"Le monde est un théâtre, mais la pièce est mal distribuée." de Oscar Wilde
Signe(s) Particulier(s)
Séraphine ne possède pas de tatouages ni piercing, à vrai dire, elle a peur des aiguilles. Rien qu'un petit vaccin l'a fait pâlir, alors n'imaginez même pas un tatoo ou un piercing. Néanmoins, elle a toujours voulu avoir un tatouage sur le poignet ou dans le coup, une plume ou autre chose de discret. Elle a une petite cicatrice sur la tempe suite à un petit accident.. On l'appelle aussi bien Séraphine que Annaelle. Elle fume. Elle joue de plusieurs instruments depuis son plus jeune âge, guitare, piano, violon... La musique est un moyen pour elle de s'évader, elle en est accro. Mélomane, pour faire simple. Ah et oui, Annaelle est somnambule aussi.
Orientation Sexuelle
Aux dernières nouvelles, Annaelle est hétérosexuelle.
Séraphine Annaelle Delannoy
Physique & Caractère
Apparence & Style: Séraphine a un style relativement simple. Elle ne se prend pas la tête à suivre la mode. Elle trouve ça sans intérêt. Néanmoins, elle aime les beaux vêtements et en général, elle ne dit pas nom pour une séance shopping. On ne va pas dire qu'elle s'habille de manière sobre, elle n'aime pas spécialement la banalité. Elle ajoute toujours une petite part d'elle même dans sa manière de se vêtir, Annaelle aime l'originalité. Ses poignets sont toujours entourées d'un nombre incalculable de breloques. On reconnaît Séraphine aux tintement de ses bracelets et de ses colliers. Toutes ces petites breloques qu'elle emporte partout avec elle, souvenirs de son passé et de certaines personnes qui ont fait partis de son passé. Séraphine est relativement petite, 1m57. Elle est mince. Nous allons dire que la nature a été généreuse avec elle. Elle possède de longs cheveux blonds comme le blé qui lui retombent en dessous des épaules. Ils sont généralement détachés, en bataille. Annaelle n'est jamais parvenue à dompter ses cheveux. Elle a abandonné l'idée de vouloir se les lisser depuis une éternité, elle y passe simplement un coup de brosse histoire d'éviter les nœuds et de ne pas empirer son cas de désastre capillaire. Ses yeux sont d'un bleu profond, translucides et candide. Des yeux comme ça, on les oublie pas. Elle n'aime pas vraiment se maquiller si ce n'est qu'une couche de mascara ou très rarement des yeux de biches. Séraphine est belle, au naturel.
Caractère: On ne dirait pas comme ça, mais Séraphine est relativement renfermée par rapport aux autres. Elle ne peut pas s'empêcher de répondre relativement froidement à certaines personnes lorsqu'on lui parle. Elle a un fort caractère et ne supporte pas qu'on lui tienne tête. Têtue, elle n'en fait naturellement qu'a sa tête. En général, elle pense toujours avoir raison et ignore les conseils des autres. Si un jour elle prend un de vos conseils en considération, c'est que vraiment elle vous aime. Ou alors, vous l'avez drogué! Mais malgré ce côté renfermée et sarcastique, Annaelle peut se montrer agréable. En général, elle est de bonne humeur, même si son attitude ne le montre pas, en réalité elle à l'air d'une dépressive. D'accord, il lui arrive d'avoir des baisse de moral, seulement elle ne les contrôles pas. Séraphine est bipolaire. Elle peut passer de la bonne humeur ambiante et contagieuse à une baisse de moral non désirée qui tirerait vers une pseudo dépression. Ce trouble bipolaire est du a son passé, du moins c'est ce qu'elle clame lorsqu'on remarque ses sauts d'humeurs exagérés. Elle prétend toujours aller bien. Séraphine est franche. Si elle a quelque chose à dire elle n'ira pas par quatre chemins. Elle aime que les choses soient claires. Cependant, elle est une grande menteuse en ce qui concerne son passé. Elle cache au fond d'elle se qu'elle a pu vivre et ressentir. Et elle déborde de bonne humeur pour que personne ne s'en doute, même si parfois, ce n'est pas difficile à deviner qu'elle cache quelque chose. Séraphine, elle ne sait pas vraiment mentir. Il y a toujours quelque chose qui la trahit. Malgré son caractère très instable, Annaelle est une personne digne de confiance, elle ne trahira jamais ses amis. Même si elle est prise d'une crise due à son trouble bipolaire, elle ne trahira pour rien au monde ses amis. Simplement parce qu'ils sont ce qu'elle a de plus cher. Elle est aussi une grande déconneuse Séraphine, elle aime rire et faire rire. La jeune femme est aussi très fleur bleue. Annaelle est une hyper sensible. Elle n'assume pas vraiment ce point. Mais il faut creuser très profond pour faire ressortir ce point de sa personnalité. La petite française est somnambule, elle ne fait rien de spécial si ce n'est que de se lever pour aller « lire » ou se mettre à entamer une discussion seule au bout milieu de la nuit. Elle est aussi claustrophobe. Elle n'aime pas les petits espaces clos et oppressants, elle a besoin de liberté et d'espace. Enfin, Séraphine elle cache bien son jeu..
