parler, restant toujours dans la même posture un peu figée. Il était rassuré d’entendre qu’il n’avait pas envie de le quitter c’était un point positif. Il c’était apprêté à partir. Il se doutait qu’il avait un suivi psychologique et qu’il était sûrement sous médicaments, cela était confirmé aujourd’hui. L’homme de loi allait quitter cet appartement, prêt à franchir cette porte, jusqu’au moment où Jesse décida de se manifester et de lui demander de rester. Il était resté assis et n’avait pas fait dans le mélodramatique, il ne c’était pas jeté sur lui et n’avait pas fait de grands gestes. Tous deux savaient restés adultes. Il soupira, c’était encore une chose qu’il savait faire à la perfection : le soupir ! Il se retourna vers cet homme torse nu, qui semblait avoir mal. Il était torse nu, ce qui était très agréable pour le regard. Il referma la porte, restant dans les lieux. Il ouvrit les boutons de la veste et il la retira pour être plus à l’aise, il gardait quand même cette cravate qui lui serrait le cou. « Je risque encore de me répéter, tu as ton passé, j’ai le miens désormais on a un futur ! C’est ainsi je l’accepte ! » Il semblait que le message n’était pas encore clair pour cet homme autant l’affirmer à nouveau pour être bien sûr que chaque mot soit acquis.

Il alla jusqu’au canapé, il ne se mit pas pour autant assis sur celui-ci. « Tes cauchemars sont là ! Je suis là ! C’est ainsi que fonctionne un couple…je sais qu’on ne vit pas ensemble, c’est un peu tôt ! Je t’ai accepté dans les bons comme pour les pires moments. » L’homme observa Jesse, il se pencha et décida enfin de déposer ses lèvres sur les siennes pour l’embrasser, ça lui avait vraiment manqué de ne pas déposer une marque de tendresse sur cet homme et ce baiser en était l’occasion, il le prolongea plus qu’il ne le voulait. Il décida enfin de s’assoir sur le canapé, faisant attention de ne pas faire de mal à Jesse. « Je me doute que ton enfance a été difficile ! Je ne t’ai jamais demandé de tout me dire, tu le feras quand tu seras prêt ! Je te pardonne pour la dernière fois, ne recommence plus ce silence radio et ce départ si brutal ! » Il était extrêmement sérieux, il s’attendait un jour que Jesse sache tout de lui et vise versa. Il ne comprenait pas pourquoi cet homme dans les moments délicats il le rejetait alors qu’au contraire c’était vraiment son rôle d’être présent. Il ne savait pas comment le prendre contre lui, devait-il s’assoir sur lui ? Parfois il était encore maladroit, il n’avait pas pour souhait de mettre de la distance, il ne savait plus trop comment on s’y prenait concrètement quand on était en couple. Et en cette heure, sachant que Jesse avait le bras en écharpe et une côte fêlée, il savait encore moins s’y prendre. Il croisa les jambes, il ne pouvait que constater le décor pauvre de cet appartement, le confort était à son minimum, un lit, un canapé, une table, des chaises. Il avait l’impression que Jesse n’avait pas de vie. Lui-même qui avait un emploie du temps chargé avait un bel appartement, il y avait des photos de son fils sur un rayonnage ainsi que quelques photos de Christa sa défunte fille. La plus belle était cependant dissimuler dans le tiroir de sa table de nuit. Malgré la tension qu’il y avait eut entre eux, à aucun moment il n’y avait eut de colères, ni de gestes impulsifs.

« Qu’est ce qui c’est passé ? Tu n’as vraiment rien de grave ? » Même si Léandre ne veut pas le dire, au plus profond de son être il avait été fou d’inquiétude quand il avait envisagé que Jesse fut blessé et encore pire quand il avait appris que c’était le cas. Il n’avait pas encore envie de perdre une personne qu’il aimait, l’abandon était beaucoup trop dur à chaque fois. Il n’acceptait plus la solitude et c’était un grand pas en avant, cette médaille gagnée était grâce à Jesse, le positif et l’équilibre qu’il apportait dans sa vie.

