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There are days like that you wish you weren't born • Ethan, Eduardo & Maxime

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MessageSujet: There are days like that you wish you weren't born • Ethan, Eduardo & Maxime There are days like that you wish you weren't born • Ethan, Eduardo & Maxime EmptyLun 2 Déc - 4:03

    Ethan et Eduardo étaient en couple depuis un laps de temps assez conséquent, surtout pour un couple gay, dont tout le monde pensait que de toute façon ils n’étaient bons qu’à se sauter dessus comme des bêtes sauvages. Depuis le 21 juin ils filaient le parfait amour, passant leur temps à se complimenter, à s’envoyer des textos tour à tour romantiques, sexy, charmeurs et routiniers, pour essayer de garder vivante la flamme qui brûlait entre eux. Depuis cette date où l’avocat avait retrouvé son meilleur ami et qu’ils avaient passé une soirée plus que mémorable, suivie d’un week-end passionné, pour ne pas dire torride ; « Edan » comme on les appelait désormais, faisait partie d’un de ces couples dont tout leur entourage pensait qu’ils allaient terminer leur vie ensemble.
    Pour sa part, Ethan était absolument ravi de la tournure qu’avaient pris les choses, alternant entre soirées tranquilles et soirées plus agitées, qu’il s’agisse d’aller danser dans un de ces clubs qu’Eduardo affectionnait tellement, ou d’un moment plus intime qu’ils passaient à deux dans le secret de l’appartement d’Ethan.
    Son petit ami est attentionné, charmeur, beau à tomber par terre et toujours aux petits soins…Ou tout du moins, il l’était. Jusqu’à un certain point, l’Anglais n’avait rien décelé d’autre que de l’amour et de la passion purs et durs dans chacun des gestes que lui adressait l’Italien. Et bien qu’en apparence, rien n’ait vraiment changé, l’avocat avait senti le changement dans son attitude. Il avait senti la lassitude, peut-être la disparition des sentiments amoureux que lui portait Eduardo, peut-être quelqu’un d’autre dans sa vie…Rien qu’à penser à cela, le jeune homme sentit son cœur se resserrer comme un étau dans sa poitrine, et pendant quelques secondes il lui parut tout simplement impossible de respirer. Bien sûr, son petit ami n’était pas parfait, il était têtu, colérique, aussi spontané qu’un enfant, ce qui pouvait comporter des avantages aussi bien que des inconvénients ; mais il était dingue de lui et il l’aimait dans sa totalité, des pieds à la tête, en long, en large et en travers.

    Et c’était précisément pour aller prendre la température de son couple qui battait de l’aile, qu’Ethan quitta le bureau en fin de matinée et qu’il posa son après-midi. Aux grands maux, les grands remèdes : il passerait la pause déjeuner à Beauties & Beasts, afin de manger avec son petit ami et d’éclaircir la situation. Eduardo glissait hors de sa portée, lentement mais sûrement, presque sans bruit mais non sans laisser des dommages dans le cœur de l’Anglais.
    Il emprunta le métro, accroché à la barre de métal, soupirant à la pensée de la conversation qu’il était sur le point d’avoir avec son petit ami. Il repensait aux textos coquins qu’ils s’échangeaient encore quelques mois auparavant, dans les transports en commun ou non, l’endroit leur importait peu – c’était comme si le monde extérieur n’existait plus pour eux.
    Les pensées d’Ethan glissèrent, pour une raison inconnue, vers Maxime, et il pria subitement le ciel pour que son ex n’ait pas choisi précisément ce jour pour se rendre au travail. Si il devait se retrouver nez à nez avec les deux hommes de sa vie, jamais il ne sortirait vivant de son après-midi.

    Entrant dans l’agence de mannequinat, il repéra instantanément la silhouette musclée de son petit ami, dans le contre-jour des lampes qui entouraient le mannequin. Patientant quelques instants qu’Eduardo se libère, il choisit alors ce moment pour lui faire signe de la main, se crispant intérieurement à la pensée des secondes à venir. Si Eduardo souriait, c’était bon signe, n’est-ce-pas… ?
    Pour ne pas assister à ce moment qu’il jugeait crucial dans le futur de sa vie sentimentale, Ethan attendit d’entendre ses pas approcher, et parla juste assez fort pour que l’Italien l’entende. « Coucou…Tu es libre pour déjeuner ? »