L'histoire
J’étais assise sur ce banc en bois, situé en plein milieu de la cours de l'orphelinat. J'attendais que Mattéo sorte en courant du bâtiment du directeur. Et c'est précisément ce qu'il a fait dans la minute qui a suivit. « Couuuuurs, dépêche toi Séraph'! » On s'est mit à détaller comme des lièvres pour aller se cacher dans le grand jardin de l'orphelinat, autrement dit, derrière l'école. J'avais six ans. « Qu'est ce que tu as fais Mattéo?! » à nous deux on faisait les quatre cents coup, les surveillants et le directeur ne pouvaient pas nous voir. Mais cette fois ci, j'avais rien fait! « Ben, j'en ai profité qu'il ait le dos tourné pour partir, t'imagines, si j'aurais du porter le bonnet d'âne?! Ou encore, passer mes récréations au coin tout seul ou bien à écrire des lignes et des lignes pendant les heures de libre? » Ah ça, aller au coin, j'avais déjà testé. C'est nul, on est trop seul et on s'ennuie. Par contre, le bonnet d'âne je ferais tout pour l'éviter! C'est une question de dignité. Je ne veux pas me voir dix ans plus tard avec ce souvenir idiot. Ce serait une honte pour moi. « Oui, mais s'il te retrouves, tu seras puni le double! Tu ne crois pas? » Il avait réfléchit quelques secondes et m'avait regardé avec de gros yeux. « Oh, non ! Bon, j'y retourne. Tu m'attendras après le cours de mathématiques? ». « Sans problèmes, compte sur moi. » J'avoue que j'aimais bien faire des bêtises à l'orphelinat, surtout avec Mattéo, on s'amusait bien. Il était un de mes rares amis. Mais malgré tout, ils étaient tous comme moi ici. J'ai appris beaucoup plus tard ce qu'on faisait tous ici et ce qu'était exactement un 'orphelinat'. Mes parents m'ont abandonné à ma naissance. L'excuse qu'ils ont donné à la personne à laquelle ils m'ont laissés deux semaines après ma naissance était: « nous sommes trop jeunes pour nous occuper d'un enfant. Prenez soin d'elle. Confiez la à un orphelinat si vous ne pouvez la garder, mais s'il vous plaît, faites qu'elle soit en sécurité. Elle s'appelle Séraphine. » Et ils se sont éclipsés. Pas de moyen pour l'orphelinat de les retrouver, pas un nom rien, rien de rien. Ils m’avaient confiés à la première personne qu’ils avaient trouvés. Et cette personne bien entendu n’avait pas envie d’un enfant supplémentaire. Je hais mes parents biologiques. Ce qu’ils ont fait était vraiment irresponsable. Je leur en veux à mort. Mais je sais que je ne risquerai probablement pas de les revoir un jour. J’ai donc passé la majeure partie de mon enfance dans cet orphelinat situé en plein cœur de Paris. J’ai grandi avec des enfants dans la même situation que moi, je me sentais moins seule, c’était, je l’avoue, un peu rassurant de savoir que nous ne sommes pas seuls à avoir étés abandonné par ses parents. Et malgré tout, j’aimais bien l’orphelinat. Je m’y sentais bien, malgré les quelques bêtises que je faisais avec Mattéo, et les quelques punitions qu’on récoltait, c’était génial. Ça m’étonnait même que le directeur ne nous ait pas renvoyé. En même temps, il n’avait pas le choix, il devait nous garder. Avec notre dossier, aucun autre orphelinat n’aurait voulu de nous. Malgré tout, il y avait une surveillante avec qui je m’entendais particulièrement bien. Elle s’appelait Eglantine, elle était relativement jeune et je la trouvais très belle. Je lui racontais tout, mes secrets, mes peines, ce que je pensais de mes parents biologiques. Elle me réconfortait, parfois elle riait, et elle me disait certains de ses secrets aussi. Elle était un peu comme une nounou pour moi. C’est à l’orphelinat que j’ai découvert la musique. Il y avait une chorale, pour Noël et pour les fins d’années scolaires. Vite, j’en ai fais partie. Par la suite, comme je travaillais bien en classe, le directeur, contre son grès a accepté le fait que je me mette à prendre des cours de piano. J’ai donc débuté dans la musique à sept ans. Et j’aimais ça. A chaque heure de libre, j’allais m’entraîner au piano, je chantais aussi. Je fredonnais même lorsqu’ avec Mattéo on était sur le point d’innover une nouvelle façon de faire passer le temps, car pour nous, enquiquiner le directeur, c’était une façon de faire passer le temps et une façon de s’amuser aussi. On aimait l’entendre râler le dirlo’.
