Apparence & Style: Bon aller ! On passe à mon physique d'athlète ... Il faut bien dire qu'en fait je suis un peu un gringalet. Quand j'étais un adolescent qui attendait d'avoir trois poils sur le torse et qui avait passé l'étape très difficile de l'acné bah on aurait dit une fillette. Oui j'étais un mec dans le corps d'une fille sans forme. Terrible. En plus, quand j'étais môme je me déguisais en femme alors ! Mais, heureusement avec le temps je suis devenu un homme. Un vrai je veux dire, les poils sont apparus, beaucoup trop d'ailleurs. Par exemple je dois me faire la barbe tous les jours pour pas devenir Jésus Christ en à peine une semaine. Sinon j'ai le teint blanc, on dirait un cul de bébé comme on dit mais, je prends vite des couleurs. Sinon je sais pas trop définir ma couleur de cheveux, châtains aux reflets roux ou blond foncé, je ne sais pas trop. Par contre, j'ai les yeux verts que l'on dit souvent « émeraudes » mais, je trouve surtout qu'ils sont bleus-gris parfois alors je sais pas. On peut pas vraiment définir ces couleurs, je sais pas pourquoi je suis spécial. Elles varient selon le temps, la lumière ect ... Bon alors physiquement ... Je suis grand déjà, c'est un bon truc ça d'être grand. En fait je trouve que je ressemble à une perche ou à un cornichon mais bon. Sinon je ne suis pas très musclé, je suis surtout développé des épaules comme j'aime nager. Je cours aussi le matin, je fais du jogging. J'ai besoin de faire du sport pour canaliser mon énergie mais, passons. J'ai le nez de travers j'ai oublié de le dire ça, je me suis pris un coup quand j'étais petit enfin, un arbre et depuis il n'est pas droit. J'ai des lèvres pleines, des grains de beauté un peu partout sur moi et puis j'ai de longs doigts et de grands pieds mais, promis je ne suis pas le méchant loup comme dans le compte du petit Chaperon rouge. J'ai de longues dents aussi pour rester dans le compte du Chaperon mais, je mange personne, pas encore disons. Sinon je sais pas trop quoi vous dire. À si j'aime les costumes d'ailleurs je mets quasiment que de ça, ce n'est pas seulement dû à mon travail mais, surtout au fait que j'aime être habillé avec classe et goût. D'ailleurs quand je n'en porte pas j'aime être bien habillé avec une simple chemise blanche et un jeans mais, surtout avec de belles chaussures. On dit que je suis élégant et classe aussi mais, je ne suis pas de cet avis.

Caractère: Mon caractère ... Je ne sais pas vraiment quoi vous dire en fait. Je n'ai pas un caractère facile disons. En fait j'en avais un quand j'étais gosse, j'idéalisais tout le monde et j'étais dans ma bulle. Tout était merveilleux en fait, j'avais ma famille, mes amis et puis surtout ma sœur que j'aimais plus que tout. J'idéalisais la vie que j'avais en fait. Je me croyais heureux, je le pensais réellement, tout le monde était beau, tout le monde était gentil mais, surtout j'étais dans ma bulle de confort. Vous savez celle qu'on s'imagine qu'on fantasme presque. On se s'y sent toujours bien. C'est souvent les personnes comme ça, comme moi en fait qui se mentent le plus. J'en faisais partie mais, je ne voulais pas que le masque tombe. Je n'étais pas heureux je crois, j'étais trop mature pour mon âge et j'avais compris déjà beaucoup trop de choses. Par exemple je savais que mon paternel était le roi des connards. Je savais que ma sœur était bien trop renfermée et qu'elle avait tout le temps besoin de moi. Il fallait que je sois mature rapidement, que je sois adulte alors que je n'étais qu'un gosse, du coup je me suis créé ma propre bulle. Oui je n'étais pas heureux, ouais j'étais bien trop sérieux et bien trop mature, oui j'étais un solitaire mais, c'était surtout parce que je me posais trop de questions et que les gosses de mon âge préféraient me fuir parce que je n'étais pas comme eux. Trop réfléchi, trop renfermé à cause des autres, pas assez aimé, c'est comme ça que je définirais qui j'étais avant. J'étais comme ça mais, je refusais de le voir parce que ça faisait mal.