    Il releva brusquement les yeux, le regard plus déterminé que d’habitude. « Ne me mens pas Eduardo. Tu t’éloignes de moi à vitesse grand V en ce moment, et j’ai besoin de savoir ce qui se passe dans ta tête… »
    C’est à cet instant précis que la porte derrière le mannequin s’ouvrit, et Ethan sentit sa respiration se bloquer dans sa gorge en voyant qui venait de pousser le panneau de bois. Grands dieux, ce n’était vraiment pas sa journée. Maxime avait choisi précisément ce moment pour apparaître pile en face de l’Anglais, qui manqua faire immédiatement demi-tour. Au lieu de quoi, il étouffa un gémissement en plaquant sa main sur sa bouche, et pria tous les dieux en lesquels il ne croyait pas le moins du monde, qu’il n’allait pas se mettre à pleurer.
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Sebastian E. Black
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MessageSujet: Re: There are days like that you wish you weren't born • Ethan, Eduardo & Maxime There are days like that you wish you weren't born • Ethan, Eduardo & Maxime EmptySam 7 Déc - 20:34


There are days like that you wish you weren't born
eduardo, ethan & maxime .




C’était une mauvaise journée. Ça lui arrivait souvent en ce moment. Il y a quelques mois, chaque journée était plus magnifique la précédente. Désormais, c’était l’inverse. Il avait presque peur de se réveiller le matin, car tout allait en empirant. Et bien entendu, il était le seul responsable. Il pouvait blâmer qui il voulait, rejeter la faute sur la première personne venue, ça ne serait qu’un mensonge. Tout était de sa faute. Il se pourrissait la vie tout seul. Et cela ne faisait que commencer. Car pour le moment, Eduardo s’efforcer de maintenir son cœur entier, de l’empêcher de s’effondrer en mille morceaux. Bientôt, il n’en serait plus capable. A l’instant précis où il annoncera l’horrible nouvelle à Ethan, il se brisera lui-même le cœur et celui du châtain avec. Il n’espère pas réussir à trouver une raison pour retrouver le sourire après leur rupture. Lui ce qu’il espère, c’est qu’Ethan en trouve une. Il ne pourra s’imaginer débuter pleinement sa vie sans Ethan que s’il est certain que l’avocat s’en sort. Qu’il est heureux, malgré ce qu’il lui aura fait. Avant cela, il ne fera que survivre, car il n’a pas vraiment le choix. Il sait déjà qu’il ne sera que l’ombre de lui-même. Ce sera exactement comme cette période au fond du trou qu’il avait eu avant de commencer sa relation avec Ethan. Sauf que cette fois-ci, cela sera des millions de fois pire. Peut-être qu’il devrait prévoir de s’envoler en direction de l’Italie, histoire de se reconstruire un minimum auprès de sa famille. Mais ce serait être encore plus égoïste qu’il ne l’est déjà. Et il ne peut pas tout abandonner comme cela, son job, ses amis…. Ethan. Il ne peut pas le perdre de vue tant qu’il n’est pas certain de son bien-être. C’est idiot de dire cela compte tenu du fait qu’il va lui briser le cœur bientôt, mais c’est pourtant vrai. Il tient à lui, tellement que cela lui fait mal et son bonheur était, est et sera toujours une de ses préoccupations les plus importantes, si ce n’est la première en haut de la liste.

« Eduardo ! Concentre-toi ! » Il retient une grimace en entendant son supérieur lui crier dessus une nouvelle fois. Il a vraiment hâte de se casser d’ici. Dès que sa candidature à Elite sera acceptée, il s’en ira de cette agence sans aucun remord. En plus de cela, il n’aura plus à croiser Maxime. Certes ils font tout pour s’éviter et le blond n’est pas souvent là ces derniers temps, mais ce n’est jamais bien agréable de travailler au même endroit que son pire ennemi. Et leur relation est encore plus bizarre depuis qu’Eduardo a débarqué dans l’appartement du français pour lui exposer la situation avec Ethan. Se forçant à oublier toute cette histoire, il se focalise sur son travail, se disant que de toute façon, des photos réussies seront toujours bonnes à prendre. Il se repositionne un peu mieux sur l’échelle sur laquelle il se trouve, fixant l’objectif, se forçant à ne penser à rien. Juste faire son travail, que ce shooting horrible termine le plus vite possible et qu’il puisse faire quelque chose d’autre. Seigneur, même le mannequinat est un calvaire en ce moment, alors qu’il s’agit de son rêve de gosse.

