Apparence & Style: Grande blonde aux yeux bleus, vous croyez vraiment que je suis devenue mannequin pour quoi ? Je suis quelqu’un qui soigne énormément son apparence et même une mèche de travers, vous ne la verrez pas. Surtout au niveau des cheveux, j’aime beaucoup les boucler comme je peux, à l’occasion je les lisse, mais vraiment de temps en temps. Sinon, j’ai vraiment un style Barbie, je suis plutôt branchée jupe courte, petit top, les talons sont toujours de sortie. Et attention, je suis une fille avec les moyens, autant dire que je ne vais pas chercher mes vêtements au marché, si vous voyez ce que je veux dire. Mais ne vous fiez pas aux apparences, il m’arrive de les troquer contre des baskets, et oui, je suis une sportive dans l’âme, ça ne serait donc pas étonnant de me voir en survêtement, mais attention, toujours avec un minimum de classe quand même. Vous l’aurez donc compris, je suis une fille qui fait très attention à elle, après tout, je ne suis pas une fille pour rien. Cependant mon fils m'apporte tout de même le côté maternelle, celle qui protége, mais je n'ai cette instinct là qu'avec mon fils pratiquement.

Caractère: Mon caractère, après tout je suis une fille de riche, vous pensez surement que je suis égoïste, que la gentillesse n’est pas un mot connue de mon vocabulaire… Vous vous trompez totalement. Mes parents m’ont toujours élevé avec des valeurs qui me sont chers : il y a deux ans, j’ai commencé à m’insérer dans des associations caritatives, et je le fais de mon plein gré, la générosité est un mot que je connais. Mes parents me disent que je suis un cœur sur la main, que j’ai une tendance un peu trop gentille, même beaucoup trop, mais attention, si on me fait un coup de couteau dans le dos, je peux m’avérer être la pire des filles. Je suis aussi une passionnée, je sais depuis toute jeune que je veux faire du mannequinat, et mon métier me passionne. Je connais les aléas de mon métier, mais qu’importe. Encore des détails, je suis une grande fêtarde, je suis par contre une fille qui a les mains percées, et j’ai une tendance à boire très facilement en soirée. En même temps c’est de mon âge non ? Je suis par contre assez mature le reste du temps, enfin quand je suis sobre, seule quelques personnes ont eu l’occasion de le voir. Séductrice est également un mot qui me conviens parfaitement, on dit de moi que j’ai un charme naturelle, pourquoi pas après tout. Il reste quelques détails qui provienne de mon métier, je suis quelqu’un qui est sur de soi, en même temps vous vous voyez défilé sur un podium sans être sur de soi ? Non ? Moi non plus.

Née un jour d’automne, le vingt sept septembre mille neuf cents quatre vingt neuf, je suis la deuxième de la famille, le prénom de mon grand frère commence par un « A », celui de mes parents pas un « A », il allait donc de soit que le mien commence également pas un « A ». Voilà comment mes parents me donnèrent le doux prénom d’Alexeen. Un prénom que j’aime beaucoup d’ailleurs, bien que beaucoup m’appelle Alex’ mais question d’habitude.
J’ai vécu mon enfance protégé par mon grand frère, aucun garçon ne pouvait m’approcher, et les coups tordus des filles je ne connaissais pas car elles ne s’y risquaient pas. Et heureusement que j’avais mon grand frère pour me protéger, car avec ma petite blondeur et mes yeux bleu, j’en attirai plus d’un pour qu’il devienne mon « amoureux ». C’est mignon à cet âge là. J’ai passé toute ma vie à New York, et j’en suis des plus heureuses, j’aime ma ville et ses habitants, et on peut dire que c’est la ville de rêve, quand l’on a tout l’argent que l’on veut. Sauf que mes parents on eu beau m’inculquer des valeurs de rêve, ils ont dû oublier que l’argent ne fait pas le bonheur, car ils sont très, trop, souvent absent. J’ai grandit avec mon frère et ma nourrice essentiellement, plus qu’avec eux. Ceci est un choix de leur part, et quand on y est habitué, on ne fait plus attention. Mais il m’aurait surement évité bien des bêtises en grandissant.