A onze ans, je fus adopté, Mattéo lui aussi. J’allais enfin savoir ce qu’était l’amour que des parents portaient pour leurs enfants. Malgré tout, ça me fendait le cœur de devoir quitter l’orphelinat. J’avais passé toute mon enfance dans cet endroit. Je ne reverrai plus Eglantine, ni Mattéo, et c’était ça le plus dur à supporter. Mais après tout, j’allais recommencer une nouvelle vie. Tout allait être différent, tout allait changer. Et puis, je pouvais toujours venir dire bonjour à Eglantine, me disais-je pour me rassurer. Et pour ce qui était de Mattéo, le jour d’après, lorsque mes parents adoptifs étaient venus me chercher, j’ai appris par Eglantine que Mattéo allait être adopté par une famille qui vivait à deux rues de la mienne. J’étais aux anges. Mes parents adoptifs étaient jeunes. C’était un couple qui n’arrivait pas à avoir d’enfant. Ne me demandez pas pourquoi ils m’ont choisis moi et pas un petit bébé. Tout se passait bien, j’appréciais mes parents adoptifs, ils étaient gentils et attentionnés. Ils m’aimaient, et ça se voyait. Je ne demandais rien de plus. Un soir au dîner, quelques mois après qu’ils m’aient adoptés, j’ai évoqué le fait que la musique me manquait. En quittant l’orphelinat, j’avais quitté la chorale et par la même occasion les cours de piano. Tout ça appartenait à l’orphelinat, je n’avais pas de piano à moi toute seule.. « Tu es vraiment douée au piano ? », « D’après le professeur de musique de l’orphelinat, oui. Et en chant aussi. » Ils échangèrent un regard entendu. Puis monsieur Delannoy me fit un grand sourire. « Nous allons voir ce que nous pouvons faire. » Je m’étais jeté à son coup en le remerciant, encore et encore. Il avait ri. « Je connais un bon magasin d’instrument. Et même que, mon cousin avait un piano, mais cela fait une éternité qu’il n’y a plus touché, je vais lui en parler. On y va demain même si tu veux! » L’expression « j’étais aux anges » ne suffisait plus tant l’excitation envahissait chaque parcelle de mon corps. Le lendemain effectivement, nous nous sommes rendus chez le cousin de Raphaël mon père adoptif. Il a accepté avec plaisir de me donner son piano. Il cherchait justement à s’en débarrasser. J’ai donc pu continuer de m’épanouir dans ma passion. Les Delannoy m’y encourageaient d’ailleurs.
A mes douze ans, lorsque j’entrais au collège, j’ai été dans la même classe que Mattéo. Il avait beau avoir deux ans de plus que moi, ses parents adoptifs ont préféré suivre le parcours scolaire à la sixième. Et si je m’en souviens bien, il avait redoublé une classe lorsque nous étions à l’orphelinat. Après un an d’absence, rien n’avait changé entre nous. Toujours le duo à faire les quatre cents coups. Et les années passèrent, toutes relativement semblables, je m’étais mise à jouer de la guitare. Du violon, j’ai même testé la batterie, mais ça, ce n’est pas pour moi. La musique m’aidait à m’évader, grâce à elle, j’évitais d’imaginer mes parents biologiques, j’évitais d’y penser et de me poser des questions du genre. Que sont-ils devenus ? Où vivent-ils ? On t-ils un enfant désormais ? Est-ce que je leur ressemble beaucoup ?
