Georgia a quelques tics : elle remet ses cheveux derrière ses oreilles quand elle est mal à l'aise.
Orientation Sexuelle
Georgia est bisexuelle, elle l'assume entièrement mais elle a quand même une préférence pour les femmes, elle trouve qu'elles ont un truc en plus !
Georgia Nade Hawlewn
Physique & Caractère
Apparence & Style: Beauté simple, beauté oubliée, tu es belle petite fille, tout le portrait de ta mère, des grand yeux bleus-verts, un sourire illuminant. Enfant on ne voyait que toi, tu étais simple tu étais fraiche, douce comme une rose, mais parsemée d’épine. Ses épines étaient ton mal être, invisible et piquante. Puis le temps à passé, tu n’étais plus si fraiche que ça, tu étais toujours aussi belle, mais plus unique, noyée dans la masse. Tes magnifique cheveux blonds sont devenu négligés, tu ne voulais plus qu’on te voit, tu voulais qu’on t’oublie, et c’est ce qu’on a fait. On a oublié ce sourire qui rayonnait dans toute la pièce et qui est devenu plus terne. On a juste oublié que tu avais mal, que tu ressentais quelque chose. Tu t'es effacée comme un dessin sur le sable. Aujourd'hui tu ne seras plus oublié, aujourd'hui tu souris, tu ris fort, aujourd'hui tu acceptes ta folie.
Qui est-elle en vérité ? Sublime créature de la nuit depuis longtemps perdu, qui en a déjà envouté plus d’un. Elle est dangereuse. Car derrière son visage d’ange se cache un monstre. Un monstre de douleur, de destruction. Monstre masochiste. Elle est d’une pureté terrifiante, ne vous attarder pas sur ses longues jambes, et sa taille de guêpe. Elle n'est pas pure, pas du tout, mais en un sourire, elle vous fait oublier toute vos craintes, toute la monstruosité qui se cache en elle. De ses beaux yeux de biche elle vous regarde, vous fessant croire que vous compter pour elle, ensorceleuse, Satan en princesse démoniaque. Quand sa lisse et merveilleuse chevelure se déploie, elle les remet toujours nerveusement derrière l’oreille. Au fond tout cela n’est qu’une image, un miroir. Elle ne le fait pas exprès, elle s’en arrange, mais ne va jamais au bout de ses intentions, à peine voilé. Elle n’est qu’une gamine dans un corps de femme.
Caractère: Parler du caractère de quelqu’un, c’est comme le mettre à nu devant toute une assemblée. On révèle ses faiblesses, ce qui fait de lui sa force, sa bonté, son courage, sa loyauté. Tous les êtres humains se ressemblent, Georgia en est persuadée. Je suis dans l’obligation de vous dire que décrire psychologiquement Georgia est presque impossible, cette gamine est définitivement trop gentille, elle n’aime pas faire du mal aux autres, à vrai dire, elle fera toujours passer les autres avant elle. Comme si elle ne s’accordait aucune importance. Elle se cache derrière les apparences, elle veut teriffier, elle veut qu'on la craigne. Petite fille veut devenir grande. De plus elle déteste mentir, elle est dans l’incapacité de le faire, l’hypocrisie l’a rend malade, et pourtant elle utilise souvent l’ironie pour se défendre. Cependant elle se laisse marcher sur les pieds, faible. Je l’ai souvent vu regarder le vide sans raison et parfois même parler toute seule. J’ai des sérieux doute sur son état mental. Je pense qu’elle à des hallucinations et des troubles psychologiques qui reviennent, comme dans son enfance. Elle est totalement soumise, elle a beaucoup de chose à dire, mais se tait la plus part du temps, il faut vraiment lui arracher les mots sur son passé, elle n’en parle jamais comme si elle gardait un secret honteux et difficile. Malgré ça elle reste une enfant très intelligente et contentieuse, elle ne peut pas ne pas faire ses devoirs, dans sa tête décevoir quelqu’un que ce soit un professeur ou quelqu’un d’autre lui fait du mal. Ce qui m’étonne vraiment c’est qu’elle sourit souvent, comme pour cacher son mal être, elle refuse de s’apitoyer sur son sort. .. Pourtant malgré tout elle reste naïve, elle se connait, elle se répugne, mais elle reste là à se contempler dans le miroir, les yeux embués de larmes. Masochiste, disons-nous, mais elle ne le pensera jamais, elle ne s’en rends pas compte. Gamine aux yeux remplis d’étoiles, pourtant ses mains sont pleines de souvenirs qu'elle refuse de voir. Elle t'attache, elle est dépendante des autres, elle veut de l'affection. Douce enfant. Elle se construit une carapace, elle fuit.
