Quel est le caractère de ton personnage ?
you terrorized the Big Apple→ Altaïr est une personne assez renfermée. Elle n’est pas spécialement accessible et recherche tout bonnement la solitude, à part bien sûr envers les quelques rares proches qu'elle possède. Elle possède un caractère fort, bien trempé et elle n’hésite jamais à dire ce qu’elle pense, même si cela peut lui apporter nombre de problèmes. Son franc parler ne lui attire d’ailleurs pas que des amis. Altaïr est une femme déterminée et courageuse, elle ne lâche jamais quand elle a une idée ou un objectif en tête. Oui, elle est très têtue et ira au bout avant de se rendre compte qu’elle fait une erreur. Impulsive, elle a l’habitude d’agir à l’instinct, qui ne la trompe que rarement, même s’il lui est arrivé de regretter un geste. Elle a tendance à se laisser porter par son impression première et à foncer tête baissée. C'est parfois une qualité, mais à trop agir sans réfléchir, il lui est arrivée de nombreuses fois de regretter un geste qu'elle aurait pu avoir. La jeune femme sait mener sa barque toute seule et n'a besoin de l'aide de personne. C'est une femme qui sait ce qu'elle veut et qui ne demande que rarement de l'aide, orgueil oblige aussi. Si vous tentez de lui faire comprendre qu'elle n'est qu'une faible femme, vous risquez fort de vous prendre une remarque bien sentie en retour. S'il y a bien une chose que Altaïr ne supporte pas, c'est qu'on se moque d'elle. Si par malheur vous lui faites une crasse, attendez vous à des représailles. Elle n'oubliera pas l'affront reçu et vous pouvez être sûre qu'elle vous le fera payer, dans un mois comme dans un an. Etant quelqu'un de très fidèle, en amour comme en amitié, elle ne conçoit que mal la traitrise. Altaïr a une certaine part de violence en elle, c’est une femme dure, qu’il vaut mieux ne pas contrarier sinon vous risquez sérieusement d’en baver. Elle est très fidèle que ce soit en amour comme en amitié.

Well... It's my story !
and as charming as sad as it is, plays !
it does not begin with once upon a time

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C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut.

C’était dans les années 1990. Je ne me souviens pas grand-chose de cette époque lointaine. Mais je n’ai pas oublié la neige. La neige de mon beau pays, l'Angleterre. Elle tombait fort cette nuit-là. Le froid resserrait son étau de glace autour de Londres. La belle ville de la Reine. Un énorme manoir entouré d’une propriété semble couvert de sucre glace. Dans ce manoir résonne les cris d’une femme. Une femme qui, pour une fois, n’est plus un rang, un titre mais seulement une femme qui souffre des douleurs de l’enfantement. Jenny White. Ainsi donc, en cette nuit, cette femme s’agrippe au bras de sa soeur tandis que la sage-femme guide ses efforts pour la délivrance. La sueur perle le long de son front tandis que son visage, contracté par la lutte, se crispe. Et soudain, un cri vibrant déchire le silence. De petits poumons aspirent goulûment l’air. Le bébé est vivant et en bonne santé. La mère soupire et tend les mains vers son enfant, tandis que sa soeur sourit, prenant le nourrisson dans ses bras.

Une fille. Elle est magnifique, ma chère soeur.

La femme sourit tendrement et caresse le visage de son bébé. Elle la berce et l’embrasse. Elle murmure alors :

Bienvenue, Altaïr…

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La chaleur était étouffante. Impossible de respirer. La pièce était paisible et les tables avaient été dressées avec soin. Une vague forme s'était jetée sur moi en criant :

L'entraînement n'est rien, seule compte la volonté !