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Jesse & Léandre
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Léandre écoutait très attentivement Jesse parler, il avait retenu le mot « sévices » dans ses paroles. Ainsi il avait été maltraité quand il avait été jeune ? Il avait du mal encore à tout saisir sur la vie qu’il avait eut avant de devenir ce beau pompier qu’il connaissait. Il lui avait dit deux fois qu’il ne savait pas de quoi il s’agissait. Par respect envers Jesse il n’avait pas fouillé dans sa vie, il aurait très bien pu faire un joli dossier sur lui dès le premier jour de rencontre professionnelle, à la place il avait fait quelque chose d’exceptionnel, il lui avait offert une confiance. Léandre n’était pas encore un médicament prescris contre les cauchemars, il serait au courant sinon. En tout cas l’homme en face de lui semblait dans une mauvaise passe, il ne semblait pas aller le mieux du monde et en voyant le capitaine des pompiers il y a encore quelques temps, il ne pensait pas qu’il portait un si lourd fardeau sur les épaules. Il avait cru comprendre qu’il n’avait plus de famille, ni de d’attache, il suffisait de voir l’appartement pour comprendre qu’il suffirait d’un sac de voyage pour faire son déménagement. C’était pratiquement vide. Il restait assis sur le canapé, il eut quand même le droit à un rapide baiser sur les lèvres. Il était quand même satisfait d’en savoir un peu plus. Il ne bougea pas, il lui avait enfin dit qu’il avait besoin de lui. Le quarantenaire ne sourcillait pas beaucoup sur ce canapé, il n’osait pas trop toucher Jesse, pas par manque d’affection, uniquement parce qu’il avait peur de lui faire mal, il avait un bras dans une écharpe et une côte fêlée. « Je suis présent, pour t’aider à surmonter ou à subir ton passé ! Même si tu ne désire pas me dire ce qu’il en est, même si je commence à deviner un peu…il serait peut-être temps de te créer un point de chute ? Peut-être même une famille...un jour! » Il lui proposait concrètement de créer à deux, malgré le peu de temps de relation ensemble, il avait dépassé l’âge des préliminaires trop grand. Il n’avait pas envie de connaitre l’échec, il avançait un peu en aveugle, c’était différent un homme qu’une femme. Pourtant il restait à l’aise. C’était à Jesse de concevoir de faire sa vie avec un glaçon comme lui. Il se définissait même un peu ainsi. Il le fixa intensément, comme il ne l’avait encore jamais regardé. Il avait une idée, il ne la proposait pas encore à cet homme, il avait besoin d’être sûr. Il pinça des lèvres en l’écoutant raconter son accident, l’idée que cet homme puisse souffrir le contrariait et le perturbait, généralement lorsqu’il était contrarié il pinçait les lèvres. Il ne bougea pas d’un poil, il eut envie de le serrer contre lui. Il serra sa main dans la sienne, il approcha sa tête et vint la poser contre son épaule valide et inconsciemment il se retrouva assit sur les cuisses de cet homme, au fil de chacune de ses paroles il était venu contre lui. Léandre avait pour habitude d’ouvrir ses bras. Il déposa ses lèvres sur sa clavicule, son corps mince était lourd car il était grand, cela restait supportable pour un homme aussi fort que Jesse.

« Je te propose pendant ta convalescence de venir chez moi ! J’essaierais au mieux de prendre soins de toi…Si tu ne tente pas de t’échapper ! » Il redressa la tête pour apercevoir sa réaction quand à cette annonce, il pourrait toujours refuser cette proposition, ils pourront ainsi voir comment se passe la vie de couple entre eux. Sans dire qu’ils allaient définitivement habiter ensemble dans le loft. « Faire un sac avec tes affaires devrait prendre cinq minutes ! » Encore du sarcasme, il était particulièrement éveillé aujourd’hui. Il n’avait pas envie d’être méchant, il sera toujours mieux que dans ce petit appartement minable.

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Jesse & Léandre
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Léandre était vraiment prêt à comprendre, il avait d’ailleurs pris place peu à peu sur les cuisses de cet homme, faisant attention de ne pas l’écraser de son poids, ni de lui faire mal avec son bras endommagé. Il ne comprenait pas beaucoup où il voulait en venir pour le moment. Jusqu’au moment où sa langue se délia pour lâcher les informations une à une, c’était un peu flou, morcelé. Parfois assez étrange, il restait tout de même extrêmement attentif, à l’expression de son visage et de la façon dont il lui annonçait ce qui c’était passé dans son enfance. Les parents qu’il avait perdus, la mère danseuse et le père américain. Une adolescence instable, un hypothétique accident, il comprenait mieux parfois les réactions impulsives de cet homme, le manque de confiance à certain moment et aussi cette façon de vouloir s’échapper. Il y avait une histoire de personne qui avait voulu tué toute « sa famille ». A aucun moment il ne vint l’interrompre et à la fin il ne posa aucune question, car il n’y avait pas de question à poser. Il n’avait pas envie. Sa vie avait été que fragments, une toile d’araignée en caléidoscope, qui l’avait agrippé et qui ne semblait pas vouloir le libérer sans l’ombre de la prédatrice. Il posa son front contre le siens, passant son bras autour de ses épaules, faisant attention à chacun de ses gestes. Il était assez proche de cet homme, de plus en plus il abaissait ce mur qu’il avait fait pour se protéger. Jesse était cet homme qu’il avait peut-être toujours recherché. Sa femme avait été une grande histoire, une belle histoire, une histoire sinistre et beaucoup d’épreuve. Il avait peur parfois de revivre ces mêmes épreuves, la perte de la passion, elle avait beaucoup changée ou peut-être c’était elle révélée. Beaucoup d’amis à l’université lui avait dit de faire gaffe avec Bea. Jesse était une autre personne, plus sincère, moins fourbe. Il resserra son étreinte à chaque mot difficile qui semblait arracher la bouche de cet homme appelant à des réminiscences monstrueuses. « Et ? Il est temps pour toi d’être heureux et je ferais en sorte que ce soit le cas ! Veux-tu que je le signe sur un contrat pour que tu en sois certain ? » Il était extrêmement sérieux, il n’allait pas l’abandonner à cause d’un passé difficile, dans son esprit et son caractère, Léandre trouvait ça vraiment grotesque. Il lui proposa de venir habiter chez lui, il semblait refuser, alors que le futur maire trouvait que c’était une excellente idée. Il pensait que le changer décor ne lui ferait pas de mal. « D’accord, on fera le transfert du malade seulement demain ! Je dors chez toi ce soir!»

