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you are the origin of love | alba

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MessageSujet: you are the origin of love | alba you are the origin of love | alba EmptyLun 24 Fév - 7:36


Love is a drug and you are my cigarette. Love is addiction and you are my Nicorette. Love is a drug, like chocolate, like cigarettes, I'm feeling sick, I've got to medicate myself. I want your love don't try and stop me, can't get enough, still hanging on me. Your guilty heart, don't let it break you and if you pray, well no one's gonna save you. You are the sun and the light, you are the freedom I fight. The origin is you...
you are the origin of love
Avec un dernier coup de volant particulièrement brusque, Lauren s'engage dans l'allée qui mène à l'entrée de la maison. Elle se gare et coupe le moteur d'un tour de clé. Après un instant d'immobilité, elle tend un bras à l'aveugle et s'empare de son sac à main, qu'elle a posé sur le siège passager en partant. Elle tend la main vers la porte, mais s'arrête en effleurant la poignée. Elle n'esquisse pas d'autre geste pour sortir du véhicule. Maintenant qu'elle est arrivée, elle n'est plus certaine que c'est la bonne chose à faire. L'angoisse la prend à la gorge, rend sa respiration difficile. Elle voudrait s'enfuir à toutes jambes, courir loin, très loin. Mais, en même temps, elle meurt d'envie de se lever et d'aller sonner. Son incertitude et son indécision lui donnent envie de crier. Sa relation avec Alba est si simple, depuis le début où une entente silencieuse s'est formée entre les deux femmes. Elle aurait juré que tout allait bien, que tout était parfait. Malheureusement, tout ça n'a pas duré. D'ailleurs, c'était avant que son cœur aille foutre la merde exactement là où il ne devait pas le faire.

J'ai peur. Je crois que je n'ai jamais eu aussi peur de ma vie. Que va-t-elle dire ? Après tout, elle a toujours été claire : pour elle, ce n'était pas une relation sérieuse et régulière. Je me suis embarquée dans cette histoire en sachant très bien qu'elle ne répondrait probablement pas à mes appels ou à mes messages, qu'elle n'aurait du temps pour moi qu'après s'être occupée de son mari, de ses amis, de son entreprise... Oui, j'étais au courant que c'étaient les termes de notre relation. Et j'étais d'accord, je ne voulais pas m'investir beaucoup plus qu'elle. Au début, les rencontres volées dans mon bureau ou dans une chambre d'hôtel anonyme me convenaient très bien. Peu à peu, j'ai voulu plus, mais elle ne pouvait m'en donner plus. Alors je suis restée silencieuse et j'ai accepté ce qu'elle avait à m'offrir. Plus le temps passait et plus j'avais l'impression d'être une morte en sursis, à qui on donnait de temps à autre de quoi survivre. Ça a failli m'avoir, j'ai passé trois jours à me saouler toute seule dans mon loft. Puis, un matin, je suis remontée à la surface et je me suis rendu compte que je devais faire quelque chose.

Mais bon, tout le monde le sait, ce n'est pas parce que la raison ordonne au cœur de faire quelque chose qu'il obéit. « Le cœur a ses raisons que la raison ignore. » Elle ne peut s'empêcher de marmonner dans sa barbe que c'est un beau ramassis de conneries, ce dicton. Le cœur ne sait rien, il est impulsif et agit n'importe comment. Plus souvent qu'autrement, il se met les deux pieds dans les plats et apporte des ennuis à son propriétaire.

Toujours assise dans le véhicule, sac à main sur les genoux, elle s'observe dans le rétroviseur. Elle a pris un temps fou à se maquiller avant de partir et aussi longtemps à choisir des vêtements convenables. Elle se sent comme une adolescente qui s'en va à son premier rendez-vous et n'aime pas la comparaison. Elle a presque trente ans, pour l'amour du ciel ! Elle devrait être plus mature, elle devrait pouvoir contrôler ses émotions. Il y a bien longtemps qu'elle a cessé d'être une gamine, mais on ne dirait pas que c'est le cas à la regarder aujourd'hui.

