Sujet: déploie jamais tes ailes Catarina ne t'envoles pas. Dim 1 Mai - 0:27
Delirious Chucko
Age: Date de naissance: Lieu de naissance: Métier/Etude:
J'appartiens au groupe des Artists
Personnage:Poste VacantScénarioInventé
" Il y a bien des souvenirs, mais quelqu'un les a électrifiés et connectés à nos cils, dès qu'on y pense, on a les yeux qui brûlent. " de Mathias Malzieu.
Signe(s) Particulier(s)
Catarina n’a pas de piercing, hormis ses oreilles trouées, elle n’a pas eu d’envie de se percer ailleurs, cependant, elle possède un tatouage, qu’elle avait fait pour faire rager sa mère il y a quelques années. Il est situé derrière son cou, on le voit parfaitement bien lorsqu’elle s’attache les cheveux. Son tatouage représente sa date de rencontre avec son meilleur ami, écrite en chiffres romain. Catarina fume de tout, ça aussi c’était pour faire rager ses parents à l’époque, sauf qu’il se trouve qu’elle n’a jamais pu arrêter. Elle boit souvent trop lors de soirées bien arrosées, justement. Elle est végétarienne. Elle sait jouer d’un bon nombre d’instruments ; guitare, piano, violon et quelques bases en batterie. Elle souffre d’une pneumonie et suit un traitement, elle n'est plus autant atteinte qu'il y a quelques années, étant donné qu'elle se soigne depuis environ trois ans (même si elle n'avait pas très bien suivit son traitement pendant un an). La maladie ne lui fait plus que l'effet de petites toux, de maux de têtes et d'une faiblesse soudaine, peu fréquents. Et elle se soigne relativement bien de nos jours... Elle ne supporte pas entendre quelqu’un siffler. Elle déteste son prénom composé à la con et préfère qu'on l'appelle Cat ou Maia.
Orientation Sexuelle
Catarina-Maia est hétérosexuelle, elle n’a jamais eut d’expérience avec les femmes bien que cela ne l’a dérangerait pas du tout.
Catarina-Maia Pucinelli
Physique & Caractère
Apparence & Style: Ce qu'on retient de la brune au premier regard, c’est sa fine silhouette élancé et ses yeux bleus. Catarina-Maia n’est pas petite, mais pas grande non plus, elle mesure 1m68. Elle se sent relativement bien dans sa peau depuis quelques temps. Ses yeux sont d’un bleu envoutant, clairs et parsemés de reflets argentés. On s’y perd tellement facilement. Des yeux comme ça, on ne les oublies pas. Généralement, Catarina-Maia les surligne d’une couche d’eyeliner noir, de façon à s’en faire des yeux de biches. Et malgré cette « peinture » frappante aux premiers abords, Catarina reste belle au naturel. Elle décore quelques fois ses fines lèvres avec une couleur rouge pétant. Ses joues sont naturellement rosées. Elle a des allures de poupées de porcelaine. Ses cheveux sont soyeux et d’un brun sombre. Elle en prend grand soin depuis son épisode « je me teins en blonde pour faire rager papa et maman. » Ça avait beau avoir fonctionné, Catarina n’avait pas vraiment aimé cette couleur, elle avait eu envie d’expérimenter. Et longtemps elle avait arboré cette couleur blond platine qui ne lui allait pas et qu’elle ne supportait pas. Côté vestimentaire, Catarina ne s’embête pas trop, elle a beau avoir les poches remplies, elle ne va pas dépenser des milliers d’euros pour des robes de grands couturiers. Certes elle peut s’habiller chic, mais il ne faut pas pousser… La brune adopte un style simple. En réalité tout dépend se son humeur. Elle peut se vêtir d’un jeans et un pull simple, comme d’une robe féminine ou encore de superposer des chaussettes multicolores, des vestes ou des caleçons avec des pantalons. Une chose est sûre, Catarina ne manque pas d’imagination… Aussi, elle ne sort jamais sans avoir les poignets remplies de breloques en tout genre. Elle aime beaucoup ce type d’accessoires, elle s’en offre un toutes les semaines d’ailleurs.
Caractère: Catarina-Maia est italienne. Et ça se remarque par son caractère typique des italiens. Elle est susceptible comme pas deux, elle est têtue, extrêmement têtue. Elle veut toujours avoir raison, quand vous avez le chique de la contrarier, elle pourra vous en faire baver ou alors trouver toutes sortes d’arguments et d’excuses pour démentir votre thèse et clamer haut et fort le fait que c’est elle qui a raison. La brune est déterminée, quand elle veut quelque chose, elle ferra tout pour l’obtenir, elle aime les défis et elle se donne à fond pour les relever. La jeune femme est également très lunatique, elle peut très bien être joyeuse pour finalement laisser s’installer un sentiment de vide ou de mélancolie. Catarina est bordélique, depuis toute petite, elle n’a jamais pu se résoudre à ranger sa chambre. De toute manière, elle n’avait pas ses parents sur le dos puisqu’ils étaient bien trop occupés à travailler et à voyager. Elle n’a jamais obéit à ses parents, ils n’avaient pas le temps d’avoir de l’autorité sur elle, on pourrait dire qu’ils ont loupés son éducation… Elle s’est prise en main très tôt et a donc été autonome très tôt également. L’italienne est chiante, lorsqu’elle a quelque chose en tête, elle ne le lâche plus et bassine son entourage avec pendant des semaines… N’ayant pas eu de véritable éducation, puisque l’éducation d’une femme de ménage, ce n’était pas terrible et ça ne suffisait pas à la tenir, elle est rapidement devenue arrogante. N’en faisant qu’a sa tête, parlant comme bon lui semblait, sortait de table sans permissions, disait des gros mots et tout ce qu’il ne fallait pas dès son plus jeune âge. Elle était l’enfant roi, elle était l’exemple parfait de tout ce qu’il fallait éviter de faire ou de laisser faire lorsqu’on avait un enfant. Dès la première année de sa scolarité (oui, très jeune donc), Catarina est devenue bagarreuse, elle était infecte avec les autres élèves qui l’embêtaient. Bien qu’aujourd’hui, ce trait de caractère avait un peu disparu, il n’était pas rare de la voir s’emporter pour se défendre ou défendre quelqu’un à qui elle tenait. Elle était toujours seule, froide envers les autres, d’ailleurs même actuellement ça n’avait pas changé de ce côté-là. Ce n’est qu’avec de rares personnes que Catarina-Maia s’ouvre. Rares sont ceux qui peuvent voir son véritable elle. Elle est extravertie et délurée, généreuse et attachante, oui une chiante pareille pouvait se montrer généreuse et attachante. Elle est en réalité à la limite entre sociable et associable. Elle ne va pas réellement vers les gens, sauf exceptions qui confirmeraient la règle. Maia est une ancienne dépressive, pas si ancienne que ça finalement. Ayant vécue de moments riches en émotions, elle se surprend même parfois à être encore ici. Elle remercie sa passion soudaine pour la musique. Oui, Catarina est mélomane, elle joue de tout et chante à ses heures perdues. Catarina-Maia est scandaleuse depuis son plus jeune âge, elle a toujours aimé en faire baver à ses parents, profitant par ailleurs du fait qu’ils n’avaient pas d’autorité sur elle. Ça la foutait mal pour des gens si importants en Italie….