Arrivée au lycée, les Delannoy ne me voyaient plus beaucoup les week end, je passais mon temps avec ma petite bande d’amis. On se rejoignait devant des cinémas, sur les quais de Seine, souvent. Les soirées, on squattait chez l’un, puis chez l’autre. Et vers la fin de l’année, nous allions en boîte de nuit. J’avais l’air un peu plus vieille que mon âge, et dans cette boîte de nuit là, ils laissaient entrer n’importe qui. C’est à cette période que j’ai commencée à fumer, sans aucunes raisons précises. C’était pour essayer, dans notre bande ils fumaient presque tous, je voulais voir ce que ça faisait. Si j’avais su, qu’aujourd’hui j’aurais été dépendante, je n’y aurais même pas touché. Mais on ne peut pas faire demi tour. On ne peut pas modifier le passé. Il fallait prendre conscience des choses avant. Un samedi dans la nuit, après une soirée qui n’en finissait plus, Mattéo m’avait proposé de me ramener étant donné qu’il n’habitait pas loin de chez moi et qu’il était en conduite accompagnée. J’avais bien entendu accepté, je l’avais déjà vu conduire, il n’enfreignait aucunes fautes du code de la route. C’était une erreur. Accepter avait été une erreur ce soir là. Je n’aurais pas du accepter sa proposition. Ça aurait mieux valu pour nous deux. Accident. Un accident de voiture. Dans ma rue, un automobiliste bourré nous était rentré dedans. Et après c’était le gros trou noir. Tout ce dont je me souviens m’avait été raconté par les médecins lorsque je m’étais réveillée. Si je n’avais pas accepté sa proposition, Mattéo et moi aurions étés sains et saufs. D’après les médecins, j’ai été dans le coma pendant une semaine. Et c’est peut-être de là que me vient mon trouble bipolaire. Même si je ne vois pas vraiment le rapprochement… Mattéo, lui ça a été pendant deux semaines. Il avait été plus gravement touché. Mais n’aura pas eu de séquelles cependant. Je m’en voulais terriblement. Il suffisait d’un simple refus et tout aurait été plus simple… Après cet accident, avec Mattéo on privilégiait les soirées chez l’un ou l’autre. Beaucoup moins dangereux. Il était la seule personne avec Eglantine qui était au courant de tout ce que j’ai pu vivre. Lui, il s’en foutait de ces parents biologiques. Moi, je n’arrivais pas à me sortir cette idée de ma tête, j’avais beau être heureuse. Je ne pouvais pas m’en empêcher. Les années lycée se déroulèrent sans encombre. Je passais toujours autant de temps avec la bande, mais on évitait les boîtes de nuits et autres clubs.
C’est après le bac, lorsque je me préparais à rentrer dans l’université de psychologie de Paris que quelque chose me boulversa. Un beau soir d’aout, un soir d’été, chaud et lourd, Mattéo m’annonça qu’il devait partir en septembre. Il allait déménager. Ses parents adoptifs déménageaient et il devait les suivre. Il était obligé, malgré le fait qu’il soit déjà majeur. Pendant un mois, je broyais du noir, seule dans ma chambre. Je perdais l’ami qui m’était le plus cher. Celui avec qui depuis mon plus jeune âge, je partageais tout. Il était normal que je ressentais un vide énorme dans mon cœur. Nous avions établi de nombreux projets à faire ensemble après nos études. On voulait aller en Amérique, visiter le continent ensemble, voire même s’y installer. Tous ces projets tombèrent à l’eau. Mattéo déménageait dans le Sud de la France et il nous sera difficile de nous voir. J’ai vécu dans l’absence d’êtres chers, entre le délaissement de mes parents biologiques qui m’avaient marqué, l’accident causé par ma faute qui me laissait une cicatrice sur la tempe et un d’après les médecins, trouble bipolaire et l’absence de la personne qui était comme moi, ma moitié en fait. Pendant un an je m’étais légèrement renfermée sur moi-même. Mes seules échappatoires, étaient la musique et mes études. Et mes parents adoptifs faisaient tout pour que j’aille mieux, ils tentaient de me divertir, sans succès. Et puis au bout de quelques mois, à l’aube de mes vingt ans, j’ai décidé de voler de mes propres ailes, il fallait faire un trait sur le passé. Je devais aller de l’avant, j’ai fait mes bagages. J’allais partir seule en Amérique, comme ce que Mattéo et moi on avait prévu, sauf que je serais seule. Je partirai pour New York, j’irais étudier là-bas. L’atout pour moi, c’était que je me débrouillais très bien en anglais. Alors, je n’ai pas réfléchi plus longtemps. J’ai terminé mon année d’étude à Paris et j’ai annoncé à mes parents que j’allais partir. Ils m’encouragèrent. Ils étaient d’accord, j’étais bien assez grande pour quitter le ‘nid familial’ ils m’avaient dit qu’ils seraient tout de même toujours là pour moi. Ils m’enverraient de l’argent s’il m’en fallait. Mais je pensais que je pourrais me débrouiller seule, cependant.
