New-York était une ville magnifique. C'était le centre du monde en 1862, tout y était c'était la ville dont tous rêvait, la porte de l’Amérique, l'espoir d'une nouvelle vie, the American Dream. J'avais toujours vécue ici et j'adorais y vivre. Je voyais cette ville changer au fil des années. A New-York on pouvait tout trouver, il y avait des théâtres, des bars, des endroits peu fréquentables, des quartiers chics, l'opéra, un port et des ruelles sombres. J'avais tout vu de cette ville, la période de ma vie où javais vécue dans des conditions plus que précaire m'avait montré une tout autre image de ma ville natale. Dans ces quartiers défavorisés on pouvait trouver toute les nationalités, tous étaient ici pour créer ce nouveau monde. Et je trouvais toujours quelque chose pour me distraire et toujours quelqu'un avec qui le faire...

Ce matin-là, je m'ennuyais fermement dans notre grande villa. J'avais passée au moins une heure à broder ce qui représentait mes limites. Je n'aimais en rien les taches d'une femme au foyer. Je pense que c'était la jeunesse, j'avais besoin de m'amuser, de rire, de vivre. Et ici avec mon oncle ce n'était même pas la peine d'y penser. mais alors que je contemplais notre immense jardin, une de nos domestiques: Betsy m'apporta une lettre qui venait d'arriver, elle m'était destinée. Je l'ouvris et un large sourire apparut sur mon visage.

Chère Absynthe,

Votre compagnie me manque cruellement, rejoignez-moi ce soir vous savez où.
Il me tarde de vous revoir.
Totalement Votre.
L


Enfin un peu d'animation, il faudrait seulement que je trouve le moyen de m'éclipser discrètement. Caleb ne permettrait jamais ce genre d'excursion et encore moins s'il avait vu qui me l'avait envoyée, heureusement il n'en savait rien mais jusqu’à quand... Je pensais à ma soirée, heureuse. Je partirais à la tombée de la nuit.

Le reste de l'après-midi passa rapidement, quand l'horloge du salon sonna six heures du soir, je commença à me préparer. J'enfilai l'une de mes plus belles tenues, étrangement une des moins habillées. Elle était composée d'une jupe noire avec un corset dans les tons de gris. Les manches étaient en tulles léger, presque transparent et cette tenue disposait d'un généreux décolleté. Je laissais ms cheveux le long de mon dos, ne mettant qu'une simple épingle avec une perle au dessus de mon oreille. Je me maquillais très peu et enfilais une veste. Caleb n'était pas encore rentré, je pouvais y aller. J'étais dans le petit salon j'allais quitter la villa quand je croisa Robbyn...Oups. « Mlle McFadden vous partez ? » « Je vous l'ai déjà dit appelez moi Absynthe, Robbyn. Je dois y aller malheureusement. » « Vous êtes magnifique dans cette tenue. » « Merci c'est gentil de votre part. » J'allais quitter la pièce pour m'éclipser quand il me parut important de rajouter un détail. « Si vous pouviez éviter de dire à Caleb que vous m'avez vue sortir...» Elle ne dit rien mais un sourire s'afficha sur son visage. J'espère qu'elle ne dira rien... Je parvenais enfin à quitter la villa. je me rendais d'un pas rapide à mon rendez-vous, pressée d'y être.

« Non ce n'est pas du jeu! Vous ne pouvez pas faire cela. » « Et pourquoi cela ? » « Vous devez me laisser gagner, vous êtes un gentleman oui ou non ? » Je voyais dans les yeux de mon adorable rendez-vous qu'il ne pouvait répondre, j'avais raison. Il essaya tout de même de m'attraper. Mais malgré mes jupons je courrais plutôt vite, heureusement que les rues étaient vides à cette heure-ci. On arrivait finalement devant la villa de ma famille. « J'ai gagnée! » Il avança, encore et encore, au point que je sois plaquée au mur et que je puisse sentir son souffle contre mon visage. Je posais ma main sur son torse et le repoussait. « Vous avez perdu très cher. » Un sourire taquin aux lèvres, je m'éloignais de lui. Je voyais son air déçu. Je m'approcha à nouveau. « Vous gagnerez un jour et vous aurez votre récompense. » « Quand vais-je vous revoir . » « Bientôt, je vous le promets. » Je posais un baiser sur sa joue et rentrait chez moi. La villa était vide, noire et silencieuse. Tout le monde dormait, j'allais pouvoir me faufiler dans ma chambre sans soucis et sans croiser personne. J'arrivais finalement dans ma chambre, une lumière en sortait, qui était là ? Je poussais la porte délicatement et vit mon cousin, visiblement nerveux, ma lettre à la main. « Caleb... » Je ne pouvais rien dire d'autre, je venais de me faire avoir et j'allais avoir de sérieux problèmes.

OK by Mackie