Doucement il vint l’embrasser sur les lèvres. L’homme était bien installé ainsi sur les jambes de cet homme, il relâcha la pression de sa bouche pour finalement regarder droit dans les yeux Jesse. « Ne pars plus de chez moi ! Ne crois pas…tu es vraiment important pour moi ! Je veux que tu comprennes que tu as ta place ici ! » Pour accompagner ses paroles, il désigna le mot « ici », en prenant la main de Jesse et la poser contre sa poitrine afin qu’il sente les pulsations cardiaques, qu’il comprenne qu’en sa présence il n’était pas qu’un morceau de glace, ayant pour seule arme son cynisme et ce contrôle constant qu’il avait sur les diverses situations. Il relâcha la main de ce si bel homme pour continuer de le fixer droit dans les yeux. C’était un moment d’une très jolie complicité. M. Atenton venait de faire sa toute première déclaration au capitaine des pompiers, lui faisant comprendre alors le sens de ses sentiments. Afin de ponctuer cette soirée dans une réelle bonne humeur et remonter le moral de Jesse, il étira ses lèvres progressivement, peut-être un peu difficilement, il y eut même instant où on aurait pu penser qu’il avait une crampe de douleur. La main posée sur le ventre ferme de son compagnon enfin la réaction se termina. Il venait de sourire à cet homme, il avait le droit au premier sourire depuis des plombes de Léandre. Ce n’était pas juste un éclair, un réel sourire sincère et un peu taquin. Le visage de l’ancien procureur s’éclaira soudainement, ses yeux dévoilant une forme de malice. Cette petite étincelle de vie qui avait manqué depuis des années. Jesse assistait à un phénomène extrêmement rare, Léandre ne savait même pas si jour ça arriverait à nouveau. Peut-être ou peut-être pas. L’éventualité que ça arrive plus souvent, de façons répétées. C’était une belle démonstration de la joie de vivre qu’il retrouvait grâce à cet homme. Le sourire n’avait rien de déplacé, ce n’était pas un rictus. Juste le joli sourire d’un homme amoureux d’un autre, prêt à tellement pour celui-ci.

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Jesse & Léandre
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Léandre ne doutait pas une seule seconde avoir la confiance de cet homme au contraire. Quand des marques du passé laissaient des traumatismes tels que ceux de Jesse, il était parfaitement compréhensible que l’aveu soit délicat. Il porta la main à sa joue et il ferma les yeux à ce contact. Il se rendait compte que cet homme était vraiment tactile, même s’il lui arrivait aussi de plus en plus à avoir des marques d’affection envers cet homme. Il lui était parfois difficile de s’ouvrir, il n’aimait pas évoquer la relation avec son ex femme, la mort de celle-ci ou de sa petite fille. Même dans le rapport de police il restait des zones d’ombre, ce n’était pas de son fait, c’était un souvenir extrêmement dur à porter. Il avait décidé au moment où il a fermé les yeux de sa fille, que de toute sa vie il ferait régner cette justice implacable et réelle. Il allait prendre place dans les hautes fonctions, il savait qu’il restait à éclaircir beaucoup dans cette affaire « classée ». Il continuait son enquête dans l’ombre avec une discrétion hors pair. Il ne fallait pas qu’il commette de faux pas et encore plus s’il devient maire de la ville. Les véritables coupables de cet acte monstrueux restaient dans la nature. Il n’avait pas à être désolé, encore une fois Jesse s’excusait beaucoup trop. Le pardon ne s’accorde qu’aux personnes qui ont véritablement fautés, la preuve de l’innocence et l’abandon total de justification. « Pourquoi tu n’aurais pas le droit ? Justement il est temps d’essayer ! Nous allons faire cette tentative ensemble !» Il savait que Jesse allait avoir encore des cauchemars qui viendraient perturber ses nuits, que tout n’était pas finis, il y avait encore du chemin à faire. Ils en étaient au début, il avait envie de tout faire pour le soulager de ses maux qui semblaient lui pourrir l’existence. « Nathan a sa chambre désormais ! J’ai réaménagé le loft et vous pourrez faire connaissance ! » Il avait vraiment envie d’avoir cet homme chez lui pendant quelques jours. Ce n’était pas la présence de Jesse qui allait poser problème. En se calant sur les cuisses de cet homme, il se rendit compte qu’il lui avait fait mal. Le bras en écharpe n’était pas évident, il essayait de limiter la casse au maximum. Son but n’était pas de le faire souffrir. Il venait de faire une jolie déclaration d’amour à cet homme, c’était d’ailleurs la première qu’il faisait, comme d’habitude il ne voulait pas donner la sensation qu’il perdait le contrôle. Léandre Dean Atenton n’était pas le genre d’homme à se laisser aller. Pourtant il c’était montré vraiment démonstratif dans chacun de ses gestes. Il le fixait droit dans les yeux, il aimait beaucoup le contact visuel, surtout dans un regard aussi beau que celui de Jesse, il aimait aussi cette petite barbe de quelques jours qui le rendait encore plus masculin. Léandre venait de s’affirmer un peu plus dans la vie de cet homme, de façon à ne plus jamais rester à l’écart. Il venait de sourire, la première fois depuis des lustres qu’il n’avait pas agit ainsi. Ca avait été étrange, comme tout le reste de sa vie, le sourire avait été totalement maitrisé, il restait cependant sincère. Il avait réussi à lui décrocher un rire, c’était donc une victoire pour lui extrêmement importante. C’était ça un vrai couple, dans les mots difficiles, il fallait être capable de faire rire l’autre.

