Apparence & Style: Bandit n’est pas ce qu’on peut appeler très grand. Il mesure en effet 1m75 ce qui, pour un homme, est une taille plutôt moyenne. Le jeune homme a de petits yeux en forme d’amande, yeux de couleur noisette qu’il cache parfois derrière des lunettes de soleil. Il a un petit nez fin et des lèvres rosées minces, mais irrésistibles (a) *out* , le tout encadré par des cheveux bruns tombant de chaque côté de ce visage plus rond qu’ovale. Descendons maintenant et admirons ce corps. Bon, il n’y a pas grand choses à admirer, pas d’abdos d’enfer, alors parlons plutôt de ce qu’adore porter le jeune homme, voulez-vous? Je ne vois pas pourquoi je vous demande votre avis, parce que je vais vous le dire quand même (a) Alors, comme dit plus haut, Bandit aime bien ses lunettes de soleil. Il doit bien en avoir 3 ou 4 en sa possession. Il ne raffole cependant pas des chapeaux et casquettes. Lorsque vient le temps de choisir un t-shirt, il opte souvent pour la simplicité. Un t-shirt blanc ou noir fait largement l’affaire, bien qu’il aime porter des chandails à l’effigie de ses groupes favoris tels The Misfits, Metallica, Avenged Sevenfold et compagnie. Il accompagne le tout d’un jeans classique style skinny noir ou gris. Pour finir en beauté, il opte soit pour des chaussures de marque Vans ou des Converses. Ses chaussures, c’est son péché mignon.

Caractère:C'est un garçon étrange et mystérieux, sans doute est-ce lié au fait qu'il est fortement introverti et secret, mais aussi parce qu'il possède un très grand empire sur lui-même. Timide et peu enclin à communiquer, c'est quelqu'un d'hypersensible et d'émotif qui se dissimule le plus souvent derrière une façade d'insensibilité et de distance. Cette attitude lui est sans doute plus confortable à vivre, mais ne lui permet pas de se sentir véritablement compris. de son entourage, qui le qualifie un peu trop souvent d'indifférent. En apparence calme et réservée, de caractère plutôt flegmatique, Bandit donne souvent l'impression d'être distant ou hautain. Pourtant, il est plutôt du genre simple, timide et modeste, doutant assez facilement de ses capacités et cherchant avant tout à se protéger. Dès qu'il est en confiance, il reprend son naturel et se montre plus ouvert. Assurément, il est une personne sérieuse, honnête et consciencieuse, non dépourvue de grandes qualités morales. Patient, stable, discipliné, volontaire et persévérant, il est néanmoins inquiet, mal assuré, enclin au pessimisme ou au doute... Introverti, il ne redoute pas la solitude et préfère toujours une relation unique privilégiée à plusieurs moins authentiques : très éloigné du superficiel, il ne s'attache véritablement qu'à ce qui est profond et réel. Si vous faites partie de ses amis, c'est que vous êtes digne de confiance... Peu spontané ni démonstratif, il est pourtant sensible et on ne fait pas en vain appel à lui. Fier et orgueilleux, il se débrouille seul, sans rien demander aux autres, et perd ainsi beaucoup de temps. Mais comme la patience est une de ses vertus, ils est gagnant au final, car sa réussite, même si elle est parfois tardive, n'en est pas moins plus appréciée puisqu’elle est due à son seul mérite... Rationnel, pratique et pragmatique, Bandit a bien les pieds sur terre et s'appuie sur sa raison, sa logique et, s'il lui arrive parfois de rêver, il retrouve bien vite le sens des réalités... Travailleur, il se montre souvent perfectionniste, ordonné, économe et sérieux. Il a l'esprit critique et une certaine tendance au scepticisme, arborant parfois un petit sourire dubitatif ou ironique au coin des lèvres.

« Je veux avoir une fille. » a dit madame McGill.

« Une petite fille, notre petite fille. Ce serait génial. » lui répondit monsieur McGill.

« Le voici, votre petit garçon. » dit le docteur.

Les parents affichaient une mine heureuse face au médecin qui leur tendait leur petit poupon, pourtant, ils n’en voulaient pas. Ils étaient cependant trop lâches pour le laisser en adoption. Il ne voulaient pas que quelqu’un d’autre s’occupe de leur enfant. Il était hors de question qu’une autre femme borde ce petit poupon. Non, ils vivraient avec ce bonhomme, même s’il n’était pas l’enfant tant attendu. Ils l’élevèrent sans trop s’occuper de lui. Ils lui offraient un toit, à manger et de quoi se vêtir, mais pas l’amour que des parents sont sensés offrir à leur enfant.