Behind the computer
Prénom: cute agony. Âge : quinze ans, mais bientôt seize. (a) Avatar choisi : Kaya Scodelario. Comment as-tu connu ce forum ? : ce forum est tellement connu que celui qui ne le connait pas craint du boudin. Ton avis (design, contexte, ...) : J'A-DO-RE je suis fan, je kiff, j'aime *-* Présence sur le forum :; 4/7 Autre(s) compte(s) : nop (: Exemple de RP :
Spoiler:
je n'sais plus qui je suis, je tremble un peu... un soleil rouge se lève, beaucoup de sang a du couler cette nuit.
Je me sentais bizarrement bien d’un coup. Je me sentais bien par le simple fait de ne pas être seule, par le simple fait de tenir un verre de vodka dans ma main droite, par le simple fait de parler de mes soucis à quelqu’un qui était en mesure de comprendre. Quand je dis que je me sens « bizarrement bien » c’est qu’en fait, d’un côté ça va. Mais de l’autre j’ai l’impression de suffoquer. Quelque chose n’allait pas et j’ignorais ce que c’était. Depuis que je suis môme j’ai l’impression que quelque chose n’allait pas dans ma tête, je sentais que je manquais d’air, j’avais une baisse de morale et peu de temps après ces symptômes, quelque chose de soit grave soit futile arrivait. On pourrait interpréter ça comme un don, mais je ne voulais pas croire en ces choses là. On vivait dans une société de consommation avec des règles et ou il faut se battre pour avoir ce qu’on veut, pas dans le pays d’Alice aux Pays des Merveilles ou dans le monde de twilight avec des vampires et tout le reste…
Passons, j’avais beau tenter de masquer le côté « je sens que quelque chose cloche » je n’y arrivais pas. J’avais cette incapacité qui me jouait des tours sans arrêt. J’avais beau toujours me fixer des objectifs, rares sont ceux que j’atteignais. J’étais en train de boire avec Alaska, on se parlait de nos soucis et la seule chose qui monopolisait l’hémisphère droit de mon cerveau c’était cette étrange sensation de déjà vu qui m’alarmait lorsqu’une merde ou quelque chose que ce bout de cervelle jugeait important. La saveur de la vodka enivrait ma gorge puis mon œsophage. C’était tellement bon. Ça faisait tellement longtemps… Boire me manquait, je devais l’avouer. Boire trop me manquait. Je sais que mon « meilleur ami, frère, sexfriend » me ferrait la morale et me prendrait puissamment la tête s’il me voyait et surtout, s’il savait ce que j’avais dans la tête à cet instant précis. J’avais une envie de me remettre à boire pour combler le manque nouveau qui s’installait encore en moi. J’avais arrêté trop de choses d’un coup pour pouvoir le supporter. La drogue, du moins, j’avais tout jeté et plus rien acheté, j’avais coupé les ponts avec mon dealer, mais c’était dur de ne pas le rappeler puisque j’avais beau ne plus avoir son numéro sur mon répertoire téléphonique, il restait gravé dans ma tête, tant de fois je l’avais appelé… Et cet arrêt d’alcool enfin diminution de consommation depuis Noël, en réalité le jour de l’an. Ça faisait cinq mois, ça faisait trop.. Certes ce qui m’était arrivé au Mexique était censé me refroidir avec l’alcool, mais chez moi, ou chez quelqu’un d’autre, comme ici ou chez Lysandre ou chez Enjoyce, rien ne pouvait m’arriver. Avec ce manque, je compensais avec les cigarettes maintenant. C’était infernal. J’avais une vie infernale. Comment ai-je pu descendre aussi bas ?! Moi qui pensais qu’on ne pouvait pas descendre plus profondément encore, chaque jour j’avais la preuve que je pensais mal…
La douce voix d’Alaska m’avait sortie de mes pensées pas très saines et contraires à ce que j’avais décidé et ce que je voulais. On à beau dire que quand on veut on peut, ce n’est pas toujours le cas. Je voudrais tant ne plus dépendre de toutes ces saloperies, je n’arrive pas à dénouer. Mon corps, une partie de mon cerveau réclament. ..
« Tout roule dans ce cas si on est en sécurité ici. »
Au final, Alaska et moi on s’était drôlement bien trouvé. Enfin, il n’y avait rien de drôle.. Mais je veux dire, on a eu le même genre d’enfance, le même genre de vie de merde. Bon d’accord, je n’ai pas été adopté moi, mais parfois j’aurai préféré. Plutôt que de me retrouver avec mon grand père sui râle jour et nuit. Et qui me pourrissait la vie pendant quelques années. J’avais beau avoir regretté le fait de lui avoir dit des choses méchantes et de l’avoir poussé à se barrer en laissant mamie seule, j’avais été heureuse de me retrouver seule avec ma grand-mère, et elle aussi était heureuse de ne plus avoir à le supporter. A vrai dire si elle avait eut envie qu’il reste, elle m’aurait viré sans scrupules…
Aly trouvait que mon père avait agit par amour. Moi je ne m’étais pas vraiment posé de questions. C’était pas que j’étais jeune, non, c’était que je savais que j’étais encore avec « ma famille » qu’a l’époque, j’aimais et je trouvais unis.
« J’imagine que ça devait être tout aussi dur. Ma famille à promptement dit, n’en était pas réellement une en fait. Je t’assure que si je retrouvais ton salopard de tuteur qui s’acharnait sur toi, je lui plante deux couteaux dans ses orifices oculaires ! Peut-être qu’il a en effet bien agit, mais j’aurais aimé qu’il m’explique, parce que j’avais besoin d’un père après le décès de ma mère. »
Elle venait de me dire que ses parents biologiques étaient à Buenos Aires, avec sa sœur… Si j’avais été à sa place, je ne sais pas du tout comment j’aurais réagit… Est-ce que je me serais empressé d’aller les retrouver, est-ce que j’aurais joué à la morte ? D’un côté je pense que quand on est dans ce cas, on a envie de rencontrer ses vrais parents, pour voir si on leur ressemble, comment ils sont, est-ce qu’ils sont comme on les avait imaginé ? Et d’un autre côté, on leur en veux de nous avoir abandonné, surtout pour avoir refait un gosse quatre ans après. Je l’ai regardé et je lui ai serré les mains.
