chapitre 1 : passer d'une pauvre misérable, à une petite fille riche

« Au secours, je perds les eaux. Aidez-moi, je vous en supplie » Cria une femme qui tapait de toutes ces forces contre la porte de sa cellule. La jeune femme venait d'être incarcérée pour trafic de drogue pour une durée d'un an. Après trois heures de travail intensive, c'est dans une prison en plein coeur de Madrid, capitale de l'Espagne que je vois le jour. C'est le 15 janvier 1991 que je suis née par une journée d'hiver. C'est quelques heures plus tard, qu'une assistante sociale est venue me chercher avant de me placer dans un orphelinat, jugeant que celle qui m'a mise au monde n'avait pas les moyens, ni la maturité de m'éduquer. Néanmoins, celle qui m'a mise au monde a voulu que je porte un prénom. Celui de Lauralynn. Jusqu'à mes un an, je suis restée dans ce lieu où les enfants n'ont pas de parents, jusqu'à qu'un couple de la haute société m'adopte. C'est alors que je suis passée d'un bébé pauvre à une vie de riche. J'avais fait tout ce que je veux, des habilles de haute couture, des jouets à gogo, des parents qui disaient amen à tout. J'avais le droit à des places VIP lorsque je me rendais à des concerts, des écoles privées, des voyages en pagaille, pratiquant les activités que je voulais. Généralement, j'étais une bonne élève qui avait un don pour la musique et plus précisément le chant. Depuis que je suis haute comme trois pommes, j'ai toujours aimé chanter. Je chantais tous les jours, toutes les heures, dans toutes les pièces de la maison de jour comme de nuit. Mes parents m'ont inscrite dans la plus grande école de chant d'Espagne. Il y a un sport qui m'a toujours fasciné et qui me fascine toujours, c'est le patinage artistique. D'ailleurs, je l'ai pratiqué à un très haut niveau. Même si j'avais tout ce que je voulais, mes parents adoptives restaient toujours présents pour moi, ils mettaient un point d'honneur dans l'éducation, à ce que j'ai un bon niveau scolaire afin d'avoir un bon métier dans l'avenir, le respect et la politesse. J'ai grandit dans le luxe, l'argent et les grands palaces, mais l'essentiel du savoir-vivre est là.

chapitre 2 : un jour ou l'autre, on fini par savoir la vérité.

Quelquefois je pense qu'il vaut mieux rester enfant, garder son insouciance pour ne jamais apprendre certaines vérités. Durant mon enfance, je ne me suis jamais posée de questions telles « Pourquoi je ne leur ressemble pas physiquement ? » C'est durant mon adolescence que mes nombreuses interrogations firent surface. En effet, ces derniers ont des yeux bleus ou verts, ils ont une peau claire, tandis que j'ai une peau assez bronzée dû à mes origines espagnoles. D'ailleurs en parlant de l'Espagne, c'est à l'âge de douze ans que j'ai quitté mon pays d'origine pour aller vivre aux Etats-Unis. J'ai longtemps eu le mal de pays, mais j'ai su m'adapter à ma nouvelle vie tout en continuant le chant, et ma deuxième passion le patinage artistique. Mon adolescence se résuma en quelques mots. Copine, shopping, cours, activités extra-scolaires. J'avais besoin d'avoir des réponses aux questions. A chaque fois que je posais des questions, il évitait le sujet ou ne me répondait jamais. Pourtant, j'avais besoin d'avoir des réponses, de savoir la vérité. Alors pendant qu'ils étaient au travail, je fouillais la maison de fond en comble pour trouver des papiers enfin n'importe quoi sur mes vraies origines, si j'avais été bien adoptée. Malheureusement un soir, je pensais qu'il finissait très tard, ces derniers du moins ma mère adoptive m'a prise la main dans le sac en train de fouiller dans les papiers familiaux. J'ai reçu une de ses gifles dont je me rappellerais toute ma vie et dans un excès de colère elle a tout avoué « Si tu veux tout savoir Lauralynn, oui tu as été adoptée parce que celle qui t'a mise au monde a été incarcérée pour une durée indéterminée, car ta soi-disant mère a été arrêtée pour trafic de drogue. L'assistante sociale a décidée de te placer en famille d'accueil, car ta fichue mère folle n'avait pas les moyens ni la maturité de te garder. Ne pouvant pas avoir d'enfants, nous avons fait appel à l'adoption. Néanmoins, ta droguée de mère a voulu qu'on garde le prénom que tu as ! Mais on a toujours aimé, chérir comme si tu étais notre fille biologique. » Ces paroles resteront toute ma vie dans ma tête. Bien sûr l'envie de retrouver ma mère biologique se fit de plus en plus présente, mais j'étais trop jeune pour faire les démarches. J'étais tellement sous le choc que la première réaction que j'ai eu, c'est partir chez mon petit-ami de l'époque durant quelques jours.

chapitre 3 : une petite fille qui devient une adulte

Maintenant que je sais les réponses à mes questions, je peux enfin prendre mon envol toute seule. Je suis désormais à l'université payée par maman et papa. J'ai grandi aussi bien physiquement que moralement. Je suis devenue mature, réfléchie, qui essaie de prendre les bonnes décisions. Je suis à l'université où j'étudie la musique en option la photographie. En ce qui concerne mes parents adoptifs je leur en veut toujours, surtout à ma mère de me l'avoir caché, mais je proche de mon père qui m'a élevée. J'ai entamé les démarches pour en savoir un peu plus sur la vie de ma mère biologique. Tout ce que je sais, c'est que je suis née dans une prison, que j'ai des origines espagnoles, mexicains. Je continue à patiner à mes heures perdues. Tandis que mon petit coeur est bien seul. Bien sûr, je rêve au prince charmant. Peut-être que je le trouverais un jour. Néanmoins, je tiens à me débrouiller toute seule dans ma vie, sans l'aide de mes parents adoptifs. Même si ces derniers sont riches, j'essaie d'avoir un salaire par mes propres moyens en multipliant les petits boulots.