" Il est faux que l'égalité soit une loi de la nature. La nature n'a rien fait d'égal. Sa loi souveraine est la subordination et la dépendance." de Vauvenargues
Signe(s) Particulier(s)
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Orientation Sexuelle
Hétérosexuel … bisexuel quand il le faut, pour obtenir des informations ou des privilèges
Estefan Barreres
Physique & Caractère
Apparence & Style: 1m85 pour 75 kg, Estefan est relativement grand, mince et – il faut bien avouer qu’un physique entretenu passe mieux au petit écran, même sous une chemise d’executive – assez musclé. Des traits masculins sans être rudes trahissent des origines hispaniques : un nez présent, des mâchoires affirmées mais rondes, Estefan avait peut-être des ancêtres catalans ? Malgré son teint mat et ses cheveux châtain foncé, il a les yeux très bleus. Sa voix est celle d’un ténor mais lorsqu’il la module pour le travail ou dans des humeurs de colères, il la fait tomber dans les tessitures de baryton. Il a la gestuelle calme, déliée et sans entrave. Les mouvements raides ne sont pas à lui… Pour son travail, il s'habille souvent en costume-cravate. Sinon, un jean et une veste constituent ses pièces "maîtresses".
Caractère: Estefan est né dans une famille pauvre et hispanique en Californie. Depuis sa naissance, il a subi les discriminations des WASPs et des blacks à l’encontre de son groupe ethnique et de sa classe sociale. Ce passé lui a donné une vision acide de la vie. Sa « revanche » sur son milieu, il la doit à sa pugnacité et à son travail acharné. Estefan n’a aucune pitié pour les personnes nées dans des familles aisées et oisives, il les considère comme inutiles. Certaines lui donnent même envie de tuer - au sens propre. Néanmoins, il a compris qu’il valait mieux jouer des relations plutôt que de s’y opposer. Avec le temps, il est devenu un bon acteur social. Il a souvent un sourire ou un mot sympathique, surtout si la personne en face de lui est utile. Et s’il faut passer par le lit pour obtenir des informations ou autres, il n’hésite pas. Opportuniste et hypocrite, donc. Dans son travail de conseiller du maire en culture et pédagogie, il est sérieux, même s’il utilise souvent les informations à des fins peu recommandables. S’il a la possibilité de faire chanter les personnes qui lui déplaisent, il fait d’une pierre deux coups, non ? Il joint l’utile à l’agréable… Malgré tout, venant d’une famille très catholique, la morale qui lui reste le pousse dans ses retranchements coupables. Depuis peu, Estefan vit un début de scission de la personnalité. Il n’est ni fou ni schizophrénique mais il n’en est plus loin, surtout depuis qu’une des personnes qu’il faisait chanter s’est suicidée.
L'histoire
Je suis mort il y a six mois. Tu m’as tué, Estefan. Au sens propre, évidemment. Tu t’en moques, je suppose ? Mais tu sais… désormais, j’ai l’éternité devant moi. Pour te regarder, t’observer, te détailler. Te haïr, te mépriser, jouir… de ta décrépitude, de ton effondrement. Laisse-moi susurrer à ton oreille ce que les anges m’ont rapporté. Les anges sont méchants, Estefan. Ils m’ont tout raconté sur toi.
Tu es né dans la fange d’une humanité déportée par son rêve idiot de pays meilleur. Elle aurait été attendrissante, ta famille nouvellement arrivée sur le sol américain, si elle n’avait été aussi grise de sa misère, dégoûtante de ses cauchemars éveillés. Ils avaient l’air sale. Tu avas l’air sale. Tu n’étais qu’un bébé mais ton sort était scellé. Ton regard à cette époque, déjà, me dardait. Me voyais-tu alors ? Ou l’envie de combattre t’avait-elle été imprimée dans le ventre de ta mère ?
Tu te souviens ? De ces riches que tu détestais. Ils te payaient tes bourses, à toi, pas à tes frères et sœurs, non, ils n’étaient pas assez brillants. Rien qu’à toi. Petit enfant préféré de ses parents qui priaient Dieu pour que chaque année tu obtiennes ta bourse. Tu étais sommé de prier avec eux. Là, les anges n’ont pas pu me dire ce que tu murmurais dans tes prières. Tu faisais semblant, avoue. Les regards de tes frères et sœurs qui te jalousaient t’empêchaient-ils de te concentrer ?
Ris avec moi, Estefan. Ce n’est pas fini, ça commence seulement. Avec New York, la grosse pomme pourrie. Tu as découvert un nouveau monde, celui de l’université. Belle de jour, garce de nuit. La société de consommation consomme tout, même ses humains. La bourse ne suffisait pas, hein. Tu devais bosser tous les soirs dans des restos pas bien payés. Oh tu t’es bien acharné, un vrai parasite.
Tu as presque réussi. Mais une note trop faible, une prof pas trop âgée. Tu allais tout perdre, tu as tenté. Une main sur son bras, un regard un peu brillant… d’envie ? De supplique ? Elle était belle, au moins ? Ca t’a fait quoi, de poser tes lèvres sur une peu qui ressemblait à celle de ta mère ? De te dénuder devant une femme que tu connaissais à peine ? De t’enfoncer en elle ? Il paraît que tu as levé les yeux sur le crucifix de sa chambre… c’est vrai ?
