Apparence & Style:

L’apparence. C’est certainement la première chose que l’on voit chez une personne, on juge sans même connaître grâce à elle et on se forge des relations en fonction de l’apparence. Miguel l’a compris il y a bien longtemps, à vrai dire, son père lui a toujours répété qu’il avait hérité d’un magnifique visage et d’un corps merveilleusement bien fait, et s’il voulait que l’on s’intéresse à lui, il fallait les mettre en avant. C’est-ce qu’il a fait depuis son plus jeune âge, le miroir étant devenu son meilleur ami. Des cheveux bruns, à la limite du noir souvent peu coiffé, enfin c’est-ce qu’on croirait car il passe de longues minutes à ce que chaque mèche retombe parfaitement. Etant un pur Espagnol, il est presque logique que sa peau soit joliment dorée et que ses yeux soient de couleur foncé, oscillant entre le brun et le noir en fonction des saisons. Une légère barbe de 3 jours habite ses joues, lui donnant un petit air de rebel et lui rajoutant une ou deux années, il déteste vraiment être rasé, non pas qu’il a l’impression d’être un jeune adolescent mais il considère sa barbe comme une protection, il l’a depuis désormais plusieurs années et ne compte pas s’en séparer de si tôt.
1m85, plutôt pas mal, hein ? Nous parlons bien sur de sa taille de la tête au pied, n’est-ce pas ! Aucune pensée perverse n’est toléré ici…(-out-) Il est donc ni trop grand, ni trop petit. Parce que, franchement, soyons honnête, vous verrez vraiment un mec de 1m95 sortir avec une petite femme de 1m65 ? Vive l’esthétique…
Comme lui a répété son père, un corps est fait pour être entretenu. Miguel pratique des activités sportives régulièrement, passant de la musculation au basketball pour revenir au soccer… Tout cela pour entretenir ses muscles. N’imaginez pas quelqu’un avec 40kg de muscle, il est juste comme il faut, des muscles fins et allongés, de fines tablettes de chocolat dessiné avec soin, pour lui un homme ne doit pas être trop musclé pour plaire, vous trouvez un mec sexy quand à la place d’abdos il a des espèces de cratères difformes ?
Contrairement au stéréotype, Miguel n’est pas épilé de la tête au pied, par chance il est né peu poilu pour un espagnol et n’a donc que quelques poils au niveau du torse, qui ne lui enlève rien de sa beauté et un peu sur les jambes, si légèrement que l’on ne les voit même pas.
C’est-ce qu’on appelle la classe Espagnol.

Niveau vêtement, Miguel est accro au shopping ! Chose assez rare pour un homme, les filles l’adorent justement pour ça, ce n’est pas lui qui va se plaindre de passer 3h dans un magasin ! Son style, il l’a cherché pendant plusieurs années, passant de t-shirt avec un jeans à jogging avant de finalement faire au jour le jour, selon son humeur en restant tout de même classe.
Il aime assez le style des espagnols et vous le verrez souvent habillé comme eux. Une chemise à carreaux bleue par-dessus un marcel blanc, un jeans clair et des chaussures adéquates. Des marques. On lui a toujours appris à mettre des marques, bien sur ce n'était pas vraiment pour lui déplaire, mais à force de revendiquer ses lunettes RayBan et ses jeans Lewis, il a commencé à se sentir un peu bête.
Son cou n’est jamais vide non plus, une fine chaine occupe la place, cadeau que son petit frère lui avait offert il y a plusieurs années.
Si il y a bien une chose sans laquelle il ne sortirait pas, c’est bien évidemment une goutte de parfum, pas trop fort car il a les yeux assez sensible, ils pleureraient toute la journée, non un léger parfum, qui donne un avant gout de l’été souvent.

Enfin, si on ferait ça description demain, ça donnerait autre chose… Alors autant voir directement avec lui !