« Je n'étais aucunement désiré. Comme si mes parents étaient du genre à vouloir fonder une famille. Le terme famille ne peut même pas s'appliquer à ce que nous étions. Je nous décrirais plutôt comme trois êtres vivant sous un même toit. Vous raconter ma naissance serait chose impossible, puisque ce n’était pas l’intérêt premier de mes parents. Je n’ai jamais été qu’une source de discorde entre mes parents, je faisais ce que je voulais de ma vie, ils s’en foutaient complètement. J’aurais pu me jeter sous un train qu’ils ne s’en seraient jamais rendu compte. Vous me croyez maintenant quand je vous dis que ma vie est sans intérêt? Toujours pas? Sérieusement vous êtes assez chiants dans votre genre. Si vous y tenez, voici l’enfer dans lequel j’ai vécu. Je n’étais âgé que de cinq ans lors que mon père entra pour la première fois dans ma chambre, ou du moins ce qui était sensé l’être. Je faisais semblant de dormir, je n’arrivais pas à trouver sommeil parce que les cris venant du rez-de-chaussée étaient incessants. Papa a gravit les marches dans un tel fracas, j’avais si peur. Il a ouvert la porte de ma chambre qui est allée claquer contre le mur violemment et il s’est approché de moi. Je l’entendais fulminer. Il disait des choses horribles sur ma mère. Il était incontrôlable. Une fois arrivé au côté de mon lit, il s’est mis à me frapper. Sa ceinture, la lampe, tout ce qui lui tombait sous la main était un bon objet pour me violenter. Il disait que j’étais une source de malheur pour lui et ma mère, que je n’étais qu’un bon à rien. Je me souviens de ses paroles comme s’il les avait prononcé hier. Il hurlait, c’était horrible. Puis, après ce qui m’a semblé être une éternité, il a arrêté. Il est reparti, me laissant seul dans mon lit, recroquevillé et blessé. Quelques semaines plus tard, je devait entrer à l’école. Papa m’a aidé à cacher mes bleus. Moi qui croyait que c’était pour bien faire. »

Il entra à l’école, passage obligé si monsieur et madame voulaient voir un jour leur fils partir de la maison. Comme si les autres enfants pouvaient sentir ce manque chez le jeune, ils en firent rapidement leur souffre-douleur. Le pauvre petit Bandit Lukaël McGill devint, du jour au lendemain, la risée de toute l’école, du quartier même.


Stay Beautiful. Keep it ugly.

Je savais que ma famille n’était pas normale. J’étais pleinement conscient que mes parents ne s’entendaient pas à merveille et restaient ensemble seulement parce que j’étais dans le décor. Parce qu’ils ne voulaient pas avoir à me trimballer toujours avec eux. Je n’étais donc pas désiré. J’avais sept ans lorsque l’on s’est réellement préoccupé de moi la première fois. Je me souviendrai toujours de ce jour ou l’on m’a enfin accordé de l’importance, ou l’on m’impliquait dans les discussions familiales. Je revenais de l’école et ma mère attendait sagement sur le canapé.

« Viens ici » m’a dit ma mère.

J’ai obéi. Je me suis installé sur le seul siège de libre qui restait, face à mes parents.

« Bandit, je dois te dire quelque chose. »

Elle prit une pause, regardant le paysage à travers la vitre du salon, se perdant dans sa contemplation.

« Maman? »

« Oh, oui, j'ai le cancer. »

Je l’ai regarder et je suis monté à ma chambre. Je n’affichais aucune expression sur mon visage. Je ne savais pas si j’étais triste ou pas. Je veux dire, je risquais de perdre ma mère, c’était certain. On n’avait pas les moyens financiers nécessaires aux traitements qui pourraient la sauver.

Les jours ont passés et l’était de ma mère empirait. Rapidement, elle du être hospitalisée. Moi qui croyait que cette dure étape rendrait le couple que formaient mes parents plus fort, j’avais tords. J’ai continué à grandir, imaginant sur papier les histoires folles d’une famille qui n’existerait jamais, celle dans laquelle j’aurais voulu vivre. J’ai souvent rêvé de ce à quoi aurait pu ressembler ma famille si elle avait été normale, si mes parents s’étaient aimés. Mais ces rêveries n’étaient que fiction. Bien qu’elle soient dans un lit d’hôpital, on ne s’occupait pas pourtant de ma mère. On se contentait de la laisser mourir, lui offrant de temps à autres de la morphine pour calmer ses douleurs. J'essayais d’aller la voir de temps en temps, tentant de convaincre mon père de venir avec nous, pourtant il se disait toujours trop occupé. Ma mère est décédée près d’un an après qu’elle m’ait annoncé son cancer.»

Je me souviens de ce soir ou je suis rentré de l’hôpital, après ce qui fut ma dernière visite. J’ai vu mon père sur le canapé, une femme par dessus lui. Ils étaient en train … Non, ne me dites pas que j’ai réellement vu ça! Mon père n’avait pas le temps de venir voir ma mère qui mourrait parce qu’il se tapait d’autres femmes? Je ne le comprendrais donc jamais. Je suis monté dans ma chambre sans faire de bruit, j’ai mis mes écouteurs dans mes oreilles et j’ai allumé mon IPod, le son au maximum et me suis coupé du reste du monde. La vie, ne s’arrêtant pas parce que j’avais vu mon père commettre l’adultère ou parce que ma mère était morte, continua son cours. Je du retourner à l’école le lendemain, endurant les moqueries.

« Regarde le p*dé. » s’exclama l’un des jeunes du quartier dans lequel j’habitais.