« Une petite sœur de quatre ans de moins… Tu sais, si j’étais à ta place je sais pas trop comment je réagirais.. Je pense qu’ils t’ont abandonné parce qu’ils jugeaient que ça serait mieux pour toi. Parce qu’ils ne se sentaient pas prêts à élever un enfant à leur âge. Ils ont pensés que c’était mieux pour toi de te laisser dans un orphelinat pour que quelqu’un s’occupe de toi comme il se doit. D’accord, ça a été pire. Mais ils ne pouvaient pas savoir qui allait t’adopter.. D’accord, ils ont refait un môme quatre ans après, c’est rien. Mais ils se sentaient peut-être prêt à se moment là. A mon avis, ils ont fait ça par amour pour toi. Un peu comme tu le penses avec mon père. J’suis d’accord avec toi. J’avais juste besoin d’explications, et je pense qu’aujourd’hui, toi aussi t’en a besoin…. »
On s’est serré dans les bras l’une de l’autre pendant un long moment. Le seul bruit était celui de nos respirations mêlées à la télé en bruit de fond. « Qu’est ce qu’un nom après tout ? Si celle que nous appelons une rose portait un autre nom, ne sentirait-elle pas aussi bon ? Roméo même s’il ne s’appelait pas Roméo garderai cette perfection qui m’est chère, quelque soit son titre. Oh Roméo, défais toi de ton nom qui n’est pas ta personne et à la place de ce nom, prend moi toute entière. (…) Mieux vaut perdre la vie par leur haine, qu’attendre la mort sans être aimé de toi. » C’est un beau film niais, mais il faut le regarder quand on est en état de le supporter. Un autre bruit retenti dans l’appartement, Alaska se leva et me laissa seule dans le salon. J’ai vidé mon verre et j’ai attendu qu’elle revienne. Et quelques minutes après, je l’ai entendu crier. Un gros boucan à retentit peu de secondes après. Je me suis précipité vers la salle de bain, prenant tout de même quelques secondes supplémentaires le temps de la trouver.
Je suis arrivée dans la salle de bain en vitesse, j’ai vu Aly couchée par terre, le miroir brisé à côté, tous ces médicaments étalée en fouillis par terre. Je me suis baissé et j’ai vu qu’Alaska perdait du sang au niveau de son bras. J’ai hurlé à mon tour. En me redressant pour chercher quelque chose dans le but de chercher quelque chose pour lui faire un bandage le temps d’appeler les secours, j’ai aperçut un chat noir dans la baignoire. Que foutait-il ici ? J’ai levé la tête et j’ai vu la fenêtre ouverte, a mon avis, c’était un chat de gouttière et il est tombé du toit et est venu se réfugier ici. Puis ce côté qui me faisait suffoquer s’est accentué. Je savais que quelque chose allait arriver, je n’avais pas tord. D’accord, j’avais un don peut-être.. Je me suis baissé, j’ai regardé Aly, encore consciente.
« Aly pourquoi tu fais ça ?! J’ai besoin de toi merde ! On a dit qu’on sera toujours là l’une pour l’autre. Je t’ai promis de ne pas t’abandonner et je ne t’abandonnerai pas ! »
J’ai saisi un morceau de miroir et je l’ai fixé du regard. J’ai passé mon doigt dessus et une goute de sang se mettait à perler le long de ma main. J’ai regardé Alaska qui me fixait avec horreur, comme si elle voulait dire que je ne devais pas faire ça.
« Jamais l’une sans l’autre je t’ai dis. Tu le fais, je le fais. »
Et j’ai planté le morceau de miroir tranchant dans mon bras, à la recherche de mes veines, je grimaçais et tout ça s’est fini dans un dernier hurlement…
Noir complet. Des voix résonnaient dans ma tête.
Je savais que c’aurait été ce qui se serait passé si j’avais sauté la semaine dernière. Je me sentais bien, euphorique, j’avais l’impression de planer et je savais que cette fois-ci, je n’allais pas me réveiller puisque ce n’était pas sous l’effet de la drogue. Après la drogue on reprend brutalement et douloureusement connaissance. Là, je me sentais bien et j’étais convaincu que je n’allais pas me réveiller. J’allais rester dans cet état un long moment, ensuite, si c’était comme dans les films j’allais voir les médecins s’acharner sur mon corps pour me ramener à la vie. En voyant leur défaite, j’allais me sentir encore plus légère et j’allais monter au paradis ou dans cet autre endroit, les limbes. Je planerai jusqu'à la fin des temps là bas. Tout allait se terminer. Et j’aurais pu sentir un sourire se dessiner sur mon vrai corps inerte. J’allais quitter le monde avec Alaska.
Quelques temps plus tard, j’ai entendu au lointain des gens entrer dans la salle de bain et s’activer pour nous évacuer et nous ramener à l’hôpital il me semble. Et à partir de ce moment, j’ai perdu tout contact avec la réalité. Je ne me trouvais que dans cet endroit noir, où j’étais légère et heureuse. C’était fini, ça approchait.
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ok by Dylan
Dernière édition par Catarina-Maia Pucinelli le Mar 3 Mai - 14:59, édité 12 fois
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Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: déploie jamais tes ailes Catarina ne t'envoles pas. Dim 1 Mai - 0:28
L'histoire
chapter one; childhood.
Je suis née le neuf décembre mille neuf cent quatre-vingt-douze, à Milan. Et depuis ce jour, j’ai su que j’allais détester mes parents et qu’ils allaient me détester par la même occasion. Lors de ma naissance, ma mère avait sentie qu’elle allait en baver avec moi. J’étais sa première enfant et sa dernière. Comment je le sais ? Elle me l’a dit. « Crois moi que toi si j’avais pu ne pas t’avoir, je ne t’aurais pas eu. Je n’aurais pas eu de gosse tout simplement ! Tu es la pire chose qui m’est arrivée. » J’avais treize ans quand elle m’avait dit ça. Et ça n’avait fait que renforcer ma haine envers elle.
Mon enfance ne s’est pas déroulée comme elle se devait. Je suis née, et un mois après ma naissance, ma mère à reprit le boulot. C’était la femme de ménage et parfois une nourrice qui s’occupaient de moi. N’ayant pas de grands parents.. Je veux dire, ils ne vivaient pas dans la même ville et Milan/Rome ça en faisait des kilomètres. Ma nourrice et notre femme de ménage étaient gentilles avec moi. Elles me gâtaient lorsque j’étais petite, de ma naissance à mes cinq ans. C’était à peu près les seules années de ma vie ou l’on pouvait me tenir.