C’est quelques minutes plus tard qu’il remarque la présence d’Ethan dans la pièce et son cœur bondit dans sa poitrine, comme à chaque fois. Mais désormais cela lui fait également mal, car il ne peut s’empêcher de penser à ce qu’il va bientôt lui faire et la vision de son petit-ami en pleur n’arrête pas de hanter ses nuits. Son attention est définitivement détournée de son job et heureusement pour lui, le directeur du shooting leur accorde une pause. Il en profite pour rejoindre son petit-ami, un sourire aux lèvres, car il ne peut juste pas s’en empêcher. Mais il connait presque parfaitement Ethan maintenant et il est capable de dire en un seul coup d’œil que quelque chose ne va pas. Il n’a même pas le temps de lui dire correctement bonjour qu’il lui pose une question et il ne le laisse même pas répondre non plus, enchaînant sur autre chose. Immédiatement, le cœur d’Eduardo rate un battement. Il n’est franchement pas doué pour faire comme si de rien était. « Ethan je… » A nouveau, il est coupé dans son élan mais cette fois-ci, c’est l’expression du châtain qui le cloue sur place. Et l’italien n’a même pas besoin de se retourner pour savoir ce qui le perturbe tant, mais il le fait quand même, par réflexe. Voir Maxime confirme son intuition et il insulte mentalement le karma horrible qu’il possède aujourd’hui. « E merda. » Il jure doucement avant de se tourner vers l’anglais, posant ses mains sur ses joues, le forçant à le regarder. « Mon cœur, calme-toi. Respire doucement. Regarde-moi, tout va bien. » Rien ne va bien en réalité. C’est un putain de bordel et rien ne va aller mieux, mais il ne peut tout simplement pas lui dire ça. « Tu veux qu’on aille discuter autre part ? J’ai terminé, on peut aller déjeuner ensemble si tu veux. » Il n’a absolument pas terminé son shooting, mais il s’en fiche totalement. La seule chose qui l’intéresse est de sortir Ethan de là, de s’en aller loin de Maxime et de continuer à jouer la comédie encore un petit peu, car il n’est définitivement pas prêt à rompre avec lui maintenant.


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MessageSujet: Re: There are days like that you wish you weren't born • Ethan, Eduardo & Maxime There are days like that you wish you weren't born • Ethan, Eduardo & Maxime EmptyDim 8 Déc - 2:35

Survivre. C’était littéralement la seule chose qui comptait aujourd’hui. Le rythme de la thérapie devenait plus en plus rapide et rien n’était laissé au hasard. Maxime devait impérativement se rendre à l’hôpital tous les deux jours, parfois même durant ses « jours de repos » pendant lesquels il était censé se reposer et rester tranquillement chez lui. La chimiothérapie faisait des ravages ; le blond ressentait la fatigue augmenter sans qu’il ne puisse rien y faire. Il pouvait simplement observer le carnage que devenait son corps, chaque semaine apportant inévitablement son lot de petits malheurs.

La perte de cheveux ne datait que de deux ou trois semaines. Elle avait commencé doucement et Maxime ne s’en était pas rendu compte les premiers jours. Jusqu’à ce matin où, en massant un peu de champoing dans ses cheveux, quelques mèches restèrent dans ses mains.

Les médecins l’avaient prévenu, évidemment. Leur liste des effets secondaires du traitement comptait deux pages et l’alopécie apparaissait dans les premières lignes. Cependant, cela n’empêcha pas la crise de panique qui suivit, ni même les larmes qui s’entremêlèrent avec l’eau coulant sur le visage de Maxime.

Bien qu’il se sentait faible, le blond continuait à travailler pour son agence et un coup de fil lui apprit qu’il devrait rendre son dernier dossier au plus vite. Avec beaucoup de courage, Maxime s’était empressé de s’y rendre, un bandana autour de son crâne pour éviter les remarques sur ses cheveux trop fins.

L’agence était bondée, comme à son habitude. L’ambiance qui régnait dans ces lieux lui manquait terriblement ; en réalité, Maxime ne supportait pas de travailler chez lui. Enfermé entre quatre murs, seul avec ses pensées comme compagnons. Evidemment, il recevait des mannequins de temps en temps pour des séances photos privées, mais rien ne lui semblait pareil.

En traversant les couloirs, le blond se fit arrêter par une quinzaine de collègues curieux de savoir comment il allait. Il accepta les bises que lui firent les femmes et les poignées de mains des hommes qu’il avait côtoyés auparavant chaque jour de la semaine. Mais ses réponses restèrent brèves, trop vagues pour que quelqu’un puisse comprendre le fin fond des choses. Maxime ne supporterait pas leur regard rempli de pitié s’ils apprenaient pour sa leucémie. Hors de question qu’on le prenne déjà pour mort.

Le français arriva enfin dans la salle où il était attendu. Pour une fois, son sourire ne fut pas forcé ; il appréciait beaucoup trop d’être de retour ici, même si cela ne durerait qu’un petit moment. Son regard balaya les visages présents autour de lui et Maxime fit signe à quelques personnes qui se retournaient sur son passage. Cependant, un visage en particulier fit disparaitre toute joie sur ses traits.