« Il m’a suffit de te regarder pour avoir envie de sourire ! Mais ne le prends pas mal si ça ressemblait plus à une grimace ! » Il avait un visage plus décontracté, même si le sourire avait disparu, il était beaucoup moins sévère. Il savait qu’il resterait toujours cet homme strict, avec énormément de principes et de convictions. Jesse avait pourtant amorcé un changement en lui, il continuerait à mettre des costumes sombres, il y aura pourtant un homme différent à l’intérieur. Pas celui qu’il a été, celui qu’il est mais amoureux. Il posa son front contre celui de Jesse quand il lui proposa ce qu’il voulait faire. « Que dirais tu de commander des pizzas et de s’embrasser devant un film en noir et blanc ? » Léandre était extrêmement vieux jeu, il écoutait des opéras et de la musique classique, jouait du piano et regardait des films en noir et blanc. Il imaginait qu’un câlin torride serait difficile vu l’état physique de cet homme, il n’avait pas envie de tenter le diable. Il savait que les côtes fêlées faisaient un mal de chien, il en avait eut aussi. Il fallait donc rester sage. Pour la première fois de sa vie il acceptait de commander de la « mal bouffe », aussi étrange soit-il, il n’avait pas envie de cuisiner. Il préférait largement faire les pizzas mais c’était l’occasion de changer ses habitudes, il avait envie de rester dans ses bras. Ses doigts jouèrent entre les pectoraux de Jesse, cet homme était incroyablement sexy, ce n’était pourtant pas le critère qu’il avait retenu quand il l’avait embrassé. Il attendait l’affirmatif de son petit ami avant de saisir son portable pour trouver une pizzéria convenable.

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Jesse & Léandre
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Même si leur relation était vraiment récente, l’homme était vraiment épris de Jesse. Il savait qu’il n’était pas très amusant au quotidien, qu’il avait un peu cette vie réglementée suivit à la lettre. Léandre ne prétendait pas croire à l’avenir, c’était les hommes qui décident de leur destin, il n’est pas un fataliste, il ne pense pas que les choses arrivent car elles doivent arriver mais parce qu’on a tout fait pour qu’elles arrivent, le restant étant des coïncidences. Le passé de Jesse résultait uniquement de choix qu’on a imposé à un enfant, des décisions violentes. Il avait envie de le protéger et que plus rien ne lui arrive. Léandre était ce genre d’homme qui malgré son comportement stoïque, parfois indifférent et allant même jusqu’à une sculpture de glace arrivait à avoir des personnes extrêmement importantes dans la vie. Jesse en faisait partie. « On va agir ensemble ! Je te le promets ! » Ce n’était pas des mots en l’air mais des termes qu’il venait de graver dans le béton. Le quarantenaire était un homme de parole qui ne brisera jamais un serment. Il voulait être avec Jesse, il ne pensait pas qu’un jour il serait de nouveau aussi proche d’une personne que celle de cet homme, c’était tellement délicieux que d’avoir cet homme dans ses bras, il adorait le serrer contre lui. Jesse semblait trouver une multitude d’excuses pour ne pas venir chez lui, comme si la présence de Nathan semblait véritablement le déranger. La relation qu’il avait avec ce petit homme blondinet était tout autre, ce n’était pas à cause d’une banale aventure qu’il allait le considérer comme un ex. Surtout qu’à la base il ne pensait pas coucher avec ce jeune homme, il ne considérer pas que ce fût une erreur, ce serait beaucoup trop facile si c’était ainsi. « Tu cherches une quantité d’excuses pour ne pas habiter quelques jours avec moi ? Tu n’aimes pas mon loft ? » Pour le peu que Nathan était là et vu qu’il avait commencé à faire sa vie, il ne comprenait pas la réaction de cet homme. Parfois Léandre avait l’impression que tous les deux ils faisaient un pas en avant, pour finalement reculer. Il ne savait pas quoi faire, il avait réellement envie que pour quelques jours Jesse quitte cet appartement morne pour vivre un peu avec lui, ce ne serait pas Nathan qui ferait barrage dans leur relation. « C’est Nathan qui te pose tant de soucis ? » Il n’avait aucune envie que leur relation ne pose problèmes sur des détails existentiels vis-à-vis d’aprioris sans intérêt. Le blondinet est adorable. Surtout que désormais Léandre avait plus une forme d’autorité paternelle sur le jeune homme.

Tandis qu’il venait de sourire pour la première fois depuis des années, Jesse rigolait à nouveau et c’était une grande satisfaction de le voir enfin rire. Il était tellement plus beau quand il semblait vraiment heureux. « Je suis certain que dans mes bras, tu arriveras à aller jusqu’au bout du film ! » Léandre saisis la télécommande sur le canapé pour allumer la télé, il était à la pointe de la technologie. Il en profita pour défaire sa cravate et retirer sa veste de costume qu’il alla poser sur une chaise, il eut un peu froid sur le moment, c’était assez étrange de ne plus être contre Jesse, un peu blottis contre lui. Jesse était revenu avec un papier entre les mains, Léandre aimait la cuisine raffinée et quand il faisait des pizzas ça n’avait rien à voir avec l’espèce de pâtes rondes, pleine de graisse qui arrivait dans un carton qui semblait avoir traversé toute la ville. Il prit son téléphone portable et appela pour commander les pizzas, recevant en même temps une réflexion sur le fait qu’il faisait dans la mal bouffe, il leva les yeux au ciel de façon dédaigneux, uniquement pour le taquiner un peu. Durant la conversation téléphonique, il c’était montré aussi détaché et glacial que d’habitude, se permettant même une remarque sur le service commercial proposé et la sympathie de l’hôtesse téléphonique. Avec beaucoup de sarcasme et un ton de reproches adéquat. Léandre raccrocha son magnifique téléphone pour le ranger dans sa veste. Il faisait comme s’il ne s’était rien passé, il se disait que plus jamais il ne commanderait chez eux. Il y avait déjà ce caractère exceptionnel dans le fait qu’il veuille manger une pizza. « J’ai vu qu’il y avait diamants sur canapé sur cette fameuse chaine télé dans une heure, sachant que les pizzas arriveront en même temps que le début du film…tu as des soins à faire en attendant ? Faut-il remplacer un pansement ? Te faire un peu de ménage ? » Il était sérieux, il n’avait pas envie que son homme ne bouge d’un seul millimètre et ne se fasse mal. Les mains posées sur les hanches il attendait une réponse de la part de Jesse.