Elle fouille dans son sac et en sort un tube de rouge à lèvres, qu'elle décapuchonne. Elle le contemple un court instant. C'est sa teinte, celle qu'elle porte tout le temps, celle qui a taché les draps blancs de l'hôtel et la serviette dans sa salle de bains. Elle applique finalement une couche sur ses lèvres en prenant soin de ne pas faire déborder la couleur. Puis, elle prend une grande inspiration. Elle est prête à affronter la situation. Elle en aura le cœur net une fois pour toutes.

La jeune femme ouvre la portière, descend du véhicule. Le talon de ses chaussures claque sur le bitume alors qu'elle s'avance vers l'énorme maison. Elle perçoit du coin de l'œil un mouvement dans les rideaux du salon. Alba l'attendait-elle avec impatience ? Sa démarche altière et confiante ne trahit pas l'espace d'un instant les battements furieux de son cœur. Elle rejoint la porte, tend le bras vers la sonnette. Elle n'a pas le temps d'appuyer sur le bouton qu'un visage apparaît. Alba se tient devant elle, parfaite, comme toujours. Ne sachant que dire, Lauren se contente d'un léger sourire. « Je suis contente que tu aies retourné mon appel. » Une pause, comme un ange qui passe. « Tu me laisses entrer ? »
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Dernière édition par Lauren G. Hamilton le Mar 4 Mar - 4:18, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: you are the origin of love | alba you are the origin of love | alba EmptyLun 24 Fév - 13:33

    Si Alba était parfaitement ravie de la réussite de sa vie professionnelle, sa vie privée était une toute autre chose. La jeune femme blonde avait beau ne pas réellement se soucier, en apparence, de ses problèmes de cœur, il s’avérait que régulièrement, ils lui donnaient du fil à retordre et des nuits blanches à n’en plus finir.
    Tout ce qu’elle pouvait bien dire à Zaira et à ceux qui étaient au courant de sa situation ; n’était que de la poudre aux yeux. Alba était terrifiée au plus profond de son être, qu’un jour elle se retrouve seule, délaissée par tous. Qu’un jour, son mari la quitte en la laissant déshonorée. Qu’un jour, Lauren l’appelle en lui demandant une conversation à cœur ouvert.
    Ce coup de fil-là, elle l’attendait et elle le redoutait à la fois. Qui pourrait bien vouloir mettre le sujet sur le tapis, qui pourrait lui en vouloir de ne pas avoir envie d’ouvrir les vannes et de se mettre à pleurer devant la brune ?

    Le pire, dans toute cette histoire, c’était les sentiments qu’Alba portait à Lauren. Oui, au début, c’était une relation extra-conjuguale comme on en voyait tant d’autres. Une de plus, une femme qui trompe son mari – même si avec une autre femme, c’était tout de même plus rare. Qu’importait, maintenant que son amante – Dieu, elle détestait ce mot… – voulait parler, la blonde sentait son cœur battre à tout rompre dans le creux de sa cage thoracique.
    James avait quitté la maison la veille au soir pour un énième voyage d’affaires, et une fois de plus Alba s’était demandé si oui ou non, lui aussi entretenait des relations adultérines. Elle haussa les épaules, seule dans son salon, les pensées en vrac, le cœur au bord des lèvres.
    Elle fit volte-face nerveusement et soupira, se laissant dramatiquement tomber sur le canapé, et se mit à se ronger les ongles. Elle tenait énormément à Lauren. Alba était polyamoureuse, elle n’avait absolument aucun problème, dans la théorie, à donner son affection, son amour et son corps à plusieurs personnes à la fois. Mais elle comprenait complètement que les autres ne puissent pas comprendre sa situation – tant qu’on ne l’avait pas vécu, c’était très difficile à imaginer.

    L’Italienne sursauta brusquement en entendant une portière claquer juste devant sa maison, et se rua presque jusqu’aux rideaux. Reconnaissant la silhouette gracile et féminine de Lauren, elle pressa sa main contre son cœur, fermant les yeux, prise par une soudaine envie de prier que tout aille bien. Envie inutile entre toutes : bien sûr que « tout n’irait pas bien ». Son amante l’avait appelée pour une raison précise, sans toutefois mentionner explicitement ce qui la motivait à venir la voir précisément maintenant. Alba n’était cependant pas stupide, loin s’en fallait.