Behind the computer
Prénom: Aglaé Âge : 13 ans mes biquets ! Avatar choisi :cameron FUCKINGHOT richardson Comment as-tu connu ce forum ? : écrire ici Ton avis (design, contexte, ...) : à tomber à la renverse Présence sur le forum :6 jours sur 7 Autre(s) compte(s) : Non Exemple de RP :
Spoiler:
Leurs murmures, les rumeurs. Tous leurs sourires en coin, leurs airs effrayés. Tous ces chuchotements je n'en veux plus, ils me font mal, ça me tue tu sais ! Ça me tue d'avoir l'image d'une fille que je n'ai jamais voulu être. Ça me tue de passer pour la seule responsable dans l'histoire. Toi, ils t'ont pardonné, les gens te pardonnent toujours tout mais pas moi. Je t'en veux tu sais, je t'en veux tellement. Je t'en veux d'être heureux et amoureux. Je suis égoïste, je suis mauvaise. Pardon, pardon pour le mal que je te fais et que je te ferais. Oui, tu es supposé être mon ami mais ça me fera trop mal de te voir au bras de Joséphine, souriant, comme si c'était la femme de ta vie. Et si au final elle était comme Sarah ? Si au final elle te laissera brisé ? « Je ne sais pas. » Non. Non tu ne serais pas revenu, t'aurais eu trop peur. Cette vérité me fait mal. On était sensé être des meilleurs amis ? Qu'est ce qui ne va pas chez nous Liam ? Qu'est ce qui n'a jamais été ? Pourquoi on est comme ça ? Pourquoi on se fait mal ? Pourquoi je n'arrive pas à te voir heureux ? Ses lèvres collées aux miennes, il ne me repousse pas. Il m'attire mais je n'ai pas le droit, son corps m'est interdit. « Oui. » Oui, il l'aime. Mes yeux se détournent. Je la voulais cette putain de vérité mais ça fait mal ! Au fond j'aurais préféré qu'il mente. « Oui je suis amoureux d’elle. C’est ça que tu veux entendre, hein ? » Ses mots me blessent. Ses mots me tuent. « Je... » Mais il m'interrompt, il continue sur sa lancée. « Tu voudrais y croire que t’étais juste une fille. Juste une baise. Tu veux leur donné raison, à tes amants ? » Ses mots me torturent car ils sont trop vraie. « Tu peux pas me dire ça, pas à moi. Tu peux pas me dire, que tu penses que tout ça, c’était juste du sexe ! » Non, ça n'a jamais été que du sexe. Non c'était autre chose. « Arrête, Nell. Arrête de te raconter ses histoires. » Ton corps collé au mien, ton corps trop proche. Tes mains sur mon corps. Je ne peux pas te regarder en face, ça fait trop mal. « Tu l'aimes. » J'ai trop bien compris. Il l'aime et je n'y changerais rien. Je devrais être heureuse pour lui, il est mon ami, mon ami de toujours. Je refuse de le perdre, pas une nouvelle fois. Alors je m'accroche, je m'accroche à son corps. « Il est trop tard… Il est toujours trop tard pour nous. » Mes lèvres touchèrent enfin les siennes, un souvenir oublier, d’une passion lointaine. Je m'accroche une nouvelle fois à ses lèvres. sans doute pour la dernière fois. Parce que j'arrive trop tard, c'est toujours trop tard. Nos corps nous sont toujours interdits. Mon regard demande pardon, mon regard s'excuse. Mes yeux expriment tous les mots que je ne dis pas. Qu’avais-je à répondre, tout était dit. D’une main tremblante, mes doigts caressèrent son visage. Pardon pour tout ce que je ferais, pour tout ce que je vous causerais comme tort à Joséphine et à toi. « Pardon. » Pardon pour tout, mais pas pour le baiser. Dis lui à Joséphine que je suis désolé, que au fond je ne suis pas comme elle. J'ai peur, j'ai tellement peur. Peur de le perdre, celui sur qui je devrais le plus compter. Liam, je te décevrais encore. Je te montrerais à quelle point je suis dangereuse pour ton équilibre, je te montrerais à quel point la Nell que tu as connu n'existe plus. Je n’ai rien compris, car je n’ai rien à comprendre. Le monde tourne, le soleil se lève, le monde était, est, et restera le théâtre de monstruosité sans pareille, je me souvenais des murmures, des abandons, des pleures, des rires... Je me souviens de nous. « Tu m'as manqué Liam. » Je me décolle du mur, de ton corps. Je veux fuir. Je suis lâche. I'm here again. Je recule et je fais tomber la bière sur le sol. Le liquide se déverse, ce liquide qui devrait être mes larmes. mais je ne pleure pas, je suis fatiguée d'avoir trop pleurer. A broken mess. Je te tourne le dos cher ami et je fuis. Je cours parce que j'ai trop peur de la vérité que tu viens de dévoiler. Je claque la porte derrière moi et je cours encore. Les rues sont pleines de monde, je bouscule, je trébuche, je tombe, mais je cours et personne ne me voit. I try so hard.
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ok by Dylan
Dernière édition par Georgia N. Hawlewn le Dim 6 Fév - 3:23, édité 14 fois
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Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: GEORGIA ✎ shut up and kiss me. Jeu 3 Fév - 1:20
Acte Un
LET ME JUST BEGIN, BY SAYING THAT THERE IS TWO SIDES TO EVERY STORY. AND THIS IS MY SIDE : THE RIGHT ONE.