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Jesse & Léandre
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Léandre ne s’était jamais senti obligé de quoique ce soit, c’était un engagement pur et simple. Il n’avait pas envie de reculer avec Jesse, il avait envie d’aller de l’avant même si c’est extrêmement délicat après ce qu’il a vécu. Pas mal d’années ont passés depuis ce drame et jamais il n’a réussi à construire du sérieux jusque Jesse. Il semblerait que le fait d’envisager une cohabitation entre Jesse et Nathan soit délicat. Il avait une vision vraiment paternelle sur la relation qu’il entretenait avec le jeune homme. Il ne savait pas comment s’y prendre et il avait vraiment envie que le capitaine des pompiers viennent dormir à ses cotés, qu’il fasse attention à tout. Léandre pouvait montrer une forme d’attention assez touchante même s’il n’en avait pas l’air aux premiers abords. « Nathan a 21 ans il sait se débrouiller tout seul ! Je me sens vraiment responsable de lui et j’ai envie de t’avoir à mes cotés ! Tu sais c’est toi qui dormira dans mon lit, il a sa chambre maintenant ! » Il était sérieux, ce gamin n’avait pas eut de beaucoup de bol dans la vie, même s’il n’avait pas à faire étalage des différents méandres qu’il lui était arrivé, d’abord par respect pour lui et il ne voulait pas en faire non plus une victime afin qu’il puisse s’en sortir. « Ce môme a été mis à la porte par son père à 16 ans car il était jeune homosexuel et il n’a pas eut vraiment la chance de son coté depuis ! Et si tu viens, c’est justement pour m’occuper essentiellement de toi ! » A lui de voir, il n’allait pas insister peu importe la décision qu’il allait prendre. Le quarantenaire avait eut l’espoir que ça se passerait bien à se niveau, alors comment allait se passer la rencontre avec son fils, si déjà vivre sous le même toit que Nathan était difficile ? Il ne préférait pas l’imaginer. En tout cas même étant maire, il consacrera toujours du temps pour la relation qu’il a actuellement avec Jesse.

Après quelques baisers, beaucoup plus entreprenant de la part de son petit ami, auquel il répondait sans aucune retenue. Il semblait vouloir l’embrasser encore et encore, c’était même ses propos. Que c’était délicieux d’avoir ses lèvres contre les siennes, même sa langue qui venait s’activer contre la sienne dans des baisers beaucoup plus langoureux. Il ferma les yeux pour se délecter jusqu’au moment où il se mit plus à l’aise. Il commanda les pizzas, toujours avec cette même rigueur. Il n’aimait pas beaucoup le laxisme et le manque de sérieux. Il posa les mains sur les hanches, il était désormais debout, et Jesse parla de jouer au docteur. Il arqua un sourcil, un peu sur la réserve, dans son état ce ne serait pas très sage. Même si ça faisait longtemps qu’ils n’avaient rien fait. Jusqu’au moment où il comprit le message. « Je vais jouer à l’infirmier ! Allez au boulot, on fait ça maintenant comme ça ce sera fait ! » Il avait l’habitude de ce genre de cas, il avait des enfants et Christa avait eut un bras cassé après une chamaillerie avec son frère, elle avait chuté et la fracture avait été présente. Il alla chercher tout le nécessaire et se mit au boulot, dans des mouvements extrêmement doux et calculés il changea l’écharpe, il trouvait important la santé de son petit ami. C’était avec mille précaution, à genoux à ses cotés qu’il fit le nécessaire. Il prit le flacon de pommade et répondit à la question de son homme en même temps. « Je travail essentiellement au QG à part quand je dois faire des interventions télévisées, j’ai beaucoup plus de temps pour la campagne depuis que je ne suis plus procureur ! Les sondages ont eut un léger bouleversement la semaine dernière mais il me donne à nouveau largement gagnant ! » Généralement les sondages étaient un bon thermomètre pour les élections et évaluait l’issu des résultats. C’était son quotidien que de se rendre à droite et à gauche. Avec le bout de ses doigts il étala la crème aux vertus de guérison sur les différentes ecchymoses, cela lui déplaisait vraiment de voir ce joli corps abîmé et ça le contrariait encore plus de savoir qu’il avait mal. Il déposa un baiser sur le torse de son homme une fois son travail achevé. « Il n’y a que pour les cotes dis ce qu’il faut faire… » Il alla entrecroiser ses doigts avec ceux de Jesse, toujours installé prêt de lui, à genoux sur le sol pour prendre soins au maximum de lui sans faire mal.

