Apparence & Style: Alexis a tout le physique d'une coréenne: les yeux légèrement bridés, les cheveux lisses et noirs. Elle est très fine et a des jambes que toutes femmes rêveraient d’avoir. Elle adore le shopping et oui, comme toutes les jeunes femmes, elle aime porter de jolies choses. Mais elle a son propre style. La plupart du temps elle s’habille suivant son humeur et le temps qu’il fait dehors. Mais elle ne se casse pas non plus la tête à regarder son armoire pendant des heures pour voir ce qu'elle pourrait bien mettre. De toute façon, ses vêtements sont tellement beaux que le premier qu'elle prendra lui ira à ravie. Elle a un sourire ravageur à en faire baver plus d'un. Côté maquillage, elle sait doser et n'en fait pas trop. Mais vous ne la verrez jamais sortir sans un minimum de maquillage, elle a une réputation à tenir tout de même !

Caractère: Comment qualifier Alexis Meredith Lee ? C’est une manipulatrice née. Si elle veut quelque chose, elle fera tout pour l’avoir. Alors si vous êtes sur sa route, faites attention à vous. Elle ne cherche qu’à mettre la pagaille autour d’elle. Une bêtise à faire ? Alexis sera toujours de la partie, faire les 400 coups, elle connait. C’est un peu une façon de se faire remarquer. Mais de toute façon, tout le monde l’a remarque dès son entrée avec sa démarche à la Madonna. Non, elle ne se prend pas pour une star mais elle sait qu’elle est belle et joue de son charme. En soirée, elle fait tourner toutes les têtes et à chaque fois, elle ressort en charmante compagnie. Elle ne dort pas beaucoup la nuit, bien trop occupée à faire autre chose, ce qui pose problème au niveau de ses études donc dès qu’elle a une pause, Alexis s’assoupit. Son péché mignon ? La gourmandise. Elle mange tout le temps ! Elle a toujours dans son sac des bonbons ou des gâteaux. Mais elle garde la ligne car elle se dépense en faisant du sport. Elle fait du jogging au moins une fois par semaine. Et oui, la petite rebelle aime faire du sport. Ah oui, et pour finir, vous ne la verrez jamais sortir sans un paquet de cigarette dans son sac.

Séoul , juin 2000
« Cher journal, cela fait très longtemps que je n’ai pas écrit et je m’en excuse mais en ce moment tout va mal. Papa et Maman vont se séparer, je le sens, je le sais. Ils se disputent sans cesse. Et moi, je les regarde. Je me sens tellement seule. Tu sais, je t’avais parlé de mon frère ? De mon merveilleux frère que j’admirais tant… Il est parti. Du jour au lendemain, il m’annonce qu’il s’en va. Il est parti vivre en Russie. Je l’ai accompagnée à l’aéroport, c’était tellement dur. Il a emprunté un couloir pour aller prendre sans avion, il est parti sans se retourner. J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps. C’était il y a deux mois mais je pleure encore le soir. Un jour, moi aussi je partirais. Loin d’ici et surtout loin de ces parents qui se disputent du soir au matin. Je te laisse, je viens d’entendre un bruit en bas. Papa a dû balancer de la vaisselle contre le mur. Alexis »

Séoul, août 2002
« Cher journal, ça y est ! Je pars. Je m’en vais à Paris. De toute façon Maman n’avait plus aucune solution. Depuis que Papa et elle ont divorcé, je ne vais plus en cours et lorsque j’y vais, je fais que des bêtises, alors autant ne pas y aller. J’ai été viré définitivement de mon établissement. Le motif ? « Elève insolente. Auteur de nombreuses dégradations dans l’enceinte de l’établissement. Son comportement est impardonnable, Alexis Meredith a également giflé plusieurs fois ses professeurs. Elle ne vient plus en cours. Ses notes sont catastrophiques. » Bon d’accord, il y avait plusieurs motifs. Dans deux jours, je serais à Paris. Je ne suis pas triste de quitter Séoul. Peut être que Young et Beverly vont me manquer. C’était les deux seules personnes qui me comprenaient. Non rectification, ils ne vont pas me manquer. Plus rien ne me rattache à cette ville. Vivement que je parte. Alexis »

Paris, octobre 2002
« Cher journal, voilà maintenant deux mois que je suis à Paris. Je mets du temps à m’habituer. Le français c’est dur puis avec mon accent, ça ne sonne pas très bien. Les élèves du pensionnat sont ennuyants. Heureusement qu’il y a des exceptions ! Je me suis fait un petit groupe d’amis, on est six. Trois filles et trois garçons. On s’entend tellement bien même si des fois ils ont dû mal à me comprendre. Avec eux, je fais les 400 coups ! Hier, on a allumé tous les extincteurs, le principal en était vert. On a été collé ! De toute façon, vu que je vis tout le temps dans ce lieu, ça ne change pas grand-chose d’être collé ou non. Il y a une semaine, j’ai embrassé pour la première fois un garçon. J’avais des papillons dans le ventre, comme on dit en France. Apparemment on sort ensemble Loris et moi. Mais moi, je n’en veux pas. Je veux être libre et pouvoir faire ce que je veux sans avoir un copain débile qui me suit partout. Tu sais quoi ? Ce soir, on mange de la purée, je sens qu’il va y avoir encore une bataille. Il faut bien occuper nos soirées. Je te laisse, la surveillante me gueule dessus parce qu’on est en étude et que je dois travailler. Enfin, je crois, je ne comprends pas encore tout ce qu’elle dit. Alexis »

