Apparence & Style: Mon apparence est ce qu'on pourrait appeler, d'une simplicité. En effet, je ne me casse pas la tête pour savoir si tel vêtement va coller avec tel avis, ou pour savoir si ça va ravir n'importe quel garçon qui me croisera dans la rue comme font certaines. Etant donné je déteste les filles physiquement vulgaires et je ne veux pas leur ressembler. Je suis souvent de nature cool et relax tout en gardant la classe, alors cela se voit physiquement. Je répète souvent que je n'ai à plaire à personne, être naturel est ce qui a de mieux. Malgré tout, je prends du temps pour bien m'habiller à ma façon et à mes goûts, pour surtout être à l'aise avec moi-même. Quant à mon style vestimentaire, il est plutôt décontracté en général. Chemisier de couleur unie légèrement ouvert avec un slim de couleur foncé. Même pour sortir en soirée ou en boîte avec des amis, je reste la même tout en rentrant dans le contexte. Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ?

Caractère: Seuls mes proches pourront vous définir précisément mon caractère. En général, chaque personne qui s'approche de moi, me reproche par la suite d'être froide et dure. Ce n'est pas totalement faux, mais moi je dirais plutôt que je n'hésite pas à dire ma façon de penser. J'estime que c'est le seul moyen de ne pas se faire marcher sur les pieds de nos jours. Je suis franche, direct et j'assume complètement. Avec moi, c'est souvent du "ça passe ou ça casse", je suis trop sur de moi le plus souvent. C'est peut-être ce côté qui me fait sembler à quelqu'un de dur, je ne sais pas. Il y a tout de même quelque chose à apprécier dans mon caractère, je suis déterminée dans tout ce que j'entreprends. Je baisse que très rarement les bras peu importe la situation. Un peu entêter, j'avoue. Dans tous les cas j'aime vraiment plaisanter, j'ai de l'humour à revendre comme on dit. Cela dépend des jours en fait, je peux faire amuser la galerie comme sortir des blagues vraiment ringardes. On me qualifie comme étant d'agréable compagnie. Sentimentalement, qui ne veut pas forcément dire qu'en amour, je m'attache très vite. Peu importe de quoi ça parle, tant que ça me plaît, je m'attache. Et ça m'énerve d'être sentimentale car la plupart des fois, la déception est là et je déprime. Alors, en connaissance de cause je n'attends plus rien de la vie par peur d'être encore déçue et, je préfère vivre chaque instant comme si c'était le dernier. Mais je ne suis pas du genre à me faire remarquer, étant quelqu'un de très calme et sérieuse.

7 Juin 1991: Nausées, ballonnements, pertes des eaux, ... Quelques minutes plus tard, assise sur son lit de deux personnes avec les deux mains sur son ventre, ma mère s'adressa à mon père qui lui était debout près de la fenêtre contemplant le quartier : « Chéri, emmène-moi à l'hôpital, je sens que je vais accoucher ! Vite ! ». Mon père se retourna, de gros yeux apparaissaient sur son visage, tellement paniqué de savoir qu'il allait devenir papa dans les heures à avenir. Il tournait en rond, ne savait pas quoi faire : « Tout va bien se passer, ne t'en fais pas, ... Euh ... Appeler une ambulance, il faut que j'appelle une ambulance ... ». Il n'avait jamais été aussi nerveux de toute sa vie. C'était un grand cap à franchir pour lui. C'était officiel, ma venue au monde était arrivée dans un hôpital modeste de Moscou, par deux parents de nationalités différentes, russe pour ma mère et française pour mon père. Émerveillés parce qu'un nourrisson pouvait dégager, ils décidèrent de m'appeler Nastassia Ielena. Ces prénoms fut choisis par mon père, d'où la connotation russe. Et ce passage de ma naissance fut raconté par ma grand-mère maternelle et par ma mère elle-même. Pourquoi pas mon père ? Par la simple et bonne raison que je n'ai jamais connu mon géniteur. J'ignore toujours les raisons de sa fuite ...

7 Juin 1996: Ce jour-là, je fêtais mes cinq ans. Je me souviens que ma mère m'avait offert ces sortes de poupées en porcelaine, ce qui était d'actualité à cette époque. Et pendant ces cinq années de mon existence, ma mère était heureuse de m'avoir comme chaque parent ayant une gamine de cinq ans. Elle s'efforçait tout même de faire les deux rôles, à combler la présence paternelle dont j'avais besoin. Elle disait à tout le monde que j'étais une petite fille adorable et gentille et qu'elle était fière de moi. Peut-être que c'était ce que j'étais, en même temps, que voulez-vous apprendre à cinq ans ? Ne serait-ce que dormir et manger. A cinq ans, on se prépare de sortir de la maternelle et on ne sait rien de la vie.