Maintenant je crois que je suis toujours pareil. Je suis un homme gentil certes, j'aime aider les autres on peut dire que c'est une qualité. En fait j'aimerais pouvoir guérir tout le monde de leurs souffrances, j'aimerais pouvoir donner cette bulle merveilleuse de confort que je m'étais inventé à toutes les personnes que je croise pour les rendre heureux. On peut dire que je suis généreux aussi et à l'écoute. J'aime faire plaisir aux autres avec de petits gestes banals qui avec le temps prennent de l'importance. Je suis aussi très sérieux et très raisonné. Mature aussi comme je n'ai pas arrêté de le citer mais, je suis surtout quelqu'un de bosseur. Depuis que je suis môme je suis très sérieux, je fais toujours les tâches qu'on me donne à faire, j'adore passer des heures à travailler pour rendre un dossier complet, détaillé et soigné. Par contre, j'ai mes défauts en fait je les ai développés quand ma sœur a disparu parce que j'étais bien trop effacer. Je voulais être un caméléon, qu'on ne me remarque pas et puis durant cette période je me suis dit qu'il fallait que je montre qui j'étais. Du coup quand on me connait on se rend compte que j'ai un sacré caractère de merde, bah oui il faut le dire. Alors, on commence par le fait que je suis rancunier comme personne. On me fait un coup et je le garde en mémoire, jamais je ne pardonnerais et puis je le rendrais toujours puissance dix. Je ne supporte pas qu'on s'en prenne aux personnes que j'aime, d'ailleurs quand on me plante un coup de couteau dans le dos je le rends mais, c'est beaucoup plus sanglant. Je suis colérique aussi, frapper dans les murs, les meubles, ça me connait mais, je ne m'en prends jamais aux autres, ou alors il faut vraiment me chercher. Si vous voulez en savoir plus venez me voir et provoquez-moi un peu mais, je vous préviens si vous allez trop loin je risque de vous en collez une.

Je suis de Londres, d'ailleurs j'adorais cette ville avant que tout arrive. J'étais heureux là-bas avec ma famille. Je suis le premier enfant de Katherine et Robert Ayling, mes deux parents. Nous avons beaucoup de familles à Londres, d'ailleurs même nos ancêtres vivaient là-bas. Nous y étions bien et alors même que j'étais un nourrisson je savais que j'allais être aimé. Ma mère m'avait tant désiré mais, apparemment pas mon père. C'était compliqué, en fait je les idéalisais quand j'étais môme, c'était le couple parfait à mes yeux. Ils étaient fous amoureux l'un de l'autre, du moins c'est ce que j'avais toujours crus. J'étais qu'un môme alors je ne pouvais pas comprendre qu'en réalité ça n'allait pas entre eux. J'étais un petit prodige, j'étais déjà dans les livres mais, je n'avais pas beaucoup d'amis. Cela ne me dérangeait pas en réalité j'aimais être avec ma mère, d'ailleurs on disait tout le temps que j'étais dans les jupes de ma mère mais, je n'y pouvais rien nous étions liés elle et moi par quelque chose de fort. Je l'aimais, elle m'avait tellement désiré que j'étais comme un cadeau du saint esprit à ses yeux. Nous ne nous quittions jamais, d'ailleurs on passait nos journées ensemble alors que je ne voyais jamais mon dit père. Il rentrait souvent le soir et nous ne passions pas du tout de temps ensemble. Puis un jour ma mère m'annonça que j'allais avoir un petit frère ou une petite sœur. J'étais heureux, je n'étais pas du tout jaloux, en fait je savais que j'allais pouvoir m'occuper de quelqu'un d'autre, je savais que je pourrais lui apprendre des choses et j'avais hâte. Après plusieurs semaines elle m'avait appris que j'aurais une petite sœur. J'étais plein de joie, une petite sœur quoi de plus merveilleux ? Je pourrais la protéger de tout et de tout le monde, c'est du moins ce que j'avais cru.

Mon père n'était pas heureux. Il ne voulait pas d'un second enfant, je l'avais appris parce que j'avais été réveillé par une violente dispute. Ils étaient dans la cuisine et étant curieux je m'étais levé pour voir ce qu'il se passait. J'étais alors dans le couloir quand j'ai vu mon père giflé violemment ma mère. Horrifié je pleurais dans le couloir et il a entendu mes sanglots. Il est alors arrivé et m'a aussi giflé. Ma mère était tellement en colère qu'elle la frappée avec ce qui lui était tombée sous la main. Une casserole assez volumineuse. Elle m'avait prise dans ses bras et nous étions partis rapidement de la maison. Tout c'était passé très rapidement, ma mère avait appelé ses parents Anthony & Rose et nous avions atterrit chez eux. J'étais heureux de voir mes grands-parents et eux aussi. Ils n'avaient jamais aimé mon père apparemment et il n'avait jamais compris comment leur fille avait pu en tomber amoureux. Katherine ma mère était de nature fragile et elle était immédiatement tombée amoureuse de mon père. C'était un bad boy comme elle disait et c'est ce qui apparemment faisait craquée toutes les filles. Ce n'était vraiment pas quelqu'un de bien et on l'avait appris rapidement. Ma mère était encore enceinte lorsque la police vint frapper à la porte. Elle était venue pour lui parler de son conjoint. Elle leur expliqua alors qu'ils ne vivaient plus ensemble depuis plusieurs mois déjà. J'étais alors caché dans le couloir comme toujours pour écouter toutes les conversations importantes. J'avais appris alors que mon père était recherché pour fraudes et usages de faux. J'étais petit mais, je savais que c'était mal. Mon père avait toujours été très mystérieux et je m'étais rapidement rendu compte qu'il avait dû être violent avec ma mère. Je devais la protéger mais, je n'étais qu'un enfant. Alors, je m'occupais d'elle, je voulais me faire pardonner du fait que je n'avais pas pu prendre soin d'elle auparavant. Et puis, le bébé bonheur apparu. Ma petite sœur d'amour que j'aimais d'ores et déjà. J'étais fou d'elle et je voulais m'en occuper. Ma mère était fière de moi parce que je prenais déjà soin de ma sœur.