    Elle ouvrit la porte avant de laisser le temps à Lauren de sonner, et une fois de plus, son cœur se contracta en la voyant sur le pas de la porte. Mon Dieu, elle était belle. Magnétique, charismatique, une femme de pouvoir, une femme qu’elle aimait tellement…Une femme qui était indispensable à sa vie, désormais. Elle esquissa un sourire franc, réel, en la voyant. « Entre Lauren, je t’en prie, fais comme chez toi. » C’était inutile de faire des démonstrations d’affection tant que la porte était ouverte. Alba referma le panneau de bois à clé derrière elle, et s’approcha de la brune, s’arrêtant à quelques millimètres d’elle. Son corps et son cœur lui criaient presque la même chose, à quelques détails près. Elle avait envie de l’embrasser, elle avait envie d’elle. La voir si près d’elle sans se sentir le droit de la toucher la rendait dingue, mais elle doutait fortement que Lauren soit venue là pour une étreinte et un de ces moments qu’elle affectionnait tant.

    Elle l’emmena donc jusqu’à l’immense salon, sobrement décoré. Pas de photos personnelles, nulle part James n’apparaissait sur les clichés – Alba s’en était assurée avant que la brune n’entre chez elle. Elle ne voulait pas la mettre encore plus mal à l’aise qu’elle ne l’était déjà.
    « Tu veux quelque chose à boire, ma belle ? » Le surnom affectueux était sorti automatiquement de sa bouche, Alba s’en rendant à peine compte. Elle haussa les épaules, lui souriant doucement, avant de venir s’asseoir à côté d’elle. « Lauren…Je me doute que tu es là pour une bonne raison. Parle, je t’écouterai sans t’interrompre… »
    Même si intérieurement, déjà son cœur se brisait en mille morceaux dans sa poitrine. Même si intérieurement, elle n’était pas prête à renoncer à cette magnifique femme assise sur son canapé hors de prix. Un monstre d’égoïsme, voilà ce qu’elle était…
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MessageSujet: Re: you are the origin of love | alba you are the origin of love | alba EmptyMer 5 Mar - 18:40


Love is a drug and you are my cigarette. Love is addiction and you are my Nicorette. Love is a drug, like chocolate, like cigarettes, I'm feeling sick, I've got to medicate myself. I want your love don't try and stop me, can't get enough, still hanging on me. Your guilty heart, don't let it break you and if you pray, well no one's gonna save you. You are the sun and the light, you are the freedom I fight. The origin is you...
you are the origin of love
Debout sur le pas de la porte, Lauren essaie de ne pas dévorer du regard la belle femme blonde qui vient de lui ouvrir. Elle ne se permet pas de parcourir des yeux le trajet que ses mains ont si souvent emprunté. Il lui faut presque un courage surhumain pour regarder Alba dans les yeux, pour s'empêcher d'admirer ce corps parfait qu'elle imagine même en rêve. La jeune femme n'est pas dupe, elle connaît le pouvoir de séduction que son amante exerce sur elle, et ce, depuis leur première rencontre. Elle n'a pas su résister il y a un an et elle se sait aussi faible aujourd'hui. Si elle cède ne serait-ce qu'un centimètre de sa volonté, ce sera perdu d'avance. Alors, elle s'efforce de paraître froide et détachée en entrant dans la grande maison. Le décor est chic et épuré, étonnamment sobre pour le compte en banque de ses propriétaires. Elle se sent tout de suite à l'aise, plus qu'elle ne devrait l'être dans cette situation.