Sa respiration se bloqua et il sentit ses jambes tremblaient, comme si elles ne pouvaient plus supporter tout son poids. Le rythme de son coeur s’accéléra et en un instant, il lui semblait que plus personne ne se tenait autour de lui. Il n’y avait plus qu’Ethan et son visage décomposé, la main plaquée contre ses lèvres.

Le moment parut durer une éternité, mais Maxime sortit de sa rêverie lorsqu’un homme en costume bleu apparut juste en face de lui. Ethan disparut de son champ de vision, mais le blond n’avait pas manqué de voir Eduardo se rapprocher de lui, comme pour rendre la scène encore plus atroce qu’elle ne l’était déjà. Finalement, l’homme se racla la gorge et le français dirigea son attention vers lui, un faux sourire apparaissant sur son visage.

– Ah, Delaire, merci d’avoir apporté le dossier. Vous nous manquez à l’agence !

Maxime ne répondit que partiellement, néanmoins il fit de son mieux pour oublier ce qu’il venait de voir. Mais comment effacer le souvenir de ses mains sur son visage clair, ce regard presque affolé et les larmes qui perlaient aux coins de ses yeux ? C’était certainement une autre image marquante qu’il allait rajouter à cette liste déjà bien trop longue.

Alors que tout se passait bien – ou du moins, en partie, Maxime ressentit une douleur intense le long de ses membres. Il ne put s’empêcher de grimacer, tout en essayant d’écouter les paroles de son supérieur. Cependant, sa voix lui paraissait lointaine, comme s’il lui parlait du bout de la pièce. Il parvint à entendre l’une de ses questions, et Maxime s’empressa de répondre que cela irait mieux dans un petit moment, qu’il n’avait pas à s’inquiéter pour lui.

Il dut s’interrompre lorsqu’une violente quinte de toux s’abattit sur lui. Ce n’était pas la première fois qu’il expérimentait cette sensation, comme un manque d’air dans ses poumons qui s’accumulait à la douleur déjà présente dans le reste de son corps. Le blond savait que cela ne durerait pas longtemps, en règle générale.

Mais aujourd’hui, rien ne s’arrêta. Maxime continua à tousser, jusqu’à ce qu’une sensation de brûlure apparaisse au fond de sa gorge. Il ne voyait pas très clair, les larmes brouillant sa vision, mais en regardant sa main, il ne put que remarquer le sang s’y trouvant, en quantité beaucoup trop grande.

Il ne lui fallut pas longtemps avant de céder à la panique ; que lui arrivait-il ? Le blond n’avait jamais vu autant de sang sur ses doigts et la douleur le rendait fébrile. Il sentit à peine la main de son supérieur se poser sur son épaule, encore moins les paroles de celui-ci alors qu’il crachait presque ses poumons.

Un bourdonnement brouilla les sons alentours, comme si l’on avait enfoncé des morceaux de cotons dans ses oreilles. Les jambes tremblantes, Maxime essaya de se tenir à quelque chose, n’importe quoi à sa portée, mais ses bras ne répondaient plus à sa pensée. Les couleurs, trop floues pour qu’il les distingue, disparurent et en un instant, il sombra dans l’obscurité.
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MessageSujet: Re: There are days like that you wish you weren't born • Ethan, Eduardo & Maxime There are days like that you wish you weren't born • Ethan, Eduardo & Maxime EmptyDim 8 Déc - 13:57

    Ethan n’arrivait pas à se concentrer. Il avait beau rassembler toutes les forces présentes dans son corps, il ne voyait que vaguement le visage d’Eduardo, et restait obnubilé par la pâleur de celui de Maxime, qui se trouvait à peine quelques pas plus loin. Les mots de l’Italien, pourtant son petit ami, ne parvenaient pas à ses oreilles. Il le saisit par les épaules, lui dit quelque chose, qu’il ne comprit pas, à nouveau. Rien n’avait de sens dans toute cette histoire, il se trouvait là, en face d’Eduardo, celui qui aurait dû compter plus que tout, mais compte tenu de sa récente révélation sur Times Square, la donne avait complètement changé. Et à cet instant précis, il comprit que son cœur, son corps et sa tête avaient déjà pris la décision pour lui. Si il n’était même plus capable de prêter attention à son petit ami alors qu’il aurait dû être le centre de son univers ; c’est qu’il y avait une raison…Et cette raison-là était debout, face à son supérieur, le visage beaucoup trop maigre, un bandana nouant ses cheveux.
    Ethan fronça les sourcils, se fichant du fait qu’Eduardo puisse se rendre compte qu’il ne l’écoutait pas. Maxime était dix fois trop mince, il avait l’air sacrément mal en point. L’avocat se força à ne pas s’alarmer. Après tout, il sortait peut-être d’une mauvaise grippe, ou d’une petite maladie bénigne…Il allait se remettre d’aplomb, et l’Anglais éviterait ainsi de se faire un sang d’encre à son sujet.