Paris, juin 2003
« Cher journal, je suis tellement heureuse ! J’ai été repéré par une agence de mannequins. Tu te rends compte ? C’est génial ! Mes amis sont tous jaloux. Surtout Samuel, parce que mon coach est vraiment un canon. Elle ressemble à Eva Longoria. Oui, mon coach est une fille et Samuel est censé être mon copain. Mais je m’en sers plus pour qu’il m’achète pleins de choses. Ses parents sont riches, il faut bien que leur argent serve à quelque chose non ? J’ai réussis mon année et je passe à la classe au-dessus. Le français n’a presque plus de secret pour moi maintenant. Attention, je vais devenir trilingue. Je n’ai plus qu’à bien maîtriser l’anglais et j’irais à New York. J’aime cette ville, la ville qui ne dort jamais. Oh mon dieu, mon portable sonne ! C’est le numéro de mon coach. Je te laisse et je file répondre. Alexis »

Paris, juillet 2005
« Mon cher journal, cela fait deux ans que je n’ai pas écrit. Je n’avais pas une minute à moi, il s’en est passé des choses dans ma petite vie de Parisienne. Je ne suis plus en pensionnat, j’ai été viré, je suis dans un autre lycée et je passe de justesse en terminal L. Mais ça, on s’en fou. Tu te souviens de mon coach à la Eva Longoria, de Samuel et de tout le reste ? Et bien, j’ai commencé les séances photos. Beaucoup d’agences me demandent. Je suis ravie. Je me ‘tape’ mon coach. Elle s’appelle Kimberley mais c’est moche, alors je l’appelle Kimy. Cela fait 1 an que nous sommes ensemble. Mais je n’ai pas oublié Samuel. Il fait toujours parti de ma vie. Je le vois une fois par semaine. Oui parce qu’après c’est trop. Je crois qu’il est raide dingue amoureux de moi. Sauf que moi, je m’en fous de lui. J’ai juste besoin d’avoir de jolies choses pour plaire à ma Kimy. Alors lorsqu’on se voit, on va faire du shopping et il m’achète pleins de vêtements. Il me fait de temps en temps une scène alors je lui fais mes petits yeux de merlans fris et je l’embrasse et là, il oublie tout et on repart faire notre shopping. Après on va chez lui, il habite juste en face la tour Eiffel. On s’assoit l’un en face de l’autre. Il me regarde amoureusement et moi, je descends une bouteille de vodka pour tout oublier. Oublier tous mes soucis, mes ennuis, mes parents et mon frère qui me manque terriblement. Puis je me jète sur ce pauvre Samuel qui ne demande que ça. Le lendemain, je me réveille avec une gueule de bois. Je me rhabille et je regarde ce pauvre Samuel encore en train de dormir. Puis je reprends une bouteille de vodka et Samuel se réveille. Il veut m’embrasser et moi je le repousse violemment. Quel crétin ce mec ! On se dispute et je pars, ma bouteille à la main. En bas de l’immeuble, j’appelle ma Kimy qui est en plein travail, oui elle travaille le dimanche, enfin je crois, tout ce que je sais c’est que, comme d’habitude, elle est occupée et m’envoie bouler. Alors je vais dans un bar où tout le monde n’a d’yeux que pour moi. Et comme d’habitude, je pars dans les toilettes avec un(e) des habitué(e)s de ce bar. Ce manège s’est installé, c’est comme ça chaque week-end, on appelle ça la routine. Je suis chez Kimy et elle m’appelle pour faire je ne sais quoi. Alexis »

Alexis ferma d’un coup son journal. Elle ne voulait pas lire la suite parce que la suite, elle la connaissait. Sa Kimy l’a lâchement abandonnée, piétinant son pauvre cœur. Samuel ? C’est qui déjà celui-là ? Ah oui, le pauvre mec. Il a rencontré une fille. Elle est jolie et elle, au moins, elle saura prendre soin de lui. Maintenant elle est à New York, enfin. Depuis le temps qu’elle en rêvait. Dans son minuscule appartement, elle prend une bouteille de whisky pour oublier sa peine et pouvoir enfin refermer son pauvre cœur déchiré. Puis elle se lève, ça y est, elle est prête ! Qui sera sa nouvelle victime ? New York City, attention, Alexis Meredith Lee est là et plus rien ne sera jamais comme avant…