Cinq ans. Pacific Central Gare. Vancouver. Canada.
« Dis maman pourquoi tu as l’air contrariée ? » demanda la fillette qui tenait fermement la main de sa mère pressée comme jamais la faisant limite courir derrière elle pour suivre son rythme. « Georgia je te rappelle que tu avons un train à prendre alors s’il te plait ma chérie dépêche toi où nous allons le manquer » répondit-elle sur un ton qu’elle essayait de rendre tendre toujours en trainant sa fille derrière elle. Puis la petite fille jeta un coup d’œil derrière elle vers son père, lui au contraire joyeux, arborant un sourire rayonnant qui lui fit chaud au cœur et lui redonna le sourire. Cependant, elle ressentait comme une tension, un espèce de truc qui pesait mais ne sut quoi et se contenta de sourire à nouveau en suivant sa mère en silence. Ils arrivèrent sur le quai et subitement sa mère s’arrêta et se retourna vers son unique petite fille, la prunelle de ses yeux, son tout, affichant une mine qui voulait se faire souriante et confiante mais à la place elle eut droit à une espèce de grimace qui l’effraya plus qu’autre chose. La jeune demoiselle écarquilla les yeux, étouffa un cri et sourit malgré tout. Depuis quelques temps sa mère semblait fatiguée, lessivée, ses yeux avaient perdu leur lueur, le petit truc qui les faisaient briller quand on les regardait longtemps, sa peau était devenu plus terne, plus grise, plus effrayante et cadavérique. Et ca, ce n’était pas passé inaperçu. « Georgia, ma belle, va tenir la main de ton père, je reviens.. » dit la mère accroupie devant sa fille la fixant droit dans les yeux et caressant la joue de la petite poupée en face d’elle. « Oui maman » répondit simplement la gosse avec un grand sourire. La mère disparut rapidement du champ de vision de la petite et pressa la main de son père en lui lançant un sourire. « Dis papa, le train arrive bientôt ? » demanda la petite. « Oui ma chérie ! Et dans quelques heures nous serons chez ta grand-mère » répondit alors le père affichant un grand sourire et une mine rassurante. Elle lui sourit, simplement, comme à son habitude et chercha sa mère des yeux… sa mère qui n’arrivait pas alors qu’on annonçait l’arrivée du train en gare, alors qu’après de longues minutes qui s’écoulèrent lentement sa mère n’arrivait toujours pas… Elle commença à s’inquiéter, jeta un coup d’œil vers son père qui lui aussi avait froncé les sourcils cherchant sa femme de yeux et ne la trouvant pas… Soudainement tout se passa au ralenti, c’était comme si on avait appuyé sur le bouton « ralenti » de la télécommande. Les choses défilaient sans ordre logique: un bruit assourdissant s’éleva, celui du train qui entrait en gare, une foule de gens qui s’avançait dans des mouvements chaotiques et indistincts à la vue du train qui arrivait, une intense fumée blanche emplit l’espace rendant encore plus floue la scène. La petite aperçut sa mère qui se dirigeait rapidement vers le train et avança rapidement tirant son père dans sa course, elle était à mi-chemin, proche du quai, mais sa mère était bien trop rapide pour elle, Georgia commença à hurler son prénom pour qu’elle se retourne et les attende mais pour tout vous avouez elle aurait mieux fait de chercher une aiguille dans une botte de paille elle aurait eu plus de chance, c’est alors que l’irréparable, l’impensable se produisit… Le temps s’arrêta complètement: les gens, le train, les mouvements, tout, le monde semblait s‘être arrêté de tourner… Georgia se figea quelques infimes secondes avant de se mettre à hurler, hurler de toutes ses forces, un flot de chaudes larmes commença à couler sur ses joues, sa vue s’embua aussi bien à cause des larmes que de l’espèce de liquide visqueux rouge qui vint l’éclabousser et elle hurla de plus belle lorsqu’elle senti la substance sur sa peau de porcelaine. Son cœur martela plus fort dans sa poitrine, plus intensément, et sa respiration s’accéléra au point qu’elle n’en suffoque, l’air ne voulait plus passer, son cœur se serra de plus en plus, elle commença à avoir la tête qui tourne du fait du manque d’oxygène, et devint aussi pâle qu’un linge. La scène tournait au cauchemar et Georgia commença à sentir des fourmillements dans ses jambes jusqu’à ce qu’elles s’endolorissent complètement, et là plus rien. La demoiselle tomba et ne se releva plus. Elle ferma les yeux et senti son corps devenir lourd et son esprit quitter l‘espace de la gare et elle n’eut même pas besoin d’exhorter son esprit pour qu’il quitte son corps aussi aisément qu’il n’en reviendra.Des jours et des jours passèrent avant que la belle au bois dormant ne décide de se réveiller et que des mois et des mois voire même des années de récupération ne s'en suive après, avec un suivit psychologique poussé pour la tirer de ce stress post-traumatique, suite à ce traumatisme, dans lequel elle était plongée.