« Catarina-Maia, viens voir ce que je t’ai apporté aujourd’hui ma belle. » J’avais détalé dans la cuisine et je m’étais arrêté bouche bée devant un magnifique ours en peluche. Il était tellement beau, je l’ai encore d’ailleurs. « Oh tatie, c’est tellement gentil ! » J’appelais ma nourrice « tatie » parce que c’était la personne avec qui j’étais la plus proche. Elle m’a prise dans ses bras et m’a embrassé sur le front. « Pas de quoi ma belle. » Mon quotidien ressemblait à ça. Mais lorsque je suis rentrée à l’école élémentaire, ça ne ressemblait plus à ce petit paradis.
chapter two; rebellion.
« Tatie, je suis revenue de l’écooole. J’ai des mots à te faire signer ! » Giuseppina n’avait pas bronché, elle était resté dans la cuisine à préparer le dîner que ma mère n’aura pas le temps de préparer ce soir en rentrant. Elle avait sortit un gâteau du placard et l’avait posé sur la table pour que je me serve. « Giussepina ? Qu’est ce qui ne va pas ? » Elle m’avait regardé d’un œil triste et d’un air désolé avant de poser la cuillère en bois sur la casserole. « Catarina-Maia, je ne peux pas continuer à me faire passer pour ta mère. Ce n’est pas à moi de signer tes mots. Surtout vu la gravité de ces mots. » Je l’ai regardé l’air ahurie en posant mon carnet de notes ouvert à la page qui réclamait la signature sur la table. Non ? Elle voulait vraiment que je le montre à ma mère qui s’en fichait de moi et qui me donnait de l’argent pour le simple fait que je ne réclame jamais rien et que je ne lui adresse pas la parole ? Moins elle me voyait, mieux elle se portait, alors non, je n’allais pas faire signer ces avertissements par ma mère. « Giussepina, maman ne voudra jamais signer ces mots… Et ce n’est pas grave. Je veux dire, ce n’est pas de ma faute si Ophelina m’embête tiens ! Je ne fais que de me défendre. » Elle avait soupiré et m’avait regardé d’un air las. « Il va bien falloir qu’elle soit au courant un jour ! Tu trouves qu’arracher les cheveux d’une fille et la faire tomber par terre parce qu’elle te fait des remarques ce n’est pas grave ? Oh mamamia ! » J’avais écarquillé les yeux, à cinq ans passé déjà, j’étais plus mature que la normale.
« Ce n’est pas ma faute si elle me traite de ‘sorcière qui reste toujours toute seule pour découvrir de nouveaux sortilèges.’ Ou encore qu’elle me rappelle tous les matins que ‘ta mère elle s’enfou de toi !’ »
Mes cinq années à l’école élémentaires se sont toutes ressemblées, mais c’était de pire en pire, j’avais beau être très sage, rêveuse et bonne élève en classe, dans la cours je faisais la misère à ces petites pestes qui me pourrissaient la vie. Elles pensaient être supérieures, mais moi, grâce à mes parents que, certes, je n’aimais pas, je pouvais me la péter en disant que j’étais blindée de thunes. La dernière année, ça c’était calmé. Tout le monde me dévisageait sans oser me parler ou m’approcher. Ça me plaisait, j’avais ma paix. J’étais comme le caïd de l’école. Certains élèves finissaient même par me respecter.
A onze ans, j’étais rentrée au collège, le « scuola media ». Et c’est là bas que j’ai rencontré mon meilleur ami Enzo. Il était un peu comme moi, rebel sur les bords et il n’aimait pas ses parents. Enfin lui, ce n’était pas ses vrais parents, il était adopté. Mes deux premières années dans le scuola media s’étaient très bien déroulées. Exactement comme à l’école élémentaire en réalité. Et par la suite, ça s’est empiré. Oui, ça pouvait être encore pire. C’est à ce moment que ma mère m’a dit que j’étais une pourriture. Elle m’avait proposé de me donner plus d’argent et qu’en échange je me calmais à l’école puisqu’elle ne supportait plus avoir des appels du collège lorsqu’elle était en réunion. J’avais refusé, elle n’allait pas m’acheter comme ça. De toute manière, si ce n’était pas elle qui me donnait de l’argent, c’était mon père, toujours absent, mais qui prétendait, lui au moins, m’aimer. D’ailleurs, il a été le premier à croire suffisamment en moi pour me payer des cours de guitare et de piano lorsque je lui avais parlé de ma passion naissante pour la musique. La première fois qu’il m’a entendu jouer, il n’a pas été déçu. Il a été très fier de moi et continuait de financer mes cours en conservatoire. Je pouvais me le permettre, je suivais sans difficultés à l’école. Et je m’investissais tellement que j’avais enchainé avec le violon lorsque j’avais suffisamment de bases.
♣♣♣
« Giussepina ?! Faut que j’te demande quelque chose ! » Je m’étais précipité dans la cuisine, et là, je n’avais pas trouvé Giussepina, mais ma mère. Elle avait décidé de virer la nourrice. Elle jugeait que je n’avais plus besoin d’être encadré, et ça lui coûtait quand même une petite somme… J’avais pété les plombs. J’allais lui faire regretter !
Alors, le lendemain après les cours, j’ai décidé d’aller me faire tatouer notre date de rencontre avec Enzo. Et le lendemain, je suis allée me teindre les cheveux en blond platine très laid. J’avais pas calculé mon coup sur ce point, je ne pensais pas que ça allait faire si laid… Mais la réaction de ma mère m’avait bien plu. « Mamaaan ! Je suis revenue de l’école ! » Elle était sortit de la cuisine en colère, déjà à l’avance. Et avant de remarquer ma nouvelle couleur de cheveux, elle avait hurlé ; « A CETTE HEURE ? Tu reviens des cours à cette h… QUOI ? C’est quoi ces cheveux ? CATARINA-MAIA c’est quoi cette horreur ? AH CETTE GOSSE ! Je vais finir par la tuer. TU ME FOUS LA HONTE ! Tu n’es pas digne de la famille Pucinelli ! ON A PAS BESOIN DE TOI AVEC LES PROBLÈMES QUE SURMONTE L’ENTREPRISE ACTUELLEMENT !!! » Je l’ai regardé avec ce petit sourire narquois qui ne quittait pas mes lèvres lorsque j’étais en sa présence. « Oui, à cette heure. Et, cette horreur, c’est moi. Tu sais, je te foutrais peut-être pas la honte si tu avais été un peu plus présente quand j’étais mioche ! ET PEUT-ÊTRE MÊME QUE SI TU AVAIS ÉTÉ PLUS PRÉSENTE, J’AURAIS ÉTÉ DIGNE DE CETTE FAMILLE A LA CON ! »
chapter three; the decadences.
