Apparence & Style: Charlie et sa mère se ressemblent comme deux gouttes d'eau, à deux détails près : leur âge et leur couleur de cheveux. Il faut avouer que la jeune fille aime beaucoup changer, elle est déjà passé du brun au blond, le blond étant sa couleur naturelle, puis elle s'est arrêté au roux très foncé. Elle a de longs cheveux raides et pour rien au monde elle ne les couperait. Charlie est assez grande, elle mesure un mètre soixante neuf et elle est mince. Son visage est fin, ses yeux verts-gris et ses lèvres fines. Charlie a toujours un style féminin, elle n'aime pas trop porter des survêtements ou des choses comme ça, de toute façon ce n'est pas une sportive du tout. Elle porte des vêtements très simples, elle n'est pas du genre à passer trente minutes devant son armoire ouverte pour savoir ce qu'elle va bien pouvoir mettre. Elle prend ce qui lui tombe sous la main. De toute façon, elle ne suit pas vraiment la mode, elle a son style bien à elle et ne se soucie pas de celui des autres. Il faut dire qu'elle a un physique assez avantageux et elle le sait, mais elle n'est pas du genre à en faire un atout pour obtenir ce qu'elle veut.

Caractère: Charlie est une personne très simple qui déteste se prendre la tête. Elle ne prend pas grand chose au sérieux et préfère rire de tout plutôt que de se lamenter. Elle déteste se plaindre et les gens qui passent leur vie à se plaindre, parce qu'elle estime que pour profiter de la vie il faut être simple et heureux. Très généreuse, elle ne laissera jamais quelqu'un dans le désespoir, elle aime beaucoup aider les gens et a d'ailleurs déjà pensé à faire des études en psychologie, mais cette idée est plutôt un rêve. Elle est souriante, enthousiaste, met toujours du cœur dans ce qu'elle entreprend. Charlie est également une grande fêtarde, elle sort beaucoup et à New York, ce ne sont pas les endroit qui manquent. Elle est drôle et adore mettre l'ambiance, on la remarque très vite car elle n'est jamais dans son coin. La jeune fille se soucie pas mal de l'image qu'elle donne d'elle. Tout le monde la voit comme quelqu'un qui aime la vie et c'est ce qu'elle veut car elle déteste donner une image noire et négative. Charlie est très possessive, que ce soit en amour ou en amitié, elle n'aime pas que l'on touche à quelqu'un de cher parce qu'elle devient très vite jalouse, mais elle ne l'avouera jamais. Très sensible et nostalgique, certaines choses la rendent triste mais elle ne pleure jamais devant quiconque, elle attend d'être seule. Charlie est assez facile à supporter malgré qu'elle soit une grande bavarde et qu'elle adore raconter trente-six fois les mêmes histoires, mais attention à ne pas trop la chercher. Elle est assez lunatique, elle peut rigoler et s'énerver pour un rien cinq minutes plus tard. Elle s'énerve très rarement, mais quand ça arrive, elle ne se contrôle plus et devient très agressive. Sinon, elle est attachante par sa façon d'être et surtout, par sa joie de vivre et d'aimer la vie.

Ma vie commence comme ça, un peu comme un imprévu. Ne pensez pas que je viens me dévaloriser mais je suis tout simplement réaliste. Les enfants issus des mariages arrangés ne sont souvent que des accidents de parcours, un évènement que l'on ne calculait pas et que l'on ne voulait pas envisagé. Et, dans mon cas, ça été une petite erreur de neuf mois qui a aboutit à ma naissance un soir de réveillon de Noël. J'imagine la tête de mes parents quand je suis venue au monde ! Dans le genre cadeau de Papa Noël, ça devait être le pompom ! Cela dit, ils n'avaient qu'à s'en mordre les doigts car, comme tout enfant, je n'avais pas spécialement demandé à être là. Mais vous savez ce qu'on dit hein ? On fait ce qu'on peut, pas ce qu'on veut ! Quoiqu'il en soit, je ne sais pas si c'est parce que j'étais un fameux imprévu que je fus rapidement choyée par ma mère ou non mais, je pense que je me dois d'avouer qu'elle a toujours été une femme très aimante et très attentive à mon égard... A l'inverse de mon père ! Enfin, je dis ça mais je n'ai pas énormément de souvenirs de mon père, pardon, de mon géniteur je voulais dire. On dit toujours que les souvenirs d'un enfant et de l'être humain en général se forment réellement à partir de l'âge de six ans. Et vu qu'à cet âge là cela faisait déjà un an que je ne voyais plus ce mec, ben pas facile de s'en rappeler ! Puis, inutile de se leurrer, j'en ai tout simplement rien à foutre de ce type. Il y avait moi, ma mère et nous étions très heureux comme ça !

J'ai beau me savoir à moitié irlandaise, je ne me souviens d'aucune vie en dehors des États-Unis. J'avais cinq ans lorsque ma mère et moi arrivâmes sur les terres du pays de l'Oncle Sam. Je ne savais pas grand chose de son boulot mais, ce que je remarquais du haut de mon jeune âge, c'est qu'elle était une femme avec d'importantes responsabilités, ne cessant d'avoir excessivement de travail et qui, pourtant, trouvait toujours une minute à m'accorder. Elle m'aimait, sincèrement et énormément, je m'en rendais compte. On dit que les enfants n'ont pas le sens des réalités ni la connaissance de la signification des sentiments. C'est de la foutaise car, dés tout petit, vous le sentez que vous êtes apprécié par votre famille ou non. Ça se passe dans vos tripes, dans vos gênes, dans votre tête. On ne sait pas l'expliquer, c'est... Naturel, tout simplement. Bref ! Quand on est un enfant adoré et aimé, on est souvent destiné à devenir quelqu'un de bien. Vie familiale sereine équivaut à un avenir normal et tout aussi serein. Ça aurait pu être mon cas si, depuis toute petite, je n'avais pas eu une triclée phénoménale de beau pères en tout genre. Je ne vais pas dire que ma mère changeait de mecs tous les jours mais, en tout cas, je la voyais rarement plus de six mois avec le même gars. Cela allait de l'élégant financier au dangereux loubard de seconde zone tout en passant par le petit intellectuel sans intérêt. Je n'en voulais pas à ma mère car, de mes petits yeux d'enfant, vivre comme ça ne faisait que représenter la normalité des choses. On se fait quelqu'un, on reste avec un mois ou deux, de temps en temps on le trompe ou bien on le quitte pour quelqu'un d'autre. Si c'est comme ça que les relations entre les personnes devaient être ben, je ferai avec, tout simplement ! La seule chose que m'apporta les irrégularités des histoires de ma mère, ce fut de constater qu'un mec se devait de montrer qu'il était le chef, qu'il était le leader au sein d'un couple et d'un foyer. Or, en tant que féministe, je n'ai jamais approuvé cette idée et ne me suis jamais sentie inférieure à un homme.

Ma vraie vie, elle a commencé il y a deux ans de ça, à New York... Sans ma mère, surtout. Avec son travail et ses nombreux prétendants, elle a du rester en Louisiane tandis qu'elle m'a envoyée à l'université de Fordham.