Vous l’aurez compris, sa mère venait de se suicider, de se jeter devant un train qui entrait en gare, sous les yeux impuissants d’une enfant de cinq ans et plus ai avait reçu quelques morceaux de chair, du sang… Elle avait été aux premières loges, le témoin, de la mort de sa mère. Sa mère était une femme déprimée, mariée à un médecin renommé, et s’était toujours sentie comme la honte de sa famille depuis toute petite et en grandissant se sentiment ne fit que croitre au point qu’en se mariant, à contre cœur d'ailleurs, elle ne cessa de se considérer comme indigne de son mari mais depuis peu de sa fille. Cette femme est tarée ne cherchez pas à comprendre, donc tout cela pour dire qu’elle décida de mettre un terme à sa vie cédant à la tension et à la pression qui s’étaient accumulés, qui l’oppressaient.
13 ans. Hall d’entrée. Collège. Etats-Unis. 15h37.
« Regarde c’est elle » « Qui elle ? » « Mais celle que je t’ai dit là » « J’vois pas de quoi tu parles mec » « Ptain t'as la mémoire courte, j’tai dit que sa folle de mère s’était jetée devant un train » « Ah ouais la tarée ! » « Ouais voilà, bah c’est elle » disaient deux sales gosses en voyant la demoiselle passer. Georgia, à cette époque, était bien trop introvertie, bien trop timide et discrète pour ne serait-ce que les fusiller du regard mais leur paroles la touchèrent au plus profond d’elle et ne firent remuer le couteau dans la plaie, une plaie déjà bien trop profonde et activa le pas en baissant la tête. Maintenant c’était elle qui avait honte, honte de son passé, honte de son histoire, honte de son comportement, elle aurait du se retourner et leur balancer son sac, plein de manuel, dans leur gueule de sales boutonneux mais non elle n’en fit rien. Elle pensait que que travailler aller l’aider à sortir de cela, que personne ne saurait, mais non cette histoire la suivait partout pour cela qu’elle nourrissait le rêve de devenir un grand médecin, tellement connu qu’on oublierait cet incident et qu’on ne parlerait d’elle que pour les exploits qu’elle accomplirait… douce ambition ma jolie.
Acte Deux
Quand l'homme essaie d'imaginer le Paradis sur terre, ca fait tout de suite un enfer très convenable.
14 ans. Maison Hawlewn. Chicago. Etats-Unis. 03h46.
Ca ne pouvait plus durer se disait-elle, elle devait vivre, oublier son passé, tout refaire et si ca ne marchait pas alors il faudra se forcer à être heureuse, se forcer à sourire, se forcer à avancer, arborer un masque, limite prendre un rôle de la fille heureuse qui essaie d’avancer, de tourner la page et même de la déchirer… Oui voilà ce qu’elle ferait, elle avait trouvé… il le fallait c’était pour son bien, c’était vital même sinon elle allait sombrer, toucher le fond et ne jamais s’en sortir, jamais.. Il fallait qu’elle fuit cet enfer dans lequel elle vivait depuis ses cinq ans, fuir même son père déprimé s’il le fallait. C’était égoïste de penser ainsi mais son comportement la faisait trop souffrir pour qu’elle puisse le supporter encore, ca faisait très longtemps trop longtemps, qu’elle subissait cette situation. C’était elle, l’enfant, qui devait soutenir son père, c’était une fois encore très voire même trop paradoxal et elle n’en pouvait plus de cette situation. Elle se sentait beaucoup trop souvent oppressée, étouffée, pour continuer ainsi. Après ce long moment de réflexion allongé dans l’herbe contemplant le ciel, ô combien vaste, immense, et bleu parsemé de nuage blanc qui flottaient. Elle voulut alors être comme un nuage: libre et guidée par le vent. La jeune demoiselle inspira un grand coup avant de se relever, d’épousseter ses vêtements et d’entrer dans la maison. Là encore elle trouva son père complètement avachit sur le canapé du salon ivre, des bouteilles vides d’alcool jonchaient le sol, des boites de médocs sur la table. Il était triste, déprimé, lessivé, suicidaire et bientôt il commettrait un acte qui ferait souffrir sa fille.. « Je te hais » murmura Georgia en baissant les yeux et en montant les marches de l’escalier en silence.
16 ans. Chez un psy. Burlington. Chicago. 14h.