    Il reporta son regard sur Eduardo, réalisant qu’il n’avait pas prêté une seule seconde d’attention à l’Italien. « Désolé, je ne t’ai pas entendu…Qu’est-ce qu’il a Maxime ? Il a l’air super malade, tu l’as vu ces temps-ci ? »
    C’était tellement insensible de sa part de se comporter comme ça, mais seul le Français entrait dans son champ de vision à présent. Il était trop pâle, trop mince pour être en bonne santé. Et l’inquiétude d’Ethan s’aggrava encore en l’entendant brusquement se mettre à tousser.
    Les secondes suivantes se déroulèrent à toute vitesse. Maxime était courbé en deux, et Ethan suivit la scène sans réellement y assister, sans vraiment y croire. Il vit tomber le blond à terre et s’élança vers lui sans avoir à y penser à deux fois, une seule personne comptant désormais. Il plaqua sa main sur sa bouche, pour la seconde fois en dix minutes, pour éviter de crier des sottises qu’il regretterait par la suite. Sur son visage, l’angoisse était inscrite en toutes lettres et il s’agenouilla à côté de lui.
    Sa main était tâchée de sang.
    Ethan était d’ordinaire quelqu’un de posé, de rationnel. Mais à cet instant, il laissa échapper un hurlement qui fit se retourner toutes les personnes présentes. « Pourquoi il a du sang sur sa main ?! Appelez une ambulance, vite ! »
    Il tremblait des pieds à la tête et rien n’aurait pu le calmer. Son cerveau marchait à toute vitesse, et bien qu’il essayât de ne pas faire de suppositions, il avait des amis qui avaient fait des études de médecine et cracher, tousser du sang n’était clairement pas bon signe. « Ne meurs pas, ne meurs pas Maxime, s’il te plaît…Qu’est-ce que je vais faire moi, sans toi ? »
    Il était presque prostré devant son ex, se balançant d’avant en arrière, les yeux fermés. Derrière ses paupières closes, repassait toute leur histoire et il faillit fondre en larmes. Pourquoi il avait rompu avec lui ? Pourquoi il n’était pas resté à ses côtés, pourquoi il n’avait pas pris de ses nouvelles ? Il s’en voulait tellement. Il aurait pu avoir tous les moyens de prévoir cette catastrophe, il aurait juste fallu qu’il se tienne au courant de sa santé…
    L’avocat ne réalisa même pas ce qui se passa dans les minutes qui suivirent. Les larmes roulèrent sur ses joues, il s’accrochait désespérément à ses souvenirs, ceux qui étaient heureux et qui le rattachaient encore à un passé qu’il chérissait et qui lui manquait.

    Ne me quitte pas…Je t’aime, je t’ai toujours aimé, je t’aimerai toujours, même si je dois partager ma vie avec quelqu’un d’autre, que tu dois retourner en France et moi rester aux Etats-Unis, peu importe…Tu es la première personne qui m’ait fait confiance et que j’ai aimée, je ne pourrai jamais t’oublier…
    Les mots qui tournaient en boucle dans le cerveau d’Ethan acheva de le faire fondre en larmes, se fichant éperdument des gens qui les regardaient. Ils devaient prendre l’Anglais pour un amoureux transi…Et ce n’était pas très loin de la vérité.
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MessageSujet: Re: There are days like that you wish you weren't born • Ethan, Eduardo & Maxime There are days like that you wish you weren't born • Ethan, Eduardo & Maxime EmptyDim 8 Déc - 16:18


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Au fond de lui, Eduardo le savait. Il n’était pas le genre d’homme a possédé un instinct lui dictant les bonnes choses à faire, mais il avait la faculté de sentir les choses graves arrivées. Un peu comme le sixième sens des animaux en sorte. Il avait, au début, prit l’habitude de ne jamais écouter son instinct, car il avait tendance à lui souffler de faire des mauvaises choses. Il comprenait pourquoi désormais. A chaque fois, c’étaient des idées de fuite, de rétractations qui lui traversaient l’esprit. Et pour cause, son instinct tentait toujours de l’empêcher de faire face à des situations trop compliquées, avec bien trop de conséquences. C’était un avertissement, un instinct de survie. Et en ce moment, ce-dit instinct s’affolait. Depuis ce matin, Eduardo le savait, quelque chose allait se passer aujourd’hui. Et voir Ethan débarquer à son boulot – alors qu’il ne le faisait que très peu – n’avait fait que renforcer cette idée. Il savait que ce n’était pas aujourd’hui qu’il romprait avec lui. Ça, c’était quelque chose qu’il planifierait à l’avance et il serait le seul à décider de quand le moment crucial se déroulerait. Mais ce qui se passa à cet instant, Eduardo n’était pas en mesure de le contrôler. Voir le visage d’Ethan se décomposer à la vision de son ex-petit-ami fut comme recevoir une lame chauffée au fer blanc en plein cœur, et il était loin de se douter que ce n’était que le début de sa descente aux enfers. Il en avait déjà eu un avant-goût, il y a quelque mois. Mais désormais, c’était mille fois plus douloureux et insupportable. S’il s’en sortait, c’était un véritable miracle.

