« Je t'aime. J'étais dévastée par le chagrin, la peine faisait partie entièrement de ma vie, je ne vivais plus, il venait de me quitter. Un Aurevoir qui raisonnait comme un Adieux. C'était le dernier mot que j'avais entendu, qu'il m'avait dit. Etait ce sincère a ce moment la ? J'en ai longtemps douté.. abandonne t'ont ce qu'on aime ? Moi je l'aimais, et jamais je n'aurai pu me séparé de lui. J'ai appris a comprendre, que les choses de la vie font que. Elles nous poussent a faire certaines choses. On dit souvent que l'on a toujours le choix, mais c'est faux, la vie nous impose parfois trop souvent ces choses qu'on ne voudrait pas. Je ne l'ai jamais revu. Lui, cet homme qui avait partagé la plupart de ma vie, cet ami, cet amant, Lui. Il était devenu tout pour moi, je l'aimais a un point ou sans lui dans mon monde je ne trouvais plus ma place. C'est surement égoiste d'aimer comme ça, et je regrette aujourd'hui, car je n'en souffre que plus. Il m'a anéanti. Et en partant il a emporté une part de moi, mon coeur. J'ai même eu l'impression qu'il me le volait. Que la vie me l'arraché a pleine main. Jours aprés jours je cherchais ma place dans ce monde dévasté, je pensais partir a la recherche de moi même, de cette partie qui me manquait terriblement, mais en faite je me renfermais juste sur moi même, je fuyais cette vie qui était devenue la mienne. Les études, ma passion dévorante a m'instruire plus et encore plus... J'ai passé plusieurs moi coupé du monde, je passais mes journées a lire des livres, m'exercer pour acquérir un niveau toujours supérieure, parcourir le monde a la recherche de nouvelles sources de savoir. J'ai appris plusieurs langues durant ces mois, j'ai une culture trés affluente. Je suis trés intelligente, assez même pour m'en venter. Le travail est la source de toute réussite alors je suis devenu un bourreau de celui ci...

Les mois passaient, et je me vouais complètement a ma vie professionnel. Je me sentais seule, je n'avais plus d'ami et je ne voyais plus beaucoup mes parents, c'était surement ça le plus triste, ils étaient tellement préocuper par leur travail qu'ils n'avait meme pas remarquer mon absence, enfin j'étais bien la, mais je n'étais plus la Leah qu'ils avaient connu. C'est ce qui me donna envie de me faire remarquer, peut etre que je ne prenais pas encore le bon chemin, mais je n'avais pas d'autre idées. Alors je commença a sortir, a me refaire des amis, a flirté. Je faisais tout en sorte pour m'amuser, quite a me dégrader. Je n'avais plus de limite, plus de règle. Jours aprés jours je me faisais une sacré réputation a Londre, certaines disaient que j'étais une garce, certains disaient que j'étais Sexy. Bref, au fond je ne me sentais pas différente moi, je ne sentais plus cette douleur dans ma poitrine et cela me suffisait a continuer. Mes parents commençaient a refaire surface, mais ce n'était pas a ça que je m'attendais. Ils étaient mal, la douleur se lisait sur leur visage, ils n'étaient pas du tout fière de moi, et c'est ce qui me fit reprendre mes esprits, je ne pouvais pas être cette fille.

J'avais reprit mes esprits, mes études & tout ce qui faisait que j'étais moi. Ou presque. Je retrouvais gout a la vie, je retrouvais de vrai amis. J'habitais dans un appartement a Londre, mes parents me faisaient confiance et je savais qu'ils étaient fière de moi. J'ai 20 ans, je fais des études dans une des meilleures université de Londre, des études de sciences politiques. J'ai bien grandit, je ne suis plus cette petite fille du Sénégal. Mon père continu de travailler au consulat, et ma mère gagne les plus gros procés de la ville. Je n'ai toujours pas eu de nouvelle de lui, mais je n'ai pas chercher a en avoir ou reprendre contact avec lui. Je ne le detestais plus, j'avais tiré un trait et dieux sait qu'il était temps. Je venais de rencontrer un jeune politicien qui me proposer de partir a New York pour finir mes études, sous l'encouragement de mes parents j'accepta.