Apparence & Style: Kayle est une fille fine, presque maigre. En fait, elle pourrait être mannequin si elle se donnait la peine de s'intéresser un minimum à la mode. Elle peut paraître chétive aux premiers abords, mais si vous vous confrontez à elle vous pourrez goûter au proverbe " ne pas se fier aux apparences."Avec des cheveux bruns et sombres, le teint naturellement pâle de la jeune fille ressort. Ses yeux, bien que d'une couleur brune et ordinaire, ne manque pas de pétillements et sont un de ses atouts lorsqu'ils sont bien maquillés. Kayle n'a pas de préférence pour les cheveux attachés, souvent, sa coupe dépendra de la chaleur ou de l'activité qu'elle pratiquera pendant la journée. Les bijoux ne sont pas non plus son fort : bien qu'elle ait deux piercings à la langue, la jeune fille n'a pas de boucle d'oreilles ou de bracelets et encore moins de bagues sur ses longs doigts fins. Kayle a conscience de que de nos jours l'image est une chose importante, mais étant donné qu'elle ne se soucie que peu de l\'avis des gens, elle n'y fera pas tout le temps attention. Avec une préférence pour la musique pop rock, le punk ou encore le rock, Les deux marques de chaussures portés par la jeune fille seront Converses ou Dr Marten's. Bien que la demoiselle aime le court, elle ne favorisera pas les jupes, par soucie de commodité. Elle aime les jeans (surtout ceux qui sont usés) et favorise les débardeurs. Son style peut donc se résumer à un style de " skateuse " ou encore de " rockeuse ", "rebelle " - Kayle ne se qualifiera de rien car elle n'aime pas les étiquettes.

Caractère: Kayle est une jeune fille difficile à cerner. Qui pourrait parler de la personnalité d'une demoiselle qui ne se connaît pas elle-même ? Souvent, on retrouvera Kayle perdue dans les méandres de ses pensées, entre autisme et coma. Bien qu'elle n'ait aucun mal à s'adresser à un inconnu, elle n'aura pas forcément le reflex de parler a quelqu'un uniquement pour discuter - a vraie dire elle déteste les conversations d'usages, polies & vides de sens. En revanche, elle peut entretenir une conversation si elle en vaut la peine, mais n'apprécie guère de parler de ses expériences personnelles et de sa vie et détournera toujours le sujet en fonction de ce paramètre. On pourrait donc la qualifier de froide : mais rassurez il suffit de quelque gramme d'alcool dans le sang pour qu'elle change du tout au tout. Kayle est malheureusement connaisseuse d'actes hors-la-loi et autres vices - peut-être essaie-t-elle de se prouver que quelque part, elle est forte et ne craint personne. Kayle est une jeune fille facilement distraite mais créative, elle se dirigera toujours vers les travaux manuels et bien que parfois ses interprétations plastiques sont particulières, elle acceptera parfois une critique constructive et se fichera des avis personnels des gens. On parlera aussi de gourmandise, gourmandise qu'elle pourra d'ailleurs se permettre, car elle fait partie des personnes qui mangent comme quatre et qui pourtant ne grossissent pas. Enfin, Kayle est une jeune fille qui ne juge pas, mais qui s'énerve rapidement, faites donc attention

Commençons par le commencement. Kayle est née à Seattle, entouré d'une famille aimante, enfant unique d'un couple romantique qui vivait à l'époque dans une banlieue calme. La jeune fille, expressive, souriante et créative à donc apparemment un futur prometteur, un bel avenir devant elle. Mais le monde est cruel avec les rêveurs et au fur et à mesure que Kayle grandit, ses parents se désillusionnent doucement. Dès son adolescence, La jeune fille désobéis souvent et fugue la nuit. Lorsqu'elle revient au petit matin, elle sent l'alcool et est dans un état déplorable. Elle se désintéresse de ses études et focalise uniquement son attention sur les activités créatives. Ses parents, pensant que tout cela était une conséquence de la crise d'adolescente, décident alors de laisser couler - grosse erreur. Kayle finit par penser que le monde n'à aucune limite pour elle et que de toutes façons ses parents ne tiennent pas à elle. Décide de briser toutes ses attaches : tout lui est donc permis. La jeune fille commence à traîner dans des quartiers malfamés, rejette les amis qu'elle avait pour des fréquentations peu recommandables. Elle se perce la langue sans l'autorisation de ses parents, deux fois. Elle se confronte à la douleur physique et à la douleur moral de ne pas savoir qui on est et ou a quel endroit on appartient. C'est alors que sa vision de la vie va être changée : elle goûte au sexe plutôt jeune et pense que, loin d'être une preuve d'amour, l'acte de coucher avec quelqu'un n'est qu'une distraction, un pur acte de plaisir. Un soir, elle avait eu sa première relation sexuelle avec un certain Eden - ce garçon l'avait marqué, car sa peau était tatouée : son corps était un oeuvre d'art. Enfin, elle développe l'idée que l'on ne peut être heureux ici bas et décide de s'évader de façon plus radicale : la drogue. La jeune fille passe de plus en plus de nuit en dehors de chez elle, à se piquer et à planer. Le temps passe. Chaque matin est une claque plus grande que celle précédente, jusqu'au jour ou, découvrant avec horreur l'état des bras de leur fille, Mr et Mrs Richardson