C'est que tout dans cette maison est représentatif d'Alba, à la fois de son personnage public et de sa vraie personnalité. Dans une autre vie, si elle était entrée dans cette maison, Lauren n'aurait jamais douté qu'elle fût la seule habitante de la maison. Mais voilà, dans la réalité, ce n'est pas le cas. Elle sait que, si elle montait à l'étage et fouillait dans le placard de la chambre à coucher, elle trouverait des vêtements d'homme, bien rangés à côté de ceux de son amante. Cette simple idée lui tord le cœur avec violence et elle doit se ressaisir pour ne pas laisser paraître le malaise qui la heurte de plein fouet. Alba lui indique le chemin à suivre vers le salon d'un geste du bras et elle s'engage dans le couloir, le bruit des pas de son amante résonnant derrière elle.

La jeune femme s'installe sur le canapé. Pour n'importe quel inconnu, elle semblerait confortable, dans son élément. Et pourtant, un œil averti verrait des signes de tension : les épaules un peu trop droites, la nuque tendue et les mains posées délicatement sur ses cuisses. Alba lui offre quelque chose à boire. L'envie de demander un verre de vodka la démange l'espace d'un instant avant que sa détermination ne reprenne le dessus. Elle remarque le surnom affectueux et son cœur fait un bond dans sa poitrine. Ce sont les petits détails comme celui-là qui lui donnent espoir. Peut-être qu'à l'issue de cette conversation, elle n'aura pas tout perdu. « C'est gentil, mais je ne prendrai rien pour l'instant. »

Je ne tourne pas la tête vers elle, même lorsque je sens les coussins du canapé céder sous le poids de son corps. Je m'obstine à garder la tête droite, à fixer le vide devant moi. J'ai l'impression de suffoquer. Je suis à deux doigts de m'enfuir ou de l'embrasser. Je me contente de prendre sa main dans la mienne et de la tenir. Elle m'offre de parler à cœur ouvert. Je devrais être heureuse, c'est ce que je voulais après tout. Mais maintenant que je me tiens devant le gouffre, je n'ai plus qu'une envie : retourner en arrière. Je donnerais tout pour ne pas aimer cette femme qui, je le sais bien, ne pourra jamais me donner tout ce dont j'ai besoin. Pourtant, je serais prête à faire tellement de compromis pour qu'elle reste dans ma vie. Je ne sais même pas par où commencer pour expliquer ce qui se passe en moi. J'ai tellement réfléchi à cette conversation, j'ai envisagé tellement de scénarios, mais je n'arrive pas à organiser mes pensées pour qu'elles soient cohérentes. Je prends une grande inspiration, consciente que je suis silencieuse depuis plusieurs minutes. On n'entend que le tic-tac d'une horloge qui provient de la cuisine. Je serre doucement sa main, que je tiens toujours dans la mienne. Je me lance.

« Déjà, je voudrais que tu saches que ce n'est pas un ultimatum que je te lance. Je ne te demanderai pas de choisir entre moi et tout le reste. Je sais que tu ne pourrais pas le faire. » Sa voix se brise sur les derniers mots. « Mais la vérité, c'est que je n'en peux plus de t'avoir seulement à temps partiel. » La jeune femme prend une pause, cherche ses mots avec difficulté. Elle a beau avoir répété ce discours des dizaines de fois dans sa tête, ce n'en est pas moins difficile de le partager. « Tu as été très claire au début de notre relation, je savais dans quoi je m'embarquais. Et, à l'époque, j'étais satisfaite avec ce qu'on avait. Mais à force de te côtoyer, au fil de nos rencontres, j'ai... » Lauren s'arrête abruptement. Elle ne sait pas si elle devrait continuer. Elle est consciente que si elle finit sa phrase, ce sera vraiment le point de non-retour et elle n'est pas certaine d'être prête à assumer les conséquences. Et pourtant, son cœur, qui ne peut s'empêcher de se mêler de tout, lui souffle de continuer. « À force de te côtoyer, je t'ai appréciée, puis je t'ai admirée. Et maintenant... Maintenant, je t'aime. » Elle tourne la tête et plante finalement son regard dans celui de son amante. « Je t'aime, Alba, » répète-t-elle doucement. Puis, à bout de courage, elle baisse la tête, attendant une réaction qui tarde à venir.
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