La main s'était abattue sur ma paume et un cri m'avait échappé. La douleur irradiait tout mon bras et la rage s'insinuait en moi. Nous habitions toujours à Londres. C’était en 1995. J'étais encore une enfant et pourtant l'entraînement que je subissais était brutal et sans concession. J'étais née dans une famille puissante et riche. J'étais la fille d'un Lord et à ce titre, j'étais une jeune fille de bonne famille en devenir. J'ordonnais dès mon plus jeune âge, et je faisais preuve d'un caractère très affirmé. On me chérissait, j'étais l'espoir de ma famille. La descendance de la famille et mon destin était tout tracé. Je prendrai la succession de mon père et règnerai sur un empire financier. Ainsi donc je subis très jeune un entraînement intensif pour me permettre d'apprendre les bonnes manières, de devenir une femme de goût. J'apprenais à parler le français, le chinois en rentrant de l'école.


Avec le canon d’un flingue entre les dents, on ne prononce que les voyelles.

De jeune enfant, j'étais devenue une adolescente d'une grande beauté. Je suivais toujours les cours avec sérieux et j'étais même plutôt bonne élève. Au lycée, j'étais relativement solitaire, même si j'avais quelques amis. Je rencontrai ainsi Sven, un beau jeune homme de mon âge. Violoniste, il avait des boucles brunes, des traits fins, d'une beauté incroyable. Je devenais rêveuse, je chantonnais sans raison si bien que mes tantes et cousines devinèrent rapidement ce que je ne savais pas encore. J'étais tombée amoureuse. Amoureuse d'un roturier, une infamie, une monstruosité indigne de mon rang. Mon père devait en être averti avant que l'irréparable ne se produise. Il entra dans une violente colère. Je rentrais de l'école lorsqu'il m'accueillit d'un ton rogue :

Je t'interdis de fréquenter ce jeune garçon.

Je haussais les sourcils, interdite. Jamais ce mot ne m'avait été adressé "interdire". Je ne le connaissais tout simplement pas. Et je ne comprenais pas qu'on me refuse ce que je désirais. On m'avait toujours donné ce que je souhaitais après tout. J'avais été élevée comme ça.

Je fréquente qui je veux.

Le ton était sec, cassant. Il n'en fallut pas plus pour que mon père gronde de colère et me saute dessus, devant les serviteurs ameutés par le vacarme. Je n'avais aucun droit de lui parler de la sorte et je le savais. Il était le chef de famille. C'était lui qui décidait. Mon père était puissant. Ses gifles déchiraient ma chair douloureusement. La violence dont il faisait preuve n'avait d'égale que la honte qu'il ressentait. Une honte dont j'étais la cause. Je sentais les coups pleuvoir sur moi et je savais la fin proche. Il allait finir par me tuer, c'était certain. Mon propre père. Mais soudain, ma mère s'interposa, projetant au vol le poêle qui chauffait non loin. Des charbons ardents me touchèrent au bas-ventre et je hurlais de douleur tandis que ma mère continuait de se placer entre mon père et moi. Elle m'avait sauvé la vie.  


Sur une durée suffisamment longue, l’espérance de vie tombe pour tout le monde à zéro.

J’avais donc quitté ma famille, mon pays. J'ai rejoins les Etats-Unis, vivant ma propre vie, afin de finir mes études. J'étais faible, sans attaches. Ma blessure au bas-ventre ne cicatrisa jamais vraiment. Je faisais des études de médecine. Je me remémorais la façon dont j'avais quitté la maison où j'avais grandi. Ma mère, les larmes aux yeux, m'avait embrassé avant que je ne parte sans me retourner.


- Tu crois que cette histoire aura une fin heureuse ?
- Les fins heureuses sont des histoires qui ne sont pas encore terminées.

Je suis devenue médecin par la suite. Je suis restée aux Etats-Unis mais j'ai à nouveau des nouvelles de ma famille qui vient de temps à autre me voir. Je suis toujours très froide avec mon père, surtout que ce dernier s'est récemment mis en tête de me marier à un héritier d'une grande famille. Il m'en a proposé plusieurs mais je refuse catégoriquement... Qui sait de quoi demain sera fait !

Ton prénom ou ton pseudo & ton âge  → Juju - 27 ans
Comment es-tu arrivé(e) ici ? → De liens en liens
Ce personnage est-il un double compte ? → Non
Présence sur le forum → Quotidienne
Personnage inventé ou scénario ? → Perso inventé
Crédit images → Tumblr et Lucie432

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