décident de l'envoyer en cure de désintoxication. Lorsque Kayle apprends la nouvelle, elle est prise d'une rage folle et s'insurge contre ses parents, leur hurlant qu'ils ne pourraient jamais comprendre ce qu'elle ressent et qu'ils n'ont aucun droit de lui prendre le peu de liberté qu'elle a en faisant semblant de faire attention a elle. Malgré tous les refus et crises de colère, la jeune fille est finalement envoyée dans un centre et supporte très mal le traitement. Elle a alors Dix-neuf ans. Elle se renferme sur elle-même, se perds. Elle développera par la suite une haine contre ses parents, car chaque jour qui passait dans ce centre était une torture pour elle. Jusqu'à ce jour de printemps . Un matin, ne supportant plus le traitement, cherchant quelque chose à s'injecter de nouveau dans le bras, Kayle vole une seringue. Elle est alors prise sur le fait par un infirmier. Elle se mit à courir à travers les couloirs blancs et interminables. L'adrénaline lui montait dans le corps : mais quel merveilleux sentiment que cela. La jeune fille finit donc par courir par amusement et non par peur de la punition - depuis longtemps, le rire de Kayle heurte les murs, entre les cris les plaintes et les chambres vides du centre. Au bout de vingt bonnes minutes de course, la jeune fille se retrouve face à un cul de sac. Déterminé à entretenir ce sentiment d'adrénaline, la jeune lance la seringue sur l'infirmier pour faire diversion, ouvre la fenêtre et sans réfléchir, saute. La chute lui procura l'envie de hurler et de rire en même temps. La chute fut rude : non pas parce qu'elle tombait de haut, mais parce qu'elle était tombée sur quelqu'un. Elle reprit rapidement ses esprits et ouvra les yeux sur le garçon sur lequel elle était à cheval. Elle constata avec stupéfaction qu'elle avait déjà été dans ce genre de position avec lui : l'inconnu n'était autre que ce garçon avec qui elle avait couché pour la première fois. Un cri retentit derrière elle, elle jeta un coup d'oeil pour y voir un infirmier arrivé en courant. Apparemment le garçon avait quelques problèmes lui aussi. Elle se redressa et saisit le poignet du garçon, mit toute sa force pour le redresser et se mit à courir. On aurait pu croire qu'elle paniquait mais, non : elle hurlait de rire. Après une autre vingtaine de minutes à courir, les deux toxicos montèrent dans un arbre, le plus haut possible pour être tranquilles. Une fois son souffle repris, Kayle regarda les infirmiers s'agiter en bas. Elle re-dirigea son attention sur le garçon assied en face d'elle.
- C'était marrant non ? Fit-elle
- Pire que ça. Répondit le garçon avec un drôle de sourire .
- Toi aussi ils te torturent sous prétexte de te soigner ? Repris t-elle en regardant les infirmiers.
- Hm, personnellement je me sens bien mieux le nez dans la poudreuse. Et toi, c'est quoi ? Dit-il en regardant la jeune fille de ses yeux bleus.
Kayle montra ses avant-bras parsemé de troues dû aux piqûres. Elle replia les bras sur sa poitrine et jeta son regard au loin.
- Mais on se cassera dici, hein ? Demanda t-elle comme pour se rassurer.
- faudra bien, je deviens dingue.
- Pareil.
- On fait un deal. Dit-il avec assurance. Mais pas les deal foireux des dealers. J'ai rien pour me couper et nous rendre frères et soeurs de sang mais j'ai ça...
Il sortit de sa poche deux pilules. Sûrement la raison de sa petite course poursuite avec l'infirmier. Il planta ses yeux bleues dans ceux de la jeune et fille et avec autorité il dit : << Promets qu'on se reverra à la sortie et avale.>> La jeune fille, sans hésiter, saisit la pilule et la posa sur sa langue. Le garçon dit de même et, en mêmes temps, ils avalèrent. Le garçon demanda ce qu'ils allaient faire, maintenant. Kayle descendît d'une branche. Avec enthousiasme, elle dit " maintenant, on court. Le premier qui se fait choper a perdu ". Avant qu'elle ne s'en aille, Le garçon lui souhaita bonne chance. Elle lui sourit alors. Ce sourire qui se dessina sur les lèvres de Kayle ne fut qu'une trace invisible sur son visage durant les mois qui suivirent. A la fin de son séjour au centre, Les parents de Kayle vinrent la cherché. Elle resta silencieuse, encore éprouvé de son séjour, ayant une seule chose en tête : la promesse. Elle resta enfermé seule dans sa chambre, ne recevant aucune visite, refusant de croiser le regard de ses parents. Au bout d'une semaine entière dans un mutisme totale, Kayle fit simplement ses valises et à quatre heures du matin, sortie de la maison, sans rien laissé derrière elle. Elle marcha le long de la route, seule, les yeux dans le vague, sans but. C'est alors qu'une voiture s'arrêta à sa hauteur. Kayle, qui n'avait pas mangé depuis un moment et qui venait de marcher pendant une heure, mit quelques bonnes minutes à reconnaître Eden. Sans un mot, elle jeta sa valise sur le siège arrière. Cette dernière percuta celle d'Eden. Il démarra la voiture. Le soleil se levait devant eux. Kayle brisa le silence :
- On va ou ?
- New York. Affirma t-il, sûr de lui, comme à son habitude.
- Pourquoi? Demanda t-elle
- Parce que j'ai envie.
- Et si moi j'ai pas envie? dit-elle en détournant son regard vers le garçon
- Tu as promis, dit-il en lui rendant son regard. Alors, New york.
- New York.