« Bon…Euh…et bien, Georgia ... Je peux vous appeler Geo' n'est-ce pas ? Tout vos amis, m’as-t-on dit, vous appellent comme cela non ? » commença le psy mal à l’aise en affichant un sourire crispé. « A vrai dire je préfère « maitre » ou « déesse » et non vous êtes pas mon ami donc ce sera Georgia » répondit la demoiselle comme lassée. En effet, ce n’était pas son premier rendez vous avec un psy et là elle commençait sérieusement à en avoir ras le bol. « Hum, d'accord. Donc, vous êtes ici parce que vous menez une vie quelque peu ... excessive, qui mettrait en danger votre équilibre psychologique et physique. » continua-t-il en choisissant ses mots. « Humm… Ah bon ? Je n’étais pas au courant. Ma vie est parfaite. Tout bonnement parfaite… » répondit-elle avec un sourire mauvais de sale gosse tout en se callant dans son siège un peu plus confortablement et commençant à fixer la fenêtre distraitement. De toute façon, il était hors de question qu’elle lui raconte son enfer, sa douleur… hors de question… Georgia tenta de contenir son dégout pour ce type alors qu’il s’acharnait à la reluquer en quête d’une souffrance cachée ou d’autres choses…PERVERS ! Et puis qu’est-ce qu’il avait à lui afficher ce regard de chien battu en quête de réponses.. Bref, on s’égare. Puis la demoiselle recommença à le fixer de manière froide voir même assassine. « Je crois que nous sommes partis du mauvais pied tous les deux. Reprenons à zéro voulez-vous ? » dit-il en tripotant sa moustache et rajustant ses lunettes. « Euh. Bien. Georgia parlez-moi un peu de vous. Qu'est-ce qui vous motive dans la vie ? Vous devez avoir d’autres passions un peu plus…saines, diront-nous ? » « Euuh… Attend je réfléchis… Ce qui me motive dans la vie ? … C’est de savoir qu’on va tous crever un jour et comme je ne veux pas mourir ignorante je me livre à des situations extrêmes. Des passions ? Oui j’adore, fumer, me droguer, aller aux fêtes, dépenser mon argent dans les fringues et d’autres choses et … Quoi d’autre ?... Ah oui je suis également doué pour une chose: celle de m’envoyer en l’air avec des mecs de ma trempe d’âge voire même plus âgé que moi… Est-ce assez saint pour vous Monsieur ? » Demanda-t-elle ironiquement tout en affichant un sourire radieux. Disons que sur ce coup là Georgia ne faisait que mentir, elle ne fumait pas, ne buvait pas, ne se droguait pas, elle détestait dépenser son argent pour des futilités mais elle avait déjà eu des relations sexuelles multiples ! Mais elle jouait tellement bien la comédie que bon et ce pauvre psychologue avait devant lui un cas extrême. Tel qu’il ne savait plus où se placer, lui qui, au pire des cas, avait droit au mutisme totale des adolescents là il avait droit à une franchise qui dépassait l’entendement. Et le pire dans l’histoire, c’est que la jeune demoiselle le faisait exprès… Ce bon Monsieur connaissait que très peu ce genre d’ado: celle qui sont bourrées de fric qui pensait qu’elles étaient le centre de l’univers, agissant comme bon leur semblait. Et pourtant non… Georgia n’était pas ce genre de fille pour qui tout allait bien… elle prenait tout le temps sur elle et, d’ailleurs, son père est plutôt modeste et non pété de fric comme on pourrait le penser... C’était un simple médecin, enfin, quand il y allait et quand il n’était pas trop occupé à se bourrer la gueule. Le bonhomme essayait de reprendre la situation en main bien que la jeune demoiselle présentait tout les symptômes de celle qui voulait fuir. « Georgia, racontez-moi un épisode de votre enfance, n'importe lequel » dit-il alors complètement désespéré par cette situation. C’est alors que la demoiselle se demanda ce qu’elle allait raconter, en effet, que pouvais-t-elle bien raconter ? Le suicide de sa mère ? La déprime de son père et encore ses vaines tentatives de suicides ? Le désastre que fut son enfance ? Y’avait du choix tout compte fait. « J'men vais !»conclut-elle en se levant de sa chaise et passant devant le psy vêtue de sa tunique très courte virevoltant sur son passage. « Adieu…» lança-t-elle en claquant la porte derrière elle.
♣ Acte Trois
Tu sais, il m’arrive parfois de rêver que je vole. Je commence par courir très très très vite, comme si j’étais surhumaine. Et le terrain devient de plus en plus rocailleux et pentu. A la fin je cours si vite que mes pieds touchent même plus le sol. Et je flotte. C’est fantastique comme sensation. Fantastique. J’suis libre, en sécurité. Et puis je me rends compte que je suis complètement seule.
Caméléon endormi. Hier encore tu étais là. Riant dans ton salon vert sombre entouré de tes invités. Tu étais là, vivant. Tu aspirais l'air du soir à pleine goulée, les yeux pleins d'étoiles brillantes. Etoiles mortes depuis longtemps déjà. Tu l'aimais elle. Georgia. Tu l'aimais tellement cette blonde là, cette blonde un peu folle et provocante. Vous êtiez les amants de toujours. Les autres n'approuvaient pas, ça n'allait pas ensemble : tu étais trop sérieux et elle trop instable ! Mais tu n'en avais cure. Vous n'en aviez cure. Tu étais cet ilot dans un océan tumultueux et hostile. Cet havre de douceur languissante auquel elle venait opposer son énergie bondissante, sa rage et sa colère. Caméléon aux milles couleurs, tu virevoltais à longueur de journée entre les embûches de la vie, sans jamais te blesser. Non, tu étais cet acrobate audacieux, qui savait rester en équilibre même sur les fils de soie qui traçaient ton destin. Mais surtout, tu savais la retenir. Au cœur de cet enfer qu'était devenu votre quotidien, tu savais trouver les mots après la tempête, de ces mots qui apaisent. Caméléon aux milles prouesses. Tu parvenais à lui faire dire oui, là même où elle voulait dire non. La mort t'a enlevé cette qualité qu'était la tienne.