Mon frère a fini par trouver la femme de sa vie, il est partie de la maison, c’est mis en ménage. Un grand choc dans ma vie. Moi qui avait jusque maintenant bénéficié de sa protection, je me retrouvais seule, livrait au monde. C’est là où j’ai commencé vraiment à partir de travers en faite.
J’ai dix sept ans à ce moment là, je commence les sorties en boite, les garçons, l’alcool et les fêtes en tout genre. Il faut dire qu’au High School, j’étais assez adulée, il n’y existait pas une fête où on ne me proposait pas d’y aller. L’alcool, les hommes, les deux ne font pas toujours bons mélange. Maxence, voilà son prénom, le prénom d’un homme qui changea une partie ma vie. Il fessait partie de sportif, lui aussi adulé dans son lycée par toutes les bombasses du coin. Bizarrement, je n’aimais pas ce « m’as-tu vu » dont il ne se débarrassait que rarement. Mais à l’un de ses soirées, nous nous sommes embrassés, bon d’accord, j’avoue que j’étais complètement saoule, mais qu’importe. Le fait est là, nous sommes restées deux ans ensemble. C’est lui qui m’a poussé à mon rêve, celui de devenir mannequin, et quel bonheur il a fait là. J’aime vraiment mon métier. Du haut de mes vingt et un ans, cela fait déjà deux ans que je suis dedans, que je pars en voyages à travers le monde. Maxence, lui ne peut pas me suivre, il y a ses études de sports, et je comprends parfaitement qu’il ne puisse pas. Mais moi maintenant que je suis dedans, je ne me verrai pas lâcher le mannequinat comme ça. Le problème du mannequinat est l’ambiance d’avant et après les podiums et les shoots photos. Au fur et à mesure du temps de ma première année de poses, j’ai commencé à toucher à la cocaïne. Alors qu’au début c’était juste pour être plus libres lors de mes shooting, c’est vite devenu une addiction. Maxence ne me reconnaissait plus. Sexuellement parlant tout aller bien, mais plus pour le reste.

Un soir, je suis revenue de Miami dans notre appartement à New York, j’ai du avouer à Maxence la pire des horreurs que j’avais pu commettre sous l’emprise de la drogue et de l’alcool, je me suis retrouvée à coucher avec inconnu, oui oui, même son prénom je n’en ai absolument aucune idée. Comme vous vous doutez, il ne me le pardonna pas bien au contraire. Il prit ses affaires et quitta notre appartement, je n’ai plus eu de nouvelles de lui jusque maintenant. Mais le destin se vengea bien : du retard, j’étais en retard dans mon cycle, une chose qui ne m’arrivait jamais. Un test de grossesse, et me voilà enceinte. Je fus prise de panique. Enceinte, mannequinat et sans savoir si c’était Maxence ou un inconnu dont j’étais enceinte. Mes parents toujours absent, je me tournais vers mon frère pour savoir quoi faire, bien que la réponse pouvait être évidente pour certain, la réponse de mon frère ne l’a fut pas. Bien qu’en premier lieu, il me retourne la gifle que je méritais, il me prit ensuite dans ses bras pour me dire à quel point il était désolé. Après une longue discussion avec lui, je décidais de garder le bébé, ça me ferai prendre conscience de l’importance de la vie. J’arrêtais la cocaïne du jour au lendemain avec l’aide de mon frère, et mis le mannequinat entre parenthèse. J’eus neuf mois pour réfléchir.

Le six janvier deux milles dix, je mis au monde Damian, ma vie mon sang. Et bien que même si j’ai repris le mannequinat, je protège mon fils comme à la prunelle de mes yeux, il est hors de question qu’on fasse du mal à mon enfant, et je suis souhaite vraiment lui offrir le meilleur des mondes. Le problème étant que je suis encore jeune, j’enchaine encore les sorties, et je suis loin d’être une femme mature malgré la maternité. Son parrain me le garde régulièrement lors de mes sortis, autrement, j’ai toujours une tonne de bagages avec moi car je veux vraiment que Damian me suivent partout où les shooting et les podiums m’appellent.

Aujourd’hui j’ai décidé de m’installer à New York, je n’accepte plus que les shooting photos et a décidé d’arrêter les podiums pour le moment, le temps que mon fils grandisse, car je tiens beaucoup à ça. Je viens de prendre des études de psychologie à Colombia en attendant, car les shooting photos sont de moins en moins nombreux, et je veux vraiment que Damian soit fière de sa maman.