7 juin 2006: Me voilà en pleine adolescence, en pleine puberté. L'âge ingrat était arrivé. Me voilà âgée de quinze ans. Je me souviens que ce jour-là, ma mère a marqué le coup. Elle a organisé une petite fête chez moi en invitant quatre ou cinq amies et quelques personnes de mon entourage. Elle estimait qu'à quinze ans, c'était spécial malgré que je ne voyais pas en quoi. Et pendant ces quinze années, ma mère a décidé de mettre les points sur les "i". De me dire entre autre la vérité sur mon père. Il faut dire que dans l'esprit tordu d'une petite fille, on peut espérer de tout et de n'importe quoi pour son père quand vous ne l'avait jamais connu. Du "père appartenant à la mafia" au "père super connu à l'autre bout du monde". Je pensais à tout et, finalement apprendre qu'il était un homme d'affaire français assez riche. Ma mère me révéla ensuite qu'il avait sa propre famille, et ainsi je ne le reverrais jamais. Les seules choses qui m'ont interloquée sont qu'il soit français et surtout très riche. J'ai d'abord conclu que j'étais arrivée par accident. Ma mère m'a rectifiée en disant qu'à l'époque, elle travaillait comme femme de chambre dans un hôtel, hôtel où mon père logeait pour un voyage d'affaire. Et que par la suite, ils eurent une courte relation sans avenir. Il avait beau à m'envoyer de l'argent et des cadeaux lors d'évènements importants pour me prévenir qu'il m'oubliait pas, mais je n'ai jamais pu l'apprécier à sa juste valeur. Je prenais ce secret dévoilé comme un obstacle à franchir, ce qui ne m'empêchait pas d'avoir la sale période d'adolescence. J'étais instable et agaçante. Plutôt égoïste. En fait je ne savais jamais ce que je voulais vraiment, j'en voulais encore et toujours plus pour ma petite personne. Une petite peste quoi, qui voulait être pourrie gâtée en apprenant la richesse de mon père absent. Ma mère n'avait pas du tout les moyens, mais je m'en fichais, quand je voulais quelque chose il fallait que je l'obtenais. Niveau scolarité, ma mère n'avait pas à se plaindre. Je me comportais bien et, rapportais des notes assez correct. Ma mère et moi essayons de surmonter les épreuves que nous donnait la vie ...

7 juin 2009: Ma majorité est annoncée. Me voilà libre et indépendante. Etre sous ma responsabilité, avoir mes propres charges, voilà ce qui était important pour moi. Savoir qu'à présent je devais m'ouvrir dans le monde du travail. Et entre parenthèses, j'en avais assez de mes études en vente. J'avais pris cette filière, car je ne savais pas quoi faire de mon avenir et qu'elle était la plus courante. Je décide alors d'arrêter ces études, même si ma mère n'était pas très d'accord sauf si je ne traînais pas à trouver un travail. Ce que je faisais de suite. J'ai remué ciel et terre pour ne serait-ce avoir un boulot minable. Par la suite, mes recherches ont portés leurs fruits et j'ai pu faire quelques boulots de courtes durées par-ci par là augmentant la capacité de savoir faire. Cela m'a été néanmoins bénéfique. J'avais mûrie et, pris conscience ce qu'était le monde des adultes. Et cette situation a continué pendant des mois. Jusqu'où j'appris le décès de mon père. Avec ce que je savais par des interlocuteurs, mais rien par moi-même ; sa mort ne m'avait pas plus choquée que ça. Mais en revanche, j'ai été révoltée. Révoltée par l'héritage réservée à ses enfants légitimes, que je ne bénéficiais pas. Quoi de plus normal me dirais vous mais, je sentais que quelque chose me passait sous le nez, il fallait que je fasse quelque chose. Alors je me suis mise à la recherche des héritiers en engagant un détective pour récupérer ma part du gâteau. Plusieurs mois après, il me donna le nom de l'un de ces héritiers, Gabrielle Dumoulin et la ville où elle résidait, New-York. Je n'ai pas réfléchi une seconde de plus et j'ai pris un aller simple pour l’Amérique. Quittant mon pays natal, je n'avais pas de quoi pour survivre même si c'était comme libérateur pour moi. Alors, une fois à destination, je pris tous les boulots que je trouvais pour avoir un tant soit peu d'argent. Mais j'étais toujours déterminée à trouver cette fameuse Gabrielle ...