Quand elle se retrouvait seule dans sa chambre trop immense, les mains jointes autour des genoux, les yeux cernés de noir et de violet, des hématomes courant sur sa peau pâle et exsangue... Les lèvres éclatées, saignant, le cœur en miette, gisant à tes pieds. Caméléon aux milles ardeurs. Georgia tremblait alors, un geste de toi la faisait hurler de terreur. Mais il y avait toujours un après... Après les coups, après les injures, tu la berçais tu étais redevenue son amant. Doux et protecteur. Ta tendresse semblait égale à ta violence, tu savais taire ses doutes et ses peurs, juguler son envie de fuir, loin. Loin de toi, et de votre vie de souffrance. Ses yeux gonflés de larmes et de douleur, déformés par la rage, voyaient encore... Ils ont vu... Ce mépris qui traversait ton regard parfois lorsque tu l'observait.
« Georgia. Il faut que je te parle. » ton regard se faisait fuyant, son coeur battait dans sa poitrine à chacune de ses respirations. « Oui ? » Elle le connaissait par cœur, savait reconnaitre chaque mouvement de ton corps, chaque expression de ton visage, chaque battement de cils… Et elle n'eu pas besoin d'entendre ces mots sortir de ta bouche qu'elle avait déjà comprit. Comprit que c'était la fin. Comprit que plus rien n'allait. Comprit que dans quelques minutes à peine, son cœur se briserait en milliers de petits morceaux que toi seul aurait pu recoller par la suite. « Je pars en Australie pour mon nouveau job. Et nous... toi et moi.... c'est...» Ça y est… Son cœur se fissura aussi indéniablement qu'un vase qu'on aurait jeté au sol. Elle savait qu'elle ne serait que quelques morceaux émiettés dans lesquels les gens marcheraient et se couperaient désormais. « ....C'est fini. » Ces mots avaient facilement franchis la barrière de ses lèvres et elle comprit que elle mettait toujours préparée à les dire un jour ou l'autre. Et ce fut comme une délivrance. Un rire innocent s'échappa de ses lèvres, sa bouche se fit sèche. Aucun mot, aucun son. Le silence pesant qui l'enveloppait l'effrayait. Elle sentait ses forces l'abandonner, et les larmes qui coulaient sur ses joues avaient cessé. Elle avait épuisé ses réserves, même les plus profondes. Elle ne voyait plus rien, et d'ailleurs, plus personne ne la voyait dans la salle. Si fragile, si chétive. Et ce sourire qui se peignait sur son visage pâle masquait sa douleur. Même le désespoir l'avait quitté, ce soir d'automne. Ils ne lui rendent pas son humanité. Les adieux, elle a toujours détesté ça. Les yeux de Georgia voyaient tout, ses yeux avaient mal, ses yeux te haïssaient. Ils n'étaient pas comme ses pieds enchaînés... Le sourire avait glissé sur eux sans émoi, sans rien. Ses yeux avaient soif de sang, ils ont vu la bouteille d'eau de Javel, et celles de détergent. Ils ont réalisé un poison plus fort que celui que ce que certains s'injecte dans les veines. Plus...mortel. Regardez ce demi-sourire sur ses lèvres roses, alors que la blonde est penchée sur ton corps inanimé. Ne le reconnaissez vous donc pas ?
Caméléon mort.
Elle était ce qu'on appelle une fille de peu, une fille de jeux, une fille facile.