« Il…. Il ne va pas très bien non. » Eduardo ne pouvait tout simplement pas lui mentir. Ethan n’était pas aveugle, il suffisait d’un regard en direction du blond pour comprendre que quelque chose n’allait définitivement pas. Et le regard du châtain était focalisé sur le français. Eduardo se sentit invisible et cela lui faisait vraiment, vraiment mal. Il s’était tellement vite habitué à être le centre de l’attention de son petit-ami, de lire tout l’amour qu’il pouvait lui porter dans ses prunelles bleues qu’il aimait tant. Tout cela était disparu en un quart de seconde et l’italien voulait simplement se rouler en boule et pleurer. Car il savait, c’était terminé. Il avait suffi d’une seule apparition de la part du photographe pour que tout son bonheur explose définitivement. Il n’était déjà pas bien en forme mais désormais, il n’y avait même plus de cendre à ramasser. Tout était fini. On parle d’instinct féminin, mais Eduardo est certain qu’il en possède également un en dépit du fait qu’il soit un homme.

Tout s’enchaine à la vitesse de la lumière et le hurlement d’Ethan résonne encore dans ses oreilles alors que ce dernier est déjà agenouillé au côté du blond. Pendant un instant, l’italien reste pétrifié sur place. Son instinct lui hurle de s’enfuir. De se protéger, de sauver les pauvres morceaux de son cœur qui sont encore présents dans sa poitrine. Mais lui il ne ressent plus rien. Son cœur à lui, c’est Ethan qui l’a, même s’il semble ne plus s’en soucier du tout en cet instant-là. Alors, une fois de plus, il prend sur lui. Il a cessé de compter le nombre de fois où il a mis son propre bonheur et sa fierté de côté pour Ethan. Il a toujours fait des sacrifices pour lui et il continuera encore et encore, parce que quand il aime quelqu’un, il le fait du plus profond de son âme. Alors même s’il se sent vide de l’intérieur, même si il souhaite se rouler en boule dans son lit à pleurer et à attendre que son mal-être passe, il se retourne et se dirige vers le châtain et le blond. Il voit un de ses supérieurs au téléphone et il suppose qu’il appelle les secours. Il se sent inutile. Il ne sait pas quoi faire. Il a peur de se faire repousser par Ethan, il a peur que Maxime passe l’arme à gauche et que le châtain ne le supporte pas. Il a peur de perdre l’homme de sa vie à cause d’un seul faux pas. Sa gorge se noue en voyant l’état dans lequel est Ethan et égoïstement, il se demande s’il aurait la même réaction si c’était lui à la place du blond. Probablement pas. Il ferme les yeux un instant, refoulant ses larmes, enfermant toute sa douleur et tout ce qui va avec très loin dans son esprit, se forçant à penser de façon rationnel. Il n’aime pas les responsabilités. Mais là il ne peut pas compter sur Ethan pour l’aider à tenir, alors il doit se débrouiller.

Son chef l’informe que les urgences seront là d’un instant à l’autre mais lui, il ne peut que penser à Ethan. Le voir comme ça le tue un peu plus à chaque instant et il s’agenouille doucement à côté de lui. Il pose une main hésitante sur son épaule, de peur d’être rejeté. « Ethan je sais que c’est dur mais tu dois te calmer. Maxime a besoin de toi en pleine possession de tes moyens. Tu ne peux pas craquer maintenant. » Il essaie de garder une voix calme et rassurante alors qu’il sait que s’il se laissait aller, elle se briserait très probablement. Mais pour une fois, c’est à lui d’être responsable. Et il a beau détester Maxime, il reste un être humain et il ne peut tout simplement pas rester indifférent à le voir comme cela. Avec l’aide d’un de ses collègues, ils le mettent sur le côté et Eduardo hisse sa tête jusqu’aux genoux d’Ethan, attrapant une des mains tremblantes du châtain pour la poser sur le cou du blond. « Laisse ta main là et écoute son pouls d’accord ? Tant qu’il garde ce rythme, tout va bien. Tu es en charge de le surveiller. » Il a déjà vu son père s’occuper de cas de malaise, d’évanouissement. Il sait quoi faire, mais il aimerait avoir le sang-froid dont sait faire preuve son géniteur. Il a du mal à ne pas trembler lui aussi et il se force à être sûr de lui, à être calme et rassurant. Ethan n’a pas besoin de gens paniqués autour de lui. Le bruit de sirènes se fait entendre et Eduardo soupire doucement, soulagé. « L’ambulance arrive, ça va aller. » Il serre doucement l’épaule de l’anglais, se retenant de l’attirer contre lui pour l’enlacer. Il a l’impression de ne plus avoir le droit de faire cela. Et c’est l’une des pires choses du monde.