J’ai pris le premier vol pour New York, j’avais vingt ans et pour la deuxième fois, je repartais à zéro.
Behind the computer
Prénom: L. Âge : quinze ans Avatar choisi : Emilie de Ravin Comment as-tu connu ce forum ? : Qui ne connait pas nycl? Non, sans déc, prd et on m'en a pas mal parlé. Ton avis (design, contexte, ...) : purée, j'ai jamais vu un forum aussi beau! il est juste parfait! Vraiment, bon boulot ! Présence sur le forum : 4/7 , oui, les cours ça me prend trop de temps --', néanmoins j'essaierai de passer tous les soirs. Autre(s) compte(s) : aucun. Exemple de RP :
Spoiler:
__ Je ne sais absolument pas ce qui m’a pris de venir ici ! Sérieusement qu’est ce que Rose Candice van Alen fout ici ? Parmi les étudiants ? Qu’est ce que Rose la vagabonde fout dans une université ? Faut croire que ça m’a pris d’un coup, sur un coup de tête. J’me demande ce que j’ai bien pu consommer pour avoir eu cette idée n’empêche. Tout le monde me dévisage comme étant une nouvelle, ce qui n’est pas faux d’ailleurs, mais ça me stresse. J’aime pas être épié, observé. J’aime pas les gens tout court en fait. Ahah, Rose la rebelle, Rose la solitaire, Rose l’antipathique, on peut encore aller loin donc je préfère m’arrêter là. J’ignore ce que je vais faire de cette journée à l’université, franchement moi et les cours.. Et même j’ai choisis ma spécialisation sur un coup de tête. Journalisme, haha. Certes j’aime écrire, certes j’aime plus que tout découvrir des nouvelles choses, mais je suis absolument pas sur de savoir écrire en espagnol. J’en ai fais deux ans au lycée, et j’arrive juste à me débrouiller ! Les gens me dévisagent. C’est toujours comme ça lorsqu’il y a des nouveaux ? Me dites pas qu’au milieu de la journée tout le monde sera au courant de mon existence ? Et pour ceux que je connais de mon inscription à l’université ? J’imagine leurs têtes étonnées ! C’est vrai après tout, ils me connaissent tous comme étant amoureuse de ma liberté, ce que je nie pas puisque je le dis moi-même.. mais, je veux dire par là que comme moi, ils ne m’imaginent pas enfermée entre quatre murs à écouter un cours. Personnellement avant ce jour, je ne m’imaginais pas non plus passer une journée à l’université de buenos aires. Enfin du moins pas avant ce matin..
Flashback ; Je me réveille tôt pour une fois, j’ignore pourquoi d’ailleurs, se lever à six heures un lundi (en plus) alors que j’avais fait la fête la veille (encore) et que je me suis couchée à quatre heures du mat’. Oui je trouve aussi, j’ai pas beaucoup dormi. C’est vraaaiment très très étrange pour une grosse dormeuse fainéante comme moi de dormir TROIS petites heures. Je me lève, j’ouvre la fenêtre et pendant quinze bonnes minutes je m’attarde à la contemplation du mur de l’immeuble voisin. Comme c’est beaaau ! .. Uh, c’est ça quand on à un moment de bug intersidéral lorsqu’on fume sa première clope et qu’on réfléchis a ce qu’on va faire de notre médiocre journée.