Elle était la méchante des contes de fées américains. Des yeux trop bleus, des cheveux trop blonds. La fille que l'on retrouve le matin dans le lit du petit-ami qu'on oublie de traiter de salaud, qui ramasse ses sous-vêtements en couinant d'un air outragé et qui part en claquant la porte. Celle qu'ils désirent tous. La fille. Elle n'avait jamais eu de peine à se retrouver dans les teen movies : la cheerleader trop maquillée, le personnage secondaire vacillant entre tous les degrés de ridicule, soigneusement caricaturée, pas la peine de chercher plus loin, c'était elle. Oh, elle avait toujours le beau rôle, au début, pas de problème! Des parents bien trop riches -elle était toujours dans l'excès-, tout le lycée à ses pieds, et la main mise sur le garçon le plus beau et populaire du lycée. Et puis elle finissait toujours mal : que ce soit virée de l'école ou humiliée par l'héroïne qui s'était en cours de route rendue compte que le prince charmant n'était pas le playboy de la cour d'école mais bel et bien son meilleur ami dévoué. Qu'en cherchant bien, la beauté était intérieur. Et alors la cheerleader se retrouvait seule. Fulminante derrière la radieuse image du happy end où les deux héros s'embrassaient à en perdre haleine. Parce que sa beauté à elle n'était pas à l'intérieur. Parce qu'elle s'appelait Lindsay. Ou Britney, selon les versions. Que devenait-elle plus tard ? C'était une bonne question. Il y avait aussi des films d'adultes qui parlaient d'elle. Elle pouvait se transformer en belle-mère acariâtre et profiteuse, liftée à outrance et bijoutée à l'infini, ou alors mannequin de lingerie, actrice de films X. Parfois, quand on essayait de ne pas trop l'accabler, elle se retrouvait en simple concurrente de travail tirée à quatre épingles, où en parasite à la chevelure blonde et lisse, qui ne portait que des fringues de marque alors que l'héroïne, elle, avait depuis longtemps compris que l'habit ne fait pas le moine. Elle couchait avec tout le monde, ouvrait ses jambes à l'assemblée, mais à la fin elle se retrouvait invariablement seule. Elle pouvait se retrouver en patronne tyrannique et en avocate sans scrupules, en cherchant bien. Qui qu'elle soit, dans les livres simplistes, les comédies romantiques ou la vraie vie, elle avait des caractéristiques qui revenait à chaque fois : des jambes interminables, des sacs griffés et des cheveux blonds. Parfois châtains, mais les auteurs n'allaient jamais au-delà d'une telle audace. L'héroïne lui volait la vedette à chaque fois : elle avait beau mettre sa plus belle robe et se battre pour avoir le devant de l'objectif, habillée en baba-cool, la petite garce revenait et débitait son couplet habituel sur les vraies valeurs sous les applaudissements. L'héroïne se présentait sous diverses formes : elle pouvait être timide, gothique, réservée, avoir comme hobby favori l'écriture de poèmes et se retrouver tout d'un coup sur le devant de la scène; elle pouvait être nouvelle, mystérieuse et provocante -qu'on s'accorde bien sur le terme “provocante” : pas “provocante” comme elle, pas vulgaire, provocante avec du répondant et de long cheveux noirs ou roux, une belle droite et l'œil vif-; elle pouvait être une novice de la vie embarquée dans le cercle vicieux de la popularité avant de revenir aux choses essentielles; elle pouvait être grosse, boudinée, avoir simplement un petit grain de beauté au mauvais endroit, ou une poitrine trop imposante, trop petite, un nez pas très droit, bref, elle pouvait avoir tous les défauts physiques du monde -alors que la cheerleader idéale était parfaite en tous points, elle finissait toujours par s'en sortir, trouver l'amour et s'épanouir. C'était comme ça.
Dans la vraie vie, la vie du métro et des courses à Ed dans New York, elle s'appelait Georgia. Une fille de peu, une fille de jeux. Une fille facile. Mais, aujourd'hui c'était son anniversaire, et personne ne s'en était souvenu. Ce n'était pas tant qu'elle aime les anniversaires, elle ne trouvait ça presque aussi imbécile de célébrer chaque nouvelle ride, mais elle n'était pas logique, et surtout elle était humaine, aujourd'hui, elle aurait voulu que quelqu'un s'en souvienne. Malheureusement, les gens ne lui avaient jamais pardonné de s'appeler Georgia, d'avoir derrière elle une longue carrière de première de la classe et de s'en être sortie malgré son passé psychologique chargée. Aujourd'hui, comme depuis deux ans, elle n'aurait pas de cadeaux pour son anniversaire. Elle posa son sac de courses sur un banc, s'y posa aussi, passa un ongle manucuré dans sa chevelure soigneusement rangée en boucles évanescentes, croisa ses jambes parfaites et attendit. Elle pria, pour qu'il se passe quelque chose, je ne sais pas, n'importe quoi, que quelqu'un l'aborde ou l'importune, la surprenne, mais non. Au bout d'une dizaine de minutes, lorsqu'il devint évident qu'il ne se passerait rien, elle rouvrit les yeux. Une petite rousse excentrique à quelques mètres d'elle remercia un monsieur qui venait galamment de lui proposer son parapluie. Elle pesta et se rendit compte qu'il pleuvait. Son mascara allait couler. Elle repensa à la petite rousse et se sentit très seule. Pourquoi tout le monde semblait soudain s'être rendu compte que les bonnes filles n'étaient ni blondes ni maniérées et ne faisaient en aucun cas du 95C mais s'appelaient Rachel, savaient faire de la peinture sur céramique et étaient mères célibataires? Pourquoi n'était-elle jamais qu'une aventure de passage ? Que devait-elle dire? “Non, je ne suis pas celle là!” à ceux qui pensaient tout haut ? Mais c'était ce qu'elle était. La maîtresse de leurs maris. Traînée, pouf, chienne, salope, pétasse, enchantée. Georgia. Un coup en vitesse ? Elle se recroquevilla davantage dans son manteau Jigsaw. Peut-être que quelqu'un allait lui prêter un parapluie ? Non, pas la peine de rêver.