Caractère:

Son caractère ? Il est assez dur à cerner. Miguel est une personne assez lunatique, il peut être d’une humeur fracassante et une minute après être entrain de s’énerver sur un gamin qui l’aurait bousculé. Son côté impulsif, il essaie de le cacher du mieux qu’il peut, préférant jouer sur les mots que se donner en spectacle à l’aide de ses poings, malheureusement il n’a pas toujours été comme ça et parfois son côté bagarreur ressort sans qu’il ne le veuille. Malgré tout, il a joie de vivre, il ne supporte pas les gens qui déprime dans leur coin alors que la vie est si courte !
Etant habitué à côtoyer du monde, il a vite appris à faire la différence entre amis et simple connaissance. Toujours là pour ses amis, il n’hésitera pas à être franc et à imposer son caractère même si ça fait mal, juste pour qu’ils ouvrent les yeux sur certaines choses.
A première vu, Miguel à l’air à l’aise en publique, toujours près à déconner et à se mettre en avant mais cela cache une personnalité que peu de gens connaissent. En réalité, il est horriblement timide mais le temps passant, il a appris à mettre une sorte de façade avec laquelle il peut montrer la personnalité qu’il souhaite.

Dans le peu de gens qui le connaissent vraiment, ses anciennes amoureuses doivent arrivé en premier. Pendant longtemps il a été un vrai playboy, passant de fille en fille comme il change de chemise. Voulant imiter ses amis, il collectionnait les conquêtes, jusqu’à les faire souffrir mais ça il s’en fichait complètement. Aujourd’hui il a changé, plus sérieux en amour, il laisse parler ses sentiments plutôt que ses pulsions sexuels, même si quand il est célibataire il a tendance à compter les coups du nuit sur les doigts de ses mains et de ses pieds…
Jamais seul est une de ses nombreuses devises. Il a horreur d’être seul, que ce soit au sens propre ou figuré ! Il trouve horrifiant le fait de marcher dans les couloirs seuls, ayant l’impression d’être inférieur aux autres.
Miguel étant un homme tactile, il adore passer de longues minutes à faire de simple câlins, où l’on peut entendre la respiration de l’autre, qu’ils soient amoureux ou amicaux. Son âge mental qui atteint environs les 4 ans, peut expliquer ses blagues la plupart du temps de mauvais goût et ses expressions plus marrantes les unes que les autres. Il déteste ennuyer les gens et est prêt à faire n’importe quoi pour les faire rire.
La confiance se lit dans son regard, une lueur rassurante qui met à l’aise facilement les gens, si il voit une personne triste, même s’il ne la connait pas, il se sentira obligé d’aller la voir et de la réconforter.

Son statut voudrait que normalement il soit supérieur et commande les autres, pendant pas mal de temps il l’a fait mais lassé de prendre les gens pour des imbéciles, il a finit par ne plus martyriser certaines personnes, bien entendu le passé ne s’efface pas et il y a toujours plusieurs personnes qu’il ne peut pas voir, même pas en photo !
Miguel n’est pas vraiment famille, pour lui elle se résume seulement à son frère et sœurs, ainsi que ses parents, il en a vraiment rien à foutre de ses cousins ou autres…
Jaloux de nature, il déteste qu’on approche ses sœurs ou une de ses amies, préférant les garder rien que pour lui. Je ne vous parle même pas de sa copine, si un homme lui jette un seul regard, dans la minute qui suit, il risque de ne plus avoir de yeux…

Ses défauts se comptes par dizaines, il est sûrement impossible de dresser la liste de tous mais les principaux doivent être les suivant: Capricieux, jaloux, impulsif, arrogant, réservé, rancunier, curieux, ancien coureur de jupon, lunatique, perfectionniste…

Ses qualités sont tout aussi importante et gagnent à être prises en compte: Gentil, fidèle, doux, confiant, sociable, heureux, joueur, honnête, charmeur, vantard…

Miguel entra rapidement dans sa chambre, ouvrant la porte tellement vite que celle-ci calqua contre le mur. Il avait été de mauvaise humeur toute la journée, peut-être était-ce parce que dans une semaine il aura terminé le lycée ? A la prochaine rentrée, il ira à l’université. Pas n’importe laquelle, New York University. Certainement la plus cher de la ville, son prix par année s’élevant à environs 40 000 dollars. Sans la mort de son oncle ou plutôt, l’héritage de son oncle, il n’aurait pu s’inscrire dans une Université comme celle-ci. Un soupire s’échappa d’entre ses lèvres tandis qu’il plongeait la main dans son sac de cours pour en sortir son agenda, les devoirs se résumaient maintenant à seulement quelques exos par-ci et par-là, rien de bien important. A sa grande déception, la prof de Français lui avait donné une rédaction à faire, seulement à lui, car en bon élève, il n’avait pas rendu le dernier devoir.
Il lut rapidement le sujet, balançant son téléphone contre le mur par la même occasion, ne supportant plus les virements incessants.