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MessageSujet: Re: There are days like that you wish you weren't born • Ethan, Eduardo & Maxime There are days like that you wish you weren't born • Ethan, Eduardo & Maxime EmptyLun 9 Déc - 20:10

Hôpital de New York ;
Ses yeux s’ouvrent légèrement, mais la lumière trop éblouissante l’aveugle et il les referme aussitôt. Il essaye de se frotter le visage avec la main mais rien ne répond. Son corps ne bouge plus, comme si quelqu’un l’avait mis sur pause. Alors, il ouvre une nouvelle fois les yeux ; ça brûle moins la seconde fois. Mais il ne distingue rien. Juste du blanc trop lumineux, comme s’il regardait une lampe directement.

En se concentrant bien, il arrive presque à entendre sa respiration. Un peu lente par rapport à l’habitude, mais ça lui fait un bien fou d’être aussi calme. Il entend autre chose aussi, un son qu’il n’identifie pas tout de suite. Il lui faut un moment avant de se rendre compte que cela provient probablement d’une machine. Celles que l’on trouve à l’hôpital, juste à côté du lit d’un malade.

Maxime cligne des yeux et cette fois-ci, il y voit plus clair. Il se concentre une nouvelle fois, mais une douleur lancinante se fait ressentir dans son crâne et l’empêche de retenter l’expérience. Il referme les yeux, l’obscurité l’apaise et il s’endort sans le moindre le rêve.

Une éternité semble passer alors que cela ne fait à peine qu’une petite heure que Maxime s’est réveillé pour la première fois. Il dort encore quelques heures, inconscient de ce qui se passe autour de lui. Il ne perçoit pas les mains des docteurs qui arrangent les aiguilles plantées dans ses bras, ni même cette autre main, douce et légère, qui caresse délicatement son front trop chaud. Ce qui le réveille une bonne fois pour toute, ce sont les sanglots sur sa gauche.

Lorsque ses yeux s’ouvrent, il voit d’abord le plafond. Blanc, sans la moindre trace d’imperfection. Il se force à tourner la tête, même si le mouvement est douloureux et que ça lui donne le tournis. Des machines, celles qu’il avait entendu auparavant. Il ne comprend pas vraiment ce qu’elles signifient, mais le son est régulier. C’est rassurant.

Un nouveau sanglot lui fait tourner la tête de l’autre côté et sa respiration se bloque dans sa poitrine. Il n’arrive pas à croire ce qu’il voit. Pendant un moment, il pense rêver. Oui, c’est certainement un rêve très réaliste, ou son inconscient qui essaye de lui passer un message. Et si ce n’était pas ça ? Peut-être que c’est bien réel, qu’Ethan se tient bien là, assis à côté de lui, les yeux rougis par les larmes.

Avec difficulté, Maxime essaye de bouger son bras. Le mouvement est lent, presque imperceptible au départ. Mais il se force et avec un dernier effort, il parvient à passer le bout de ses doigts sur la peau lisse de son visage. Un visage qu’il n’avait pas vu depuis des semaines, des mois peut-être. Le visage qu’il aime plus que tout.

Puis, un éclair de lucidité éclate en lui et il a un mouvement de recule lent mais sûr. Qu’est-il en train de faire, exactement ? Il n’est pas censé parler à Ethan, ni même le toucher. Le regarder est déjà bien trop dangereux. Une autre révélation s’impose à lui et il la prend comme une claque en pleine figure. Ethan n’est pas censé le voir dans cet état-là. Il s’était promis que l’anglais ne serait pas témoin de ce carnage. Et voilà qu’il se tient assis à ses côtés, spectateur de ce qu’il devient : un cancéreux, un homme malade, faible et déprimé.

Maxime sent les larmes couler le long de son visage et disparaitre ensuite dans ses cheveux trop duveteux. Les souvenirs de la journée reviennent en rafale dans sa tête et il se gifle intérieurement en pensant qu’à une minute près, il ne les aurait pas vus. Que tout ce serait passé d’une autre façon, qu’Ethan n’aurait pas assisté à son évanouissement.

–  S’il te plaît, murmure-t-il, va-t’en.

