Aria Leighton Wildmore, charmant n'est-ce pas ? Maman aimait les doubles prénoms, elle trouvait ça classe, je n'avais rien contre, sauf le fait que ça faisait tellement.. ma mère. J'avais eu la chance de ne pas avoir eu le typique Mary ou encore Élisabeth, en m'ayant fait grâce de cette dose d'originalité, elle avait surement fait de moi la plus heureuse des fillettes du monde. Aria était le prénom de ma grand-mère, Leighton était celui de mon arrière grand-mère, incroyable tout ça n'est-ce pas ? Avançons un peu plus dans mon histoire et oublions les banalités de routines. La famille Wildmore dans le comté d'Orange County est l'une des plus riche famille qui soit. Peut-être était-ce parce que papa gérait l'argent de tous ces petits milliardaires qui y siégeaient ou peut-être était-ce à cause du charisme que possédait maman à embobiner tout le monde. Mais c'était surement parce que de père en fils la fortune se passait et surtout parce que ça devait être ainsi, nous devions être riche point c'est tout. En tout cas nous étions vénérer par tout ce petit monde, maman était une vrai femme active qui entre ses cours de yogalette avec les newpette, ne perdait pas de temps à virevolter de droite à gauche pour dépenser son argent dans toute sorte de chose très "utile" et papa lui se noyait dans les papiers dans son bureau à la maison. Oh que oui nous étions heureux, ma sœur avait eu son poney pour son dixième anniversaire, j'avais été gâté pendant toute mon enfance comme une princesse et papa aimait maman, ce qui n'était pas mon cas, fin parfois. Il y avait toujours eu cette tension entre moi et maman, elle ne cessait de me dicter ma vie, c'était frustrant. Quand quelque chose n'allait pas tout le monde devait le savoir, comme la fois où elle m'avait fait passé pour une anorexique aux yeux de tous le monde. J'étais juste stresser par mes compétitions de tennis, j'avais pas franchement envie de m'embêter à manger. Ou peut-être aussi que je pouvais manger un ogre et ne pas prendre une gramme. C'était bien ça aussi. Je me disais tout de même heureuse à ce temps là, tout était "easy". Au collège, j'avais de bonnes notes, je participais à tout un tas d'activité extra scolaire, j'étais la Queen. Queen "A". Mais vers la seconde tout se mit à se compliqué. J'étais toujours cette fille brillante qui brillait partout parce que sa mère en décidait ainsi. Je me laissait toujours dictée ma vie, je laissait ma mère vivre en moi ce rêve qu'elle n'avait pas pu vivre à mon âge mais à une époque différente. J'étais sa réussite, moi & ma sœur étions ses plus belles réussites même si elle ne le montrait guère, pour cause de fierté. De toute manière je n'étais jamais assez parfaite pour elle, je n'était jamais assez bien coiffé, jamais assez bien habillé, jamais trop et toujours pas assez. Papa avait des problèmes, des types bizarre venait à la maison, à chaque fois je devait me contenter de dire qu'il n'était pas là, alors qu'il écoutait toute la conversation. Je ne comprenais pas mais s'il avait des problèmes, il était censé m'en parler alors je ne m'inquiétait pas, j'avais confiance. Maman avait décider d'écarter ma sœur de tout cela et de l'envoyer dans une école privé sur la côte. L'Orange County était surement devenu trop dangereux ou surtout plein de mensonges. Lors de mes seize ans, ce fut surement la pire année de toute mon existence, tout s'était éclaircit. Mon petit copain que je trainais depuis la maternelle se tapait l'une de mes meilleures amies, ce qui m'avait valu une overdose à Tijruana. Fini la Queen "A", ça annonçait la fin de mon règne. Je passais pour une folle aux yeux de tous, pour eux j'avais eu envie de mettre fin à mes jours par provocation, mon ex passait pour la victime. Je ne participais plus aux activités extra scolaire, je n'étais plus la petite fille parfaite que tout le monde voyait en moi. J'abusais de l'alcool comme on pouvait abusée d'un gâteau au chocolat, j'étais dépendante de la drogue comme on pouvait dépendre d'une personne. Aria Leighton Wildmore avait tout simplement plus sa place nul part.