« Et si j’allais en voir un peu plus du côté de l’université ? »
J’m’étais demandé ça toute seule, et comme une idiote, j’avais accepté, c’est vrai, je pensais que ça pourrait être une bonne idée. Alors je me suis dépêcher, j’ai pris mon petit déjeuner en quatrième vitesse, je me suis débarbouillée et habillé plus vite que mon ombre. J’ai pris ce qui me servait d’affaires de euh.. « cours ». Les seules affaires que j’avais gardé de mes années lycées. Un trieur, un cahier et un stylo. Youhou, on va aller loin avec ça dit donc ! J’ai donc ensuite couru dans la première boutique ouverte à la recherche de feuilles et d’un deuxième stylo.. un bleu parce que avec un stylo rouge a moitié vide on ira pas loin. Et j’me suis dirigée vers l’univ’. End.
Et me voilà à poireauter dans les couloirs, devant le bureau du proviseur à attendre qu’on m’offre le plus beau présent du monde, le plus beau cadeau qu’une femme de vingt ans et qui souhaite poursuivre ses études peut espérer, ses livres et son emploi du temps ! Enfin à la base j’devais recevoir qu’un livre, un livre qui résume le journalisme, avec les cours règles et outils pour faire un bon article .. enfin les trucs de futurs journalistes quoi ! Mais j’ai demandé un livre d’espagnol en plus pour comprendre un minimum ce que j’écrirais.. Sincèrement, je m’étonnerais toujours.
Deuxième sonnerie, je devais à présent me « démerder » comme l’avait dit le proviseur, enfin il ne l’a pas dit directement, mais il l’a pensé tellement fort et il a eut l’art et la manière de prononcer ces autres mots que c’était même presque proche ! « bon et bien maintenant allez chercher votre salle, j’ai d’autres choses à faire. » Ok.. si je vous emmerde dites le moi hein. Une superbe journée qui s’annonçaient en l’occurrence..
J’ai donc arpenté les couloirs, monté des étages regarde autour de moi comme une girouette pour finalement tomber en face de ma salle et découvrir que le prof (àlacon) en question était absent ce matin, ce matin seulement ! Putaindebordelàcul ! (insulte préféré de mon père lorsque j’étais petite.. je ne devrais pas repenser à ça, je sais mais c’est plus fort que moi.) Bon et bien, j’ai quoi après ? (j’ai regardé mon emploi du temps. Après j’ai cours avec Mr Fritz.. Mais ce cours ressemble fortement au cours que je devrais avoir maintenant. Enfin, au niveau de l’appellation. Mais ça doit être carrément pas la même chose, ça doit être travaillé plus en finesse, oujesaispasquoi. Ça ne doit pas être la même spécialisation.. Oh mon dieu que ça fait longtemps que je n’ai plus mis les pieds dans une école.. deux ans et pourtant j’ai l’impression du double.
Je suis sortie aller me fumer un joint dans le « fumoir ». il y avait quelques autres personnes. Qui elles aussi me dévisageaient. Mais put*in mais qu’est ce que j’ai ? Un bouton sur le piffe ou quoi ? un gars est rentré après moi. Il m’a foncé dedans et je me suis retournée en poussant un soupire. Me mordant la lèvre pour ne pas gueuler. « et t’as pas du feu ? » m’a-t-il demandé la clope au bec prête à se faire allumer. « s’il te plaît. » ai-je ajouter en le fusillant du regard. « ah ouais, t’as pas du feu s’il te plaît jolie demoiselle ? » a-t-il répliqué un sourire narquois sur ses lèvres. « le ‘jolie demoiselle’ était pas nécessaire ! » ai-je riposté en lui tendant mon Zippo. « oh faut dire ce qui est, j’invente pas. Je connais pas ton nom, je vais pas y aller au feeling, moi c’est Angelo. Merci en tout cas. » J’ai repris mon Zippo et l’ai rangé. « ouais ok. Salut Angelo. Moi c’est Rose. »A noter, gros effort de ma part de poursuivre la conversation. Et de dire mon nom aussi. Pas oublier ! « oh, Rose, Rosa. C’est beau tout ça dit donc. Tu fais quoi ? » « ouais ouais c’est spleeeendide ! Et appelle moi encore Rosa je te tue ! Ben là, je fume mon bédo, tu vois pas ? » ai-je répliqué d’un ton sec avec une exagération poussée. « oh mais si c’est mignon Rose RosA ! Non mais comme étude.. » « Rose ! Imbécile ! je suis nouvelle et j’ai choisis journalisme. » « c’était pour voir ce que t’allais me faire beauté ! Mais en fait rien, je dois trop t’intimider. Nouvelle, ça oui j’en vois pas tous les jours des filles comme toi. Ha, ben moi aussi. On aura cours ensemble tout à l’heure. » « crois moi, si y’avait pas eu de témoin je t’aurais étripé. Et ouais à tout à l’heure, ce sera avec GRAND plaisir. »
Un gros lourd. Je sais même pas pourquoi je suis restée à lui causer à cet imbécile d’ailleurs.. enfin toujours est-il que j’me tape un abruti en cours de journalisme, c’est gé-nial ! Ahlala Rose arrête donc d’envoyer ses pauvres gens chier ! « pauvres.. » è_é Passons, je suis remontée dans la cours principale et je me suis assise sur un banc les écouteurs dans les oreilles pour faire passer le temps. Certes fumer aide à passer le temps et se sentir moins seule (l’excusebidonjesais) et rencontrer un abruti qui est dans la même classe que vous vous fait perdre du temps, mais cependant attendre une heure c’est long.