Sa demande est presque désespérée tant il se sent honteux. Il ne veut pas qu’on le voit ainsi, surtout pas celui qu’il considère être l’homme de sa vie. Celui qui l’a rejeté par deux fois.

– Tu n’étais pas censé me voir comme ça, termina Maxime avec un soupire.

Il ferme les yeux, espérant que tout n’est finalement qu’un rêve, même s’il sait qu’au fond, il ne pourra pas s’échapper de cette situation.
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MessageSujet: Re: There are days like that you wish you weren't born • Ethan, Eduardo & Maxime There are days like that you wish you weren't born • Ethan, Eduardo & Maxime EmptyVen 17 Jan - 19:09

    Ethan est complètement incapable de se rappeler les précédents évènements. Il ne sait plus ce qui s’est passé, il ignore tout, depuis son propre prénom jusqu’à la date et l’heure actuelles. Il sait juste que par un quelconque miracle, il tient encore debout, qu’il tient dans sa main celle de Maxime, dont il n’a jamais oublié le prénom, qu’ils se trouvent tous les deux à l’hôpital dans une chambre privée, Dieu merci. Et que ça fait maintenant plusieurs heures qu’il est là. Et que probablement qu’Eduardo doit l’attendre quelque part dans New York. Ou peut-être pas, peut-être qu’il a compris que le cœur d’Ethan appartenait à Maxime, depuis toujours et pour toujours.
    Il n’en sait rien, il ne veut rien savoir. Il veut juste rester planté là, à écouter son ancien petit ami inspirer et expirer, et sentir ses larmes rouler sur ses joues.

    Pour être totalement honnête avec lui-même, et maintenant qu’il a récupéré sa mémoire, Ethan ne sait pas pourquoi il a quitté le blond. Et encore pire, pourquoi il a osé le tromper. Eduardo n’est qu’une passe dans sa vie, il sait bien qu’au bout du compte, il sera obligé de retourner au creux des bras de Maxime, ceux qui lui ont tant donné toutes ces années. Alors pourquoi, oui pourquoi il est parti sans se retourner, sans même prendre de ses nouvelles ?! Pendant ces mois sans s’entretenir avec lui, le français est tombé malade, gravement malade ; au point de tousser jusqu’à en cracher du sang…Et Ethan qui se targuait d’être une bonne personne, se retrouve aujourd’hui à l’hôpital, au chevet de son ex, qui est atteint d’une mystérieuse maladie dont il ne sait pour l’instant rien.

    Ses pensées l’emmènent trop loin, et il manque l’instant précis où Maxime se réveille, s’acclimate à son environnement tout doucement, et tourne la tête vers lui. Ethan ne sait pas quoi dire, une fois sorti de ses pensées. Il se sent mal et stupide, il ne se sent pas à la hauteur de la situation, et pourtant il veut être là, présent pour le soigner. Mais les mots que murmure le blond lui brisent le cœur et tous ses espoirs en mille morceaux. Bien sûr qu’il veut qu’il s’en aille, il n’aurait pas pu en être autrement. Ethan n’a pas été là pour lui. « Je ne veux pas…C’est stupide, je sais que c’est stupide, mais je ne peux pas te laisser là tout seul. Même si je t’ai abandonné pendant tous ces mois, il faut que je reste à côté de toi… »

    Les larmes s’échappent de ses paupières, bien malgré lui. Il entend Maxime murmurer quelque chose, et le contenu de la phrase lui reste en travers de la gorge. Il grimace, comme si on venait de le frapper ; et il retient un soupir de lassitude. Non, toute cette situation est injuste. Si les choses s’étaient déroulées comme prévu, il n’aurait jamais eu à dire ces mots. « Je sais que tu ne veux pas de moi, que tu m’en veux ; mais je me fiche de ce que j’étais sensé voir. Parce que maintenant que je sais, les choses vont changer. Je vais quitter Eduardo, je dois rester à tes côtés, je dois t’aider… »

    Une fois de plus, sa vision se brouille. Ethan essuie d’un geste beaucoup trop rageur les larmes qui s’accumulent devant ses yeux, et il s’essuie le visage avec sa manche. Il s’approche de Maxime, vérifie qu’il le voit correctement, bien en face. « J’ai fait la plus grosse erreur de ma vie en te quittant, et je ne dis pas ça parce que tu es malade, je le dis parce que je suis stupide et qu’il m’a fallu trop de temps pour m’en rendre compte, mais je ne veux pas te perdre, c’est vraiment la dernière chose que je souhaite… »

    Il se sent stupide au-delà des mots. Ses paroles n’effaceront pas les actes, la douleur qu’il a infligée à Maxime, mais qu’est-ce que ça lui coûte d’essayer… ?
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