« Enzo grouille toi ! Ma mère va pas tarder à rentrer ! » Mon meilleur ami devait venir me chercher chez moi avant qu’on aille se balader en ville sur son super scooter. Monsieur venait d’avoir son permis scooter, il était fier. Et j’avais personnellement envie que ma mère me voit partir sur le scooter d’un mec, que bien évidement elle ne connaissait pas, même si il était venu des tonnes de fois à la maison, pour répéter quelques chansons à la guitare et au piano, oui, mon meilleur ami aimait aussi la musique.
Quelques minutes plus tard, j’ai entendu le bruit d’une mobylette se garer dans la rue et je me suis dépêchée de sortir en prenant soin de prendre mon sac, mes clefs et mon portable. « Enfin ! Je commençais à m’impatienter. Waoow, elle est belle ta mob’ ! » Il avait sourit et mit un coup d’accélérateur. On était en route pour les quartiers un peu moins bourge de la ville. Une heure plus tard, après quelques tours de pâtés de maison, Enzo m’avait demandé : « Ça te tente d’aller à une petite soirée organisée chez Francesco ? » Francesco c’était un de nos potes également. Un des rares, parce qu’on était toujours fourrés ensemble. J’ai souris bêtement et j’ai dit oui.
C’est à la petite soirée organisée par Francesco et chez Francesco que j’ai commencé à fumer. Et à boire, sans pour autant en être dépendante, bien sûr. C’était de l’expérimentation à l’époque… Je ne m’étais jamais autant amusé que ce soir là, même lorsque j’avais accroché Pedro au poteau lors de la deuxième année du collège.
♣♣♣
« Catarina-Maia ! C’est quoi ces sachets là que tu planques dans ta chambre ?! » « J’y crois pas ! TU FOUILLES DANS MES AFFAIRES MAINTENANT ! » « Je suis ta mère ! RÉPONDS A MA QUESTION ! C’est quoi ces merdes ?! » « TOI ?! MA MÈRE ? MAIS LAISSE MOI RIRE ! Tu en a rien à foutre de moi depuis ma naissance et aujourd’hui tu prétends être ma mère ?! J’ai pas de mère en fait, je suis une bâtarde ! Et c’est de l’herbe merde ! Ça se voit pas ?!! Je me défonce, oui! » « TU N’ES QU’UNE SALLE GARCE INSOLENTE ! C’est bien ce que je me disais ! Et TU ACHÈTES DES MERDES PAREILLES AVEC MON ARGENT ! » Elle s’était dirigé dans les toilettes et avait balancé l’herbe dans la cuvette pour finalement tirer la chasse. « MAIS ! t’es grave ! Tu sais combien ça coûte rien qu’UN SEUL SACHET ?! » Elle m’avait foutu une baffe et je m’étais résignée à ne pas la lui rendre. J’étais partie en courant chez Enzo. Et on avait fumé ses joints à lui. Et il m’en avait filé un gratuit. On avait parlé longtemps et on avait joué un peu à la guitare. Le lendemain, j’étais rentré chez moi, un joint à la bouche et j’avais de nouveau fais râler ma mère. C’était le pied, j’adorais ça.
chapter four ; disease, lies & first revenge.
« Pourquoi tu tousses tout le temps en ce moment Cat ? T’es malade ? Tu sais t’es pas obligée de faire comme moi et de fumer hein ! » J’étais en train de m’arracher les bronches, c’était douloureux et ça me faisait comme une impression de quelqu'un qui vomissait ses tripes... « Non, non c’est pas ça. Ça va passer c’est rien. T’inquiètes pas Enzo. Si ça avait été parce que je fume, ça serait arrivé longtemps avant je pense. » J’avais seize ans et je ne me sentais pas bien du tout en ce moment. Ça m’avait prit un soir, quand j’étais dans mon lit, j’avais été prise d’une crise, je toussais comme une folle et j’avais du mal à respirer. Je suis allée voir mon père (ma mère étant partie en voyage ce jour là) et il m’a dit que ça passerait. Et ça s’était calmé. Mais ça revenait toujours, par intervalles. J’étais saisie de crises. Mes parents étant complètement indigne, je me suis rendue moi-même chez le médecin. Il a mit quelques minutes avant de m’expliquer que j’étais diagnostiquée comme étant atteinte de la pneumonie….
« Papa.. je suis allée voir le médecin. Et… j’ai la pneumonie. » « C’est pas vrai !? Je t’emmène tout de suite en consultation ! » « Mais.. papa, c’est pas la peine, j’y suis déjà allée. » « Je t’y amènes quand même !» Bien entendu le fait qu’il m’y amène n’avait servit à rien, je le savais déjà.. Le médecin m’a prescris un traitement que je devais suivre à la lettre. Je l’avais prit un mois entier, et je n’avais pas réellement vu les améliorations, elles ont commencées à apparaitre lors du deuxième mois. Tout aurait pu aller plus vite si je n’avais pas oublié de les prendre lorsque je le cachais à Enzo. En effet, mes parents sont partis tous les deux en voyage d’affaire, il n’y avait personne à la maison et je n’avais pas envie de rester seule, alors j’ai demandé à mon meilleur ami de venir… Je ne voulais pas qu’il s’inquiète, alors je les prenais en cachette lorsqu’il allait à la douche ou aux toilettes. Mais bien entendu, ce n’était pas les doses nécessaires et recommandées….
Lorsque ma mère en ayant apprit ma maladie s’était contenté de sourire. Et ça m’avait touché. Encore plus que ce dont elle avait l’habitude de me dire pour me montrer qu’elle ne m’aimait pas. Là, ça voulait sérieusement dire que si je mourrais, si je souffrais, ça ne lui faisait ni chaud, ni froid… Et ça, j’avais décidé de lui faire payer, encore plus cher que précédemment. J’allais lui faire honte, mais cette fois-ci, réellement honte. J’étais triste, je la détestais et je n’avais pas grand-chose à perdre, c’était suffisant pour me motiver.
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Jeudi 05 Février 2009 dans un journal italien; « Catarina-Maia Pucinelli à été arrêté dans la matinée pour un braquage de banque. La jeune femme âgée de dix sept ans, fille de Gregorio Pucinelli et d’Isabella Pucinelli, les chefs d’entreprises d’une grande société de cosmétique affirme ne pas s’être cachée le fait d’avoir braquée cette banque. Elle n’a pas encore expliquée les causes de son acte mais elle sera retenue en prison jusqu'à être jugée. »
Enzo m’avait aidé, mais je l’avais supplié de partir avant moi. C’était ma vengeance, il n’avait rien à voir là dedans. Je suis restée un bon mois en prison. Mes parents avaient négociés pour que je sorte, enfin, c’était plutôt mon père…. Je me sentais un peu coupable pour lui tout de même.. il n’avait jamais rien fait, certes il n’était pas présent, mais il m’aimait lui, un peu du moins et je le savais, sinon l’étincelle que je voyais lorsqu’il m’écoutait jouer ne serait pas présente dans ses yeux. Ma mère ne m’adressait plus la parole, elle faisait comme si je n’étais pas là, probablement pour éviter que ça dégénère et pour que je n’aie pas envie de me venger à nouveau.
chapter five ; hapiness .