"Il y a peut-être des personnes qui n'ont pas leurs place, il y a peut-être des personnes qui sont perdues. "
Nous avions déménager à New-York, dans les vieux quartiers de New-York pour être plus précis. Après avoir vécu quelques mois dans une caravane, nous avions eu assez d'argent en vendant quelques unes de nos robes de luxes pour nous loués un petit appartement avec maman sur Brooklynn. Papa avait fuit, fuit ses responsabilité, son mariage, sa famille et nous avaient abandonnés pour travailler au noir sur un bateau afin de ne pas aller en prison. Enfaite, il avait perdu toute notre fortune et celles de pas mal d'amis que nous avions en Orange County. Pour nous, nous reconstruire était vitale après un tel chaos. Même maman qui avait perdu l'a tête avait réalisé cela. Fini les célèbres soirées ennuyeuses, fini les vêtements haute couture, fini les poney sans poil, fini les voitures de sport, fini les villas en bord de mer, fini fini fini. La famille Wildmore était fini. Maman avait essayer de courir après des hommes fortunés mais rien n'a fait, personne ne pouvait oublier la trahison de son mari, même en se faisant passé pour la victime ça ne passait pas. C'était en quelque sorte un retour aux sources. Contrairement à papa, maman n'avait pas été une enfant pourri gâtée, oh non. Elle n'est pas née à Orange County avec une cuillère dans la bouche, mais plutôt au Bronx le quartier le plus pauvre de New-York. Manathan autrefois était l'un de ses plus grand rêves. C'est à partir de là que j'ai commencé à l'apprécier, depuis que nous étions pauvre, maman et moi avions été plus proche que jamais. J'ai du passé des casting pour obtenir le travail de mannequin à temps partiel, pour pouvoir ramener de l'argent à la maison. Ma sœur ne savait rien de tous cela, elle nous pensait encore en train de vivre d'amour et d'eau fraiche ou encore en train de nous noyer sous une tonne de champagne hors de prix qui coulait à flot. Et non. Maman était réduit à devoir nourrir une tonne de gosse à la primaire du coin et parfois entre temps à nettoyer les couloirs d'un bureau dans les grands quartiers de l'Upper East Side. C'est ce qui l'a maintenait en vie, sentir une fois par semaine ce luxe qui s'y dégageait. Être pauvre nous avaient ouvert les yeux sur pas mal de chose, plus rien était "easy", il fallait se battre pour obtenir quelque chose, même pour du pain. Au moins ici, personne nous connaissait, surement ils connaissaient notre passé récent, mais nous étions que de pauvres victime dans l'histoire. Je mettais faite quelques amis, ça n'avait été facile au début car je présentait selon eux "trop bien, trop classe, trop bourge". Les lycées publiques généralement n'étaient pas fan de ce genre de personnes, des bcbg. Plus les jours passèrent, plus les informations circulaient. Ma tête d'ange trahissait à mon passé et j'étais redevenu cette fille que tout le monde craignait. Ce qui me déplaisait le plus c'est que tout le monde avait pitié de moi.
"ooooooooh. old life, bad Aria, new life, good Aria?"
Pendant ce temps maman fréquentait quelqu'un en cachette, je le savait, elle avait tout de sorte de nouveaux objets accroché au cou, à son poignet ou encore des robes. Un monsieur Upper East Side surement. Je détestait celle idée, qu'elle fréquente de nouveau quelqu'un, je l'a haïssait même pour cela. Elle se présentait encore sous madame Wildmore, elle portait encore sa bague de mariage signée grand-papa Wildmore, mais je n'y pouvais rien, elle n'était plus mariée à John Wildmore. Les présentations furent rapide, car ce monsieur Upper East Side hyper milliardaire itout, allait déjà être mon nouveau papa. Fini les boites de conserve, le chauffage avec des allumettes, les chaussettes trouées, re-bonjour Jersey shore version New-York City. Je passa donc ma terminale dans l'Upper East Side, j'en faisais voir de toutes les couleurs à maman et j'étais redevenue cette gosse pourri gâtée. Après tout ma mère aimait achetée mon amour et ce n'était pas à vendre. J'avais même retouchée à l'alcool et la drogue, outch. Pourtant croyez moi, je vivais bien, ça avait du bon de ressentir à qu'elle point on n'avait notre place nul part. Lorsque la fin de la terminale avait sonnée et il fallu faire les comptes. Mais où allait-je aller ? Ce n'est pas la madame Wildmore-Woodsen qui allait m'aider, bien trop occupée à vider la fortune de son mari dans je ne c'est qu'elle boutique à travers le monde. Comme je vous le disait, non elle ne perd pas le nord, oui c'était une femme très active. Berkeley? Brown? Columbia? Rien de tout cela, de plus c'était certains que je n'allais pas être acceptée. Il y avait cette université, celle que tout le monde parlait, c'était Fordham truc quelque chose comme ça. Une université très réputée où je pouvais être surement acceptée, selon monsieur Upper East Side, j'aimais bien l'appeler ainsi ça faisait un côté sexy au vieux personnage qu'il était. ou pas. De toute façon je m'en fichait d'où j'allais aller tout ce qui comptait pour moi, c'était d'avoir enfin une place quelque part le reste on s'en fiche. Une nouvelle vie allait s'offrir à moi, je le cachait, mais j'étais réellement excitée par tout cela. Je ne voulais pas aller à l'université, ce n'était pas dans mes projets, pas fait pour moi. Je voulais devenir mannequin à plein temps et pourquoi pas visée Vogue. Mais je réalisa que je ne voulais pas devenir ce genre de fille, je voulais avoir une vie stable. Le mannequinat était un métier rude, ma mère s'inquiétait de nouveau pour mon poids ainsi que sur ma santé mentale, je lui ramenais plein de garçons pas net, en gros je créais plus de problèmes qu'il n'en fallait. Old life, bad life, new life, good life? Peut-être bien, on a pas fait Paris en un jour, alors pour changer Aria, il faudra du temps.