« Vous allez raconter, à la première personne du singulier, votre vie, depuis la naissance à aujourd’hui en racontant les moments importants. Aucun nombre de ligne n’est définis et vous pouvez choisir n’importe quel temps. »

Si ca n’avait pas été sa professeur de Français, qui soit dit en passant est plus que sexy, il n’aurait certainement même pas lu le sujet. Se saisissant d’une feuille, il commença à griffonner les mots, d’une traite sans même avoir besoin de réfléchir.

« Je m’appelle Miguel Adriano Sanchez Torres, Torres étant le nom de ma mère. Je suis né un certain 3 Septembre 1988 à Madrid, en Espagne. C’est classe, hein ? Le soleil, la plage, l’équipe de foot, Shakira… Bref, mes deux sœurs, des sœurs jumelles de 5 ans, attendaient avec impatience mon arrivée, heureuses d’avoir enfin un frère, elles auraient certainement préféré un grand frère, mais c’est trop tard maintenant. Ma mère était heureuse elle aussi, mais mon père l’était un peu moins. Certes, il aurait quelqu’un pour jouer au foot et parler mécanique, mais son budget risquait d’être un peu juste pour une famille contenant trois enfants. Ma mère travaillait dans un petit restaurant près de la maison, elle gagnait pas mal car elle était là depuis l’ouverture, mon père quant à lui, ne gagnait pas énormément, il essayait de percer dans le métier de peintre. Il était loin du niveau de Picasso, je crois même que mes sœurs dessinaient mieux que lui. De temps en temps il parvenait à vendre des tableaux mais c'était assez rare.

J’ai eu une enfance assez banale, je passais mon temps à jouer avec mes amis, à espionner les filles dans les vestiaires de la piscine alors que je n’avais que 4 ans ! Lorsque j’eu 5 ans, mon père m’annonça que ma mère était de nouveau enceinte d‘un petit garçon. Pendant un instant, je crus que mon père allait tomber dans les pommes, lui qui à la base ne voulait pas d’enfant était servi ! J’étais assez content d’avoir un petit frère, c’est vrai qu’avoir deux sœurs était un peu chiant.. Enfin surtout, elles étaient chiantes.
Les années qui se sont écoulé entre la naissance de mon frère et mon entré au collège n’était pas spectaculaire, j’avais des notes correctes, non pas que je travaillais mais il me suffisait de lire la leçon avant le contrôle et je connaissais presque tout par cœur. Je m’entendais particulièrement bien avec les filles, parfois plus qu’avec les mecs.

Mon entré au collège était disons… Mouvementé. J’ai eu ma première petite amie, puis une dizaine, pour ne pas dire plus. Je regrette quelques fois mon attitude, je changeais presque de copine tous les jours mais j’étais heureux de plaire et d’attirer, ça me plaisait. J’ai aussi connu la popularité. Rapidement je me suis intégré à la bande avec qui il fallait être ami, et surtout ne pas être contre, à vos risque et péril. Au fil des années je me suis mis à martyriser les plus petit que moi, me sentant comme un Dieu tout puissant. Mon père était fier de moi et malgré son revenu pas très élevé, faisait tout pour nous faire passer pour plus riche qu’on ne l’était, m’achetant les derniers vêtements à la mode par exemple. Mon frère suivait mes pas, j’étais très proche de lui, on était vraiment sur la même longueur d’onde, que ce soit pour faire des conneries ou au contraire mettre nos idées en commun pour un devoir. Mes sœurs étaient déjà au lycée, et plaisait beaucoup, ce qui avait tendance à pas mal m’énerver, je n’aime pas voir les garçons approcher mes sœurs, même si je suis plus jeune qu’eux, je suis certain d’arriver à les mettre KO.