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Jesse & Léandre
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Léandre leva réellement les yeux au ciel, il ne comprenait pas du tout la réaction de Jesse. Pourtant lui-même était un homme aussi un petit peu jaloux, parfois un peu trop. Ca restait un homme méfiant. Il faisait vraiment totalement confiance à Jesse, il pourra quand même arriver qu’il joue à l’homme possessif aussi. Ce fut au moment où il lui demanda s’il dormait ensemble avant. Il n’y avait qu’une seule nuit qu’ils avaient partagés à son retour car il était préférable à son retour que Nathan ne dorme pas seul, vu dans l’état où il était, il ne s’était rien passé. C’était étrange toutes ces réactions. L’homme avait envie de se fermer à nouveau, il avait fait une proposition à Jesse c’était à lui d’accepter ou de ne pas accepter. Il n’avait aucune envie de se justifier sur sa relation avec Nathan, sachant très bien où lui était placé, même dans la vie de Nathan c’était fixé ainsi maintenant. Même si à un moment ça n’avait pas été extrêmement clair dans son cas. « J’ai beaucoup dormis sur le canapé ! » Il n’était pas un homme infidèle étant à la base un homme d’honneur et même s’il était un homme à l’apparence extrêmement froide, il restait aussi un gentleman très respectueux dans beaucoup de situation. Léandre ne silla pas, son visage étant le parfait reflet de l’homme indifférent, malgré la matière difficile qu’était le droit, parfois les relations humaines l’échappaient totalement. Comme maintenant la demande assez paradoxale de Jesse, il avait envie que Léandre se consacre uniquement à lui et en même temps il n’a pas envie d’être dorloter, même s’il savait très bien où il voulait en venir. De plus Jesse n’a toujours pas goûté la cuisine excellente de cet homme. Ne voulant pas continuer à développer beaucoup plus longtemps sur le sujet. Le quarantenaire savait l’ordre de ses priorités, Nathan était assez grand et il sortait pas mal pour chercher du travail, où se renseigner sur des formations afin de savoir ce qu’il devait faire de son avenir. « C’est oui ou non ? Je n'ai guère besoin d'une multiplicité d’excuses ! » C’est quand même clair, l’ancien procureur ne prendra pas mal le refus, ils étaient dans les prémices d’une relation et ça pouvait arriver de ne pas tout accepter tout de suite. Sachant qu’ils allaient partagés ensemble leur quotidien. Ils étaient de plus deux hommes totalement solitaires et encore Léandre avait cette chance incroyable d’avoir son fils et aussi Nathan, qui avait un peu changé cette facette de sa personnalité. Encore plus de chance maintenant d’avoir aussi Jesse dans sa vie. Léandre se montrera affectueux quoi qu’il arrive.

Il avait mit la main à la pâte pour le soigner. « Ca fini mal ? Tu crois que dans ton état il est sage que l’infirmier retire sa blouse ? » Le médecine avait-il précisé une contre indication à ce sujet ? Léandre n’avait pas envie de faire mal à Jesse avec un coup de bassin mal placé. Il fit attention, il avait envie que Jesse comprenne qu’il n’était plus tout seul. Il ne savait pas encore comment s’y prendre. Ils avaient chacun un lot de mystères qui amenaient certaines difficultés dans la relation. Léandre voyait ses difficultés surmontables. Il fit extrêmement attention. « M. Roy il va falloir que vous sachiez que vous êtes désormais mon petit ami ! Dans un langage argotique vous êtes mon mec ! De surcroît il faut donc que je vous soigne, c’est ainsi… » Il allait être dorloté, il fallait vraiment que Jesse comprenne qu’il allait être aimé, vraiment aimé, comme il le fallait. Même si les apparences glaciales de l’ancien procureur pouvait faire paraitre le contraire, il avait de réels sentiments. Même si ça lui faisait réellement peur et qu’il ne le montrait pas, avoir quelqu’un à nouveau dans sa vie l’effrayait, pourtant il ne reculait pas, il savait prendre ses responsabilités. C’était vraiment un homme mature.

Il ferma les yeux pour profiter des mains de son homme dans ses cheveux, jusqu’au moment où il précisa où il avait mal, il alla donc déposer ses lèvres, venant jouer de sa langue avec la sienne. Jesse montra un autre endroit, il alla avec énormément d’attention déposer des baisers dans son cou, il ne fallait pas oublier que son homme avait le bras en écharpe plaqué contre son torse. Il s’amusa à lui faire un suçon dans les règles de l’art. Tout en réfléchissant bien, il avait décidé de prendre sur lui, faisant une totale confiance en cet homme. Il était d’accord pour découvrir, malgré le fait qu’il avait toujours été homme dominant, il n’aimait pas être contraint et si Jesse savait s’y prendre, il pourrait bien posséder Léandre comme personne ne l’avait fait avant. C’était la plus sage des décisions et l’homme était curieux. Doucement il mordilla la peau de ce cou si tendre et il posa les mains sur les cuisses de son petit mec, les caressant. Il le regarda avec intensité, il espérait qu’ils n’allaient pas être interrompus par l’arrivée des pizzas. « Tu as mal autre part ? » Cependant dans l’esprit de Léandre, des cotes fêlées faisaient mal dans chaque mouvement, il ne trouvait toujours pas cette idée vraiment judicieuse pour le moment, ainsi il se disait qu’il pouvait faire des préliminaires poussés, sans que Jesse ne bouge beaucoup et qu’il ferait vraiment l’amour quand son homme irait beaucoup mieux.