Une heure après, je n’ai pas entendu la sonnerie, la cause : le volume de mon ipod. Mais j’ai vu une foule d’étudiants qui se dirigeaient vers l’entrée. Bon j’avais cours au quatrième étage, courage Rosie ! ………….. Quatre étages après, j’arrive devant la porte close essoufflée comme un bœuf. Charmant, je sais. Je me suis présentée au professeur qui m’a dit d’aller m’asseoir et de rester à la fin de l’heure. Oula je connaissais ça… L’heure est passée très vite, c’était plus ou moins intéressant. Et pour une fois, je ne me suis pas faite remarquer, même si j’avais bien envie de remballer Angelo à voix haute lorsqu’il se retournait pour me mater….
En fait le professeur voulait simplement faire le point. Sur mon passé scolaire. Haha. Bon d’accord j’ai eu le bac L avec mention bien, mais bon de là a dire que j’étais très impliquée.. ça me barbait plus qu’autre chose, en plus de cela « poursuivre » mes études en Argentine.. il devait me prendre pour une folle ! Il m’a aussi donné des conseils, des aides etc.. je l’ai remercié (poliment) et je suis sortie. C’était l’heure de déjeuner. Je ne fus pas très étonnée de voir Angelo m’attendre devant la porte. « tu viens déjeuner avec moi en ville Rose ? je t’invite. » J’ai soupiré. Pourquoi me collait-il à ce point ? u_u « euh non désolée, je dois attendre quelqu’un à la cafétéria. »Menteuse, qui devrais-je attendre ? Franchement ? « ah, tu vas manger à la cafet.. bonne chance alors ! On se voit cette après midi ! »Ouais c’est ça casse toi ! Je suis sortie du bâtiment. Je ne savais même pas où était la cafet, ni même quel était le principe du self… Faut une carte étudiante pour ça ou pas ? Oui je sais je crains ! Mais en même temps ça fait deux ans que j’ai plus mangé dans un truc comme ça alors bon ! J’ai des circonstances atténuantes. Fidèle à mon antipathie, j’ai suivis des gens qui parlaient de bouffe espérant qu’ils se rendaient à la cafétéria. Bingo !
J’ai sortie mon porte monnaie. Et je me suis dirigé vers le self. En fait ça allait, c’était comme le flunch en France.. Oui je sais, une superbe comparaison ! J’ai pris une salade et du poisson pané qui n’avait certainement jamais de sa vie vu du vrai poisson avec des haricots verts. Appétissant tout ça. Je comprends pourquoi l'autra idiot m'a dit «bonne chance ». Je me suis assise seule à une table et j’ai commencé à manger en rêvassant. Je tire une conclusion de cette matinée : la vie étudiante est d’un ennui mortel.
Code du règlement :
Spoiler:
Ok by Savy ♥.
Dernière édition par Séraphine A. Delannoy le Ven 24 Déc - 15:15, édité 12 fois
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Sujet: Re: séraphine annaelle delannoy | There's a light, there's the sun, taking all shattered ones. Jeu 23 Déc - 2:37
Bienvenue !
Bon courage pour la suite
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Sujet: Re: séraphine annaelle delannoy | There's a light, there's the sun, taking all shattered ones. Jeu 23 Déc - 2:44
Merciii
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: séraphine annaelle delannoy | There's a light, there's the sun, taking all shattered ones. Jeu 23 Déc - 2:50
Han, Emilie est si mignonne
Bienvenue !