« Regarde le. Il est lait, idiot et je suis sur que ses parents ne l'aiment même pas » s’exclama un autre enfant.

« Qui aimerait avoir un fils comme ça » ajouta le petit blondinet avant de rire.

Ils étaient maintenant un petit groupe à rire. Rire de moi. J’étais blessé, mais j’y étais habitué. »

Narrateur

« Il s’est fait battre à l’âge de quinze ans par un groupe d’étudiants, ce qui l’a laissé dans un coma profond pendant près d’un an. Les médecins ont même eu peur qu’il ne se réveille jamais. Pourtant il est là et déterminé plus que jamais de vivre sa vie à fond. »

Citation :

Il était là, assis seul sur ce banc, comme à son habitude. Il n’avait jamais réellement aimé la présence d’autre gens. Il avait toujours préféré la solitude aux bains de foule. Les seuls moments ou il se permettait certains écarts de conduite, c’était quand ses parents l’autorisaient à se rendre à divers concerts de ses groupes favoris. Son IPod allumé, le volume au maximum, il se coupait souvent ainsi du reste du monde. La musique était sa raison de vivre et elle l’est d’ailleurs toujours. Il replaça son foulard et se recroquevilla un peu plus sur lui-même. Maintenant cinq ans qu’il avait cette routine bien à lui. Après que les cours soient terminés, il ne rentrait jamais directement chez lui. Ce parc était devenu son jardin secret, son endroit favoris. Il pouvait y trouver le calme qu’il n’a jamais pu obtenir à la maison. Toujours quelqu’un pour venir troubler sa petite tranquillité d’esprit.

Un groupe d’étudiants passait par là. Ils ne manquèrent pas d’apercevoir le jeune homme tout vêtu de noir. Il faut dire qu’il détonnait de ce paysage aux couleurs hivernales avec son long manteau noir et sa chevelure couleur corbeau. Canettes et tout autre type de rebuts débutèrent leur course après avoir quitté la main de leur propriétaire pour terminer au final sur le manteau ou dans les cheveux de l’adolescent. Depuis toujours, c’était ainsi. Jamais il n’allait vers les autres et les étudiants de son âge avaient de la difficulté à l’accepter. Il était rejeté par tous, étant considéré comme un rebuts. Heureusement qu’il avait toujours accès à sa musique. Cette musique qui lui parlait, qui la comprenait et qui était toujours présente dans les moments les plus difficiles de sa vie. Bandit devait tout à la musique, enfin, plus spécialement à un groupe en particulier. My Chemical Romance. Un groupe que certains qualifient d’emo, mais dont les chansons représentent tellement bien la vie du jeune homme. Il n’avait jamais été apprécié par ses camarades de classes et il ne pouvait trouver refuge chez sa propre famille. Il rentrait aussi tard qu’il le pouvait chez lui, n’en pouvant plus des nombreuses scènes de ménage qui éclataient chez lui presque tous les soirs.

Il en avait assez de cette vie, mais n’avait pas les ressources nécessaires pour pouvoir décrocher de tout ça, pour pouvoir dire : « Ça suffit, tout ce cirque s’arrête maintenant, je change de vie. » Alors, il restait là, à ne rien dire, ne rien faire et se foutre de tout, sauf de sa musique. Il poussa alors un soupire tandis qu’il alla porter les rebuts à la poubelle qui se trouvait non loin de lui. Il vint par la suite s’asseoir sur son banc. Une autre journée merdique. C’était ainsi depuis sa plus tendre enfance. Pas une journée il n’avait été heureux. On ne l’avait jamais traité de façon respectueuse que ce soit de la part de sa famille ou d’autre gens. Comme s’il était un moins que rien, comme s’il n’était pas digne, qu’on ne pouvait pas aller lui parler ou avoir une conversation avec lui, comme s’il était un animal.

If for one minute you think you're better than a sixteen year old girl in a Green Day t-shirt, you are sorely mistaken. Remember the first time you went to a show and saw your favorite band. You wore their shirt, and sang every word. You didn't know anything about scene politics, haircuts, or what was cool. All you knew was that this music made you feel different from anyone you shared a locker with. Someone finally understood you. This is what music is about.

J’ai grandit, subissant les moqueries des gens, mais je ne m’en souciais plus. J’extériorisais tout ce que je ressentais à travers mes dessins. Puis vint ce jour ou j’ai trouvé une vieille guitare au bords de la route. Je l’ai ramenée à la maison en catimini et j’ai appris par moi-même à jouer. Je crois m’en être bien sorti.

J’ai, à l’âge de vingt et un an, décidé de quitter le pays parce que j’en avais marre de cette vie. C’est en faisant de l’auto-stop que je me suis retrouvé dans cette grande ville que l'on appelle New-York, ou La Grosse Pomme. À la fin de mon périple, j’étais ici, à New-York. Cela fait bien un an et demi que j’ai élu domicile ici, enfin que je loge chez qui veut bien m’héberger en attendant que je trouve un emploi stable et que j’aie assez d’argent pour me trouver un logement convenable.