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Jesse & Léandre
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Jesse semblait choqué par l’idée qu’il dorme sur le canapé. Il avait un métier chronophage et Jesse aura pu constater que Léandre était un homme qui dormait très peu, il avait un canapé particulièrement confortable, il ne faut pas penser que cet homme malgré son goût pour le raffinement ne pouvait pas vivre à la dure. « Je travail tard et je pensais qu’il était préférable pour Nathan de dormir dans le lit ! Comme cela te semble t’inquiéter j’avais prévu de dormir en ta présence dans le lit ! » A aucun moment il n’avait réellement pensé qu’il ne dormirait pas avec lui. Il était réellement beaucoup moins tendu en présence du capitaine des pompiers et beaucoup plus enclin à plaisanter. Il appréciait tellement sa présence, qu’il se lâchait un peu plus. Il lui donna tout de suite des indications sur son comportement, Léandre n’était pas le genre d’homme non plus à traité les gens avec tact, il ne dorlotait jamais, même s’il pouvait être affectueux avec les gens qu’il aime. Quand aux nombreuses excuses qu’il avait reçu d’un coup, de nouveau M. Roy sembla se justifier de ses propres excuses. « Ce que tu ne semble pas comprendre ! C’est que tu es maitre de tes choix, c’est oui ou non ! Je respecterais l’un comme l’autre, pas la peine de faire de longs discours fait d’objection ! » Il aimait parfois comprendre les choix de chacun, surtout quand il s'agissait de l'homme qui partage sa vie. Il n'aimait pas les justifications, car il avait toujours l'impression qu'elles avaient l'unique utilité de dénué de toute responsabilité.

Ce fut une fois qu’il eut terminé de le soigner, que les deux hommes semblaient se prendre de passion, envisageant un court instant de confondre leur corps. Léandre refusa l’idée et Jesse en fit autant. Il n’avait aucune envie de provoquer quelques douleurs. Cependant il lui fit une demande qu’il mit en application, s’écartant quelques minutes de cet homme, alors qu’il était à même le sol, il se mit au travail. Bouton après bouton, il ouvrit sa chemise et en le regardant droit dans les yeux, il la fit descendre le long de ses bras afin de la retirer totalement. « Tu auras l’autorisation de me Kidnapper autant de fois que tu le souhaite ! » Il l’embrassa sur les lèvres dans un baiser amoureux et tendre, bien qu’un peu pimenté. Jusqu’au moment où on lui indiqua son cou, ce qu’il fit sans attendre, son prénom claqua dans le salon lorsqu’il lui fit un suçon. Il aimait bien parfois agir ainsi. Il se mit à lui tracer un chemin qu’il devait embrasser. Se sentait-il capable de se lancer dans un tel projet ? Il avait la grande crainte de ne pas savoir s’y prendre, il embrassa donc son torse, donnant un petit coup de langue entre les pectoraux. Il alla embrasser son ventre, remontant ses mains le long des cuisses de son petit ami. Il dévorait de plus en plus ce torse. C’était assez stimulant. Mais si le goût de ne lui plaisait pas ? Il avait quarante deux ans et il avait toujours été celui qui dirige dans un couple, il connaissait ses ambitions. Ses lèvres effleurèrent la frontière de la ceinture du jean pour finalement s’arrêter totalement. Il redressa la tête.

« Choisis une partie de mon corps que tu souhaites embrasser ! » Ils en étaient encore qu’à une phase de jeu entre hommes adultes. Il avait envie de faire patienter encore un peu Jesse avant de savoir s’il avait envie de lui donner du plaisir buccal. Son ventre se contracta, il savait en son fort intérieur qu’il avait réellement envie d’essayer, il avait très envie d’être crédible. Il se demandait ce que Jesse allait choisir. Que cet homme était beau, de nouveau il arrivait à se représenter la chance qu’il avait de l’avoir. De l’entendre dire qu’il voulait le kidnapper de ses fonctions. Ca le réchauffait intérieurement, ne faisant qu’accentuer les sentiments largement présents. Ce petit jeu érotique n’était pas déplaisant.

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Jesse & Léandre
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Léandre n’avait pas envisagé les faits autrement, il comptait effectivement dormir avec Jesse chaque nuit qu’il le pouvait. Il lui était vraiment ardue parfois de quitter sa présence, ça avait été extrêmement étrange la semaine passée quand le capitaine était parti si rapidement de chez lui. Il n’avait même pas pris la peine de manger, il c’était mit à travailler afin d’oublier l’incident. Il n’avait pas réussi à oublier mais il avait vraiment bien avancé dans le boulot. Léandre avait désormais demandé à cet homme de ne plus se justifier, il avait le droit d’avoir ses propres opinions. L’argumentation et le raisonnement ne l’avait jamais dérangé en de choix politique, de décision de justice. Maintenant chacun était assez grand pour assumer ses choix, quand Léandre disait une réponse négative, il ne mettait rien au bout. Jesse se mit même à justifier la raison pour laquelle il donnait des justifications. La situation était comique pour l’ancien procureur, pourtant sa contenance ne le fit même pas sourire. « Bien ! Alors justifie-toi autant que tu le souhaite ! » Si Jesse était plus à l’aise ainsi, il n’allait pas le contredire.

Après les quelques petits soins qu’il avait apporté à Jesse, celui-ci, demanda expressément qu’il retire sa chemise et il ne se fit même pas prier. Ca faisait bien plus d’une semaine qu’ils n’avaient rien fait et les quelques séquelles de l’accident de cet homme n’allaient pas aider. Tandis qu’ils s’embrassaient, son compagnon ne pu que s’extasier devant ce petit striptease au vêtement unique. Malgré tout, il n’était pas aveugle, il avait très bien vu le rictus de Jesse et ils ne faisaient que s’embrasser alors faire l’amour serait vraiment difficile ce soir. Cependant il se mit tout de même à embrasser le corps de ce bel apollon, le dévorant à coup de baiser. Il joua de ses lèvres sur cette peau ferme, si délicieuse au contact de ses lèvres, il ne pu empêcher sa langue de venir la goûter au passage. L’homme demanda à Jesse un endroit qu’il souhaiterait embrasser sur son propre corps, chacun son tour maintenant qu’il avait joué avec son ventre. Il était tenté semble t-il par un endroit ? Ils s’embrassèrent à nouveau, laissant ainsi le délai de la réflexion, jusqu’au moment où la sonnette de l’appartement retentit. Elle ne fit qu’interrompre les lèvres de cet homme dans son cou. Il dû se lever de cette position plus que compromettante. Il remit sa chemise, il était beaucoup plus pudique que l’homme qui partageait sa vie. Ce fut lui qui ouvrit la porte, d’ailleurs le livreur fut surpris de voir l’un des candidats au municipal ouvrir. Léandre laissa un joli pourboire au jeune homme. Qui pourrait bien dire que Léandre était chez le capitaine des pompiers. Il récupéra les boites contenant les victuailles de la soirée. Le quarantenaire déposa le tout sur la table basse, tellement déstabilisé par ce petit moment qu’il ne se souvenait plus ce qu’il avait commandé. Il alla de nouveau s’assoir au coté de Jesse.