Alors elle pleura. Elle pleura, mais ce n'était pas magique comme dans les films, ce n'était pas les réponses qu'elle attendait quand elle ne connaissait même pas les questions, ce n'était pas libérateur ni même agréable, non, c'était un peu de pluie en plus avec du sel et du noir en grosses boursouflures sur les joues. Ce n'était même pas joli. Ce n'était rien qu'une douleur qu'elle découvrait sans vraiment en être surprise, une douleur immense et tapie dans son ventre insatisfait, une mosaïque d'espoirs déçus et d'idéaux brisés, de vague à l'âme et de spleen mal guéri. De cicatrices. Une souffrance incompréhensible et incompressible. Une vraie douleur. Mais le lendemain, le jour d'après et celui d'encore après, elle la cachera avec du fond de teint. Ce n'est pas comme si elle était si grande que ça. A peine un océan de peine, une étendue infinie de pleurs à la dérobée, de verres cassés et de gestes manqués. Georgia se leva, resserra autour d'elle les pans de son manteau de luxe, s'autorisa à pleurer encore une petite demi-heure en marchant, prit ses courses sous son bras, respira fort, apaisa la douleur qui ne s'en irait jamais, ne prit pas la peine de réajuster son sourire, et se mit à marcher dans les rues de New York. Parce qu'elle l'avait toujours su. Elle était de celles qui perdent.
Une fille de peu, une fille de jeux. Une fille facile.
Dernière édition par Georgia N. Hawlewn le Ven 4 Fév - 7:04, édité 3 fois
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Sujet: Re: GEORGIA ✎ shut up and kiss me. Jeu 3 Fév - 1:34
Invasion de Katie Cassidy Bienvenue
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Sujet: Re: GEORGIA ✎ shut up and kiss me. Jeu 3 Fév - 1:37
Welcome miss
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Sujet: Re: GEORGIA ✎ shut up and kiss me. Jeu 3 Fév - 1:59
Bienvenue
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Sujet: Re: GEORGIA ✎ shut up and kiss me. Jeu 3 Fév - 2:20
Merci tous les trois
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Sujet: Re: GEORGIA ✎ shut up and kiss me. Jeu 3 Fév - 2:33
Bienvenue J'edit ton code qui est bon.
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Sujet: Re: GEORGIA ✎ shut up and kiss me. Jeu 3 Fév - 9:52
Bienvenue
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Sujet: Re: GEORGIA ✎ shut up and kiss me. Jeu 3 Fév - 10:16
Bienvenue
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Sujet: Re: GEORGIA ✎ shut up and kiss me. Jeu 3 Fév - 11:25
Bienvenue ici ta signature gère
Mackenzie J. Howard
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i love the ring of your name you're the yin to my yang
▌INSCRIT LE : 01/07/2010
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▌ADRESSE : 6812 Beverley Road #104, Brooklyn. avec l'amour de sa vie.
Sujet: Re: GEORGIA ✎ shut up and kiss me. Jeu 3 Fév - 16:06
Je me rectifie. L'autre personne a terminé sa fiche avec Katie. Nous te laissons donc trois jours pour finir la tienne puis nous donnerons l'avatar à la meilleure fiche. Si tu n'as pas fini au bout de ce délai le personnage reviendra à l'autre membre
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Sujet: Re: GEORGIA ✎ shut up and kiss me. Jeu 3 Fév - 16:08
Bienvenue
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Sujet: Re: GEORGIA ✎ shut up and kiss me. Jeu 3 Fév - 18:21
bienvenue à ny
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Sujet: Re: GEORGIA ✎ shut up and kiss me. Jeu 3 Fév - 20:01
merci mes chatons pas de problème, je finis ma fiche au plus vite
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Sujet: Re: GEORGIA ✎ shut up and kiss me. Jeu 3 Fév - 20:48
Bienvenue & bonne chance pour ta fiche
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Sujet: Re: GEORGIA ✎ shut up and kiss me. Jeu 3 Fév - 21:23
KATIE bienvenue
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Sujet: Re: GEORGIA ✎ shut up and kiss me. Jeu 3 Fév - 21:26
Bienvenue
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Sujet: Re: GEORGIA ✎ shut up and kiss me. Ven 4 Fév - 0:39
thaaaank you Hanna Beth & Jessica Stroup
après avoir parlé avec Esmeralda, j'ai décidé de lui laisser Katie, je ne veux pas m'imposer alors qu'elle avait Katie en premier (a) j'ai donc choisi Cameron Richardson
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Sujet: Re: GEORGIA ✎ shut up and kiss me. Ven 4 Fév - 1:00
&& Bienvenue a NY
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Sujet: Re: GEORGIA ✎ shut up and kiss me. Ven 4 Fév - 2:17
Katiiie Bienvenue à NY !
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Sujet: Re: GEORGIA ✎ shut up and kiss me. Ven 4 Fév - 2:34
Bienvenue parmi nous && Bonne continuation
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Sujet: Re: GEORGIA ✎ shut up and kiss me. Ven 4 Fév - 6:30
Merci vous trois :yeahh:
J'ai terminé ma fiche j'espère que tout est bon (a)
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Sujet: Re: GEORGIA ✎ shut up and kiss me. Ven 4 Fév - 20:10