« Tu sais Maia, ça fait un bout de temps que j’y réfléchis. J’ai longtemps repoussé cette pensée, mais elle est du genre agaçante parce qu’elle revient tout le temps. Et j’tavoue que ça fait un petit moment que j’y réfléchis. Je t’aime Catarina-Maia Pucinelli. Voilà, c’est dit c’est fait ! Tant pis pour les conséquences…» Je l’ai regardé, l’air ahurie, j’avais manqué de m’étouffer. Jamais ô grand jamais je n’aurais pu penser que mon meilleur ami allait m’avouer ça. Je l’aimais moi aussi. Mais je ne savais pas si je l’aimais comme il m’aimait… Il m’a attrapé la main et l’a serré dans la sienne. « Enzo.. je.. euh. Je t’aime aussi.. Mais… non, je ne vais pas dire « en ami », parce que je ne sais pas. D’un côté, je trouve ça étrange que nous nous soyons si bien entendu si rapidement.. Et.. ça fait longtemps qu’on se connait, j’veux pas.. j’veux pas qu’on fasse d’erreurs. Ne prends pas ça pour un… « je ne t’aime pas, dégages. » Prends ça comme un « je vais réfléchir. » J’ai besoin de réfléchir Enzo. Parce que.. tu me dis ça.. comme ça, comme si de rien n’était.. Je.. je rentre chez moi et je t’appelle. »
Lorsque j’étais rentrée chez moi, je me suis effondrée. Je n’avais pas l’habitude d’être traitée ainsi. Personne ne m’avait vraiment aimé avant. Et personne ne m’avait parlé de la façon dont Enzo l’avait fait. Ça m’avait… bouleversé. Dans le bon sens bien entendu. J’avais enfin eu l’impression d’être là pour quelque chose. ce soir là, je m’étais enfermée dans ma chambre et j’avais tellement joué de tous les instruments que je possédaient que j’en avais eu mal aux doigts. La musique m’apaisait. Elle me faisait voyager dans un autre monde, elle me faisait ressentir des sentiments et émotions que jamais je n’aurais pu sentir sans. J’étais légère en jouant. Et je me sentais terriblement bien.
J’avais réfléchis à notre conversation avec Enzo toute la nuit, et toute la journée suivante. Et je crois que j’avais envie d’essayer. J’avais envie d’essayer de l’aimer. Et ce n’était pas qu’un essai… Très rapidement on est tombés vraiment amoureux l’un de l’autre. Pendant quelques mois j’ai pu gouter le parfait bonheur. J’étais déjà heureuse de l’avoir en meilleur ami, mais d’être amoureuse de lui, c’était encore mieux. On était en harmonie complète dans presque tous les domaines. J'avais la musique et j'avais Enzo. Les deux choses qui me permettaient de vivre.
Et puis il y a eu cette étrange demande. « Maia, j’ai quelque chose à te demander. » « Oui ? Quoi ? » « Ça va te paraître fou, même peut-être encore plus fou que lorsque je t’ai déclaré ma flamme… Mais. Maia, tu veux… tu veux m’é.. est-ce que tu veux m’épouser ? » « QUOI ? Mais t’es complètement cinglé. On a dix huit ans ! » « Je suis sérieux Cat ! Je sais, on est jeunes. Mais je ne pense pas faire d’erreur. Parce que je t’aime et que je ne veux pas te perdre !» « Moi aussi je t’aime, mais tu crois pas qu’on est trop jeune pour se marier ? Je sais pas, on à toute la vie devant nous, on devrait penser à s’amuser, à faire toutes sortes de choses que font les jeunes de notre âge… » « Épouse-moi si tu m’aimes. Et je te promets qu’on continuera à vivre comme on vit maintenant. C’est juste une promesse de fidélité qu’on se ferrait à nous deux, et une promesse de "non-abandon".. » « Je t’aime, et je te serrais toujours fidèle, avec ou sans mariage, pourquoi on a besoin d’un contrat pour ça ? » « Parce que ça compte pour moi. » Il m’avait regardé avec des yeux de merlans frits, alors j’ai fini par accepter. C’était peut-être pas une si mauvaise idée.
chapter six ; the fall & the last revenge.
« Enzo. Je dois te parler pour votre ‘mariage’ a ma fille et toi. » J’avais surpris une conversation entre ma mère et Enzo quelques jours avant mon mariage. « Oui madame Pucinelli ? » « Es-tu sûr de savoir qui tu épouse ? Vous vous connaissez depuis sept ans, enfin je crois. Mais mon garçon, tu es sûr de tout savoir d’elle ? Pas que j’en sache beaucoup plus, je m’en contre-fiche même. C’est pour toi. » « Oui madame, je pense en connaître suffisamment pour la désirer comme épouse. » « Je n’en suis pas si sûre. Elle t’as parlé de sa pneumonie ? »
J’ai débarqué parce que je ne voulais pas qu’elle en dise plus, je devais parler avec Enzo de ça moi-même et j’allais mieux. Je prenais mon traitement en bonne et due forme.
« Que ce que tu fais ?! Tu crois pas que tu m’as déjà assez bousillé la vie ? » « Parce que toi tu n’as pas bousillé la mienne ma très chère fille ?! » « Si j’ai fais ça, c’était pour t’envoyer des messages, pour te montrer que j’avais besoin de toi. C’était pour que tu changes que j’ai fais tout ça. Mais t’es pas assez futée pour comprendre et tu ne m’as jamais voulue. C’est pas à toi de dire ça à Enzo, mais à moi ! » « Eh bien dis lui, t’attends quoi ? »
Je m’étais tournée vers Enzo, visiblement troublé et perdu. « Enzo, je.. j’ai la pneumonie depuis trois ans. C’est pas si grave. Ça se soigne, je me soigne depuis que je l’ai su. J’avais pas envie de te le dire parce que j’avais pas envie que tu t’inquiètes pour moi… » « Maia mais, tu te rends compte ? T’avais pas envie que je m’inquiète pour toi ? Dans tous les cas ça aurait été normal, j’étais ton meilleur ami et j’étais ton petit ami. Tu sais que si tu avais eu des complications, ça aurait pu s’empirer ?! T’as pas été sincère Cat’. On s’était promis de tout se dire. T’as pas joué le jeu... » « Attends, tu étais mon petit ami ? J’avais envie de t’en parler je te jure, je ne savais juste pas quand m’y prendre… » « Oui, j’étais. C’est trop tard. » Et il a quitté la maison et je ne l’ai plus jamais vu ni entendu.. Il ne répondait plus à mes messages et mes appels, et lorsque je venais chez lui, il n’ouvrait pas ou disais à sa mère de me dire qu’il n’était pas là. Et puis il a finit par déménager… Je m’étais tourné vers ma mère qui arborait un merveilleux sourire. « Ça y’est, t’es contente ? T’as toujours voulu me pourrir la vie. Aujourd’hui t’as réussi. Mais tu me le paieras, tu peux en être sûre. » « Nous sommes quittes mon adorable fille. » J’avais eu envie de lui répondre en l’insultant mais je me suis dis que ce n’était pas la peine. J’allais encore me venger. Mais cette fois, ça sera pire. Elle avait détruit ma vie, mon bonheur naissant. Elle m’avait privé de ma source d’oxygène. Elle m’avait rendue encore plus triste que ce que je n’avais été auparavant. Je n’allais cette fois-ci, pas seulement détruire sa réputation, mais sa vie.