Et tu l’as eu. Le diplôme, je veux dire. Après, ce fut un homme, m’a-t-ont dit. Un nouvel amant qui t’a introduit à la maire à vingt-trois ans. Puis un poste de conseiller à vingt-cinq ans. Mais celui-là, tu l’aurais eu seul, grâce à ton travail persévérant. C’est pas mal, je dois le reconnaître… Tiens, tu portes une jolie cravate en soie aujourd’hui. Tu as appris à avoir des goûts de luxe. Faut-il que tu soies bien endoctriné par ces WASPs que tu abhorrais…
Qui a payé cette soie ? Et moi, quel numéro est-ce que je porte, dans tes maudits dossiers de maître chanteur ? Là, ceux de ton ordinateur, ceux imprimés dans les dossiers jaunes… Tu me détestais, je l’ai tout de suite perçu à l’infime changement de ta voix quand tu es venu me voir ce soir-là… avec tes photos. Tu demandais de l’argent mais tu voulais ma perte. Je ne pouvais plus payer et tu as envoyé les clichés. J’étais fini.
Tu t’en vas déjà ? Ah non, tu vas à la salle de bain. C’est ça, déshabille-toi, montre-moi ce corps qui t’a servi de paiement. Regarde-toi dans la glace. Regarde-moi. J’espère que je te plais ? Je passe ma main sur ton visage, sur mon visage. Je te hais. Nous nous haïssons.
Behind the computer
Prénom: David Âge : 25 ans Avatar choisi : Ferran Calderon Comment as-tu connu ce forum ? : Via Hope Ton avis (design, contexte, ...) : Je ne suis pas habitué à ce type de forum (unif-sentimental). Soyez patients avec moi au début… Présence sur le forum : 2 posts par semaine ? Autre(s) compte(s) : Non Exemple de RP :
Spoiler:
Une sorcière entraîne un sorcier dans son abri, elle est aussi blonde qu'il est brun, aussi insouciante du vampire immortel qu'il en est soucieux. Dans l'opacité clandestine de la nuit tombée, sa contenance ne trahit pas d'émotions... pourtant, il a les muscles qui se crispent, les pensées qui s'envolent vers son frère. Prédateur, tueur, Azrael court vers elle. Jeune, joviale, Vicky s'en tourmente-t-elle? Entre les deux essences différentes, mêlé aux deux karmas, Nathanael s'interroge... mais la maison, puis le salon sont déjà là.
J'avais demandé à mon frère de ne pas approcher Aloycia.
Tiré de sa torpeur, il répond du tact au tact. Il n'a pas eu le temps de réfléchir et encore moins de penser à une quelconque dissimulation. Maintenant, Vicky A. Madhison sait le début, il faudra lui donner la fin. Une demi-explication n'est pas une explication, au mieux un hameçon pervers pour la demoiselle au pire une fuite lâche de ses propres paroles. Le latin se pince les lèvres, ses deux iris bleu pâle brillent de l'hésitation qui précède le grand saut. Ce qui vient est sujet à controverse.
Azraël et moi sommes jumeaux depuis sa naissance et depuis ma première incarnation, ceci est ma presque dixième vie. A chaque fois, nous sommes attirés par les mêmes personnes.
C'est fait. Une inattention de quelques secondes et le passé est révélé. Oh! Il aurait préféré le travestir, le dissimuler, le tordre pour le rendre présentable, cet accompli irréversible! Mais voilà, c'est fait. A-t-il honte de son frère? Du tout, sa morale n'est pas en cause. On ne balaie pas d'un revers de la main un passé de plusieurs siècles! Par contre, des boucles blondes devant lui s'interrogent sur son attachement à celui qui les a - probablement - assaillies. Parfois, on aimerait que la vie soit simple.
Malgré la fusion de nos destins, la nature nous a voulus différents. Si j'ai un côté sombre comme tout être pensant et ressentant, il n'est pas aussi développé que celui de mon frère.
Dans cette vie. Pas dans les autres mais il ne sert à rien de tout dévoiler, n'est-ce pas? Nathanael ne manque pas de neurones, encore moins d'expérience. A défaut de deviner ce qui se passe sous les traits délicats de la poupée de porcelaine, au moins peut-il montrer qu'il est conscient. De l'énormité qu'il vient d'avouer. De l'abstruse situation. De l'ambigüité de ses sentiments. De l'immuabilité des cycles.
C'est difficile à croire je suppose... mais c'est ainsi.
Enfin, il quitte ses airs placides et fatalistes pour tenter un geste humain. Il y a la table entre eux mais qu'importe... Sa main droite s'avance vers le cou fin de la jeune fille. Dissimulé par les étoffes lourdes de la saison, il ne dévoile pas son apparence. C'est un cou pudique que Nathanael aimerait mettre à nu. Pour le soigner d'abord... et sûrement pour le toucher ensuite. La peau est, après tout, le premier et le plus intime des emballages. Un organe externe, vivant, palpable, texturisé, doucement odorant.
Euh... tu as eu à faire à mon frère. Il t'a blessée? J'ai le don de guérison, je peux soigner des marques éventuelles.
Le soigneur se penche vers elle, ses doigts se déroulent comme un éventail sur elle vers le col cachottier. L'index, le majeur, l'annulaire frôlent le derme de cette si tendre région du corps. Ils glissent le long de la courbe couleur gypse. S'il ne le retenait pas, elle sentirait son souffle sur son cou.
Je suppose que tu es sorcière comme moi?
Code du règlement :
Spoiler:
ok by Dylan
Dernière édition par Estefan Barreres le Mar 8 Mar - 13:15, édité 6 fois
Bienvenue parmi nous Je vais juste te demander de supprimer les saut de ligne dans la partie "apparence & style" par facilité pour nous voir si ta fiche est bien complète.
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: Estefan Barreres - Terminé Mar 8 Mar - 13:17
Chelsea, Savannah, Merci!
Savannah L. Walsh a écrit:
[...]supprimer les saut de ligne dans la partie "apparence & style" par facilité pour nous voir si ta fiche est bien complète.