Apparence & Style: Le style est une part fondamentale de ma personne, ainsi, sans vouloir voler la vedette de Justin qui restera toujours un grand maître en la matière, j'arbore une mèche sublime qui sans aucune once de laque produit des mouvements capillaires prodigieux. N'allez pas penser que je suis de ces métrosexuels qui dépensent leur fortune chez un coiffeur utilisant rapporteur et équerre pour calculer l'angle le plus approprié pour effectuer la coupe, non l'artiste c'est moi, et j'étais bon en géométrie. Je dois avouer cependant m'épiler le torse. Si Ed Westwick reste un modèle en matière de style, je ne lui envie pas pour autant la forêt noire qui dépasse de ses chemises. En théorie tout de même, j'ai comme une légère préférence pour le style BCBG, plutôt que les shorts et les t-shirt, mais mon goût pour la haute couture, me pousse parfois à porter des choses réellement excentriques. Cependant je suis assez shopping et être aussi souvent entouré de filles ne m'aide pas à limiter mon budget en ce qui concerne les fringues griffées.

Caractère: Pour ce qui est de mon caractère je dirais qu'il est assez difficile à cerner, pas que je veuille me la jouer mystérieux ou quoi que ce soit, mais avec moi on ne sait jamais vraiment à quoi s'attendre. Je suis en somme assez versatile et joueur. Je suis gémeaux de signe astrologique et je crois correspondre parfaitement au cliché, en possédant une dualité assez marquée, elle même rythmée par mes quelques humeurs. Fils à maman, je suis également capable de jouer les capricieux pour obtenir quelque chose. Contrairement à ce que je laisse paraître, j'aime les filles, et passer pour homosexuel est quelque chose de terriblement pratique quand on aime en être entouré. De manière générale j'ai tout de même un caractère assez agréable. Passionné par la coiffure, je me donne à fond dans ma profession non sans un certain entrain lié aux avantages du job en lui même. Passionné est donc un des adjectif qui me décrit le mieux. Du reste j'ai également un sens de l'humour des plus douteux qui fait toute ma spécificité.

Nicholas James Newton, né le cinq juin mille-neuf-cent-quatre-vingt-six, enfance paisible, pas spécialement boutonneux à l'adolescence, je ne suis pas de ces garçons rebelles à l'histoire tragique qui peuplent les téléfilms qui passent de quatorze heures à seize heures l'après midi sur une certaine chaîne. Ma mère n'était pas sous anti-depresseurs et mon père pas spécialement porté sur les minettes de vingt ans, j'ai donc passé ma jeunesse sans encombres majeures ce qui aurait pu théoriquement me rendre lisse et inintéressant. Pourtant aîné, suivit par cinq morveuses -le terme est affectueux- j'ai très vite développé une passion assez singulière pour un homme. La coiffure. Toujours à m'amuser avec les chevelures de mes sœurs, je suis passé des nattes-très en vogue à une certaine époque quand la petite maison dans la prairie passait tous les midis à la télévision- aux colorations qui n'ont jamais viré au vert, pendant la période adolescente, une fierté en somme. Si mon père s'est montré quelque peu sarcastique au début, il a bien vite accepté que son fils entre dans une école de coiffure. Avouons le, j'écrivais sans trop de fautes d'orthographe, mais je n'étais pas non plus un génie des équations. Un mal pour un bien, que ma mère a évidemment soutenu, quelle brave femme. Du reste j'ai fait ce que j'aimais, je n'ai pas gagné grand chose au début, mais la passion me poussait à me priver de macchiatos. Les concours se sont enchaînés avec succès, je m'illustrais enfin dans quelque chose, à défaut d'avoir la bosse des maths, j'étais devenu un artiste capillaire qui aurait su vous teindre 50% des cheveux en rouge et réaliser admirablement une copie de la coupe de Bill de Tokio Hotel dans ses meilleurs jours. Mais ce n'était pas tout, juste un aperçu.

On a fini par me remarquer, et on m'a offert un job qui ne se refuse pas. New York, Elite, je n'ai pas vraiment hésité, j'ai quitté les miens. J'étais enfin dans mon élément, non sans gagner correctement ma vie. D'un naturel avenant, je n'ai pas eu de mal à m'intégrer, ni à me faire des amies, filles pour la plupart. Et si la plus grande partie pense que je suis homosexuel, je m'amuse à ne pas démentir. Après tout pourquoi ne pas jouer le rôle du meilleur ami gay que toutes les filles rêvent d'avoir si en prime cela vous offre le privilège de pouvoir vous rincer l'œil en toute impunité. Pour ce qui est de la question qui brûle toutes les lèvres, je ne vis pas de love story parfaite avec une jolie blonde un joli brun, mais j'estime avoir le temps. De manière générale je suis assez exigeant. J'aime butiner, séduire, mais bien souvent ça à s'arrête à cela. Beaucoup me décriraient comme un Don Juan en dehors des heures de travail, mais la vérité c'est que je n'ai jamais couché avec aucune d'entre elles. En vérité, je n'ai jamais couché avec personne. De toute évidence j'aime brouiller les cartes à ce niveau là, peut être par pudeur, ou alors parce ca peut paraître idiot d'intellectualiser autant une relation. Je recherche la perfection dans tout ce que je fais, comme s'il s'agissait d'un besoin à satisfaire. L'insatisfaction étant une part intégrante de ma vie, je continue encore aujourd'hui à lutter contre elle, quitte à passer pour un garçon incapable de se fier à une première décision.