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Sujet: Re: séraphine annaelle delannoy | There's a light, there's the sun, taking all shattered ones. Jeu 23 Déc - 3:54
Merci ! Cole *-*
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Sujet: Re: séraphine annaelle delannoy | There's a light, there's the sun, taking all shattered ones. Jeu 23 Déc - 8:21
Ton deuxième prénom & ton avatar Bienvenue
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Sujet: Re: séraphine annaelle delannoy | There's a light, there's the sun, taking all shattered ones. Jeu 23 Déc - 8:45
Le prénom Bienvenue ici
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Sujet: Re: séraphine annaelle delannoy | There's a light, there's the sun, taking all shattered ones. Jeu 23 Déc - 11:20
Tu as osé me faire attendre aussi longtemps ! maiiiiiis oui je t'aime quand même
bienvenue parmi nous et bien sur je veux un mien de la mort qui tue (et je tiens à préciser ton pseudo, ton avatar et ton titre sont trop Mouton quoi !)
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Sujet: Re: séraphine annaelle delannoy | There's a light, there's the sun, taking all shattered ones. Jeu 23 Déc - 13:07
Bienvenue parmi nous && Bonne continuation Je valide le code du règlement
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Sujet: Re: séraphine annaelle delannoy | There's a light, there's the sun, taking all shattered ones. Jeu 23 Déc - 13:47
Merci beaucoup à tous pour cet accueil je file continuer mon histoire *-* je suis contente de voir que le prénom plaît, après tout le temps que j'ai passé à le choisir.
Heaven; bien sûr pour le lien (a)
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: séraphine annaelle delannoy | There's a light, there's the sun, taking all shattered ones. Jeu 23 Déc - 14:01
Heaven L. Tennessee a écrit:
Tu as osé me faire attendre aussi longtemps ! maiiiiiis oui je t'aime quand même
bienvenue parmi nous et bien sur je veux un mien de la mort qui tue (et je tiens à préciser ton pseudo, ton avatar et ton titre sont trop Mouton quoi !)
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Welcòme
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Sujet: Re: séraphine annaelle delannoy | There's a light, there's the sun, taking all shattered ones. Jeu 23 Déc - 14:11
Merciii
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Sujet: Re: séraphine annaelle delannoy | There's a light, there's the sun, taking all shattered ones. Jeu 23 Déc - 14:14
Bienvenue
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Sujet: Re: séraphine annaelle delannoy | There's a light, there's the sun, taking all shattered ones. Jeu 23 Déc - 14:51
Bienvenue parmi nous Super choix de vava
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Sujet: Re: séraphine annaelle delannoy | There's a light, there's the sun, taking all shattered ones. Jeu 23 Déc - 14:52
Emilie De Ravin Bienvenue
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Sujet: Re: séraphine annaelle delannoy | There's a light, there's the sun, taking all shattered ones. Jeu 23 Déc - 15:04
wééélcome
Mackenzie J. Howard
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i love the ring of your name you're the yin to my yang
▌INSCRIT LE : 01/07/2010
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▌ADRESSE : 6812 Beverley Road #104, Brooklyn. avec l'amour de sa vie.
Sujet: Re: séraphine annaelle delannoy | There's a light, there's the sun, taking all shattered ones. Jeu 23 Déc - 23:42
Bienvenue !
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Sujet: Re: séraphine annaelle delannoy | There's a light, there's the sun, taking all shattered ones. Ven 24 Déc - 0:44
Merci beaucoup à vous tous
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Sujet: Re: séraphine annaelle delannoy | There's a light, there's the sun, taking all shattered ones. Ven 24 Déc - 17:02
Validée. Si tu sens que tu auras besoin d'aide pour t'intégrer et/ou mieux comprendre le forum, un tout nouveau sujet de parrainage a été créé ici. Surtout n'hésite pas à envoyer un mp à un membre du staff si jamais tu as des questions ! Je te conseille également de faire un petit tour sur la chatbox ou dans la partie flood du forum pour te familiariser avec les membres. Bon jeu !
& Pense à voter de temps en temps sur les top sites, principalement celui d'Obsession, merci.
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Sujet: Re: séraphine annaelle delannoy | There's a light, there's the sun, taking all shattered ones. Ven 24 Déc - 17:45
Merci beaucoup Gaby je cours voter pour le forum !
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Sujet: Re: séraphine annaelle delannoy | There's a light, there's the sun, taking all shattered ones.
séraphine annaelle delannoy | There's a light, there's the sun, taking all shattered ones.
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