Alors que le collège se terminait en beauté, mon père nous annonça que nous allions déménager. Nous n’avions pas vraiment réagis sur le moment, mais on aurait du se douter que le sourire en coin de ma mère cachait quelque chose de plus important qu’un déménagement dans la ville voisine. Ils nous ont laissé comme ça pendant plusieurs semaines, sans nous dire où nous allions emménager. C’est quand nous somme arrivé à l’aéroport que l’information s’est imprimé dans le cerveau de mon frère et de mes sœurs, ainsi que dans le mien. Ma mère nous annonça alors, tout sourire que nous partions à New York. La Grosse Pomme.
Je n’ai pas adressé la parole à mes parents pendant tout le voyage, tout comme mon frère. Mes sœurs, qui avaient à l’époque 20 ans étaient heureuses, comme sur un petit nuage. Elles ont toujours rêvé de devenir des stars et New York était parfait pour cela. Mon père aussi était enjoué à l’idée d’habiter au USA, totalement différent de l’Espagne, espérant secrètement devenir un peintre renommé alors qu’il n’arrivait même pas à faire un soleil et vivait sur le dos de ma mère. Mon frère était aussi déprimé que moi à l’idée de partir, nous étions partis sans prévenir nos amis en pensant que nous allions aménagé la ville à côté. Non, là on changeait carrément de continent. Contrairement à mon frère, je parlais parfaitement Anglais, à 16 ans, c’est un peu normal mais mon frère qui lui avait seulement 11 ans et devait entrer au collège n’y connaissait rien.

Finalement, au fil des mois, nous nous somme plutôt bien intégré, j’ai vite repris mes vieilles habitudes de coureur de jupons et de petit bourge, d’autant plus que mes parents m’avaient inscrit dans une école privé. Tout aurait pu être parfait, si mon frère n’avait pas décidé de partir. Alors que j’avais presque 18 ans, et lui presque 13 ans, il s’est enfui de la maison. Un matin en se levant nous avons découvert son lit vide, ainsi que ses armoires, même sa guitare n’était plus là. Moi qui était terriblement proche de lui, je souffris énormément de son départ, ne comprenant pas pourquoi, ni comment. On n’avait pas entendu un bruit dans la nuit et pourtant, il était partit. A vrai dire, nous ne savions même pas si c’était volontaire ou pas, tout ce qu’on savait, c’est que toute trace de son existence avait disparu.
Mon humeur était au plus bas pendant plusieurs mois, énervé contre rien, contre un inconnu, me disant qu’on l’avait forcé à partir et qu’on l’empêchait d’entrer à contact avec nous… Un enfant de 13 ans, seul à New York ne ferait pas grand feu…

Pendant cette même année je me suis rapproché d’une jeune femme, Hope. Même si je sais que dans une semaine je ne serais plus avec elle car le lycée sera terminé, je ne peux que la remercier. Elle m’a fait grandir sans le savoir. Notre relation n’avait rien de sérieux, c’était surtout passionnelle, fusionnelle même. C’est fou, j’arrive déjà à en parler au passé… Je me rappelle encore de la première fois où je l’ai vu en cours, j’avais été viré de ma salle et était donc allé dans la salle des première, depuis le début du lycée pourtant je la voyais, mais pas de cette façons. Ce doux regard échangé, ce sourire qui laissait dévoiler sa magnifique dentition, ce geste presque inutile de passer la main dans ses cheveux. J’entend encore son rire résonner comme une douce mélodie dans mon oreille. Peut-être étais-je amoureux. Peut-être que je suis amoureux. Personne ne le sait, même pas moi, jamais je ne lui aurais dis dans tous les cas, préférant conserver ma réputation. Nous deux c’était juste du sexe en gros, même si il y avait plus. Enfin, je crois. Plus les jours passent, plus le délais avant que je parte pour l’Université se fait court, plus mon cœur se brise… Sans même le vouloir je me suis attaché à une femme. Mais comme je ne perd pas mes bonnes habitude, je partirais pour l’Université sans un mot, sans un regard, sans une seule excuse. Je viens tout juste d’hériter de la grosse fortune de mon oncle, je n’aurais aucun mal à payer mes études à l’université de New York. J’ai déjà loué un appartement, j’essayerai de trouver un colocataire pour m’aider à payer le loyer, même si mes sœurs qui ont maintenant 23 ans ne refuserais pas que je les aide. Je vais recommencer à avoir des relations sans lendemain, des flirts, mais seulement si je suis célibataire. Si un jour je me met en couple sérieusement, je n’irais plus voir à droite à gauche. Je serais fidèle comme jamais. C’est une chose dont je suis sur et certain. Enfin, je crois.
Et puis, si Hope et moi sommes fais l’un pour l’autre, nous nous retrouverons un jour. Mais ça m’étonnerez, nous nous somme rapproché car c’était avantageux pour notre réputation. Oui, c’était pour ça… »

Miguel jeta la feuille sur son bureau en fermant les yeux pour empêcher ses yeux de s’humidifier. Il ne savait même pas pourquoi il avait envie de pleurer, surement le passé qui lui revenait en tête. En quelques minutes à peine, il s’envola pour le pays des rêves…