♣♣♣
J’ai enchainé scandales sur scandales. Le premier ça avait été une vidéo de moi complètement torchée et défoncée sur le web. Le second, ça avait été une conduite en état d’ivresse. Et le troisième, le plus grave et celui que j’avais en tête pour détruire la vie de ma mère c’était de rentrer déguiser dans son entreprise et de foutre un bordel monstre. Je savais que c’était surveillé, c’est pourquoi j’ai prétexté vouloir attendre ma mère dans son bureau pour lui parler d’affaires de familles lorsqu’elle aurait terminé avec sa réunion. Je me suis changé dans les toilettes et mes potos ont fait pareil. Mon père n’était pas là, je n’avais donc aucuns remords. Mon intervention en pleine réunion extrêmemeeeent importante avait été un véritable scandale. Tous les bonhommes en costard cravate étaient outrés. J’avais demandé à quelques rares copains de m’accompagner, eux aussi déguisés. Mais ils n’ont rien eu, ils sont partis à temps. Tous les types qui devaient participer à la réunion qui allait faire avancer l’entreprise de ma mère à l’aide d’un projet d’un nouveau produit qui avait pour but de permettre au commerce de battre à son plein étaient partis. Elle avait définitivement perdu son projet. Et ça la faisait bien chier, parce qu’elle espérait pouvoir gagner quelques millions avec ce projet.
« Maintenant, nous sommes réellement quittes, maman adorée. » « Je te retrouve à la maison ce soir à 20heures, sans fautes ! Sinon je te jure que je te tue ! »
Elle ne me faisait pas peur, de toute manière, je n’avais rien à perdre, si ce n’était que le reste d’herbe qu’il me restait dans mon tiroir de ma table de nuit. J’étais soulagée d’avoir pu lui pourrir la vie à nouveau, mais cette fois-ci, aussi gravement qu’elle n’avait pourrie la mienne. Elle était rentrée en furie. « OU ES TU SALLE MIOCHE ?! » « Là, dans la cuisine. » « TU TE RENDS COMPTE DE CE QUE TU AS FAIS CETTE APRÈS MIDI ?! » « Oui. Et alors ? » « ET ALORS ?! Alors, tu m’as empêché de pouvoir rebooster la vente de nos cosmétiques. C’était important et primordial pour l’entreprise !» « Je sais. C’était le but. » « Ah, tu es vraiment une petite ordure. » « Je tiens de toi sur ce point. » Elle avait eu envie de me frapper, mais elle avait du se retenir tellement fort qu’elle devenait rouge partout sur son visage. J’ai souris. « J’ai un deal à te proposer. Je veux que tu quittes l’Italie, tu vas où tu veux ! Je m’en contre fiche, mais je ne veux plus que tu vives ici. Tu as trop dégradé notre image. Le compte que nous t’avons ouvert à ta naissance, oui parce que ton père voulais t’ouvrir un compte.. Enfin, ce n’est que lui qui le remplissait chaque mois. Passons. Je vais te donner tout l’argent de l’héritage de ma mère et mon père. Tu ne les as jamais connus, mais peut-importe. Je te donne cet argent. Moi et ton père on te versera toujours de l’argent tous les mois, où que tu sois. Et en échange de ça, je veux que tu ne reviennes plus jamais ici. » « C’est un peu du chantage. Tu sais, on ne peut pas acheter les gens avec de l’argent. » « C’est ça ou je t'envois en pension. Je me débrouillerais pour que tu ne traines plus dans mes pattes quelles qu’en soient les conséquences. Tu choisis. » « D’accord, je vais me barrer. Mais faut que tu saches que si tu ne tiens pas ta parole, je reviendrais. » « Je ferrais tout pour me débarrasser de toi, quitte à y laisser quelques liasses de billets, alors non, c'est pas un piège. » « T’es vraiment horrible. Je pars demain. »
Je ne lui ai pas dis parce que j’avais peur qu’elle m’arnaque. Mais j’étais tellement heureuse de partir, c’est ce dont je rêvais depuis quelques années maintenant. Je suis partie pour New York. J’avais envie de quitter l’Europe et l’Amérique c’est un peu le rêve de tous les jeunes pour une nouvelle vie.
chapter seven; new beginning, new life.
Je suis arrivée à New York il y’a un mois. Je dois avouer que la différence de température se remarque. Il fait frais à New York, mais ça ne me dérange pas, j’vais m’y faire. J’avais fais ramener mes instruments, c'est-à-dire, mon piano, ma guitare électrique, ma guitare acoustique et mon violon par avion privé. Il n’y avait aucun moyen que je les fasse venir par bateau. J’avais peur des bateaux, je ne suis jamais montée dessus. Je ne supporte pas, c’est psychologique. Alors je n’avais pas envie de confier mes bijoux à un bateau qui pouvait à tout moment couler. D’accord, un avion peut se crasher, mais c’est tout de même vachement sécurisé, et je n’avais pas peur de l’avion. Passons cette étape. J’ai décidé de ne pas poursuivre mes études. Je ne sais pas quoi faire. Je suis blindée de thunes grâce au deal de ma mère, qui, pour le moment, le respecte.. J’ai décroché la maturità (le bac) sans problèmes. Si jamais je décide de chercher un petit boulot, genre serveuse ou vendeuse, je pense que je n’aurais pas de grand problèmes à le décrocher. En attendant, j’essaie de vivre un peu de ma musique, chose que je n’ai pas lâché depuis que j’ai commencé et même parce que je n’avais plus de groupe, plus d’Enzo.. Lorsque je repense à lui, j’ai un pincement au cœur. Il a réagit d’une façon idiote. Ce n’était pas une maladie si grave la pneumonie. Je n’avais pas de complications… Et aujourd'hui, je me soigne toujours et la maladie était de moins en moins tenace. Ce n'était plus aussi grave et mes symptômes étaient moins visibles qu'au départ. J’ai beaucoup souffert de la réaction d'Enzo, mais j’ai décidé d’oublier. J’essaie donc de vivre de ma musique en jouant dans des bars, ou on m’accepte bien entendu. Dans la rue, lorsqu’il y’a des petites animations, je me débrouille pour pouvoir y faire partie. Je n’ai pas besoin d’argent pour le moment, mais je veux m’occuper et vivre comme une personne normale. Après tout, si je suis venue ici c’est pour oublier mon passé. Alors parfois je fais comme s'ils ne me versaient rien. Leur argent ça sera pour moi une roue de secours. Catarina-Maia Pucinelli, dix neuf ans, elle reprend sa vie depuis le début. Elle repart à zéro.
tous les gifs sauf le dernier -> (c) chloe_F photobucket. les deux ban > (c) kayascollywogs tumblr. dernier gif -> (c) kayascodelarioaddict. skyrock.