Nous étions heureux tous les cinq. Très heureux jusqu'au jour où je m'étais rendu compte que ma mère était effrayée. Elle savait qu'il reviendrait, il l'avait menacé de nombreuses fois avec des lettres ou avec des coups de fil. J'avais entendu mes grands-parents en parler. Il préparait quelque chose et je devais protéger ma famille. J'avais entrepris alors de faire du sport pour me développer et lui en coller une quand je le reverrais. Je ne savais pas si j'avais la force de frapper mon père mais, s'il faisait du mal à ma petite sœur ou à ma mère j'étais sûr que j'y arriverais. Je serais même prêt à le tuer. Je n'avais toujours pas d'amis, je n'avais que ma bulle familiale et cela me convenait ou du moins je l'avais cru. Je ne voulais pas montrer que j'étais affecté parce que toutes les personnes autour de moi me mettaient de côté. Même ma mère à présent, elle était bien trop prise par sa peur et par ses craintes. Elle sombrait dans une dépression et je ne pouvais pas l'aider. Je restais studieux toutefois, il ne me restait que ça. J'étais devenu transparent pour tous sauf pour ma petite Anna que j'aimais plus que tout. Mon petit bonheur, mon rayon de soleil dans ce ciel gris que j'avais. Elle était tout pour moi, lorsqu'elle me souriait j'étais la personne la plus heureuse du monde. Mais, tout s'enchaîna. Elle tomba gravement malade, on avait appris qu'elle souffrait d'un cancer. Avec tous les frais médicaux et toutes les journées et soirées à l'hôpital ma mère ne vivait plus, moi non plus. Nous avions essayé de nager en surface mais, je ne voyais que la noyade. Notre mère termina par se suicider, nous laissant ainsi avec nos grands-parents. Ma petite sœur suivie de peu, elle décéda de sa maladie. Je restais donc avec les grands-parents et ma seule bulle d'oxygène fut le travail.

Avec le temps je m'étais fait des amis finalement. J'avais commencé à boire mais, aussi à gouter à la drogue. Il fallait dire que c'était si bon, j'arrivais à tout oublier grâce à cela. Mes notes ne chutèrent pas cependant, j'avais toujours été un jeune homme bosseur, je voulais devenir quelqu'un même si durant ces années, je ne savais plus réellement quoi faire et qui devenir. Puis, Emma arriva dans ma vie. J'étais immédiatement tomber amoureux d'elle mais, je ne pense pas que cela fusse réciproque. Je n'étais pas un type bien, je prenais de la drogue, je buvais alors qu'elle était d'une bonne famille. Elle ne fréquentait pas grand monde alors qu'en si peu de temps j'avais réussi à avoir une flopée d'amis. Je craquais pour elle, cela avait été le coup de foudre et je devais devenir quelqu'un de bien pour qu'elle me remarque. Il fallait que je redevienne le jeune homme que j'étais avant mais, cela remontait à si loin dans mes souvenirs. Alors, je tentais de la faire rire, de lui parler mais, il n'y avait vraiment rien à faire. Du jour au lendemain j'avais réduit ma bonne réputation en miette. Mais un jour, elle vint me voir pour discuter. Apparemment quelqu'un lui avait parlé de tout ce que j'avais vécu et des liens se tissèrent rapidement. Elle tomba elle aussi en amour pour moi, je n'avais jamais été aussi heureux et elle avait réussi à me remettre sur le droit chemin. J'avais les mêmes amis qu'elle à présent, j'avais cessé de boire mais, aussi de me droguer. J'étais devenu une personne fiable sur qui elle pouvait compter. Et pour fêter mes dix-huit ans, j'étais allé me faire tatouer son prénom sur ma poitrine. Elle avait ri lorsqu'elle l'avait su mais, aussi lorsqu'elle l'avait vu. On décida alors que se fiancer mais, comme toujours je ne pouvais pas vivre heureux. Elle décéda dans un accident de voiture et c'est à ce moment que je décidais de partir définitivement de Londres. Mes grands-parents pensèrent que c'était une très bonne idée. Il fallait que je me reconstruise ailleurs, bien loin de cette vie que j'avais eue. Nous avions choisi New-York puisqu'il s'agit de la ville où tous nos rêves deviennent réalité. J'avais eu une bourse comme j'avais de bonnes notes et ainsi je rentrais dans l'une des plus prestigieuses facultés de la ville. Ici, personne ne me connaissait mais, surtout personne ne savait tout ce qu'il s'était passé dans ma vie. Je pouvais devenir quelqu'un d'autre et créer ma nouvelle vie. C'est ce que je tâche de faire à présent.