« Je crois qu’il serait beaucoup plus sage qu’on s’arrête pour ce soir…je ne pourrais pas me tenir trop longtemps ! Et je n'ai pas envie de t'emmener aux urgences, ce serait vraiment délicat de s'expliquer ensuite pour qu'il n'y ait aucuns soupçons d'agression! » Il lui fit un sourire, ils allaient quand même partager une pizza tous les deux, devant un film et il pourra même servir de coussin ergonomique pour son petit ami. Il lui caressa le bras valide du bout des doigts, il se souvenait très bien où ils en étaient quand la sonnette était venu interrompre cette petite mise en condition. « C’était donc le cou que tu préfères chez moi ? A moins que tu n’avais peut-être pas encore choisis l’endroit sur lequel t’avais envie de déposer tes lèvres ! » Léandre savait désormais qu’il ne ferait rien mais autant terminé ce petit échauffement masculin par une bonne note pour la prochaine fois. « Je te laisse même argumenté si c’est le cou ou si c’est un autre choix ! » Il le taquinait un peu, il ne pouvait pas faire autrement que de jouer avec les mots avec lui. Ce fut avec énormément de tendresse qu’il le regarda, ce regard protecteur par la même occasion. Il le trouvait si mignon, même avec une écharpe et quelques ecchymoses.

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Jesse & Léandre
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Léandre allait devoir accepter le caractère de Jesse tel qu’il était. S’il avait envie de s’expliquer à chaque fois qu’il en avait le besoin alors il le laisserait faire s’il se sentait ensuite beaucoup plus à l’aise ainsi. Si c’était la porte nécessaire pour qu’il s’ouvre d’avantage à lui, il allait devoir faire avec. Léandre était un homme au fort caractère, quelque peu dominateur parfois. Ils étaient lancés à s’embrasser, il venait même de se mettre torse nu afin de contenter la vue de son homme. Jesse se mit à quémander bien plus et dans cette histoire le quarantenaire allait lui offrir bien plus de surface de peau à regarder. Il l’aurait certainement fait si tous deux n’avaient pas été interrompus par la sonnette de l’appartement indiquant que leur repas était arrivé. L’homme revint donc les bras chargés des délicieuses pizzas extrêmement caloriques. Le futur maire se doutait fortement des dires de son petit ami. Il se disait bien que les côtes ça devait être douloureux et que chaque mouvement devait être extrêmement contraignant. Jesse lui fit même passer un message à un moment, il vint donc à sa demande l’embrasser, il essaya de ne pas trop y mettre de passion, un joli bisou d’amoureux. Il avait très bien compris le message, il était loin d’être idiot et même si pour le moment il n’envisageait toujours pas d’abandonner l’idée qu’il pourrait un jouer laisser Jesse aux commandes. Il devait admettre qu’il était tenté pour que ses lèvres aillent se balader pour essayer de nouvelles saveurs érotiques. « J’essaierais dès que tu iras beaucoup mieux ! Ca ne fait que quelques heures que tu es sorti des urgences et tu veux déjà te mettre au sport…tu dois te montrer beaucoup plus raisonnable, en retour les retrouvailles seront beaucoup plus intense. » Même si cette fois il n’avait pas accompagné ses paroles d’une promesse, il ferait vraiment en sorte qu’il fasse l’amour. Et aussi plus fréquemment car pour le moment ils avaient eut quelques embuches relevant de la force majeure. Il l’embrassa à nouveau. « Tu veux peut-être que je te donne à manger ? »

Il restait malgré tout une main au capitaine pour pouvoir se nourrir facilement avec une pizza, il passa avec énormément de douceur un bras autour des épaules de son compagnon. Il allait profiter de ses bras durant tout le long du fil. Il ne voulait pas tenter le diable pour qu’ensuite des conséquences retombent sur la santé de Jesse. « Ne crois pas, j’en aie super envie ! Sauf que ta santé passe en premier ! » Cette soirée serait aussi un moyen de se retrouver, ils avaient tous deux fait un énorme pas en avant. Il n’avait pas eut la volonté de refroidir cet homme et ce n’était que la preuve incontestable que Léandre n’était pas le genre d’homme à penser uniquement avec le sexe et qu’il savait très bien faire la part des choses.

Finalement cette soirée se termina avec le capitaine des pompiers ronflant avant la fin du film, une bonne partie des pizzas mangées. Léandre réussi avec beaucoup de mal à soulever son homme pour l’emmener dans la chambre et le mettre au lit, il vint contre lui pour s’endormir. Il l’avait réveillé, ils s’embrassèrent et dormirent. Malgré toutes ses réticences envers la conception de couple, il se sentit rassuré et en sécurité d’avoir auprès de lui son compagnon.

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