Dernière édition par Catarina-Maia Pucinelli le Lun 2 Mai - 20:08, édité 27 fois
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Sujet: Re: déploie jamais tes ailes Catarina ne t'envoles pas. Dim 1 Mai - 0:35
Bienvenue ici
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Sujet: Re: déploie jamais tes ailes Catarina ne t'envoles pas. Dim 1 Mai - 0:37
Madamelachieusequimennuieàtroisheuresdumatinavecsespseudossongroupeetsonavatar Bienvenue & bonne chance pour ta fiche
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Sujet: Re: déploie jamais tes ailes Catarina ne t'envoles pas. Dim 1 Mai - 1:04
Welcome. Kaya.
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Sujet: Re: déploie jamais tes ailes Catarina ne t'envoles pas. Dim 1 Mai - 1:21
Comme il me semble que personne d'autre ne tente avec Kaya je te la réserve pour une semaine soit jusqu'au 01.05. J'edit aussi ton code qui est bon (:
Bienvenue
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Sujet: Re: déploie jamais tes ailes Catarina ne t'envoles pas. Dim 1 Mai - 1:31
Merci beaucoup tout le monde. & merci de me réserver Kaya :gaby:
Alaska; oui, je suis chiante.
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Sujet: Re: déploie jamais tes ailes Catarina ne t'envoles pas. Dim 1 Mai - 2:44
Oh Kaya le retour, il était temps, elle est tellement belle Bienvenue en tout cas et bonne chance pour ta fiche.
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Sujet: Re: déploie jamais tes ailes Catarina ne t'envoles pas. Dim 1 Mai - 3:42
Merciiii. Je suis d'accord avec toi , j'étais même étonnée de la voir libre.
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Sujet: Re: déploie jamais tes ailes Catarina ne t'envoles pas. Dim 1 Mai - 11:27
Je pourrais te faire des bébés ?
Bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: déploie jamais tes ailes Catarina ne t'envoles pas. Dim 1 Mai - 12:28
bienvenue sur le forum.
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Sujet: Re: déploie jamais tes ailes Catarina ne t'envoles pas. Dim 1 Mai - 12:43
bienvenue
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Sujet: Re: déploie jamais tes ailes Catarina ne t'envoles pas. Dim 1 Mai - 13:12
La communauté d'italiens s'agrandit. \o/
Bienvenue!!
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Sujet: Re: déploie jamais tes ailes Catarina ne t'envoles pas. Dim 1 Mai - 14:05
Bienvenue
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Sujet: Re: déploie jamais tes ailes Catarina ne t'envoles pas. Dim 1 Mai - 14:46
HAAN KAYA +.+ Super bon choix d'avatar & en plus c'est le mien
WELCOOOME
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Sujet: Re: déploie jamais tes ailes Catarina ne t'envoles pas. Dim 1 Mai - 16:02
Merciii à touuus.
Gabrielle; oh ouiiii ! ça nous ferra des mini kaya et hayley. Burberry; Eh oui, les italiens c'est les mieuux ! Adriano; haaan c'est toi qui a fait l'avatar que j'ai mis ? Il est magniifiiiiquuue !
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Sujet: Re: déploie jamais tes ailes Catarina ne t'envoles pas. Dim 1 Mai - 18:37
Bienvenue sur le forum (en plus t'as pris la meilleure de toutes, je veux un lien qui déchire c'est obliger )
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Sujet: Re: déploie jamais tes ailes Catarina ne t'envoles pas. Dim 1 Mai - 19:02
Merciiiii. Taylor Momsen . Bien sûr que j'accepte un lien qui déchire.
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Sujet: Re: déploie jamais tes ailes Catarina ne t'envoles pas. Dim 1 Mai - 19:48
KAYA Bienvenue !
Mackenzie J. Howard
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i love the ring of your name you're the yin to my yang
▌INSCRIT LE : 01/07/2010
▌MESSAGES : 20301
▌AGE DU PERSO : 23
▌ADRESSE : 6812 Beverley Road #104, Brooklyn. avec l'amour de sa vie.
Sujet: Re: déploie jamais tes ailes Catarina ne t'envoles pas. Dim 1 Mai - 21:31
Kaya Très bon choix ! Bienvenue!
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Sujet: Re: déploie jamais tes ailes Catarina ne t'envoles pas. Dim 1 Mai - 21:42
Meeeerci à vous deux ! Ashton Chelsea, elle est tellement belle.
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Sujet: Re: déploie jamais tes ailes Catarina ne t'envoles pas. Dim 1 Mai - 21:45
OMFG KAYA *-* bienvenue
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Sujet: Re: déploie jamais tes ailes Catarina ne t'envoles pas. Lun 2 Mai - 1:38
KAYA Bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: déploie jamais tes ailes Catarina ne t'envoles pas. Lun 2 Mai - 2:04
Merciii à vous deux les filles.
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Sujet: Re: déploie jamais tes ailes Catarina ne t'envoles pas. Mar 3 Mai - 15:44
Validée !
Si tu sens que tu auras besoin d'aide pour trouver ta place sur le forum, le système d'intégration pourra t'y aider. N'hésite bien entendu pas à créer tes fiches de liens et de sujets ainsi qu'à faire toutes les demandes relatives à ton personnage. Si tu as la moindre question, tu peux t'adresser par message privé à l'un des membres du staff. N'hésite pas à venir faire un tour dans le flood, dans les jeux ou sur la chatbox pour te familiariser avec les autres membres. Et, finalement, n'oublie pas de voter de temps en temps sur le topsite d'Obsession, en commençant par cliquer sur Pikachu !
Bon jeu parmi nous !
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Sujet: Re: déploie jamais tes ailes Catarina ne t'envoles pas.
déploie jamais tes ailes Catarina ne t'envoles pas.